vendredi 31 juillet 2020

Construire la Science en prohibant tout débat contradictoire et en traquant les dissidents

Nous reprenons ci-dessous l’essentiel d’un billet de Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé suisse. Pour notre part, nous ne savons pas si l’hydroxycholoroquine guérit, mais il nous semble inacceptable de censurer le débat sur le sujet — et cela entre médecins — alors que d’autres médicaments peu testés, mais fort coûteux (comme le remdesivir de Gilead) sont rapidement propulsés sur le marché (le Canada l’a déjà approuvé pour guérir de la Covid-19 !). Ajoutons que le médecin, Simone Gold, qui présidait la conférence de presse tenue devant la Cour suprême des États-Unis a été licenciée « pour l’embarras à son employeur » causé par cette conférence... Ce genre de pressions nous semble inacceptable quand on prétend être « pour la science ».



La vague de censure lancée contre les médecins témoignant ou publiant au sujet de l’efficacité de l’HQ contre la Covid sur les « réseaux sociaux » n’aura échappé à personne. Une campagne sans précédent, dans la droite suite des manœuvres dénoncées sur ces pages depuis le mois de mars.

Comme quoi « hurler au complotisme ! » ne suffit pas toujours à noyer le poisson. La bêtise du procédé n’est invisible qu’à ses auteurs, qu’il s’agissent de certains rédacteurs en chef ou de certains médecins cantonaux (pas tous, Dieu merci, l’amalgame ferait injure à ceux qui ont toute leur intégrité ou leur raison.)

Les nouveaux maîtres du monde le revendiquent désormais haut et fort : tout ce qui conteste le Dogme imposé par Big Pharma par le truchement de l’OMS sera effacé séance tenante. Le CEO d’Alphabet, maison-mère de Google, l’a expliqué devant la commission d’enquête du Congrès américain, de même que Mark Zuckerberg : tout contenu qui osera prétendre que l’HCQ a un effet thérapeutique contre la Covid sera traqué et détruit.

Et vive la science ! dont on sait bien sûr qu’elle se construit en prohibant tout débat contradictoire et en traquant les dissidents.

Et vive l’intégrité, puisqu’une compilation de 65 essais cliniques (dont 39 révisés par des comités de lecture) conclut à l’efficacité manifeste de ce médicament !

Les lectrices et lecteurs de ce carnet se souviendront du commentaire déjà cité ici de Peter Gotzsche, un des tout meilleurs épidémiologistes au monde. Commentant la censure sur les réseaux sociaux comme dans certaines revues médicales d’articles scientifiques contestant les positions de l’OMS, il écrivait ceci :
Quand un article honnête et informé sur un problème majeur de santé se trouve censuré au simple motif qu’il serait « contraire aux recommandations autorisées », nous n’avons pas seulement contracté un virus chinois. Nous avons aussi attrapé une censure de style chinois. Est-ce ce que nous voulons ?
On sait comment le personnel de bord des avions vous souhaite la bienvenue à votre destination qu’ils viennent d’atteindre avec vous. Donc :

« Bienvenue chers lectrices et chers lecteurs dans le monde de la censure idéologique assurée par les GAFAM et nos dictatures sanitaires ! »

Avec, pour résultat, qu’un informaticien fait mondialement l’apologie des vaccins pendant qu’on bâillonne des médecins qui entendent simplement témoigner d’un traitement qu’ils considèrent efficace et qui sauveraient des vies sans rien coûter face à la Covid !





CNN a fait grand cas ce dimanche des prédictions d’un informaticien (Bill Gates) sur le fait que le virus reviendra en octobre et novembre en masse aux États-Unis « si nous ne limitons pas notre comportement plus qu’il n’y paraît pour le moment ».


Ce genre de propos alarmistes de la part d’un non-spécialiste est largement diffusé, peut-être parce qu’alarmiste. Il faut dire que ce n’est sans doute pas sans arrière-pensées politiques puisque cela pourrait faire dérailler la campagne présidentielle américaine. La pandémie semble, en effet, actuellement profiter dans les sondages à un Joe Biden, pas toujours cohérent intellectuellement, [voir aussi Sky News cette semaine sur Biden] qui paraît se terrer et éviter les journalistes qui posent des questions difficiles. Il est étrange d'ailleurs qu'elle favorise le camp démocrate alors que la gestion de la santé est très décentralisée aux États-Unis (comme au Canada) et que cette pandémie frappe des États autant démocrates (New York, la Californie) que républicains (le Texas). Les propos d’un informaticien ne sont donc en rien censurés alors que ceux de médecins qui disent qu’ils ont un cocktail de médicaments qui peut aider certains patients contre la Covid-19, eux, sont censurés par les Gafam. Le M de Gafam représente Microsoft.

Parlant de deuxième vague, personne ne sait si elle aura lieu même si on l’a déjà souvent prédite, comme le rappelle le Professeur Jean-François Toussaint cette même semaine à l’antenne de LCI. Mais il n’est que médecin.

Pr J-François Toussaint : sur une deuxième vague si souvent annoncée