mardi 4 février 2020

Futur ministre de l'Éducation d'Elizabeth Warren devra passer entretien avec jeune trans (vidéo)

La candidate à la présidence Elizabeth Warren (arrivée 3e dans les résultats préliminaires en Iowa) a déclaré devant une foule de partisans de l’Iowa que son ministre à l’Éducation, si elle devait être élue, serait « quelqu’un qui a enseigné dans une école publique » et que le candidat devrait également être approuvé par un « jeune trans ».






« Je vais avoir un secrétaire à l’éducation que cette jeune personne trans interviewe en mon nom, et seulement si cette personne croit que notre secrétaire ou secrétaire de l’éducation est absolument déterminé à créer un environnement accueillant, un environnement sûr et un programme éducatif complet pour tout le monde permettra à cette personne de devenir secrétaire de l’éducation. »

Warren semblait faire référence à Jacob, une fille qui se dit garçon de 9 ans avec qui elle s’est entretenue lors d’un forum des candidats à la présidentielle de CNN sur les questions homosexuelles et transgenres en octobre 2019.

L'école de sciences politiques de Marion Maréchal ouvre une antenne à Madrid

L’Issep ouvre un second établissement à Madrid. L’école d’enseignement supérieur fondée par Marion Maréchal poursuit l’extension de son réseau international, après des partenariats en Russie avec l’université de Saint-Pétersbourg ainsi qu’au Liban avec l’Uzek, une université maronite du nord de Beyrouth. Sa présidente répond à quelques questions sur cette ouverture.


Pourquoi choisir l’Espagne pour implanter un second établissement ?

Depuis sa création, nous sommes soucieux de donner une dimension internationale à l’Issep que ce soit au travers de partenariats avec des écoles étrangères, comme l’université de Saint-Pétersbourg ou l’Uzek au Liban, ou encore par le contenu des programmes qui comprennent de nombreuses heures consacrées à la géopolitique, aux relations internationales et au droit international. Notre volonté « d’enraciner » nos étudiants dans une culture et une histoire s’articule avec leur préparation aux enjeux mondiaux du vingt-et-unième siècle. Ils doivent être capables de projeter l’avenir de leur nation dans le cadre de la mondialisation.

C’est dans cette optique que nous avons donné suite à la sollicitation d’une équipe espagnole pour ouvrir une antenne à Madrid. Cette équipe est partie du même constat que nous : les dirigeants espagnols et français baignent dans le prêt-à-penser et l’entre-soi, ils continuent d’appliquer des logiciels économiques et sociaux dépassés, ils sont incapables de penser sur le temps long et sont enfermés dans une logique de gestionnaires.

Par ailleurs l’enseignement supérieur espagnol comme le français ne respecte pas suffisamment le pluralisme intellectuel et la liberté d’expression. Le militantisme et le sectarisme idéologiques y sévissent au détriment du développement des connaissances et de l’esprit critique des étudiants. Enfin, je suis convaincue que les pays latins, Italie, Espagne et France notamment, ont la clé de l’avenir européen. C’est pourquoi je crois très important de s’attacher à la formation des futures élites de ces pays. Après qu’ils nous ont contactés, nous avons décidé de construire ensemble ce projet.

Quelles seront les formations proposées par L’Issep Madrid ?

Comme l’Issep Lyon, l’Issep Madrid proposera un magistère BAC +5 et une formation continue. Ces formations seront aménagées différemment : l’organisation, les volumes horaires et les programmes seront adaptés aux besoins espagnols. Le recrutement des étudiants devrait débuter dès cette année dans la foulée de l’ouverture des locaux qui doit intervenir dans quelques semaines. L’Issep Madrid proposera également un cycle de conférences.


Qui sont les personnalités qui vont prendre en main cette implantation locale ?

Il s’agit d’une équipe d’entrepreneurs qui ont entre trente et quarante-cinq ans, et sont issus de secteurs variés et intellectuellement proches de la droite conservatrice. Comme nous, ils sont très soucieux de faire de l’Issep un lieu exemplaire de débats où tous les courants de pensée peuvent être étudiés sans prisme idéologique.


L’Issep devenant en quelque sorte un groupe, comment évolue l’organigramme ?

La direction madrilène sera autonome au quotidien en matière de fonctionnement, d’organisation, de recrutement, le tout sous la supervision de l’Issep Lyon et de moi-même, qui faisons partie de la structure espagnole. Ces deux structures auront des liens étroits, s’enrichiront l’une l’autre, organiseront des échanges d’étudiants et d’enseignants sur le moyen terme.


L’Issep Madrid aura-t-elle des spécificités vis-à-vis de celle de Lyon, et quelle sera sa marge de manœuvre pédagogique ?

L’Issep Lyon et l’Issep Madrid partagent une charte pédagogique commune. Dans ces deux structures, nos programmes sont construits autour de deux unités pédagogiques : la gestion et la science politique. Comme nous, ils mettront la culture générale au cœur de leur enseignement et ils allieront les compétences de l’entreprise à celles des affaires publiques.

Je suis convaincue que les pays latins, Italie, Espagne et France notamment, ont la clé de l’avenir européen. C’est pourquoi je crois très important de s’attacher à la formation des futures élites de ces pays.

L’objectif est de former de futurs leaders enracinés, aptes au discernement, capables de conduire des projets, dotés d’une intelligence transversale et d’un solide esprit critique. Le contenu des programmes sera bien évidemment adapté à l’Espagne et les cours seront délivrés en espagnol. Les cours d’histoire par exemple reprendront leur histoire nationale et les relations internationales seront centrées autour de la géopolitique espagnole.

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Comment favoriser l’attention des élèves ?

Point de départ de tout apprentissage, l’attention est la porte d’entrée de notre mémoire de travail. Alors, comment favoriser l’attention des élèves ? Voici trois conseils à utiliser avec les élèves.

Jouer sur la flexibilité attentionnelle grâce à un code couleur

Nous le savons tous, notre attention est fluctuante. Cela signifie que durant une période de 50 minutes, nous serons, à certains moments très concentrés, tantôt nous partagerons notre attention avec d’autres pensées ou d’autres stimulus externes, tantôt nous perdrons le fil et laisserons notre esprit vagabonder. Les sciences cognitives nous le confirment au bout d’environ 20-25 minutes, notre attention est parasitée et a besoin d’un répit. Alors, comment tenir compte de cette information avec les élèves ? Faites preuve de flexibilité attentionnelle et définissez avec les élèves les moments d’attention plus importants lors d’une heure de cours. Repérez les activités qui nécessitent une grande attention, celles qui sont un peu plus « cools » et autorisez les moments de « pauses », indispensables pour retrouver une attention meilleure par la suite. Construisez avec vos élèves 3 cartes de couleur correspondant au degré d’attention à avoir et attribuez une note à chaque couleur. Affichez-les au tableau en fonction des activités que vous leur proposez.

Utiliser des cartes d’attention

À la question « veux-tu bien être attentif ? », la bonne réponse serait « à quoi dois-je être attentif ? »

Si je vous demande d’être attentif à une photo que je vous montre, vous porterez votre attention de manière aléatoire sur certains éléments qui vous semblent intéressants. Mais quelle est mon intention derrière cette consigne ? Si vous l’ignorez, il vous sera difficile de savoir à quoi vous devez être attentif. C’est la même chose en classe, si vous demandez à vos élèves d’être attentifs durant 1heure de cours, il sera pertinent de leur préciser sur quoi devra se porter leur attention. En effet, pour avoir de l’attention, il faut une intention ! Il faut savoir ce que l’on vient chercher.

Déposez sur leur banc, en début d’heure de cours, une carte reprenant 3-4 questions. Les élèves devront être capables d’y répondre à la fin du cours. Ils auront ainsi une intention bien claire et sauront sur quoi devra se porter leur attention.

Varier les pratiques

S’il est difficile de rester attentif durant toute une heure de cours, c’est encore plus difficile si l’on est obligé de rester dans un même type d’attention. Il est essentiel de varier les approches et de changer l’attitude de l’élève face à ses apprentissages.

Le cours magistral où le professeur se place face à la classe et demande à ses élèves de l’écouter est parfois nécessaire, mais pas en permanence. Inversez les rôles, faites-les manipuler, laissez-les travailler en binôme durant une courte période, casser le rythme avec des exercices de réactivations… Leur apprentissage sera de bien meilleure qualité.

Bref, gardez en mémoire que l’attention est fluctuante. Faites le deuil d’une attention permanente et totale de tous vos élèves. Soyez créatifs et utilisez vos connaissances sur le fonctionnement du cerveau pour les aider à être plus attentifs !

Source : Évocation