L’aspirant-chef péquiste Jean-François Lisée veut faire table rase du cours d’éthique et culture religieuse enseigné dans les écoles du Québec.
Parti d’une bonne intention, le cours actuellement imposé aux élèves du primaire et du secondaire « renforce les stéréotypes » religieux, déplore le député de Rosemont.
Au Québec, la majorité des citoyens ne sont pas pratiquants, que ce soit les musulmans, les juifs ou les catholiques, plaide M. Lisée.
« Pourtant, ce qu’on apprend là-dedans, c’est qu’un juif c’est un pratiquant et qu’il a une kippa, et qu’une musulmane, c’est une pratiquante avec un voile », insiste-t-il, en entrevue avec le Journal de Québec.
« C’est excessif »
Les élèves passent dix ans, de la première année du primaire à la cinquième année du secondaire, à étudier les caractéristiques des différentes religions. « C’est excessif ! » renchérit le candidat à la direction du Parti québécois.
Jean-François Lisée propose de le remplacer par un cours d’« éthique et citoyenneté québécoise » qui permettrait aux élèves d’être mieux outillés pour faire face à la vie d’adulte.
Selon lui, les enfants et adolescents ont davantage besoin d’être sensibilisés aux valeurs de démocratie, d’égalité entre les hommes et les femmes, de laïcité, de liberté de conscience et de liberté d’expression.
Prévention de la radicalisation
Ce cours devrait également être l’occasion de prévenir la radicalisation chez les jeunes. Les élèves québécois doivent être informés des techniques de recrutement des djihadistes, pense le député de Rosemont.
Il suggère également d’y introduire graduellement des notions d’« économie personnelle » pour préparer les adolescents au monde de la consommation et du crédit.
« La question à se poser, ce n’est pas pendant dix ans comment apprivoiser les enfants aux différences religieuses, mais comment faire en sorte que les jeunes adultes québécois soient bien équipés pour être des citoyens en contrôle de leur réalité. »
La connaissance du « phénomène religieux » devrait plutôt faire partie des cours d’histoire, soutient M. Lisée. « Je bonifierais les cours d’histoire afin qu’on y aborde les différentes facettes des religions, mais, de façon objective et dans leur contexte historique. »
Parti d’une bonne intention, le cours actuellement imposé aux élèves du primaire et du secondaire « renforce les stéréotypes » religieux, déplore le député de Rosemont.
Au Québec, la majorité des citoyens ne sont pas pratiquants, que ce soit les musulmans, les juifs ou les catholiques, plaide M. Lisée.
« Pourtant, ce qu’on apprend là-dedans, c’est qu’un juif c’est un pratiquant et qu’il a une kippa, et qu’une musulmane, c’est une pratiquante avec un voile », insiste-t-il, en entrevue avec le Journal de Québec.
« C’est excessif »
Les élèves passent dix ans, de la première année du primaire à la cinquième année du secondaire, à étudier les caractéristiques des différentes religions. « C’est excessif ! » renchérit le candidat à la direction du Parti québécois.
Jean-François Lisée propose de le remplacer par un cours d’« éthique et citoyenneté québécoise » qui permettrait aux élèves d’être mieux outillés pour faire face à la vie d’adulte.
Selon lui, les enfants et adolescents ont davantage besoin d’être sensibilisés aux valeurs de démocratie, d’égalité entre les hommes et les femmes, de laïcité, de liberté de conscience et de liberté d’expression.
Prévention de la radicalisation
Ce cours devrait également être l’occasion de prévenir la radicalisation chez les jeunes. Les élèves québécois doivent être informés des techniques de recrutement des djihadistes, pense le député de Rosemont.
Il suggère également d’y introduire graduellement des notions d’« économie personnelle » pour préparer les adolescents au monde de la consommation et du crédit.
« La question à se poser, ce n’est pas pendant dix ans comment apprivoiser les enfants aux différences religieuses, mais comment faire en sorte que les jeunes adultes québécois soient bien équipés pour être des citoyens en contrôle de leur réalité. »
La connaissance du « phénomène religieux » devrait plutôt faire partie des cours d’histoire, soutient M. Lisée. « Je bonifierais les cours d’histoire afin qu’on y aborde les différentes facettes des religions, mais, de façon objective et dans leur contexte historique. »