Si l’écart par rapport aux dernières années s’est réduit à partir d’août, les premiers résultats mensuels de 2021 indiquent que le nombre de mariages demeure en dessous de la moyenne, ajoute l’ISQ.
Baisse moins importante pour ceux dont les conjoints sont nés à l’étranger ou homos
La diminution du nombre de mariages entre 2019 et 2020 (— 49 %) a été plus ou moins marquée selon différentes caractéristiques des mariages ou des personnes mariées. Par exemple, la baisse apparaît plus forte pour les mariages célébrés par une personne désignée (— 69 %) ou par un ministre du culte (– 56 %), mais elle est nettement moindre pour les mariages célébrés par un notaire (— 14 %) ou encore par un greffier (– 39 %).
De même, la diminution a été plus importante parmi les couples formés de deux conjoints nés au Canada (— 60 %), tandis qu’elle apparaît moins marquée parmi les couples dont les deux conjoints sont nés à l’étranger (– 25 %) ou ceux dont un des conjoints est né à l’étranger (— 32 %).
Le nombre d’unions civiles connaît une diminution comparable à celle des mariages
Au Québec, les couples qui souhaitent s’unir légalement peuvent se marier ou opter pour l’union civile, qui a la même portée juridique que le mariage, et qui ne doit donc pas être confondue avec l’union libre ou un mariage célébré civilement. Très peu de couples choisissent de s’unir civilement. En 2020, 119 unions civiles ont été enregistrées, selon les données provisoires (non illustrées), ce qui correspond à une baisse de 43 % comparativement à 2019 (207 unions civiles). Cette chute étant d’une ampleur comparable à celle des mariages, la part des unions civiles parmi l’ensemble des unions légalisées est demeurée à seulement 1 % en 2020.