mardi 7 septembre 2010

Obsession alimentaire et hygiéniste dans des écoles québécoises

Des écoles empêchent les enfants de manger ce que les parents leur envoient comme collation...





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Des groupes de pression demandent le retour de l'éducation sexuelle

Des groupes de pression en matière d'éducation et de la santé demandent à la nouvelle ministre québécoise de l'Éducation, Line Beauchamp, de remettre les cours d'éducation sexuelle au programme scolaire.

Ils affirment que la réapparition des infections sexuellement transmissibles (ITS) et le nombre grandissant de grossesses non désirées chez les adolescentes constituent de véritables problèmes de santé publique. Selon eux, la disparition du programme d'éducation sexuelle, en 2001, explique en partie le phénomène.

Citant des chiffres du ministère de la Santé et des Services sociaux, la présidente de la Fédération des femmes du Québec, Alexa Conradi, fait remarquer que, pour la période 2004-2008, il y a cinq fois plus de cas de gonorrhées chez les femmes, particulièrement chez celles âgées de 15 à 24 ans.

Selon Mme Conradi, il faut offrir des cours d'éducation sexuelle à l'école dès le primaire. Une mesure similaire avait provoqué un tollé en Angleterre. Mme Conradi estime que les jeunes seront mieux outillés face aux pressions qu'ils pourraient subir, particulièrement à l'adolescence.

L'hypersexualisation dans l'environnement des jeunes doit également être prise en compte, explique pour sa part Rosa Pires du Regroupement québécois des Centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel. À défaut d'un cours contrôlé en milieu scolaire, trop de jeunes font leur éducation sexuelle à partir d'Internet et des magazines, fait-elle remarquer.

Remarques
  1. Les cours de sexualité n'ont pas réellement disparu, ils sont intégrés dans les cours de sciences et d'éthique et de culture religieuse (dans la partie « éthique » peu importe si cela contrevient à la culture religieuse de certains élèves que l'on prétend respecter scrupuleusement comme légitime et digne de respect dans la partie « culture religieuse »).
     
  2. Il est ironique (contradictoire ?) de prétendre lutter contre l'hypersexualisation de la société en parlant de sexualité dès le primaire. Mais bon, l'école participe à cette hypersexualisation en affichant sans cesse des messages « de prévention » à connotation sexuelle dans les corridors, toilettes et bibliothèques de la moindre polyvalente québécoise.
     
  3. Un cours de sexualité séparé c'est encore moins de temps pour les matières de base. Déjà qu'ECR est une immense de temps, 10 années pour un contenu « encyclopédique » obligatoire réduit à très peu. Mais bon, on le sait depuis le rapport Quérin, le cours ECR vise à « socialiser » pas à faire passer des connaissances.
     
  4. Quel type de cours de sexualité proposent ces groupes de pression ? Qu'est-ce qu'il manque dans ce qui est donné ? De plus souvent les cours de sexualité sont l'occasion de parler de la « jouissance » qu'il ne faut pas éviter (avec parfois explication de jouets sexuels en classe par une propriétaire de sex shop) ou de la légitimation de l'homosexualité, plutôt que des aspects biologiques et scientifiques ou de la dimension morale dans une optique conforme aux valeurs parentales.
     
  5. Ces groupes de pression n'avancent aucune preuve que la fausse absence de cours de sexualité est la cause de cette recrudescence de maladies vénériennes.
     
  6. L'information transmise à l'école n'est pas seule à influencer les jeunes. Internet, le cinéma, la télé, les magazines, les valeurs véhiculées par les amis et la famille forgent aussi le comportement des jeunes garçons et des jeunes filles.
     
  7. Dans ce sens-là, l'air du temps est à se soucier moins des maladies sexuellement transmissibles. Le sida fait aussi moins peur depuis l'introduction de la trithérapie. Et le nombre d'homosexuels atteint de MTS croît rapidement ces dernières années et tous ces hommes savent pourtant les risques associés à leur comportement.




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Supplément ECR : l'amour endure tout et le dialogue interreligieux

À l’occasion de la sortie du nouveau long-métrage de Xavier Beauvois, « Des Hommes et des Dieux », découvrez avec votre classe des extraits exceptionnels du film, et partez à la rencontre de ses principaux protagonistes. Michael Lonsdale, Xavier Beauvois, Henry Quinson, Olivier Rabourdin et François Polgar, partagent leur expérience et leur vision du message des moines, autour de scènes clés. Tibéhirine, où comment l’Amour peut-il tout endurer, jusqu’au sacrifice…






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S'ouvrir aux autres, c'est aussi apprendre moins sur son histoire...?

La quasi-éviction de Louis XIV et Napoléon Ier des programmes d'histoire au collège créée l'émoi en cette rentrée scolaire. Un collectif est dès lors parti en croisade pour sauver ces deux figures historiques françaises. Une pétition circule sur Internet.



Quelques mois après la polémique sur la suppression de l'enseignement de l'histoire aux élèves des classes de terminale scientifique, la réforme des programmes des collégiens suscite la controverse. Au centre de la discorde : le fait que la période de Louis XIV ni Napoléon Ier ne soient enseignés en tant que tel, mais dans des séquences plus larges, afin de faire de la place « à d'autres civilisations du monde ».

Le règne du Roi-Soleil, jusqu'alors abordé en quatrième, est ainsi intégré à un thème général sur la monarchie absolue, sur lequel plancheront les élèves de cinquième à travers une étude du château de Versailles. Quant à Napoléon Ier, l'accent est mis désormais sur son rôle de proconsul et d'inspirateur du Code civil. Les grandes batailles de Valmy à Waterloo sont, elles, désormais passées sous silence. Clovis, Saint-Louis, Henri IV et François Ier disparaissent complètement. On ne parle plus non plus des explorateurs français en Amérique, en Afrique, en Asie ou en Océanie.

Place, en revanche, est faite à la découverte l'empire africain du Monomotapa ou de Songhaï, mais aussi de l'empire chinois des Han ou de l'Inde des Goupta.

Cette refonte des programmes d'histoire pour les écoliers français, élaborée en 2008 pour prendre en compte "le socle commun de connaissances" et permettre, « en ce début de XXIe siècle, aux élèves de comprendre le monde » [en quelques pages !],




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