Le directeur de Sciences Po Paris, Richard Descoings, caricature du politiquement correct, vient d’annoncer la suppression de l’épreuve de culture générale au concours d’entrée, sous les encouragements de ceux qui dénoncent une « discrimination sociale » dans cette sélection qui pénaliserait la « diversité culturelle », euphémisme qui cache une volonté d'intégration des fils d'immigrés de plus en plus nombreux en France.
L'ancienne ministre française de l'Éducation supérieure, Valérie Pécresse, avait elle-même, en 2010, invité les grandes écoles à revoir à la baisse les exigences de leurs concours afin de les ouvrir aux enfants de l’immigration extra-européenne de signaler Le Figaro. Sciences Po Paris privilégiera désormais l’entretien individuel subjectif et le jugement sur la personnalité du candidat, en fonction de son « engagement dans la vie associative, sportive, culturelle, politique ou syndicale », comme l’explique la direction de l’établissement.
Le souci du directeur très militant de Sciences Po, Richard Descoings, d’éviter l’entre-soi d’une classe sociale privilégiée est compréhensible. Il est anormal que les plus grands établissements se ferment aux enfants des cités dont on parle beaucoup ou à ceux des campagnes françaises dont on parle si peu. Mais c’est mépriser la jeunesse, son intelligence et son goût d’apprendre que de la tenir à l’écart de la culture et des humanités, c’est-à-dire de lui fermer l’accès aux richesses émancipatrices de la pensée européenne, au profit d’un pragmatisme passe-partout, égotiste et tchatcheur.
Le dégoût que porte Sciences Po Paris à l’élitisme ressemble beaucoup à une haine d’elle-même. « Plutôt que d’encourager les adeptes de la table rase à araser la culture, et donc au bout du compte à faire disparaître l’esprit français et ses impertinences, l’intelligentsia ferait mieux de se mobiliser contre l’idéologie égalitariste qui, du collège au lycée en passant aujourd’hui par Sciences Po, considère comme illégitime de faire accéder tous les élèves, y compris bien sûr ceux issus de la diversité, à la culture générale occidentale et à l’héritage historique auxquels ils ont droit » d'écrire le chroniqueur Ivan Rioufol.
L'ancienne ministre française de l'Éducation supérieure, Valérie Pécresse, avait elle-même, en 2010, invité les grandes écoles à revoir à la baisse les exigences de leurs concours afin de les ouvrir aux enfants de l’immigration extra-européenne de signaler Le Figaro. Sciences Po Paris privilégiera désormais l’entretien individuel subjectif et le jugement sur la personnalité du candidat, en fonction de son « engagement dans la vie associative, sportive, culturelle, politique ou syndicale », comme l’explique la direction de l’établissement.
Le souci du directeur très militant de Sciences Po, Richard Descoings, d’éviter l’entre-soi d’une classe sociale privilégiée est compréhensible. Il est anormal que les plus grands établissements se ferment aux enfants des cités dont on parle beaucoup ou à ceux des campagnes françaises dont on parle si peu. Mais c’est mépriser la jeunesse, son intelligence et son goût d’apprendre que de la tenir à l’écart de la culture et des humanités, c’est-à-dire de lui fermer l’accès aux richesses émancipatrices de la pensée européenne, au profit d’un pragmatisme passe-partout, égotiste et tchatcheur.
Le dégoût que porte Sciences Po Paris à l’élitisme ressemble beaucoup à une haine d’elle-même. « Plutôt que d’encourager les adeptes de la table rase à araser la culture, et donc au bout du compte à faire disparaître l’esprit français et ses impertinences, l’intelligentsia ferait mieux de se mobiliser contre l’idéologie égalitariste qui, du collège au lycée en passant aujourd’hui par Sciences Po, considère comme illégitime de faire accéder tous les élèves, y compris bien sûr ceux issus de la diversité, à la culture générale occidentale et à l’héritage historique auxquels ils ont droit » d'écrire le chroniqueur Ivan Rioufol.
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