mercredi 24 décembre 2008

En Beauce, pas de mesures contre les élèves qui continuent à ne pas se présenter au cours d'ECR

L'Éclaireur de Beauce du 23 décembre 2008 nous apprend que la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE) n'encourage pas les écoles à prendre des mesures contre les élèves qui continuent à ne pas se présenter au cours d'Éthique et culture religieuse même si leur demande d'exemption a été refusée, pour autant que leur absence soit justifiée par leur parent, indique la directrice des Services éducatifs, Odette Lessard.

Les absences sont justifiées par les parents

« Il y a un code de vie dans chaque établissement qui prévoit des mesures en cas d'absence injustifiée, c'est ce qui est appliqué », affirme-t-elle. Selon les informations que nous rapporte le responsable des communications de la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ) de la Beauce, Jean Trottier, il y aurait jusqu'à une cinquantaine d'enfants qui n'assistent pas au controversé cours seulement à l'école secondaire Notre-Dame-de-la-Trinité. « Il y en a dans pas mal toutes les écoles du territoire », rapporte-t-il. Ce chiffre n'a pas été nié ni confirmé par la CSBE.

La plupart des écoles n'ont pas noté les enfants pour la première étape dans ce cours. On ignore encore pour l'instant si les enfants qui ne se conforment pas recevront un échec lors des prochaines étapes.




Ccei étant au Québec, nous connaissons personnellement des élèves qui n'ont jamais participé à un cours d'ECR et qui pourtant ont reçu une note très honorable en cette matière.

Par ailleurs, on nous apprend de sources enseignantes que plusieurs écoles primaires de la C.S. de Saint-Hyacinthe n'ont commencé le cours d'éthique et de culture religieuse qu'en novembre, les professeurs n'ayant aucun matériel pédagogique et plusieurs n'ayant aucune envie de commencer un cours dont la formation a été extrêmement lacunaire et peu appréciée (beaucoup d'enseignantes ne comprenant pas le formateur « trop allumé » et récoltant des « D » comme note lors de leur formation minimale). La partie éthique est celle qui pose le plus de difficultés auprès d'institutrices souvent déconcertées par leur nouveau rôle d’animatrices, alors que la partie culture religieuse est relativement facile à aborder quand il s'agit simplement de relater des traditions ou des contes religieux ou mythologiques.