dimanche 16 janvier 2022

La loi contre les « Thérapies de conversion »

Tiré de la Loi modifiant le Code criminel (thérapie de conversion) L.C. 2021, ch. 2 adoptée en décembre 2021, cette étrange définition de la « thérapie de conversion » qui nous semble bien trop large :


Ce texte est :

  • unilatéral (aucune prohibition à réprimer un comportement hétérosexuel par exemple) ;
  • un homosexuel ne peut pas demander à recevoir des services psychologiques ou l’assistance d’un tiers pour se débarrasser de cette attirance qu’il réprouverait ;
  • un pasteur peut aller en prison pour avoir simplement prié pour une personne LGBTQ (même lorsque cette personne l’a demandé), lorsque cela concerne sa sexualité et son identité de genre.

Cette dernière question a été soulevée à maintes reprises par les conservateurs-progressistes du PCC, mais les libéraux de Justin Trudeau ont refusé catégoriquement le moindre compromis au sujet de projet de loi prioritaire à leurs yeux en pleine pandémie. Le PCC mené par le très libéral, O’Toole, a capitulé et a adopté le projet de loi à l’unanimité sans aucun gain politique par ailleurs.

Voir aussi 

Le Sénat du Canada adopte en priorité le projet de loi C-4 interdisant les « thérapies de conversion »