lundi 25 novembre 2024

Les tensions raciales s'exacerbent en Nouvelle-Zélande


Des guerriers maoris au torse nu ont conduit 42 000 manifestants devant le parlement néo-zélandais le 19 novembre. Certains manifestants, brandissant des drapeaux maoris rouges, noirs et blancs, avaient parcouru des centaines de kilomètres pour s'opposer à un projet de loi qui réduirait leurs droits. Cette manifestation était l'une des plus importantes en faveur des Maoris. Le projet de loi, a déclaré Jenny Shipley, ancienne Première ministre conservatrice, « invite à la guerre civile ».

C'est une caricature. Mais cela fait des décennies que les relations raciales n'ont pas été aussi houleuses en Nouvelle-Zélande, un pays connu pour sa relative harmonie. La Nouvelle-Zélande s'est efforcée d'honorer un traité conclu en 1840 entre les chefs maoris et les colons britanniques. Elle a adopté sa langue et sa culture indigènes. Mais le ton a changé depuis que les Néo-Zélandais ont élu l'année dernière un gouvernement de coalition conservateur, dirigé par Chris Luxon. Ce gouvernement a abrogé les politiques mises en place par les précédents gouvernements travaillistes. Il a réduit l'utilisation de la langue maorie et supprimé une agence de santé maorie.

Les esprits se sont échauffés lorsque l'ACT, un petit parti libertarien au sein de la coalition au pouvoir, a présenté un projet de loi visant à éroder des droits accordés aux Maoris en vertu du traité. Depuis les années 1970, un tribunal enquête sur les violations passées du traité et indemnise les tribus. Le traité a été intégré dans des lois visant à réparer les torts causés par la colonisation. Ces mesures ont contribué à améliorer la vie des Maoris. Ils vivent plus longtemps et sont plus riches que les Aborigènes australiens.


David Seymour, le chef de l'ACT (dont la mère est maorie), se plaint que « des juges activistes ont détourné le sens de notre document fondateur » pour accorder des privilèges de plus en plus importants aux Maoris, qui représentent 20 % de la population. Selon lui, les quotas ethniques et les initiatives de gouvernance partagée leur confèrent des avantages injustes. Son projet de loi vise à limiter les applications modernes du traité. En essayant de « réécrire le traité », il porterait atteinte à la démocratie, ont écrit plus de 40 avocats dans une lettre ouverte. Seymour a travaillé au Canada en tant qu'analyste politique pendant cinq ans pour le Frontier Centre for Public Policy et le Manning Centre. Le projet de loi a peu de chances d'être adopté. M. Luxon promet que son parti national le rejettera après une consultation publique. 


Chaque réfugié coûterait en moyenne 82.000 $ par an au Canada, selon le député conservateur Arpan Khanna

Arpan Khanna est un avocat, entrepreneur et homme politique canadien. Il a été élu député à la Chambre des communes du Canada lors d'une élection partielle le 19 juin 2023. Il représente la circonscription d'Oxford sous la bannière du Parti conservateur du Canada. Il siège au Comité permanent de la citoyenneté et de l'immigration.

Selon lui, chaque réfugié coûterait en moyenne 82.000 $ par an au Canada.


Vidéo en anglais


Traduction:

Arpan Khanna — Est-ce la première fois que vous voyez cela dans notre pays ?
Rouala Eatrides [Vice-présidente de la Section de la protection des réfugiés] —  Le volume le plus élevé jamais enregistré par la CISR [Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada].

Arpan Khanna —Avec 200 000 nouveaux réfugiés référés au Ministère, le temps d’attente pour traiter un dossier est passé de 14 mois à 44 mois.

C'est le niveau le plus élevé jamais enregistré. Et pourquoi est-ce important ? C'est important parce que cela permet désormais au demandeur, dont nous voyons beaucoup de fausses demandes d'asile, de rester dans le pays pendant 44 mois supplémentaires avec un statut.

Ils ont le droit de trouver un emploi, d’avoir accès aux soins de santé, ils ont le droit de rester dans notre pays.

Sur les 200 000 nouvelles références, 70 % sont arrivées au cours de cette année seulement.

Ainsi, tous les changements apportés par Marc Miller ont en réalité conduit à cette crise. Et nous en avons également parlé dans notre vidéo précédente.


Un réfugié moyen coûte aux contribuables 82 000 $ par an. Ceci est juste un autre exemple du chaos que ce gouvernement a causé dans le programme.

Dans la dernière vidéo que nous avons réalisée, je vous ai montré comment Marc Miller n'a aucune idée de ce qui se passe dans son propre département.

Marc Miller — Ce volume est déconcertant.
C’est vraiment un système qui est devenu incontrôlable, et c’est une conversation que nous devons avoir.

Arpan Khanna —J'ai posé les mêmes questions aux représentants de son service, des questions de base pour lesquelles on pouvait obtenir des réponses sur Google, mais ils n'en avaient aucune idée.
Regardez ce clip.

Arpan Khanna — Savons-nous quel a été le nombre d’approbations l’année dernière pour les visas étudiants ?
Bronwyn May [directrice générale, Service des étudiants internationaux] — Nous pouvons également déposer ces chiffres auprès du comité.

Arpan Khanna — Savons-nous combien sont venus par Volet direct pour les études [VDE, abrogé le 8 novembre] plûtot que la voie habituelle [plus lente] ? [De nombreux candidats reçus en vertu de ces programmes d'études demandaient l'asile une fois au Canada!]
Bronwyn May — Heureuse de fournir cette information au comité.

Arpan Khanna — Savons-nous quel était délai moyen de traitement pour les candidats VDE ?
Bronwyn May — Je pourrais fournir cette information séparément au comité.

Arpan Khanna — Savez-vous combien de temps il a fallu pour traiter le volet sécurité de ces candidats  VDE ?
Bronwyn May —  Je n'ai pas cette information avec moi, mais nous pouvons la fournir au comité.

Arpan Khanna — Ils n'en avaient aucune idée. Justin Trudeau et ses ministres libéraux Marc Miller et Sean Fraser ont détruit notre système d’immigration.

Voir aussi

Canada — Demandeurs d'asile logés à l'hôtel par le gouvernement qui reçoivent 224 $ par jour pour se nourrir et se loger

L’accueil d’un demandeur d’asile coûterait 16 500 $ sur trois ans au Canada (2024, coût du fédéral, à l'époque temps moyen d'attente était de 36 mois désormais 44 mois)

Budget 2023-2034 pour la Sélection et intégration des réfugiés et immigrants (5,1 milliards, double de 2021) :

Le gouvernement fédéral canadien réclame 411 millions de dollars supplémentaires pour couvrir les soins de santé des réfugiés, alors que le nombre de nouveaux arrivants augmente de façon vertigineuse.

Le coût des soins de santé pour les réfugiés a été multiplié par sept au cours des huit dernières années (CBC, 22 novembre 2024)
Le Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI) est conçu pour couvrir les migrants qui n'ont pas encore droit à l'assurance maladie provinciale ou territoriale. En supprimant certains obstacles aux soins de santé, le programme permet aux demandeurs d'asile d'obtenir plus facilement les soins dont ils déclarent avoir besoin à leur arrivée.