mardi 3 octobre 2023

Immigration — La Suède demande à son armée d'aider la police à lutter contre les bandes criminelles (m à j vidéo)


Billet du 30 septembre

Une vague sans précédent de meurtres imputés au trafic de drogue conduit le Premier ministre à envisager de faire appel aux forces armées.

La Suède a demandé à son armée d’aider la police à lutter contre la criminalité des gangs, à la suite d’une forte augmentation des fusillades meurtrières et des attentats à la bombe dans le pays scandinave.

Ulf Kristersson, le Premier ministre de centre-droit, a déclaré, à l’issue d’une réunion qui s’est tenue vendredi avec le chef des forces de défense et de police suédoises, qu’il demanderait la semaine prochaine à l’armée de l’aider.

Il envisage également de modifier la loi pour permettre aux forces armées d’apporter une aide encore plus importante.

 


« Je ne saurais trop insister sur la gravité de la situation. La Suède n’a jamais rien vu de tel auparavant. Aucun autre pays d’Europe ne connaît une telle situation », a déclaré M. Kristersson lors d’une allocution télévisée à la nation dans la nuit de jeudi à vendredi.

Les chefs de la police ont déclaré que la Suède était confrontée à la situation la plus grave en matière de sécurité intérieure depuis la Seconde Guerre mondiale, les gangs d’immigrés se livrant à un conflit sanglant.

La police pense que les gangs utilisent de plus en plus d’enfants pour commettre leurs crimes, car les moins de 18 ans restent souvent impunis ou sont condamnés à de faibles peines par les tribunaux.

L’année dernière a déjà établi un record pour le nombre de fusillades mortelles en Suède, et ce mois de septembre est en passe de devenir le pire mois depuis que l’on tient des statistiques.

« C’est la naïveté et l’inconscience politiques qui nous ont conduits là où nous sommes », a déclaré le Premier ministre suédois. « Ce sont les politiques d’immigration irresponsables et l’échec de l’intégration qui nous ont conduits ici. »

« L’exclusion sociale et les sociétés parallèles nourrissent les gangs criminels. Ils peuvent y recruter sans pitié des enfants et les former pour qu’ils deviennent de futurs tueurs », a-t-il ajouté.
 
La police sur les lieux d’une fusillade qui a fait un mort et un blessé à Jordbro, au sud de Stockholm, aux premières heures de jeudi, une attaque liée à la guerre des gangs

Marseille : L’inquiétante soumission des écoles dites catholiques


Les écoles catholiques proposent de plus en plus de menus sans porc


Le 27 août dernier, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse fraîchement nommé, Gabriel Attal, annonçait au journal télévisé de TF1 que les abayas et les qamis seraient désormais interdits à l’école. Une décision qui a mis en exergue tout le problème de la laïcité en France et plus particulièrement dans le milieu scolaire. La variété des réactions qu’a suscitée cette loi a montré que s’il est facile de s’opposer à ce qui est clairement religieux, pour ce qui l’est sans l’être, c’est bien plus compliqué. Une complexité retrouvée sur les plateaux de cantine des élèves de la deuxième ville de France où le service de plats sans porc est de plus en plus courant.

C’est le cas dans le public, comme dans le privé, les écoles catholiques ne faisant pas exception. Dans une école privée catholique du centre-ville de Marseille, Scolarest, la société de restauration en charge des repas des demi-pensionnaires, proposait courant septembre des pâtes à la « sauce carbonara sans porc ». Un intitulé qui a divisé les parents d’élèves. Si certains ne voyaient pas le problème parce que « c’est juste un menu de cantine », d’autres s’en sont plaints. « Je ne trouve pas ça normal qu’il n’y ait pas de porc à la cantine. Même dans le public il y en a et ceux qui n’en mangent pas ont, pour l’occasion, un repas végétarien. Je ne comprends pas pourquoi cela ne se passe pas de la même manière », confie un père de famille.

Même son de cloche pour une mère qui « refuse que ses enfants soient privés de porc ». Pourtant, ils le sont, comme dans bien d’autres écoles. Le site de l’enseignement catholique fait d’ailleurs l’éloge d’une école grande ouverte située dans le quartier de Belsunce et se réjouit que « la cantine de Saint Théophile propose des menus sans porc ». Une ouverture pour les enfants qui ne mangent pas de porc mais pas pour tous ceux qui ont une autre restriction alimentaire (gluten, lait, œuf…) puisque ces derniers doivent apporter leur propre repas. Un deux poids, deux mesures troublant.

Des directives serviles
 
D’autant plus qu’il n’y a pas que dans les assiettes que les musulmans ont un statut particulier. C’est au quotidien qu’élèves et parents doivent être traités différemment par les chefs d’établissement. Dans un document intitulé Musulmans en École catholique, édité par l’enseignement catholique et préfacé par Mgr Michel Santier, évêque de Créteil et président du Conseil pour les relations interreligieuses de la Conférence des évêques de France, ils sont appelés à gérer les éventuels problèmes avec beaucoup de prudence voire de soumission.

Le dossier de 106 pages donne des exemples de situations ainsi que la réaction qui serait la plus appropriée pour la gérer. Premier cas de figure dans la fiche intitulée Rencontre avec un parent d’élève : « Dans une école primaire, suite à un problème de violence (une chaise lancée dans la classe) des enseignants (un homme et une femme) convoquent le père d’un élève musulman. Au cours de l’entretien, lorsque l’enseignante s’exprime, le parent se détourne. À l’inverse, quand l’enseignant lui parle, le père de l’enfant entre dans l’échange. »

Dans ce cas, il est préconisé de « favoriser le dialogue entre l’enseignant et le parent » pour « rester en relation ». Enfin, si cela ne suffit pas, les proviseurs sont invités à faire appel à « une compétence musulmane ». En plus de reconnaître son impuissance vis-à-vis de certains élèves de confession musulmane, l’enseignement catholique entérine lui-même son infériorité face à une entité religieuse extérieure.

La mission de l’école catholique est, certes, d’accueillir « tous les enfants sans distinction d’origine, d’opinion ou de croyances », comme précisé dans l’article 442-1 du code de l’éducation mais ce, « en conservant son caractère propre ». Or, il est désormais demandé aux proviseurs de ne pas faire de vague. L’école catholique permet à l’islam de prendre de plus en plus de place en ses murs. Aujourd’hui, ce phénomène passe par des menus sans porc et l’acceptation du déni d’autorité lorsque le directeur est une directrice mais qu’en sera-t-il demain ?

Source : Valeurs actuelles

France — « Du bon milk de chez nous »...

Emplacements de French Touch et French Fab lors de l’inauguration de l’exposition « Made in France » organisée au Palais de l’Élysée, à Paris, le 2 juillet 2021

« Don’t oublie ton little plaisir dans ta crazy journée. » (1) Vous n’avez pas tout saisi ? C’est le slogan amphigourique de la nouvelle gamme de boissons au café de la marque Candia, alliée à Columbus Café. Deux entreprises françaises qui se targuent d’utiliser du « bon milk from chez nous » (2), flanqué d’un drapeau tricolore. Pour ceux qui préfèrent le pastis, il y a Ricard, « born to be mélangé », « sous le sun », à Marseille. Sinon, au « Family village », un centre commercial de Nîmes, « on a plein de bons plans for you »… Des politiques avides de « feedback » et de « quick win », des « managers » qui veillent au « team-building » en « open space », des élus locaux qui se gargarisent de jeux de mots comme « Sarthe Me Up », ou « Oh My Lot » : la langue française serait-elle trop « has been » dans notre « start-up nation » ?

Les élites de la nation n’échappent pas à ces travers. « On entend fréquemment le président de la République et les membres du gouvernement recourir à l’usage de néologismes et d’anglicismes souvent issus des technologies, font remarquer les membres du CEP. On est en de s’interroger sur ce que représente la communication lorsqu’elle fait le choix de n’être pas parfaitement comprise par “les gens”, à moins qu’il ne s’agisse de masquer une absence de réel contenu. Le recours à l’anglais “globish” ne permettrait-il justement pas de dire sans rien dire, voire de se distinguer sans n’exprimer aucun concept ? »


En février 2022, le rapport de l’Académie française, sous-titré « pour que les institutions parlent français », déplorait l’essor du franglais dans la communication institutionnelle, pointant un risque de fracture sociale et générationnelle. Le CEP, lui, recommande d’« impliquer tous les niveaux de la société : l’état, les élites jusqu’aux universités et écoles », et de « mobiliser les consommateurs ». Car ces derniers se montrent assez agacés : selon une étude du Crédoc datant de 2022, un Français sur deux se déclare hostile aux messages publicitaires en anglais, et sept sur dix estiment que l’emploi de l’anglais dans la publicité peut gêner leur compréhension des messages. Deux Français sur trois ont même déjà renoncé à acheter des produits dont les notices ou compositions n’étaient pas traduites en français. Et neuf citoyens sur dix estiment indispensable que les services publics emploient systématiquement la langue française avec les usagers.

Des acronymes anglais sont apparus, sur les réseaux sociaux notamment, comme « DIY, Do it yourself ». Faux est devenu « fake », un foyer, un « cluster », un mélange, un « mix »… « L’usage de formes hybrides est particulièrement fréquent, ni anglaises ni françaises, sortes de “chimères” lexicales composites assez indéfinissables, relève encore le rapport l’Académie française. L’entrée quasi immédiate dans la vie publique de mots anglais ou supposés tels, via les moyens de diffusion de masse, sans adaptation aux caractéristiques morphologiques et syntaxiques du français, conduit à une saturation, d’autant que nombre d’anglicismes sont employés en lieu et place de mots ou d’expressions français existants avec pour conséquence immanquable l’effacement progressif des équivalents français. »

En 2022, en lien avec l’académie, la Commission d’enrichissement de la langue française avait élaboré plus de 200 termes français pour remplacer certains mots empruntés à l’anglais. Elle vient d’en publier une nouvelle liste. Mais qui osera utiliser l’expression « service de rattrapage » à la place de « replay », « semaine de la mode » lors des défilés des grands couturiers [pourtant cela semble évident et en rien plouc], ou « coup d’effroi » dans un film à suspense ?

« L’anglicisation croissante de l’espace public et de la communication, le développement des anglicismes dans le secteur économique et au sein de l’état, mais aussi la nouvelle carte nationale d’identité bilingue »… Les thèmes abordés par les questions écrites adressées au gouvernement depuis 2018 montrent que « la langue française, ciment de la société, est un sujet sensible chez nombre de nos concitoyens », abonde le dernier rapport au Parlement sur la langue française, rédigé par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France. « Étant extrêmement sollicités », les dirigeants de la société Candia — ni ceux de Columbus Café, ni ceux de Ricard — n’ont pas souhaité expliquer leurs choix au Figaro. Savent-ils qu’à l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique), 80 % des plaintes concernent la thématique « anglicismes ou abus de termes étrangers » ? L’an dernier, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a procédé à 3 314 contrôles sur l’emploi de la langue française : 579 manquements ont été constatés, et 54 procès-verbaux pénaux ont été dressés.

À la veille de l’ouverture de la Cité internationale de la langue française dans le château restauré de Villers-Cotterêts — le 19 octobre —, le collectif Oser le français, qui regroupe sept associations, prépare une nouvelle salve d’actions contentieuses en s’appuyant sur la loi Toubon, votée en 1994 pour protéger le patrimoine linguistique français. « La Poste et sa “pickup station”, le “Cheese festival” subventionné par la région Auvergnedroit Rhône-Alpes… Nous allons lancer une quinzaine de nouvelles requêtes, détaille Louis Maisonneuve, coordinateur du collectif. Figurez-vous que l’avocat du maire de Nice, attaqué pour son #Ilovenice, répond, dans son mémoire en défense, que cette expression ne constitue pas une “inscription en langue étrangère” mais “une suite ininterrompue de symboles et de lettres formant un ensemble indivisible qui ne forme aucun mot dans quelque langue que ce soit” ! La langue française n’est plus seulement défigurée par l’invasion de termes et tournures syntaxiques anglo-américaines. C’est son usage même qui est mis en cause. La pente s’accentue, qui nous conduit vers un bilinguisme aussi injustifiable que suicidaire. » Un groupe de réflexion parlementaire sur le sujet doit se constituer en octobre, autour du député (LIOT) Guy Bricout et du sénateur (PS) Jean-Pierre Sueur.

De son côté, l’association Francophonie Avenir (Afrav) a obtenu fin 2022 du tribunal administratif qu’il enjoigne au ministère de la Santé de retirer l’expression « Health Data Hub » de tous ses supports de communication destinés au public français, pour utiliser à la place l’appellation « plateforme des données de santé ». Dans son collimateur se trouvent également la French Tech ou la marque déposée « Choose France », inspirée du sommet annuel éponyme, qui doit être employée par l’ensemble de nos ambassades, y compris dans les pays d’Afrique francophone… « Le reniement systématique, au plus haut sommet de l’État, des dispositions linguistiques de notre Constitution, de la loi Toubon et, plus généralement, de l’ordonnance de Villers-Cotterêts qui régit, depuis 1539, l’obligation d’utilisation de la seule langue française dans les relations des autorités avec la population française comme à l’international, ne fait que consacrer l’effacement, chaque jour un peu plus net, de la culture française et de sa langue, jadis respectée comme langue de référence de la diplomatie », s’indigne l’Afrav.

Fustigeant un slogan « pour pizzas », l’Académie française et plusieurs associations de défense de la langue avaient obtenu, en 2017, que « Made for sharing » (3), choisi pour accompagner la candidature de Paris aux JO 2024, soit remplacé par la formule « Ouvrons grand les Jeux ». Mais en 2020, le Conseil d’État avait autorisé l’emploi de la marque territoriale « Let’s Grau » par la commune du Grau-du-roi. Ouvrant ainsi « la voie à un développement accru des slogans publics en anglais », fait remarquer le rapport au Parlement sur la langue française, et mettant « en évidence la nécessité de remédier à certaines ambiguïtés rédactionnelles de la loi ».

Le plus préoccupant, souligne Paul de Sinety, délégué général à la langue française, « c’est l’accélération et la massification du processus, tout à fait inédites, au point de bousculer parfois la maîtrise des règles de syntaxe ». « Quel usage les nouvelles générations vont-elles faire de ces termes franglais — ni complètement français, ni complètement anglais — qui foisonnent aujourd’hui dans l’espace public, alors que la maîtrise du français et de ses règles est devenue un enjeu national à l’école ?, s’interroge-t-il. La France, toutefois, résiste bien davantage que les autres pays d’Europe : nous avons la chance d’être dotés d’un cadre légal qui garantit dans de nombreux domaines de la vie quotidienne l’emploi de notre langue, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité à la consommation ou de santé publique. Les professionnels de la communication doivent nous aider à relever ce défi. Car la langue est un objet éminemment politique. En France, elle participe à la cohésion de notre société. Et chacun d’entre nous en a la responsabilité. »


(1) « N’oublie pas ton petit plaisir dans ta folle journée. »

(2) « Au bon lait de chez nous. »

(3) « Fait pour partager. »

Source : Le Figaro

Immigration, les classes d’accueil mobilisent l’équivalent de 1000 classes au primaire et au secondaire au Québec

Les nouveaux arrivants, il faut les soigner, envoyer leurs poupons dans des garderies, leurs enfants dans des écoles. 

Au Québec seulement, les classes d’accueil mobilisent l’équivalent de 1000 classes au primaire et au secondaire. 

Mais c’est tabou d’en parler. Le concept de “capacité d’accueil” serait même xénophobe. 

Or, la firme de sondage Abacus publiait récemment un sondage dans lequel on apprenait que 61 % des Canadiens trouvent que la cible de 500 000 immigrants en 2025 est trop élevée. C’est un revirement de tendance complet par rapport à l’an dernier. Imaginez s’ils avaient su que c’était plutôt 1,2 M. 

Surtout, libéraux, conservateurs, néo-démocrates, ce constat transcende les lignes partisanes. 

Elle est là la lumière rouge. 

Le projet d’un Canada voué à une immigration débridée est celui des élites. Le clivage avec le reste de la population est sans équivoque. 

Si la classe politique continue de l’ignorer, le ressac sera inévitable. Et c’est l’un des plus beaux piliers de notre société qui se verra ainsi sacrifié sur l’autel d’une utopie déconnectée de la réalité. 

Source: Journal de Montréal