mercredi 28 octobre 2009

La nationalisation des enfants, parents pédophiles jusqu'à preuve du contraire...

Le Daily Mail d'Angleterre rapporte qu'une administration locale a interdit à des parents de surveiller leurs enfants sur une aire de jeux jusqu'à ce que leurs dossiers criminels aient pu être vérifiés.

On a appris aujourd'hui que des parents ont été exclus de deux aires de jeux à Watford. Leurs enfants seront surveillés par des « guides des jeux » approuvés par l'administration locale. C'est derrière la clôture qui délimite le périmètre de la zone de jeux que les parents devront regarder leurs enfants.

Le conseil d'arrondissement de Watford prétend simplement suivre les directives du gouvernement et ne peut permettre à des adultes de se déplacer sur les aires de récréation sans que leur dossier criminel n'ait été consulté.

Les parents, pour leur part, sont furieux de se voir considérés comme des « pédophiles potentiels » et considèrent cette interdiction comme une « plaisanterie ».

Marcella Bergin, 35 ans, mère de cinq enfants, s'est dite dégoûtée quand on lui a appris qu'elle ne pourrait accompagner ses enfants dans le parc.

La mairesse d'arrondissement, Dorothy Thornhill, a déclaré que l'arrondissement ne faisait que mettre en oeuvre les politiques gouvernementales dans les aires de jeux à Vicarage Road et Leggatts Way.

Elle a affirmé : « Malheureusement, à notre époque, il est impossible de laisser des adultes déambuler, sans contrôle préalable, avec des enfants dans un parc pour enfants. Cette aire de jeux n'est pas un lieu de rencontre pour adultes.

« Nous avons passé en revue nos façons de faire, et même si, auparavant, les surveillants de parc laissaient des parents accompagner leurs enfants, cela n'est désormais plus possible. »






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Une étude de Cambridge conclut que les enfants de cinq ans sont trop jeunes pour commencer l’école

Une étude de l’Université de Cambridge portant sur l’éducation à l’école primaire recommande que la scolarisation formelle des enfants ne commence qu’à l’âge de six ans, c’est-à-dire un an plus tard que la norme actuelle au Royaume-Uni.

Cette étude de 608 pages, la « Cambridge Primary Review », basée sur 28 enquêtes et 1052 observations écrites par 14 auteurs, 66 consultants en recherche et un conseil consultatif, dit qu’il n’y a aucune preuve que l’enseignement formel ait bénéficié aux jeunes enfants, et que d’introduire des enfants à l’âge de cinq dans la structure et la discipline d’une salle de classe pourrait même être nocif.

Gillian Pugh, présidente de l’étude, a déclaré : « Les enfants âgés de quatre ou cinq ans (…) commencent tout juste à « s’ouvrir » à l’apprentissage et ils peuvent « se fermer » si on les oblige trop tôt à suivre un programme rigide. »

« Si vous présentez à un enfant un programme trop formel avant qu’il n’y soit prêt, a poursuivi Mme Pugh, alors vous ne tenez pas compte de son niveau de connaissances ni de sa capacité de développement. »

« Lorsque des enfants subissent déjà des échecs à l’âge de quatre ans et demi, il est très difficile de leur faire réintégrer le système. Ils ne vont pas apprendre à lire, écrire et compter, si vous les avez éloignés » de déclarer Mme Pugh.

Le rapport recommande que jusqu’à l’âge de six ans les enfants continuent plutôt à apprendre de façon informelle, en s’amusant, ainsi qu’on le fait à la garderie.

En Finlande, aussi bien qu’en Allemagne et en Suède, les enfants commencent l’école l’année de leurs sept ans. En France, les enfants commencent leurs études à l’âge de six ans. Or, la Finlande est considérée comme le pays d’Europe ayant le meilleur système d’éducation, les élèves du pays remportant régulièrement les meilleures notes pour l’alphabétisation et les sciences aux examens du Programme d’évaluation international des étudiants PISA.

La coutume en Angleterre est de commencer l’école à cinq ans, de même qu’au pays de Galles, en Écosse et aux Pays-Bas, mais ce sont les seuls pays d’Europe à faire cela. L’étude rapporte que cette coutume provient des exigences des propriétaires d’usine de l’époque victorienne et met en garde contre la connotation stalinienne d’une « théorie étatique de l’apprentissage » imposée par une « machine de surveillance et de responsabilité ».

Le gouvernement a refusé de prendre l’étude en considération, la qualifiant de décevante et périmée. Le ministre des Écoles, Vernon Coaker, a dit qu’en fait les recommandations de l’étude désavantageraient les écoliers britanniques.

« Il est vraiment décevant qu’une étude qui se prétend exhaustive ne soit absolument pas au courant de plusieurs changements majeurs survenus à l’école primaire », a-t-il dit. « Le monde a progressé depuis que l’étude a commencé. Nous voulons nous assurer que les enfants jouent et apprennent dès la petite enfance et donner aux parents le choix que leur enfant commence l’école au mois de septembre qui suit leur quatrième anniversaire. »

Les syndicats de professeurs ont entériné l’étude et critiquent la réponse du gouvernement.

« Il est absolument extraordinaire que le gouvernement ait décidé d’ignorer les recommandations de l’étude de Cambridge » a déclaré Christine Blower, secrétaire générale du Syndicat national des enseignants (NUT).

« Tout gouvernement digne de ce nom, plus particulièrement à la veille d'une élection générale, se serait inspiré de cette étude immensément riche pour nourrir sa réflexion politique. »

le rapport de l’Université Cambridge corrobore une étude précédente, rendue publique en 2007 par le Curriculum, Evaluation and Management Center (CEM) de l’Université Durham, et présentée à la conférence de l’Association européenne pour l’apprentissage et l’Instruction (EARLI).

L’étude Durham avait trouvé qu’en dépit des grands changements advenus ces dix dernières années dans l'éducation préscolaire au Royaume-Uni, le développement et les compétences des enfants au début de leur scolarisation ne diffèrent pas aujourd'hui de ce qu'ils étaient avant l'introduction du programme de la petite enfance.

« L'objectif de cette étude est de fournir une perspective unique sur l'évolution des profils des enfants qui commencent l'école en Angleterre pendant une période de changement rapide », a déclaré le Dr Christine Merrell de la Durham University.

« On aurait pu s'attendre à ce que les programmes importants du gouvernement donnent lieu à quelques changements mesurables dans notre échantillon de près de 35.000 enfants », même si aucun avantage n’était évident au départ.

Ces deux études confirment l’évaluation du programme SureStart effectuée en 2005; celle-ci n’avait également trouvé aucune amélioration globale chez les enfants des milieux défavorisés qui constituaient les cibles de ce programme à son origine. Depuis 2004, tous les enfants de 3 et 4 ans peuvent s’inscrire dans ce programme d’éducation gratuite destinée à la petite enfance.

Rappelons que des études antérieures ont démontré des désavantages notables liés à une garde trop précoce des enfants d'âge préscolaire. C'est ainsi que le Bureau national de recherche économique, un organisme renommé de recherche des États-Unis, a récemment publié ce qui est l'étude la plus complète et la plus récente sur le système de garderie du Québec. Dans leur résumé, les professeurs d'économie Michael Baker, Jonathan Gruber et Kevin Milligan écrivent que l'introduction de ce programme a eu des conséquences négatives autant sur les parents que sur les enfants:
« [N]ous avons découvert des preuves frappantes que les enfants ont subi des détériorations dans un éventail d'aspects comportementaux et liés à la santé, allant de l'agression aux aptitudes motrices et sociales en passant par la maladie. Notre analyse suggère aussi que le nouveau programme de garderie a mené à des pratiques parentales plus hostiles et moins cohérentes ainsi qu'à une détérioration de la santé parentale et des relations parentales. »






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