mardi 1 juin 2010

Vous êtes enseignant et vous subissez des pressions ?

Le site de la Coalition pour la liberté en éducation (la CLÉ) semble vouloir lancer une nouvelle campagne : défendre les enseignants qui se plaignent des programmes qu'ils doivent enseigner et des pressions qu'ils pourraient subir pour les faire taire.

Extrait du site de la Coalition :
Enseignants, plaignez-vous à la CLÉ !

Vous êtes enseignant ?


  1. Vous désapprouvez le matériel que l'on vous oblige d'utiliser ?

  2. Vous avez subi des pressions de la part de votre direction ?

  3. Vous désirez vous exprimer sur les effets que produit sur les enfants le cours d'éthique et culture religieuse ou tout autre cours qui leur est imposé ?

Contactez-nous ! Votre anonymat sera préservé.

Contactez Dominique :

Par téléphone : 514-387-9452

Par courriel : plaintes@coalitioncle.com

Rappelons que, depuis l'introduction du programme d'ECR, de nombreux professeurs se plaignent de son imposition (ou au primaire font un peu ce qui leur plaît et l'enseignent peu) comme plusieurs formateurs en ECR l'ont déploré récemment (lors d'un colloque l'ACFAS et d'une conférence du « Politburo » du MELS).

En outre, la Loi sur l'instruction publique ne protège plus les professeurs qui refuseraient d'enseigner des matières qu'ils considèrent comme contraires à leurs convictions. Aucun syndicat ne soutient non plus ces professeurs (les syndicats sont « laïques », ils ne défendent « donc » plus la liberté de religion, surtout celle de la majorité historique québécoise !

Syndicalisme pro-ECR

C'est ainsi qu'en novembre 2008, la CSQ a diffusé un communiqué de presse pour défendre le cours d'éthique et de culture religieuse — quel rapport avec la mission d'un syndicat ? — mais elle n'a jamais défendu les droits perdus de ses syndiqués dans ce dossier. Pourtant cette attitude pourrait ouvrir la voie à des actions en justice contre le syndicat pour dommages pour défaut de représentation.

Le président de la CSQ, M. Réjean Parent, a fait personnellement plusieurs sorties pour défendre le cours d'ECR (au nom de la laïcité fourre-tout), mais n'a jamais considéré défendre ses syndiqués dont on avait pourtant supprimé le droit d'objection de conscience depuis l'abrogation de l'article 20 de la Loi sur l'instruction publique.

Cet article se lit aujourd'hui comme suit :
20. (Abrogé) .

1988, c. 84, a. 20; 2005, c. 20, a. 1.
Il se lisait auparavant comme suit :
Liberté de conscience.
20. L'enseignant a le droit de refuser de dispenser l'enseignement moral et religieux d'une confession pour motif de liberté de conscience.

Mesure disciplinaire.
Il ne peut se voir imposer un congédiement, une suspension ou toute autre mesure disciplinaire parce qu'il a exercé ce droit.
Il serait donc heureux que d'autres défendent les enseignants et leur liberté de conscience. On ne peut que féliciter la CLÉ, si elle s'apprête à le faire.





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Italie — Les couples « racistes » privés d’adoption

La Cour de Cassation italienne a établi aujourd’hui que les couples « racistes », opposés à l'adoption d’enfants « de couleur », ne peuvent pas adopter du tout d’enfants, selon un jugement cité par les médias italiens.

Cette décision de justice fait suite au recours d’une association de protection des enfants contre un couple de Siciliens qui voulait adopter uniquement des mineurs de type européen. En vertu du jugement de la Cour de Cassation, le magistrat du tribunal des mineurs qui examine les requêtes d’adoption « doit exclure la légitimité des limitations posées par les demandeurs en fonction de l’ethnie ».

Mais la Cour va encore plus loin et ajoute que le magistrat doit aussi se poser la question de savoir si le fait même de poser ce genre de limitations ne signifie pas tout simplement qu’il est inopportun de laisser un tel couple « raciste » adopter un enfant.

Le tribunal de Catane avait jugé le couple « apte » à l’adoption d’enfants répondant aux critères définis, mais l’association de protection avait dénoncé « une évidente discrimination raciale », suivie en cela par le parquet de la Cour de Cassation qui avait demandé l’annulation de la décision du tribunal sicilien.

Carlo Giovanardi, sous-secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil des ministres italien et président de la Commission pour les adoptions internationales, s’est immédiatement félicité de cette décision, qu’il a qualifiée de « correcte ».

Source : Le Figaro




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