mercredi 11 novembre 2020

« Quand les Biden auront dégagé, il restera l’Amérique de Trump contre l’Amérique de Kamala Harris »

Zemmour : « Quand les Biden auront dégagé, il restera l’Amérique de Trump contre l’Amérique de Kamala Harris »

Chronique d’Éric Zemmour dans le Figaro Magazine (13/X) sur Kamala Harris

Quand on demandait au général de Gaulle pourquoi il n’avait pas prévu dans les institutions de la Ve République un poste de vice-président sur le modèle américain, il répondait : « Je n’ai pas envie de voir ma veuve tous les matins. » On songeait à cette phrase en observant le couple composé de Joe Biden et de Kamala Harris. Un vieil homme avec des pertes de mémoire troublantes et une jeune femme énergique et ambitieuse. Un politicien roué à l’ancienne et une activiste moderne. Un démocrate centriste à la Clinton et une militante de la gauche du parti. Et surtout un homme blanc et une femme noire (en fait, métisse, mais comme Obama). Cette mise en scène sexuelle et raciale a été particulièrement soignée par les élites démocrates. Les médias n’ont pas exposé les idées de Kamala Harris, mais nous ont répété qu’elle était d’abord une femme (on ne l’avait pas remarqué), que son père était jamaïcain et sa mère indienne (en passant rapidement sur l’appartenance de ses parents aux classes aisées). Kamala Harris a été présentée comme un hologramme de l’Amérique nouvelle obsédée par le genre et la race, et de l’idéologie dominante qui règne sur les campus et dans les salles de rédaction. Kamala Harris a joué complaisamment le rôle qu’on attendait d’elle, multipliant les déclarations sur « le plafond de verre » que rencontreraient toutes les femmes dans leur carrière, donnant son parcours en exemple à toutes les petites filles d’Amérique et du monde.

La mayonnaise a bien pris. Même si Trump, à la surprise générale, a amélioré ses scores au sein des électorats noir et latino, les grandes lignes de l’affrontement sont restées les mêmes qu’en 2016 : si les hommes blancs avaient été les seuls à voter, Donald Trump aurait été réélu haut la main.

Certains, pour s’en effrayer ou pour s’en réjouir, échafaudent déjà des plans sur la comète : un Biden vieillissant, révélant faiblesses, voire maladies mentales, qui ne finirait pas son mandat et laisserait la place à sa fringante vice-présidente qui se présenterait en 2024 pour un mandat tout à elle. Pendant la campagne, Donald Trump avait déjà agité cet épouvantail. Non sans raison. C’est que Kamala Harris incarne cette aile gauche du Parti démocrate qui veut faire de l’Amérique multiraciale une arme de guerre contre l’homme blanc hétérosexuel des classes populaires, les fameux « déplorables » dont parlait Hillary Clinton. L’alliance des minorités sexuelles et des « Black lives matter » est bien décidée à faire la peau de l’ancien monde qu’incarnait jusqu’à la caricature Donald Trump. Déjà, la nouvelle équipe démocrate a annoncé qu’elle lèverait toutes les restrictions à l’immigration, en particulier des pays musulmans, qu’avait érigées le président sortant. L’arme majeure entre les mains de cette mouvance s’appelle la démographie. S’il y a un principe américain qu’ils ont bien retenu, c’est celui-là : « La démographie, c’est le destin. »


Histoire — Il y a 102 ans, l’armistice…

Quelques documents :






L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5h15, marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre.


Rappel, le déclenchement de la guerre

Yves-Marie Adeline nous plonge dans l'incroyable succession d'événements de l'année 1914 : le début de la première guerre mondiale et le commencement des bouleversements qui changeront pour toujours la France, l'Europe et le monde. Une fresque passionnante !


«Jeunesse j'écoute» instrumentalise détresse des adolescents blancs pour les culpabiliser

« Jeunesse j’écoute » est un organisme sans but lucratif. Il a reçu 7,8 millions de $ de subventions gouvernementales en 2019. Vos impôts à l’œuvre dans la rééducation de vos enfants.

Selon Mathieu Bock-Coté il « instrumentalise la détresse des adolescents pour imposer les concepts de la gauche radicale américaine et racialiser sur le mode culpabilisateur la jeune génération. »

Ah, les joies de l’immigration de masse diverse et du multiculturalisme.


Note  : la  page en question https://jeunessejecoute.ca/information/etant-blanc-que-dois-je-savoir-du-privilege-blanc/ a été retirée par JeunesseJécoute sans explication. En voici son contenu pour mémoire.

Capsule de Télé Québec accuserait de racisme ceux qui rejettent que racisme systémique existerait au Québec

La chaîne publique Télé-Québec diffuse une capsule censément pédagogique sur le « racisme systémique » destinée aux élèves du secondaire, alors que cette notion est contestée par des intellectuels comme Mathieu Bock-Côté, le Premier ministre François Legault et son gouvernement.

La vidéo d’un peu plus de cinq minutes présentée dans la section « En classe » du site web de Télé-Québec prétend d’entrée de jeu que le concept fait l’objet d’une incompréhension. « On confondrait le mot systémique avec systématique. On en déduirait que ça veut dire que tous les blancs sont systématiquement racistes, partout, tout le temps », dit Maïtée Labrecque-Saganash, une des trois animateurs de la capsule.

Pourtant les critiques comme le Premier ministre François Legault et son gouvernement rejettent le terme en l’associant justement à un concept qui ferait référence à un système de discrimination. « Je répète ce que j’ai dit depuis longtemps : on a, malheureusement, au Québec, des gens qui sont racistes dans toutes les parties de notre société, puis il faut lutter contre le racisme, mais la grande majorité des Québécois ne sont pas racistes. C’est dans ce sens-là que je dis : il n’y a pas un système en place qui fait qu’on s’organise pour discriminer », avait-il notamment déclaré le 2 juin dernier, dans la foulée des manifestations aux États-Unis après le décès de George Floyd aux mains de policiers.

L’ex-chef péquiste Jean-François Lisée, qui a relayé la vidéo sur Twitter mardi, a interpellé le gouvernement caquiste, mardi, pour dénoncer le fait que Télé-Québec « offre une vidéo faisant la promotion du concept de #racismesystémique destinée aux étudiants du secondaire ».

« Pas dans le cursus »

Du côté du diffuseur public, toutefois, on explique que la série de capsules a d’abord été créée pour accompagner le documentaire Briser le code, de Fabrice Vil, militant communautariste noir, diffusé le 29 janvier dernier. Mathieu Bock-Côté a qualifié de Fabrice Vil de « commissaire de la diversité ». Il s’agirait selon le diffuseur public (vos impôts) d’une sorte de « lexique » pour expliquer certains termes polémiques liés au débat sur le racisme, comme celui du « privilège blanc » ou de « l’appropriation culturelle ». La question est bien sûr de savoir si ces termes sont définis de manière militante ou non.

Ainsi, le contenu n’a pas été créé dans le cadre du cursus scolaire, même s’il est présenté dans la section « En classe » du site web, insiste Catherine Leboeuf, chef du service des relations publiques et de presse de Télé-Québec. « Télé-Québec en classe offre de nos contenus, des contenus qu’on a déjà, pour permettre à des enseignants, à des parents, des étudiants, de comprendre certaines notions. Donc, ils ont repris ces capsules-là », dit-elle.

L’environnement dans lequel la vidéo est présentée explique pourtant clairement que le contenu est destiné aux élèves de niveau secondaire et que la matière peut être utilisée dans les cours « Éthique et culture religieuse, Histoire et éducation à la citoyenneté, Monde contemporain ». Ce sont bien sûr les cours à la plus grande charge idéologique où l’enseignement peut choisir d’orienter le débat sur les terrains favoris de la gauche « anticoloniale », woke et multiculturaliste.

Judith Lussier et financement public

Cette vidéo est financée par le Fonds des Médias du Canada (vos impôts) et grâce à la collaboration de Télé-Québec (vos impôts)… Elle a été écrite par Judith Lussier qui est coutumière des vidéos militantes woke (diversitaires, féminisme radicale, LGBTQ, multiculturalisme). Correctivisme politique garanti. 

Selon Jean-François Lisée Cette vidéo d’État affirme que ceux, comme lui et les membres du gouvernement, « qui s’opposaient à un débat biaisé du PLQ sur le #racismesystémique font preuve de (roulement de tambour)… “racisme” ».  

Québec se dissocie mollement

Au cabinet de la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, on se dissocie du contenu de la vidéo. « Soyons clairs : nous ne partageons pas la vision de cette capsule. Il y a du racisme au Québec, mais celui-ci n’est pas érigé en système », affirme l’attaché de presse de Mme Roy.

« Le gouvernement du Québec n’a pas l’intention de s’immiscer dans les contenus produits par des médias ou chaînes publiques », ajoute-t-il toutefois.

Cette réponse n’a pas satisfait Jean-François Lisée qui accuserait de racisme ceux qui s’opposent à une consultation sur le racisme systémique au Québec.

Le racisme systémique ne devrait pas être enseigné aux élèves du secondaire, estime le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon.

Il appelle donc Télé-Québec à retirer de la section « En classe » une capsule qui aborde ce concept dont le gouvernement Legault refuse toujours de reconnaître l’existence, du moins dans la province./p>

« Moi, aux dernières nouvelles, je n’ai jamais entendu qu’au sein du ministère de l’Éducation, on ait pris une nouvelle orientation dans le cadre de laquelle on enseigne ces notions-là à l’école secondaire. [Mais] je pense qu’il faut que la capsule existe, puis on peut en débattre. C’est ça, une démocratie », a indiqué Paul St-Pierre Plamondon, en point de presse, mercredi./p>

La porte-parole de Québec solidaire en matière d’éducation, Christine Labrie, croit plutôt qu’il ne revient pas aux politiciens de décider de ce qui doit être enseigné ou non à l’école. Ah, chiche ! Plus de cours d’éthique de culture religieuse ?

Description de la vidéo par Télé Québec :

Nos trois animateurs analysent les mythes reçus sur le racisme systémique et vulgarisent ce concept mécompris. 

Niveaux visés :
Secondaire 1, Secondaire 2, Secondaire 3, Secondaire 4, Secondaire 5
 

Matières visées :
Éthique et culture religieuse, Histoire et éducation à la citoyenneté, Monde contemporain
 

Types d’utilisateurs :
Élève secondaire

Voir aussi

Vos impôts à l’œuvre : Télé-Québec et le féminisme extrémiste (Judith Lussier)

Cours d’éducation à la sexualité, l’imposition de la théorie du genre est cruciale… (Lili Boisvert, activiste progressiste qui fait des capsules militantes sur Télé-Québec avec Judth Lussier)