Comme le rappelait la Gazette la semaine passée, la population québécoise est très polarisée sur le cours d'ECR. Près d'un an après son introduction, la moitié de la population québécoise y est toujours opposée.
Le seul consensus sur ce sujet, et de plus affirmé, c'est celui de la liberté de choix comme l'indique un nouveau sondage Léger-Marketing commandé par la Coalition pour la liberté en éducation. Dans l’ensemble, 1 008 Québécois ont été interrogés entre le 13 et le 17 mai 2009. Un échantillon probabiliste de cette taille comporterait une marge d’erreur maximale de 3,1 %, et ce, 19 fois sur 20.
Nous reprenons ici les grands enseignements de ce sondage.
La vaste majorité des Québécois (76 %) sont d’accord pour que les parents aient le choix entre l’enseignement religieux confessionnel et le cours d’éthique et de culture religieuse (une hausse de 7 points par rapport à octobre 2008), alors que 20 % sont en désaccord et que 4 % n’ont pas d’opinion sur cette question ou refuse d’y répondre.
C’est parmi les Québécois âgés entre 35 et 44 ans que nous retrouvons la plus forte proportion de personnes en accord avec le fait que les parents aient le choix entre les deux types d’enseignement (85 %), mais aussi parmi les femmes (81 %), les parents (80 %) et les personnes ayant complétées des études secondaires ou collégiales (81 %). Inversement, ce sont les hommes qui sont significativement plus opposés à ce que les parents aient le choix entre les deux types d’enseignements (25 %), ainsi que les personnes de plus de 65 ans et plus (27 %).
Près des trois quarts des personnes interrogées (73 %) estiment que le choix du type de formation morale, philosophique ou religieuse que les enfants reçoivent à l'école publique ou privée devrait revenir aux parents de ces enfants, alors que 22 % estiment que ce choix devrait plutôt revenir au ministère de l’Éducation.
Parmi les personnes qui sont significativement plus en faveur de laisser aux parents le choix du type d’enseignement que reçoive leurs enfants, il y a notamment les parents avec des enfants de moins de 18 ans (81 % par rapport à 69 % pour les personnes sans enfants de moins de 18 ans). Parmi les personnes les plus opposées à laisser les parents choisir, on retrouve les Québécois de plus de 65 ans (seulement 63 % pour que les parents déterminent le type d'éducation morale, religieuse ou philosophique).
Consensus social autour du libre choix
Dans un communiqué de presse, Mme Marie-Josée Croteau, présidente de la CLÉ, a déclaré au sujet de ce sondage : « Un tel résultat démontre une fois de plus que ce qui unit le Québec est l'ouverture d'esprit et le bon sens de la vaste majorité des Québécois. Le "consensus social" n'en est pas un d'appui à l'imposition du cours, comme le prétendait récemment le premier ministre Jean Charest, mais plutôt d'appui au droit fondamental de libre choix. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants depuis toujours. »
Sondage de Léger-Marketing au complet
Le seul consensus sur ce sujet, et de plus affirmé, c'est celui de la liberté de choix comme l'indique un nouveau sondage Léger-Marketing commandé par la Coalition pour la liberté en éducation. Dans l’ensemble, 1 008 Québécois ont été interrogés entre le 13 et le 17 mai 2009. Un échantillon probabiliste de cette taille comporterait une marge d’erreur maximale de 3,1 %, et ce, 19 fois sur 20.
Nous reprenons ici les grands enseignements de ce sondage.
La vaste majorité des Québécois (76 %) sont d’accord pour que les parents aient le choix entre l’enseignement religieux confessionnel et le cours d’éthique et de culture religieuse (une hausse de 7 points par rapport à octobre 2008), alors que 20 % sont en désaccord et que 4 % n’ont pas d’opinion sur cette question ou refuse d’y répondre.
C’est parmi les Québécois âgés entre 35 et 44 ans que nous retrouvons la plus forte proportion de personnes en accord avec le fait que les parents aient le choix entre les deux types d’enseignement (85 %), mais aussi parmi les femmes (81 %), les parents (80 %) et les personnes ayant complétées des études secondaires ou collégiales (81 %). Inversement, ce sont les hommes qui sont significativement plus opposés à ce que les parents aient le choix entre les deux types d’enseignements (25 %), ainsi que les personnes de plus de 65 ans et plus (27 %).
Près des trois quarts des personnes interrogées (73 %) estiment que le choix du type de formation morale, philosophique ou religieuse que les enfants reçoivent à l'école publique ou privée devrait revenir aux parents de ces enfants, alors que 22 % estiment que ce choix devrait plutôt revenir au ministère de l’Éducation.
Parmi les personnes qui sont significativement plus en faveur de laisser aux parents le choix du type d’enseignement que reçoive leurs enfants, il y a notamment les parents avec des enfants de moins de 18 ans (81 % par rapport à 69 % pour les personnes sans enfants de moins de 18 ans). Parmi les personnes les plus opposées à laisser les parents choisir, on retrouve les Québécois de plus de 65 ans (seulement 63 % pour que les parents déterminent le type d'éducation morale, religieuse ou philosophique).
Consensus social autour du libre choix
Dans un communiqué de presse, Mme Marie-Josée Croteau, présidente de la CLÉ, a déclaré au sujet de ce sondage : « Un tel résultat démontre une fois de plus que ce qui unit le Québec est l'ouverture d'esprit et le bon sens de la vaste majorité des Québécois. Le "consensus social" n'en est pas un d'appui à l'imposition du cours, comme le prétendait récemment le premier ministre Jean Charest, mais plutôt d'appui au droit fondamental de libre choix. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants depuis toujours. »
Sondage de Léger-Marketing au complet
23 commentaires:
Je me rappelle le fameux reportage ou M Jean Charest parlait d'un concensus generalise dans la population concernat le cours ECR:
voir:
http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/04/avez-dit-consensus-m.html
Quel beau barattin de politicien. Ce n'est pas pour rien qu'aujourd'hui les politiciens n'ont pas du tout la cote dans la societe. Quand on se place des oeilleres pour ne pas voir la realite, on pourrait dire qu'on vit dans un autre monde aveugle par la politique partisanne de ligne de partie.
Quand donc vont se lever les politiciens qui sont capables de dire leur opinion et ne pas etre le mouton. Ah oui, j'imagine que le prix politique serait trop cher a payer???
J'ai de la misere a croire qu'il n'y en a pas un seul, qui n'a pas un peu de lucidite et qui vit dans le vrai monde, representant des vrais citoyens qui ont une opinion majoritairement en desacoord a ce qu'on preche etre la verite politique. Il y en a au moins quelques-uns qui ont des principes? La democratie ou la dictature de l'etat? Messieurs les deputes, faites votre choix.
Moi en tout cas je saurai tres bien quel choix faire aux prochaines elections. Mon choix ira pour ceux qui representent vraiement la population, et non pas pour des politiciens avec la bouche cousue de fil #10 (quand j'etais jeune, on disait que c'etait tres resistant)...
Est-ce qu'on sait s'il y a au moins un média écrit ou électronique qui a parlé ou va parler de ce sondage?...
Pourquoi la volonté et donc les services a la population doit-ils etre uniformes? Pourquoi ne peut-on pas se creer des services diversifiés pour répondre aux besoins de tous (ou presque)? Pourquoi les minorités n'auraient-elles pas de services appropriés? Je ne comprends pas. Ca me semble si simple. C'est la meme chose pour les garderies, un programme pour tous! Un enfant, un place! C'est tres ridicule. Je suis tannée des services uniformisés et uniformisants. Arretez de nous taxer autant ou bien redistribuons aux enfants equitablement, peu importe le choix des parents, institutionnel ou privé ou domicile. Ayons le repect de laisser chaque famille choisir ce qui est mieux pour ses enfants sans en enlever aux enfants. Je crois que l'élite pense que les gens sont trop imbéciles pour elever leurs enfants eux-memes. C'est assez insultant. Réapprprions nous nos communauté, nos familles, nos enfants!
J'imagine que ce sondage ne sera pas mentionné dans les médias... D'un côté, je comprends leur réaction : "c'est un sondage truqué tenu par un groupe d'activistes". D'un autre côté, quand le groupe d'activistes en question est du bon côté (homosexuels, féministes, multiculturalistes, etc.), les journalistes se font un plaisir de diffuser ce genre de sondages dans leurs moindres détail.
La réponse à la première question comprend une bonne et mauvaise nouvelle: la bonne, c'est que la liberté l'emporte sur la contrainte; la mauvaise, c'est que la liberté de choix est devenue illusoire, depuis que les évêques ont renoncé à l'enseignement religieux catholique à l'école. Au mieux, on peut revendiquer l'exemption.
La seconde question soulève une difficulté. Bien sûr, ce sont les parents qui devraient choisir le type de formation éthique, morale ou religieuse. Mais cela suppose qu'il y ait une offre de formation qui vienne de quelque part. Soit qu'elle vienne des Églises, soit qu'elle vienne de l'État, soit qu'elle vienne des parents eux-mêmes. Pour ce qui est des catholiques, on sait déjà que les évêques ont renoncé! POur ce qui est de l'État, on n'en veut pas! Pour ce qui est des parents, comment faire pour s'entendre entre les différentes tendances?
Lire Guy durand sur ce que les évêques (des évêques) ont accepté à contrecoeur.
http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/05/cours-dethique-et-de-culture-religieuse.html
Pour ce qui est de ceux qui conseille des évêques voir qui est le théologien Gilles Routhier
http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/05/dernier-jour-du-proces-de-drummondville.html
http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/05/gilles-routhier-un-theologien-la-paques.html
En fait, l'essentiel est de constater que la liberté de choix est importante pour la très grande majorité de la population, même quand on propose de pouvoir choisir entre le cours ECR et l'enseignement d'une religion en particulier. À partir de là, si l'option "maximale" emporte une aussi large adhésion, il va de soi que l'option "minimale" (le droit à l'exemption du cours ECR) est au moins aussi bien appuyée (les athées qui ne sont pas en faveur du cours de religion se rallieraient à cette option). Le droit à l'exemption est donc une position minimale solide, une position de repli si on veut. C'est au moins cela pour les parents croyants (il y avait déjà des catholiques convaincus qui ne voulaient même plus que l'école se mêle d'enseigner leur religion parce qu'ils jugent que c'était trop médiocre et que souvent les enseignants n'étaient même pas croyants). De là, le gouvernement n'aurait qu'à offrir un cours non controversé à la place: perfectionnement en langue maternelle ou seconde, économie familiale, orientation scolaire, période d'étude... C'est pas les idées qui manquent.
Il faut envoyer ça aux évêques catholiques qui ont abdiqué (et parfois pire collaborent avec le pouvoir).
"Nous reprenons ici les grands enseignements de ce sondage."
Depuis quand un sondage = grands enseignement? Si vous comparez ce type d'enseignements à ceux du Christ notre Sauveur, c'est vraiment pathétique.
De plus, la question principale du sondage est biaisée. Qui est contre la vertu? Quand on parle de liberté ou de droit de choisir, la grande majorité des gens vont être en accord avec "le plus de choix" ou le "plus de liberté" même sans savoir de quoi il est question.
Demandez aux personnes de votre entourage, au hasard et qui n'ont pas été contaminés ni par les arguments du gouvernement ou par ceux de la CLÉ, s'ils savent ce qui compose le cours ECR. Si vous êtes surpris de leur méconnaissance du contenu c'est que vous vivez dans une bulle ou dans les Cantons de l'Est.
Alors si les 1004 personnes qui ont répondu au sondage, combien savent ce que veut dire ÉCR?
Le langage alambiqué des politiciens et des fonctionnaires du ministère de l'éducation vous lève le cœur? Alors, ne jouons pas au même jeu svp.
Anonyme a écrit :
>
>
> "Nous reprenons ici les grands enseignements de ce sondage."
>
> Depuis quand un sondage = grands enseignement? Si vous comparez ce type d'enseignements à ceux du Christ notre Sauveur, c'est vraiment pathétique.
Et votre commentaire mesquin et lamentable ? (Pathétique dans le sens de lamentable est un anglicisme).>
> De plus, la question principale du sondage est biaisée. Qui est contre la vertu? Quand on parle de liberté ou de droit de choisir, la grande majorité des gens vont être en accord avec "le plus de choix" ou le "plus de liberté" même sans savoir de quoi il est question.Eh oui, mais c'est ainsi qu'on a imposé le mariage "gay" par exemple : offrir le choix, qu'est-ce que cela pourrait vous faire ?>
> Demandez aux personnes de votre entourage, au hasard et qui n'ont pas été contaminés ni par les arguments du gouvernement ou par ceux de la CLÉ, s'ils savent ce qui compose le cours ECR
C'est un argument circulaire : si les gens sont ignorants, comme le gouvernement peut-il se cacher derrière le "consensus social" selon lui en faveur du cours ECR pour imposer le cours ?> . Si vous êtes surpris de leur méconnaissance du contenu c'est que vous vivez dans une bulle ou dans les Cantons de l'Est.
Mesquin, lamentable et, bien sûr, faux dans mon cas (Laval).>
> Alors si les 1004
1008, pfff.personnes qui ont répondu au sondage, combien savent ce que veut dire ÉCR?
>Vous avez lu la question posée ? On n'y parle pas d'ÉCR....> Le langage alambiqué des politiciens et des fonctionnaires du ministère de l'éducation vous lève le cœur? Alors, ne jouons pas au même jeu svp.
>Quel rapport avec le langage alambiqué des politiciens, les questions sont simples ?
Est-ce que le modérateur doit vraiment laisser passer tous les commentaires ?
Effectivement, si les répondants à ce sondage sont trop "ignorants" pour qu'on se fie à eux dans le but de déterminer si le cours ECR doit être optionnel, n'est-ce pas leur ignorance qui a permis au gouvernement de le rendre obligatoire?... Un argument pareil est littéralement circulaire et ne peut donc servir personne.
Oui, je prends position pour la liberté des parents de choisir ou non le cours d'éthique et culture religieuse (ÉCR)* pour leurs enfants. J’encourage toute personne à faire la promotion de cette liberté de choix des parents et personnellement je participerai financièrement pour aider les associations qui favoriseront cette liberté de choix des parents.
Le Québec LIBRE doit se faire avec des parents LIBRES dans leurs choix du cours d'éthique et de culture religieuse pour leurs enfants.
Jacques Beauséjour
Premier député du Parti Québécois du comté d’Iberville (1976-1985)
*Pourquoi le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport écrit-il ECR et non ÉCR? En français il faut avoir le courage de bien écrire une abréviation.
Oui, je prends position pour la liberté des parents de choisir ou non le cours d'éthique et culture religieuse (ÉCR) pour leurs enfants. J’encourage toute personne à faire la promotion de cette liberté de choix des parents et personnellement je participerai financièrement pour aider les associations qui favoriseront cette liberté de choix des parents.
Le Québec LIBRE doit se faire avec des parents LIBRES dans leurs choix du cours d'éthique et de culture religieuse pour leurs enfants.
Jacques Beauséjour
Premier député du Parti Québécois du comté d’Iberville (1976-1985
Toujours rien dans les média, il y a visiblement des nouvelles qu'ils ne veulent pas diffuser...
Seule reprise dans les médias (veut-il faire croire que l'affaire est réglée, qu'il y a consensus sur l'imposition du cours ECR) dans 24 Heures le quotidien gratuit:
Trois québécois sur quatre misent sur le libre choix
Trois québécois sur quatre sont en faveur du libre choix entre l’enseignement religieux confessionnel et le cours d’éthique et de culture religieuse dans les écoles.
Un sondage Léger Marketing, réalisé entre le 13 et le 17 mai, révèle que 73 % des québécois estiment que le choix de l’enseignement religieux ou moral revient aux parents, et non au ministère de l’Éducation.
«Un tel résultat démontre une fois de plus que ce qui unit le Québec est l’ouverture d’esprit et le bon sens de la vaste majorité des québécois, estime Marie-Josée Croteau, présidente de la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ). Le consensus social est un appui au libre choix, contrairement à ce qu’affirme le premier ministre Jean Charest.»
«La décision d’imposer le cours d’éthique et de culture religieuse est loin de faire consensus, renchérit Richard Descaries, porte-parole de la CLÉ. Pas moins de 150 000 personnes, dont des enseignants et des membres de l’Église, appuient notre position.»
Une famille de Drummondville s’est même adressée au tribunal pour demander que leurs enfants soient exemptés du cours controversé. Ils estiment que cette imposition, décrétée par le gouvernement, contrevient aux Chartes canadienne et québécoise des Droits de la personne.
Un casse-tête pour les écolesPréparée à la sauvette et imposé en septembre dernier à des enseignants peu préparés, et peu convaincus, «le cours devrait faire l’objet d’un moratoire», croit M. Descaries. En ce qui a trait à la possibilité d’offrir le choix dans chaque école, même celles à niveaux multiples, le porte-parole du CLÉ estime que «c’est au gouvernement de trouver la façon de faire, et non aux parents ou aux enseignants».
Un premier sondage sur le même sujet a été réalisé en octobre dernier. Deux québécois sur trois optaient alors pour le libre choix.
http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2009/05/20090526-153046.html
Jacques Beausejour depute a dit:
"Oui, je prends position pour la liberté des parents de choisir ou non le cours d'éthique et culture religieuse (ÉCR) pour leurs enfants."
Enfin un "premier qui ose" s'afficher pour la liberte!
J'espere que votre audace fera boule de neige dans la classe politique! Des deputes a l'ecoute de la population, avec des principes et un droit de parole, et notre democratie ne s'en portera que mieux...
également repris par Metro
http://www.journalmetro.com/carrieres/article/235849--plus-des-trois-quarts-des-quebecois-pour-le-libre-choix
Ça m'étonne... je me demande ce que sa 'cheffe', l'une des éminences grises dans la mise en place de cette pièce maitresse du totalitarisme étatique québécois va penser de ça. Avoir des idées libertaire à soi, ça déroge de 'l'orthodoxie ambiante'.
D'après moi, le peu d'attention qu'a reçue le sondage commandé par la CLÉ s'explique facilement: les médias s'intéressent surtout à ce qui est nouveau. Or les résultats du sondage confirment ce que l'on savait déjà.
On aurait plutôt dû demander aux gens s'ils estiment, comme nous en sommes convaincus, que le programme ECR porte atteinte à leur liberté de conscience et de religion.
«Or les résultats du sondage confirment ce que l'on savait déjà.»
Mais qui n'avait déjà pas été répercuté (1 seul média : un entrefilet dans le Devoir en octobre...).
Mais il y a une deuxième question, neuve celle-là : est-ce que c'est l'État qui décide ou les parents ? Je trouve étonnant qu'il y a 22 % des gens pour dire l'État (le MELS)...
À mon avis ce sont simplement des gens qui dans ce cas-ci veulent bien que ce soit le MELS (parce qu'ils aiment bien ce programme-ci) ou qui n'ont pas d'enfant.
"On aurait plutôt dû demander aux gens s'ils estiment, comme nous en sommes convaincus, que le programme ECR porte atteinte à leur liberté de conscience et de religion."
C'est une question intéressante, mais je pense que les pourcentages seraient nettement moins hauts (donc moins exploitables).
Les médias n'en parlent pas parce que ce sondage prouve à quel point ils sont déconnectés de la réalité québécoise et aveuglés par leurs idées préconçues.
Pour nos médias, la cause est entendue depuis le début: "Parce qu'il prône le "vivre ensemble", le cours ECR est merveilleux et les voix dissidentes ne sont que les derniers râlements d'une bande de vieux catholiques qui n'ont plus de légitimité dans notre beau Québec moderne."
Pourtant, ce sondage, la marche de Drummondville, les importantes questions soulever au procès et la diversité des opposants au cours ECR prouvent à qu'elle point ils ont fait un mauvais travail.
Louis XVI et Nicolas II se foutaient bien de tout le monde eux aussi...
Bafouer le peuple, ça fini toujours de la même façon... on a qu'a attendre...
'Dansons la carmagnole... etc etc etc'
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