Carnet voué à la promotion d'une véritable liberté scolaire au Québec, pour une diversité de programmes, pour une plus grande concurrence dans l'enseignement.
Mercredi 13 janvier, l’ONG chrétienne évangélique « Portes Ouvertes » a fait paraître son index 2021 mondial des persécutions religieuses.
Depuis 8 ans, la persécution est en hausse constante. Rien qu’entre l’Index 2017 et l’Index 2021, la persécution a augmenté de 8,11 %.
Pour la première fois, tous les pays du classement affichent au moins un niveau très fort de persécution ; dans les 12 premiers, le niveau est même extrême.
Même si le classement de l’Index se cantonne à 50 pays, force est de constater qu’au total, 74 pays ont présenté des niveaux de persécution extrêmes, très forte ou forte. Au moins 340 millions de chrétiens sont touchés, soit un chrétien sur huit dans le monde.
12 pays se retrouvent en haut du classement de l’Index 2021. C’est le Nigéria qui s’ajoute à cette liste, avec une hausse importante du degré de persécution. Sur les 12 pays en zone de persécution extrême, 7 voient l’intensité de la persécution augmenter (Afghanistan, Libye, Érythrée, Yémen, Iran, Nigéria et Irak), 4 restent à un niveau de persécution proche de l’année dernière (Corée du Nord, Somalie, Pakistan et Inde). Un seul pays voit la persécution baisser légèrement : la Syrie.
Dans plus d’une dizaine de pays asiatiques, les chrétiens, déjà discriminés en temps normal, se sont vu refuser l’aide alimentaire distribuée par les autorités de leur pays en 2020. En Inde, Myanmar, Bangladesh… Certains, très pauvres, n’ont pu survivre que grâce à l’aide alimentaire distribuée par les ONG. Cette discrimination des chrétiens dans l’accès à l’aide alimentaire a aussi été remarquée au Soudan et au Nigéria.
Les rapports du terrain faisant état d’enlèvements, de conversions forcées et de mariages forcés de femmes et de jeunes filles ont augmenté. On estime par exemple qu’au moins 1 000 jeunes chrétiennes pakistanaises ont été forcées d’épouser un musulman dans la période d’étude de l’Index 2021. La pauvreté accrue liée à la crise de la Covid-19 est un facteur aggravant de la traite des êtres humains, en particulier les chrétiennes, qui sont particulièrement ciblées par les trafiquants.
L’année dernière, Portes Ouvertes avait mis en garde contre l’impact de la culture de surveillance sur la liberté de religion en Chine. Cette surveillance intrusive s’est intensifiée lors de la lutte contre la Covid-19. Cette année, la Chine est revenue dans les 20 premiers pays de l’Index pour la première fois depuis dix ans. Le gouvernement chinois a augmenté les restrictions telles que :
confiscation des biens, y compris des bibles,
raids, amendes et arrestations de dirigeants d’églises,
interdiction des cultes en ligne.
En Colombie et au Mexique, les restrictions imposées par la pandémie de la Covid-19 ont permis aux groupes criminels d’étendre leur contrôle. Ils ont réussi à resserrer leur emprise sur l’Église dans les territoires qu’ils dominent et contrôlent. Le Honduras et le Salvador ont rejoint les pays qui ne figurent pas dans l’Index 2021 et qui connaissent des niveaux élevés de persécution et de discrimination pour des raisons similaires.
La persécution des chrétiens ne s’arrête pas à la seule violation de la liberté religieuse. Elle prend des formes variées qui violent tout un ensemble de droits fondamentaux : discriminations à l’éducation ou à l’emploi, meurtres, torture, détentions arbitraires ou mariages forcés…
Intéressant démontage de la rhétorique woke sur le genre et la mode trans dans les médias et à l’école : toujours la même technique prendre un cas isolé et exceptionnel (un enfant mal dans sa peau qui à 8 ans dit se sentir du sexe opposé à son sexe biologique) et construire un discours qui devra s’appliquer à tous.
La mise au ban numérique de Donald Trump continue. La plateforme YouTube, propriété de Google, a suspendu mardi 12 janvier pour « au moins sept jours » la chaîne du président américain et en a supprimé une vidéo pour motif de violation de sa politique luttant contre l’incitation à la « violence » selon le géant californien. « Compte tenu des inquiétudes à propos de l’actuel risque de violence, nous avons supprimé le nouveau contenu mis en ligne sur la chaîne de Donald J. Trump pour violation de nos politiques », a écrit le site de vidéos dans un communiqué. La chaîne du président américain est désormais « suspendue de tout nouveau téléchargement de contenu pour au moins sept jours », a ajouté YouTube. La publication de commentaires par les internautes y est également impossible jusqu’à nouvel ordre. Notons cependant que mercredi matin, une chaîne YouTube de Donald Trump avec 2,78 millions d’abonnés était toujours fonctionnelle.
Telegram annonce avoir gagné plus de 25 millions nouveaux utilisateurs lors des 72 dernières heures. Telegram dépasse désormais 500 millions d’abonnés.
Rumble, rival de YouTube, poursuit Google pour au moins 2 milliards de dollars, affirmant que le géant de la recherche abuse de son pouvoir de monopole. La plate-forme canadienne de partage de vidéos Rumble poursuit Google pour « manipulation de son algorithme de recherche » afin de préférer les vidéos de sa filiale YouTube dans ses résultats de recherche. Sur Fox News lundi soir, un porte-parole de Rumble a donné l’exemple d’une recherche sur Google de « chiens sur Rumble » qui renvoit d’abord à une liste de vidéos de chiens sur YouTube (qui fait partie de l’empire technique de Google). Rumble est un rival direct de YouTube qui est devenu populaire auprès des personnalités américaines conservatrices qui se disent censurées par les plateformes technologiques établies. Rumble fait partie d’une série de plaignants qui accusent Google de violations des lois antitrust liées à ses pratiques de publicité et de recherche. La poursuite de Rumble fait suite à deux poursuites intentées par quatre éditeurs privés le mois dernier et de deux actions antitrust supplémentaires distinctes déposées par le procureur général du Texas Ken Paxton et le procureur général du Colorado Phil Weiser.
Twitter se plaint… de censure. Dans un message, la société américaine au milieu de la tourmente écrit : « À la veille des élections ougandaises, on nous rapporte que des fournisseurs de services Internet reçoivent l’ordre de bloquer les médias sociaux et les applications de messagerie. Nous condamnons fermement les coupures d’Internet — elles sont extrêmement néfastes, violent les droits de la personne fondamentaux et les principes de la liberté d’Internet. » Entretemps, Twitter aurait supprimé déjà plus de 70 000 comptes associés (selon les dires de Twitter, juge et partie) à la mouvance QAnon.
Selon le libertarien Glenn Grenwald, « un cadre de Parler m’a dit que sur les treize personnes arrêtées lundi pour les infractions au Capitole, aucune ne semble avoir été un utilisateur actif de Parler. La violation du Capitole a été bien plus planifiée sur Facebook et YouTube. » Comme l’a rapporté Recode, alors que quelques manifestants avaient envoyé des messages à la fois sur Parler et sur Gab, de nombreux appels pour assister à la manifestation au Capitole provenaient de vidéos YouTube, tandis que de nombreux planificateurs clés « ont continué d’utiliser des plates-formes grand public comme Twitter, Facebook et YouTube ». Les troubles au Capitole semblent bien n’avoir été qu’un prétexte pour fermer Parler, un concurrent trop libre pour le cartel progressiste Google/Amazon/Twitter/Facebook.
Mise à jour, lundi 11 janvier
Trente premières minutes consacrées à cette controverse. Zemmour à propos de Donald Trump : « Il y a un acharnement de la gauche qui tient enfin son ennemi en joue et ils ne le lâcheront pas (…) Il n’y a que la volonté de l’humilier, de s’acharner, de faire un exemple », « Il y a une volonté de mort sociale des trumpistes.
La société de médias sociaux Parler poursuit en justice Amazon ce lundi, alléguant que sa suspension du service d’hébergement d’Amazon violait la loi antitrust et violait les accords contractuels des entreprises. Dans sa poursuite, Parler, qui est particulièrement populaire parmi les conservateurs, a demandé à un juge fédéral d’ordonner le rétablissement de la plateforme en ligne.
La plainte de 18 pages, déposée devant le tribunal de district américain de Seattle, où Amazon a son siège social, accuse Amazon Web Services (AWS) d’avoir recours à deux poids deux mesures à motivation politique à l’encontre de Parler, contrairement à son traitement du géant des médias sociaux plus grand public Twitter. « La décision d’AWS de résilier effectivement le compte de Parler est apparemment motivée par une animosité politique », indiquent les documents déposés par Parler. « Il est aussi apparemment conçu pour réduire la concurrence sur le marché des services de microblogage au profit de Twitter. »
Parler est hors service.
Selon Down For Everyone Or Just Me, un outil de vérification en ligne, « Parler » est hors ligne depuis minuit (8 h TU), ce qui laisse à penser que ses propriétaires n’ont pas été en mesure de trouver un nouvel hébergeur pour l’instant.
Mise à jour, dimanche 10 janvier
Vidéo où l’on apprend que les avocats de Parler ont décidé de ne plus les représenter. Le PDG de Parler s’y plaint du fait qu’il est difficile de trouver d’autres hébergeurs, car si Apple et Google n’offrent pas leur appli, ces hébergeurs ne veulent pas héberger Parler. Parler utilise des centaines de serveurs d’Amazon Web Service pour offrir sa micromessagerie à ses abonnés. Parler serait menacé de disparition.
Il semble donc peu probable que Parler sera de retour de si tôt.
Pendant ce temps, Winifred Mitchell Baker, la présidente exécutive et PDG de la Fondation Mozilla (à l’origine de Firefox et de Thunderbird), a déclaré que priver le président Donald Trump d’une tribune « ne suffit pas ». Elle a suggéré aux médias sociaux et à d’autres plates-formes de manière de sévir contre l’ensemble du mouvement conservateur. Mise Baker soutient que « la mise au silence temporaire ou la suppression permanente des mauvais acteurs des plateformes de médias sociaux » ne suffit pas et suggère les mesures suivantes :
Révéler qui paie pour les publicités, combien ils paient et qui est ciblé.
S’engager à une importante transparence des algorithmes de la plate-forme afin de savoir comment et quel contenu est amplifié, qui en est la cible et l’impact associé.
Activer par défaut les outils qui amplifient les « sources factuelles » par rapport à la désinformation.
Travailler avec des chercheurs indépendants pour faciliter des études approfondies relatives à l’impact des plates-formes sur les personnes et la société et ce qui pourrait améliorer les choses [selon quelle grille de valeurs ?]
Entretemps en Pologne,les entreprises de médias sociaux qui suppriment des publications dont le contenu est légal pourraient être condamnées à une amende allant jusqu’à 1,8 million d’euros en vertu d’un nouveau projet de loi polonais. Toute entreprise de médias sociaux qui supprime du contenu ou bloque des comptes qui ne violent pas la loi polonaise peut être condamnée à une amende en vertu de la nouvelle législation, a annoncé jeudi lors d’une conférence de presse le ministre de la Justice Zbigniew Ziobro. Le projet de loi crée également un tribunal spécial pour la protection de la liberté d’expression au sein de l’un des tribunaux de district.
Le projet de loi du ministre polonais de l’Éducation et des Sciences Przemyslaw Czarnek vise, quant à lui, à garantir la liberté d’enseignement, de recherche et d’expression des universitaires afin de « mettre en œuvre dans la pratique le droit constitutionnel à exprimer ses convictions idéologiques, religieuses et philosophiques ». Pour le ministre Czarnek, les universités polonaises doivent être un lieu où les universitaires aux convictions aussi bien libertaires que conservatrices peuvent s’exprimer et débattre librement. Le projet de loi, qui se trouve aujourd’hui à l’étape des consultations, crée de nouveaux outils qui donneront aux universitaires de meilleures possibilités de recours interne et judiciaire en cas de procédures disciplinaires motivées par leurs opinions.
Mise à jour du samedi 9 janvier
Amazon expulse Parler de son service d’hébergement internet. La suspension par Amazon du compte de Parler signifie qu’à moins de trouver en catastrophe un autre service d’hébergement d’ici demain, une fois l’entrée en vigueur de cette expulsion dimanche, Parler sera hors ligne.
Le PDG de Parler a d’ailleurs annoncé peu après l’avis d’expulsion d’Amazon que Parler serait hors ligne pendant un certain temps en raison de la fermeture de ses serveurs par Amazon. Le premier message annonçait une absence d’une semaine avant qu’un message ultérieur n’annonce que Parler devrait de nouveau être en ligne lundi à midi. Pour le PDG de Parler, « Il s’agissait d’une attaque concertée de la part des géants de la technologie pour tuer la concurrence sur le marché. Nous avons réussi trop vite. Vous pouvez vous attendre à ce que la guerre contre la concurrence et la liberté d’expression se poursuive, mais nous ne nous avouons pas vaincus. »
Un jour après que Parler a été retiré du Google Play Store, Apple a fait de même. Alors que l’application de Parler trônait comme application gratuite la plus populaire ce samedi, Apple a déclaré dans un communiqué qu’il retrait Parler de son catalogue d’application. Parler, lancé en 2018, est devenu populaire parmi les conservateurs en 2020 lorsque Facebook et Twitter ont mis en place des politiques de censure plus stricte. Dans son communiqué, Appel n’hésite pas à affirmer : « Nous avons toujours soutenu divers points de vue représentés sur l’App Store, mais il n’y a pas de place sur notre plate-forme pour les menaces de violence et d’activités illégales ». « Parler n’a pas pris de mesures adéquates pour lutter contre la prolifération de ces menaces à la sécurité des personnes. » (Il faut lire The Coddling of the American Mind pour comprendre que ce concept de « sécurité » désigne, par extension abusive de concept, le fait de ne pas être vexé ou offensé par l’opinion d’autrui.)
L’étau se resserre sur Donald Trump, évincé des réseaux sociaux les uns après les autres : Twitter, sa plateforme de prédilection, a suspendu son compte de façon permanente vendredi. Cette suspension permanente intervient deux jours après que des émeutiers ont franchi le cordon de sécurité du Capitole en marge d’une manifestation monstre par ailleurs pacifique tenue plus tôt sur l’Esplanade nationale.
Dans sa justification pour la suppression du compte de Donald Trump, Twitter explique que son tweet indiquant « Je ne me rendrai pas à l’inauguration le 20 janvier » est une accusation implicite de fraude et incitation à commettre des violences lors de cet événement… Voir ci-dessous.
Twitter avait précédemment supprimé une vidéo du président appelant ses partisans à se disperser pacifiquement et à respecter l’ordre public, que le président a postée moins d’une heure après que les médias aient annoncé que des émeutiers avaient pénétré dans le Capitole de Washington. Le président a réitéré sa condamnation de la violence le lendemain. Ce bannissement vient après que Facebook et Instagram, ainsi que d’autres plates-formes technologiques importantes, aient suspendu indéfiniment l’accès du président, coupant une ligne de communication clé entre le président et les citoyens du pays.
Son compte personnel fermé d’autorité par Twitter, le président des États-Unis toujours en exercice, Donald Trump, s’est adressé à ses abonnés via le compte Twitter Potus (compte permanent du président américain) pour condamner la censure de Twitter, ses abus de censure arbitraire, la protection concédée par l’article 230 à ce réseau social et annoncé qu’il discutait avec d’autres sites et qu’on ne le ferait pas taire. Peu après Twitter éliminait ce tweet (dont le contenu est reproduit ci-dessous)
:
L’objectif principal de l’article 230 était de protéger les propriétaires de tout « service informatique interactif » de toute responsabilité pour tout ce qui est publié par des tiers. L’idée était qu’une telle protection était nécessaire pour encourager l’émergence de nouveaux types de communications et de services à l’aube de l’ère de l’Internet.
L’article 230 a été promulgué en 1996 dans le cadre d’une loi appelée Communication Decency Act, qui visait principalement à freiner la pornographie en ligne. La plus grande partie cette loi a été invalidée par les tribunaux en tant qu’infraction inconstitutionnelle à la liberté d’expression, mais l’article 230 a survécu.
Dans la pratique, la loi protège tout site Web ou service qui héberge du contenu — comme les sections de commentaires des médias, les services vidéo comme YouTube et les services de médias sociaux comme Facebook et Twitter — contre les poursuites judiciaires concernant le contenu publié par les utilisateurs.
L’idée initiale était que les fournisseurs de service comme Twitter, Facebook ne seraient pas tenus responsables des contenus qui circulaient, à l’instar du téléphone, pour favoriser le développement de l’internet, l’échange d’information et d’opinions.
Malheureusement, ayant acquis désormais des positions monopolistiques, ces fournisseurs ont décidé de censurer les contenus qui leur déplaisaient.
En réaction à cette censure par Twitter, l’animateur de radio conservateur Rush Limbaugh (700 000 abonnés) s’est désinscrit de Twitter.
En fin de journée, les comptes Twitter de Sidney Powell et de Lin Wood, deux avocats américains qui travaillaient activement à la campagne de contestation judiciaire des élections du président Trump, ont été désactivés par la société Twitter. Le compte du général à la retraite Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité de Donald Trump, a aussi été supprimé.
Vendredi, Google d’Alphabet inc. a suspendu l’application de réseautage social Parler, concurrent de Twitter, de son Play Store jusqu’à ce que l’application ajoute une modération de contenu « robuste ». Cela empêche désormais les propriétaires de téléphone fonctionnant sous Android d’utiliser Parler. Entretemps, qu’Apple inc. a accordé au service 24 heures pour soumettre un plan de modération détaillé. Parler est un réseau social vers lequel de nombreux partisans du président Donald Trump ont migré après avoir été bannis de services tels que Twitter Inc, qui a suspendu vendredi définitivement le compte de Trump.
Parler se distingue de Twitter dans sa volonté d’être un forum sans censure. Comme sa politique communautaire l’affirme : « Notre objectif est d’offrir à tous les membres de la communauté un accueil, Place publique non partisane. Bien que le premier amendement ne s’applique pas aux entreprises privées telles que Parler, notre mission est de créer une plate-forme sociale. Nous ne gérons pas votre flux ; nous ne prétendons pas être qualifiés pour le faire. »
Parler utilise le service d’hébergement d’Amazon (AWS) pour ses serveurs. Amazon a également mis la pression sur Parler pour qu’il mette en place une politique de censure (pardon modération) qui se conformera avec l’orientation politique d’Amazon.
Tucker Carlson de Fox news l’a annoncé à l’antenne : CNN fait pression sur les câblodistributeurs pour éliminer ses concurrents conservateurs afin qu’ils ne soient plus distribués par le câble. Ou pour reprendre les termes de CNN : « ces entreprises [concurrentes] ont échappé à un examen minutieux et ont entièrement esquivé cette conversation. Cela ne devrait plus être le cas. Après l’incident de terrorisme intérieur [!!!] de mercredi au Capitole, il est temps que les chaînes de télévision se posent des questions pour avoir prêté leurs plates-formes à des entreprises malhonnêtes qui profitent de la désinformation et des théories du complot. Après tout, ce sont les mensonges mêmes que Fox, Newsmax et OAN ont répandus qui ont aidé les partisans du président Trump à ne pas croire la vérité : qu’il a perdu des élections honnêtes et justes. »
Et ceci de la part de CNN qui a soutenu pendant quatre ans, quasiment chaque jour, que Hillary Clinton avait perdu la présidence américaine à cause d’un complot russe… Fable quotidienne sans aucun fondement comme devront l’avouer les enquêteurs peu suspects d’être en faveur de Trump.
Plus tôt, au début décembre, YouTube avait annoncé qu’il supprimerait toute nouvelle vidéo qui prétendrait que le résultat des élections américaines était le résultat d’une fraude électorale.
Le 8 janvier 2020, Facebook a fermé la page du groupe conservateur Walkaway, qui comptait à l’époque plus d’un demi-million d’abonnés. La page a été remplacée par un message de Facebook indiquant que la page avait enfreint ses conditions d’utilisation.
Du côté de la pensée permise, le président élu Biden déclarait au sujet de deux sénateurs (Cruz et Hawley) : « Ils font partie d’un gros mensonge, un gros mensonge », a déclaré Biden. Il a ensuite bafouillé une histoire sur la façon dont Goebbels a fait croire aux gens la propagande nazie, comme l’exagération des victimes civiles du bombardement allié de Dresde, en mentant à plusieurs reprises. Goebbels a tristement dit selon Biden : « Si vous dites un mensonge assez gros et continuez à le répéter, les gens finiront par le croire. » Un point Godwin pour M. Biden. Le président élu dit d’abord (à 1 min dans l’extrait vidéo ci-dessous) qu’il y a eu 250 victimes à Dresden lors de ce bombardement aux bombes incendiaires, puis lentement se reprend « non, était-ce 2500 personnes ? ». Goebbels aurait menti en disant « 25 000 personnes, euh 250 000 personnes sont décédées ».
Joe Biden invokes Nazi propaganda minister Joseph Goebbels when referring to Ted Cruz and Josh Hawley. Healing and reconciliation. pic.twitter.com/gD4h90KNPc
D’une part, on remarquera le manque de fluidité dans l’élocution de M. Biden. D’autre part, aucune source ne relie cette citation à Goebbels… Voir misattributed dans la page Wikipédia sur Goebbels… Enfin le bilan de l’ouragan de feu qui s’est abattu sur Dresden en février 1945 est selon la plupart des historiens autour de 25 000 à 35 000 corps identifiés. N’ayez crainte, les médias progressistes veillent, ils ne feront pas paraître mal le bientôt octogénaire Biden.
Entretemps, Rick Klein, directeur politique de @ABC News, tweettait dans un esprit de tolérance et d’unité : « Trump sera un ex-président dans 13 jours. Le fait est que se débarrasser de Trump est la partie la plus facile. L’épuration du mouvement qu’il commande va être autre chose. » Épuration ?
Liens connexes
Journée de purge sur les réseaux sociaux (soyez rassuré aucun compte d’extrême gauche ne semble avoir été victime de cet effort). Belle coordination du monopole des réseaux sociaux : Twitter a confirmé à La Presse de Montréal cette vague de fermetures, laquelle comprend le compte Radio-Québec de M. Cossette-Trudel (dont les vidéos étaient souvent vues par 400 000 personnes sur YouTube et Facebook avant son bannissement). Facebook a par ailleurs confirmé en fin de journée vendredi avoir désactivé le compte du leader antimasque québécois Mario Roy pour « violation des normes de la communauté » dont l’application semble assez arbitraire.
Ce carnet ne connaît ni M. Cossette-Trudel ni M. Roy et croit bien ne jamais avoir lu leur prose. Ce carnet s’oppose cependant au trust (oligopole) de quelques mégasociétés de la côte Ouest (les « GAFAM ») qui contrôlent quasiment tous les rouages des forums grand public sur l’Internet moderne (micromessagerie, forum public, partage de vidéos, application de téléphone intelligent et hébergement de serveurs). Trust qui n’est pas sans rappeler celui de John Davison Rockefeller avec le pétrole ou Andrew Carnegie avec l’acier (il restait bien sûr quelques petits producteurs qui échappaient à ces barons).
Deux poids deux mesures, pendant les émeutes Black Live Matters (BLM), Twitter n’a jamais sévi contre les personnalités qui prônaient plus de violence… Un exemple.