mardi 21 février 2012

Prof. Paul Allen : debate far from over about Ethics and Religious Culture


Paul Allen, a professor of theology at Concordia University, says the legal matter is far from settled, because Loyola High School is challenging the contents of the provincially imposed coursework.


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« Les opposants ne se laissent pas démonter »

Texte paru dans la Voix de l'Est du lundi 21 février 2012.

GRANBY — La Cour suprême a beau avoir confirmé vendredi un jugement de la Cour supérieure selon lequel le caractère obligatoire du cours d’éthique et de culture religieuse ne contrevient pas à la liberté de conscience et de religion des enfants [Note du carnet : avec les éléments de preuve présentés], les parents de la région qui s’opposent au cours ne se laissent pas abattre. Ils vont poursuivre la bataille, que ce soit au plan juridique ou politique. Et ils estiment que le jugement ouvre la brèche qui leur permettra de le faire.

« C’est sûr qu’on avait des attentes envers la Cour suprême et qu’on espérait retrouver notre droit en tant que parent, indique le Valcourtois Sylvain Lamontagne, président de la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ). On est déçus, mais on ne se laisse pas abattre. Ce n’est pas la première jambette que l’on reçoit dans ce dossier et chaque fois, on se relève. Comme parents, on a des droits, et là, on est pris en otage. À 80 cours par année pendant 11 ans, tu ne peux pas ne pas être ébranlé dans tes croyances. »

Porte ouverte

Celui-ci croit d’ailleurs qu’il sera possible d’entreprendre d’autres causes sur le sujet, malgré cette décision de la Cour suprême. [Note du carnet : Remarquons le style « neutre » de la journaliste. A-t-elle lu le jugement ? Elle aurait pu écrire : « Celui-ci croit d’ailleurs qu’il sera possible d’entreprendre d’autres causes sur le sujet, il trouve que la décision de la Cour suprême ouvre une porte dans ce sens. » Sans un « malgré »]

« Le juge Lebel ouvre une porte quand il dit que la preuve ne permet pas de conclure que le programme ne pourrait pas éventuellement porter atteinte aux droits des parents, souligne M. Lamontagne, qui a toujours retiré ses enfants du cours. La cause ne considérait qu’un seul niveau scolaire des enfants impliqués. Ils n’avaient pas tous les manuels en main, car il n’existait pas au moment où le dossier a été ouvert [Note du carnet : il en existait de nombreux, mais le juge Dubois les a refusé] et il fallait s’en tenir à ça. Mais en cours de route, il y a plein d’éléments qui sont arrivés. La porte n’est pas fermée, loin de là. On pourrait donc relancer une cause, mais avec un autre angle. Et il y a une campagne électorale qui s’en vient, c’est sûr qu’on va mettre de la pression. »

La Granbyenne Marie-josée Croteau croit, elle aussi, qu’un dossier plus étoffé permettrait d’en arriver à un résultat différent. « J’ai été très déçue, mais je m’y attendais un petit peu », avoue Mme Croteau, qui a également été membre de la CLÉ. « Si le juge avait pu voir tous les manuels et avoir des comptes rendus de ce qui se passe dans les cours, je pense que la décision aurait été différente. Là, on laisse le fardeau de la preuve aux parents et il faudrait attendre que les enfants subissent des préjudices. Mais la justice n’est pas le seul moyen. Je pense aussi que les politiciens ont les moyens de changer les choses. »

« Un match nul »

Le porte-parole de la CLÉ pour la Haute-yamaska, Patrice Gagnon, a d’ailleurs été choqué de la réaction des politiciens vendredi.

« Je considère que c’est un match nul, indique-t-il. On n’a peut-être pas réussi à démontrer les risques dans le cas de cet enfant-là, mais le dossier a mal vieilli parce qu’il y a plein d’éléments de preuve qu’on n’a pas pu présenter. Ce n’était pas assez scandaleux, les enfants ne reviennent pas traumatisés du cours, mais qui peut dire quels seront les effets à long terme ? Alors que la ministre de l’éducation et le premier ministre disent que c’est réglé, c’est faux. Il n’y a rien de réglé. Le débat ne fait que continuer, car c’est complètement faux que le cours ne brime pas la liberté de religion. »

Les trois enfants de Mme Croteau suivent le cours, même si elle réclame le droit d’avoir le choix. Et elle estime que les impacts qu’il peut avoir dépendent beaucoup de la personne qui le donne.

« Dieu est mis sur le même pied d’égalité que des êtres mythiques ou surnaturels. C’est un fouillis total et le prof ne peut pas faire la part des choses, il doit rester neutre, souligne Mme Croteau. C’est évident que le cours dépend beaucoup de l’enseignant qui le donne, mais on sent qu’ils marchent sur des œufs. »

Par ailleurs, dans un journal régional, la mère ne s'est pas montrée convaincue par la décision et espère que d'une autre cause, mieux étayée, sera déposée :

Un contenu neutre ?

Suzanne Lavallée a évidemment accueilli ce jugement avec déception. « Oui, c’est décevant, mais je crois que nos efforts ont néanmoins réussi à faire avancer ce débat dans notre société », a-t-elle expliqué à L’Express lors d’une conversation téléphonique ce midi.

« J’ose espérer que d’autres parents auront des arguments différents pour aller plus loin et faire accepter que des exemptions pourraient être utiles. Bien des gens ne comprennent pas notre démarche. Nous ne contestions pas la notion de s’ouvrir aux autres cultures, mais ce cours-là, je m’excuse, n’est pas neutre. C’est un bouilli qui ne permet pas à de jeunes enfants de s’enrichir sur cette question ».

À ce propos, les juges ont d’ailleurs émis un commentaire pertinent : « De manière ironique, alors que la religion se retire de plus en plus de la place publique au nom de la liberté et de l’égalité religieuses, la laïcité paraît moins neutre et plus partisane. Compte tenu de la croissance de l’agnosticisme et de l’athéisme, la neutralité religieuse dans la sphère publique est peut-être devenue impossible. Ce que certains considèrent comme le terrain neutre essentiel à la liberté de religion et de conscience constitue pour d’autres une perspective antispiritualiste partisane ».







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Joanne McGarry of the Catholic Civil Rights League on the Tommy Schnurmacher Show





Starting at 14:00

We believe the Lady speaking after Joanne McGarry who says the course is often misunderstood, misunderstands herself the course. The course does not teach many facts, but rather an attitude towards religions and morals, even if it is only a side-effect: not to take them too seriously, they are all similar. 

Incidentally, the old Protestant and Catholic Moral and Religion courses also taught facts about other religions and the Drummondville parents did not oppose those courses.



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Animatrice  : « En tant que mère j'ai pu constater » ce mélange de religion et de légendes





Entrevue sur CKOI avec Jean-François Plante p.-d.g. du Parti conservateur du Québec. Il commente la décision de la Cour Suprême sur l'exemption des cours d'éthique et cultures religieuses.




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