samedi 25 septembre 2021

Voter 15 fois, c’est possible au Canada. Une journaliste de Métro l’a vu de ses yeux.

Quand une source — appelons-la Claude — m’a contactée lors du déclenchement des élections fédérales pour me dire qu’elle avait l’intention de voter 15 fois afin de prouver la faiblesse de la sécurité du scrutin, je me suis dit qu’elle se trompait et qu’elle ne pourrait pas mener à bien ce projet.

Mais Claude avait confiance en son plan : une de ses connaissances a voté quatre fois aux élections de 2015, puis dix fois à celles de 2019. Cette personne a réussi la fraude deux élections de suite sans jamais être embêtée d’aucune façon après. « C’est facile. Je t’explique… »

Des objections me venaient en tête tout au long des explications de ma source. Elle les démontait toutes.

Je restais quand même perplexe. Si c’était vraiment si simple, frauder le système électoral pour voter plusieurs fois, comment se faisait-il que personne n’en parle ? J’avais l’impression que ce qu’on me décrivait relevait du Far West.

En faisant des recherches sur le sujet, je suis tombée sur un reportage de 2019 de Radio-Canada. Lors des dernières élections, la société d’État a fait l’exercice de tester s’il était possible de voter deux fois : une fois par anticipation, puis une fois le jour du scrutin.

La tactique qu’utilisait la connaissance de Claude, elle, permettait de voter encore plus de fois. Bien plus.

Claude et moi avons convenu qu’il n’était pas nécessaire de se rendre jusqu’à l’isoloir pour prouver le problème du système. À partir du moment où on peut s’inscrire plusieurs fois sur la liste électorale et que, chaque fois, le fonctionnaire nous offre de voter, la démonstration est faite.

Le jour du scrutin, Naomie, une journaliste de Métro, s’est rendue au premier bureau de vote choisi par Claude, dans une circonscription de Montréal. Elle a vu Claude s’y inscrire une première fois sur la liste électorale. Claude avait pourtant déjà voté par anticipation. Personne ne le lui a fait remarquer. Jusqu’ici, donc, Claude aurait pu voter deux fois.

Nous avons poursuivi l’exercice.

Claude et Naomie ont marché jusqu’au prochain bureau de vote de l’itinéraire, où Claude a pu s’inscrire et se faire offrir de voter à nouveau, en utilisant le même nom qu’au bureau de vote précédent : son vrai nom. La stratégie comportait un mensonge, oui, mais pas à propos de son identité.

Puis, Claude et Naomie ont cheminé vers le troisième bureau de vote, où le même exercice a été refait sans le moindre souci. Claude l’a répété une quatrième fois. Et une cinquième. Et une sixième. Et une dixième… Naomie me faisait le compte-rendu de leur parcours, et je n’en revenais pas. Le 20 septembre 2021, Claude a pu s’inscrire sur la liste électorale 15 fois.

À un moment, les deux bureaux de vote étaient dans des bâtiments l’un à côté de l’autre. On est entré dans le premier faire l’inscription, puis on est entré dans l’autre sans que personne ne remarque.

Naomie

Leur parcours a commencé à 9 h 30, à l’ouverture des bureaux de vote, et s’est terminé en fin d’après-midi. Ce n’est pas la fermeture des bureaux qui a mis un terme à leur balade, ce sont leurs autres obligations à tous les deux. Naomie, notamment, devait se préparer pour couvrir les résultats électoraux en soirée.

Quinze fois. Claude a pu s’inscrire 15 fois sur la liste électorale.

Comment est-ce possible ?

Comment se fait-il que personne, à aucun de ces bureaux de vote, n’ait remarqué que quelque chose clochait, qu’une personne se baladait à travers la ville et réclamait un peu partout des bulletins de vote qu’on ne lui refusait pas ?

Pour ne pas donner l’impression d’inciter les citoyens à reproduire la fraude, nous n’allons pas donner le détail de la méthode utilisée par l’ami de Claude en 2019 et 2015, et testée ici. Disons tout de même que l’exercice nécessite moins d’imagination qu’il en faut au personnage de DiCaprio dans Arrête-moi si tu peux

. Sans tout dévoiler, nous pouvons quand même identifier le cœur du problème qui permet ces potentiels votes successifs. D’une part, la faille est due au fait qu’on peut s’inscrire le jour même du scrutin sur la liste électorale. D’autre part, elle est attribuable au fait que les bureaux de vote ne communiquent pas entre eux par le biais d’un système informatisé qui signalerait qu’une personne a déjà voté. Le système ne voit pas les doublons.

[La faille réside sans doute dans le fait qu’on peut s’inscrire le jour même en présentant successivement des preuves d’adresse établies à des adresses différentes correspondant au bassin de chaque bureau de vote ou en se faisant accompagner d’un tiers dûment documenté qui certifie l’adresse de la personne qui n’a pas de pièce d’identité adéquate. La liste de ces preuves d’adresse est très longue… Voir ci-dessous.

]

Aujourd’hui, en 2021, je dois avoir un code QR pour aller au restaurant, mais à l’échelle du Canada, personne ne peut savoir si je vote plus d’une fois.

Scrutin aux élections québécoises plus sûr

J’ai demandé à Claude si la même chose était possible avec les élections provinciales.

« Non. À cause du référendum, les règles provinciales ont été resserrées et on ne peut pas s’inscrire le jour du scrutin. »

Les Canadiens, nous aimons bien nous voir comme des personnes gentilles et polies, qui disent s’il vous plait et merci. Mais est-ce suffisant pour se fier à la bonne foi de tous ?

Les systèmes ne sont jamais parfaits, d’accord. Mais la facilité avec laquelle ma source a bel et bien réussi sa démonstration est frappante. Claude aurait pu voter 15 fois à cette élection (en plus de son vote par anticipation) sans que personne ne l’arrête. Sans que personne ne remarque non plus la redondance de son identité sur la liste électorale.

Depuis hier, je me demande combien d’autres Canadiens, comme la connaissance de Claude, passent leur après-midi à voter quand vient le temps d’élire le prochain gouvernement.

Et je me demande aussi, à côté, j’ai l’air de quoi, moi, avec mon petit bulletin de vote unique ?

Source : Métro


La population en âge de travailler a déjà baissé dans un quart des pays du monde

« Une bombe démographique. » Nikkei Asia consacre son dossier de la semaine au ralentissement spectaculaire du taux de croissance de la population à l’échelle mondiale depuis la fin des années 1960.

Le taux de croissance démographique a atteint un pic à la fin des années 1960 avec 2,09 %, un chiffre qui va passer sous la barre des 1 % en 2023. La population en âge de travailler a déjà baissé dans un quart des pays. Selon les prévisions, à l’horizon 2050, la population de 151 des 195 pays du monde sera en baisse.

Une situation qui devrait entraîner à cette date un déclin démographique et un vieillissement général.

Le Nikkei Asia souligne combien les politiques publiques doivent être redéfinies afin de trouver un nouvel équilibre face à ce paradigme du vieillissement des populations.


Zemmour c. Mélenchon : débat, florilège, fausses vérifications de BFMTV

Le débat en entier

La vérif des vérificateurs de BFMTV

1) Charles Prats remet la pendule à l’heure après le «#factchecking» [c'est Paris anglomane] de BFMTV sur la fraude sociale dont parlait Éric Zemmour lors du son débat avec Jean-Luc Mélenchon.

2) La vérificatrice de BFMTV et les chiffres de la déliquance

 

3) pour Hervé le Bras (l'« expert » militant cité par BFMTV) ceux qui quittent la France sont principalement des immigrés, les chiffres démontrent le contraire 



Un succès d'audience qui laisse dans la poussière un débat entre droite classique et ministre

20 heures. Place au direct. BFM TV interrompt son programme pour filmer l’arrivée dans ses studios des deux bretteurs : Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon. Ces images rappellent les débats présidentiels d’entre-deux-tours. La mise en scène est travaillée. Mélenchon arrive avec des notes, Zemmour, quant à lui, avec son allant naturel. 21 heures. Le match s’engage. C’est parti pour deux heures de débat.

Immigration, insécurité, fracture sociale et écologie, les deux débatteurs campent sur leurs positions. Elles sont connues. Malgré quelques envolées et un ton parfois élevé, Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour proposent un échange de qualité. Le leader de La France insoumise se montre parfois agressif et aux antipodes de son adversaire. Toutefois, une certaine complicité se dégage entre les deux protagonistes, qui, jadis, se fréquentaient.

Sur Twitter, l’avant-garde des deux parties s’écharpe. Les deux camps veulent savoir si leur champion triomphe ou gît à terre. Égalité parfaite. Le niveau de l’émission fait l’unanimité. « On peut critiquer le débat #ZemmourVsMelenchon, mais les débats ne sont pas si fréquents où sont cités Talleyrand, Rabelais, Bainville, Marx, Glissant, Montesquieu, Rousseau, de Gaulle… », commente Jean-Christophe Buisson, directeur-adjoint du Figaro Magazine.

L’audience est assez éloquente : 3 810 000 téléspectateurs, 18,7 % de part de marché, selon Médiamétrie. Le débat Zemmour-Mélenchon est une réussite. Devançant le programme de TF1, il a totalement occulté celui de France 2. Le face-à-face entre la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, et le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, n’a attiré que 5,1 % d’audience. Un très faible résultat pour l’émission Élysée 2022 animée par Léa Salamé et Thomas Sotto. Entre Zemmour et Mélenchon, le match pour la présidentielle est lancé.


Ces Kényans qui aident les étudiants anglophones à tricher

Votre prof vient de vous rajouter un énième devoir à faire pour la semaine prochaine. Et en plus de ça, vous avez toujours votre mémoire à boucler, celui sur lequel vous n’avancez plus depuis des semaines. 

Vous vous demandez comment vous allez arriver à tout gérer. Ce sentiment, on l’a tous déjà vécu. Pour résoudre ce problème, certains étudiants peu scrupuleux n’hésitent pas à faire appel à des services de « rédaction universitaire ». 

Un euphémisme pour parler de triche. En résumé, cela consiste à faire faire ses travaux scolaires ou universitaires par des rédacteurs à l’autre bout du monde, contre rémunération. Si le phénomène existe aussi en francophonie à très petite échelle, il est surtout répandu dans le monde anglo-saxon. La BBC a donc décidé d’y consacrer une grande enquête. Celle-ci l’a conduite au Kenya, véritable plaque tournante de ce commerce très particulier.

Des profils « blancs » pour rassurer

Bien sûr, le Kenya n’est pas le seul pays à s’engouffrer dans la brèche de la triche organisée, on peut par exemple également citer l’Inde ou encore l’Ukraine. Mais il est l’un des plus actifs, pour plusieurs raisons. Il s’agit d’un pays anglophone, avec un bon système éducatif, mais où les perspectives économiques sont souvent très faibles, surtout pour les jeunes.

Pourtant, les étudiants qui font appel à ce type de services ne savent souvent pas que leurs travaux sont rédigés à l’autre bout du monde. En effet, les plateformes de mises en relation entre étudiants et rédacteurs mettent souvent en avant des profils d’universitaires blancs. Mais, derrière ces faux comptes et les fausses photos, se cachent parfois plusieurs Kényans qui triment pour réaliser le plus de devoirs possible afin de s’assurer des revenus supérieurs à la moyenne. « C’est une question de survie », disent-ils.

Beaucoup de ces sites sont basés aux États-Unis et en Europe de l’Est et la part payée à ces sites peut représenter jusqu’à la moitié des frais. Le montant payé par le client varie selon qu’il s’agit d’une simple rédaction ou, à l’autre bout de l’échelle, d’une thèse de doctorat complète. 

Sortir de la pauvreté

« Mes parents ne peuvent pas me permettre de continuer mes études. J’ai donc compris que je devais chercher un moyen de subvenir à mes besoins et peut-être aussi de contribuer aux revenus de la famille dans son ensemble », explique David, un étudiant kényan en dernière année à l’université. Tout son temps libre, il le consacre à son activité de rédacteur. « Je peux travailler du lundi au vendredi, de jour comme de nuit, mais la fin de semaine, je me la garde pour mes études ». En aidant les Occidentaux à tricher, il peut non seulement poursuivre ses études, mais il peut également investir dans son avenir. « J’ai pu louer des terres agricoles dans mon village et engager de la main-d’œuvre pour faire pousser des cultures. »

Kennedy, un trentenaire, explique gagner « beaucoup plus qu’avant » depuis qu’il enchaine rédactions et autres dissertations. Aujourd’hui, il gagne 1710 dollars canadiens (1150 euros) par mois, soit un peu plus que le salaire moyen. Ironie de l’histoire, cet homme était auparavant… enseignant. « Parfois, il faut d’abord survivre avant de penser à la morale », explique-t-il. Lorsque la BBC lui demande si ça ne lui fait pas mal de penser que les étudiants qu’il aide gagneront plus que lui, il répond simplement : « nous ne luttons pas contre eux, mais contre la pauvreté ».

Selon Kennedy, les rédacteurs qu’il emploie peuvent compléter jusqu’à 200 rédactions ou examens en ligne par mois. « Vous vous connectez en utilisant les nom et mot de passe d’un étudiant et passez les examens à sa place », ajoute-t-il. 

Malgré tout, certains sont conscients d’œuvrer contre la société. Certains de leurs clients font en effet partie du milieu médical. « C’est vraiment dangereux, ça donne la chair de poule », confie un autre rédacteur qui souhaite laisser tomber tout cela dès qu’il aura trouvé un travail dans son domaine.

Sous-traitance

David est sous-traitant pour quelqu’un de plus expérimenté dans l’industrie qui a un compte de rédacteurs sur l’un des grands sites Web de rédacteurs étrangers. Mais obtenir un compte n’est pas facile. 

Certaines entreprises insistent pour que les candidats passent des examens universitaires. 

 

Une publicité avec un visage occidental placé sur le compte Facebook d’une « fabrique à rédactions » par des rédacteurs kényans

Un d’un groupe Facebook placé par un écrivain kényan vendant un compte d’usine d’essai avec une photo de profil blanche. source de l’image, Facebook Légende de l’image

Les comptes cotés cinq étoiles par les clients sont des produits très recherchés. Ils s’achètent et se revendent dans des groupes de rédaction universitaires. 

C’est ainsi que les étudiants tricheurs sont eux-mêmes bernés. Ils peuvent penser qu’ils font rédiger leurs essais par un rédacteur bénéficiant de témoignages élogieux. Mais en réalité, il peut s’agir simplement de quelqu’un qui a racheté un compte avec une bonne réputation. « J’ai acheté plus de 10 comptes », dit Kennedy. « Certains coûtent jusqu’à 500 000 shillings kényans (3 800 euros ou 5 700 $ canadiens). Il n’y a pas d’autre moyen d’obtenir des clients. » 

Posséder un tel compte est une chose à laquelle David aspire une fois diplômé. À seulement 23 ans, il forme déjà la prochaine génération. Il apprend les ficelles du métier à des rédacteurs débutants et leur refile de petits boulots pour les lancer. « De là, nous avons noué des amitiés et nous nous entraidons. C’est donc une industrie qui se développe. » 

Un fléau dur à combattre

Même si elles sont conscientes de l’existence de telles plateformes, les universités anglophones ne parviennent pas à endiguer le phénomène, plus difficile à détecter que le simple plagiat. 

Certains pays prennent des mesures. L’année dernière, l’Australie a interdit les services de vente de rédactions. Une législation similaire est également envisagée en Angleterre. Mais on ne sait pas encore dans quelle mesure ces lois parviendront à arrêter un commerce qui traverse si facilement les frontières internationales. 

Si ces pays ne trouvent pas un moyen d’interdire purement et simplement le recours à ces pratiques, celles-ci risquent donc de perdurer de nombreuses années.

Sources : La Libre et la BBC


La Covid-19 en Norvège peut désormais être comparée à la grippe, selon le chef de la santé

Le coronavirus peut désormais être classé parmi plusieurs maladies respiratoires à variations saisonnières, a déclaré Geir Bukholm, directeur adjoint de l’Institut norvégien de santé publique.

Depuis un an et demi, le Covid-19 est classé comme une maladie généralement dangereuse. Cependant, cela pourrait changer bientôt, car le directeur adjoint de l’Institut norvégien de santé publique (NIPH), Geir Bukholm, a déclaré que le coronavirus peut désormais être classé dans la même catégorie que des maladies telles que la grippe, le rhume et le VRS (virus respiratoire syncytial). Le virus respiratoire syncytial est la cause la plus fréquente, dans le monde, d’infections respiratoires des jeunes enfants. Très contagieux, ce virus infecte principalement les nourrissons âgés de moins de deux ans. Chez l’adulte, l’infection à VRS est rare, bénigne (sauf chez le sujet âgé), elle est responsable d’une rhinite ou d’un syndrome pseudogrippal.

« Nous sommes maintenant dans une nouvelle phase où nous devons considérer le coronavirus comme l’une des nombreuses maladies respiratoires à variations saisonnières », a déclaré Bukholm au journal VG.

La semaine dernière, le ministère de la Santé et des Affaires sociales a demandé à l’Institut norvégien de santé publique d’évaluer si Covid-19 était toujours une maladie dangereuse.

Alors que l’Institit n’a pas encore rendu ses conclusions, son directeur adjoint a clairement indiqué que le niveau de danger de la Covid serait abaissé.

La gravité de la Covid pourrait désormais être comparée à celle du rhume et de la grippe, car la grande majorité des personnes les plus à risque de développer une maladie grave lorsqu’elles sont infectées sont désormais complètement vaccinées.

« C’est parce que la grande majorité des personnes à risque sont protégées », a expliqué Bukholm.

« Et bien que l’infection circule toujours, le nombre d’hôpitaux reste faible. Ainsi, le coronavirus n’entraînera pas une lourde charge pour les services de santé. Pour les personnes vaccinées qui peuvent être infectées et développer des symptômes, la grande majorité présentera de légers symptômes ressemblant à un rhume. »

Cependant, Bukholm a averti que même si Covid pouvait désormais être comparé à d’autres maladies respiratoires courantes, la pandémie était loin d’être terminée.

« La pandémie n’est pas terminée tant qu’elle existe dans le monde et dans les pays où la couverture vaccinale est encore faible. Tant que les maladies se propageront dans le monde, il y aura toujours une pandémie », a averti Bukholm. [Même là, le coronavirus existe dans des réservoirs animaux, il est douteux que ces animaux seront tous vaccinés…]

VG a émis l’hypothèse que le déclassement de la maladie pourrait être un signe que la levée des dernières restrictions nationales de Covid-19 pourrait être imminente.

Le document pointe le Danemark où les restrictions liées à la Covid-19 ont été levées le 10 septembre quand les autorités ont déclaré que le coronavirus n’était plus considéré comme une maladie dangereuse.

Voir aussi

Covid — Le Danemark dépasse la Suède et devient le pays nordique avec le moins de restrictions

Bienvenue au Danemark, le pays qui a « vaincu » le Covid-19