mardi 15 décembre 2009

Pierre Curzi chez Sylvain Bouchard sur le cours ECR



Émission du 14 décembre 2009 — Pierre Curzi, député de Borduas et critique en matière d'éducation PC : le cours d'éthique et de culture religieuse fait encore jaser.






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« Les nouveaux inquisiteurs »

L'ancien ministre Louis O'Neill sur son carnet revient sur les menaces disciplinaires proférées à l'encontre d'un enseignant d'éthique et de culture religieuse qui se plaignait des fondements de ce programme :
« 
J’ai sous les yeux le témoignage d’un enseignant qui a vécu une expérience traumatisante avec le cours d’éthique et de culture religieuse dont il est un des titulaires dans son école. Voici qu’il s’est permis de transmettre à un conseiller pédagogique ses inquiétudes et ses réserves concernant les fondements philosophiques du nouveau cours. Le ci-devant conseiller signale son cas à la directrice générale de l’école. Celle-ci convoque l’enseignant et l’avertit que son comportement pourrait provoquer son congédiement. Pas moins !

L’enseignant commente :
« Je croyais qu’avec la disparition des cours d’enseignement religieux le respect du contenu de foi et la surveillance des dogmes allaient être réservés à la catéchèse des églises. J’ai pas mal déchanté ! En « Éthique et culture religieuse » je suis maintenant bien plus surveillé sur mon enseignement, sur mes commentaires et sur mes pensées que lorsque j’enseignais le programme religieux catholique ».
Symptôme d’une tendance qui se concrétise : exclusion de tout enseignement religieux confessionnel, cours de religion multiculturel obligatoire qui dénie les droits des parents, suppression de l’article 20 de la Loi sur l’Instruction publique qui protégeait la liberté de conscience de l’enseignant, surveillance inquisitoriale qui rappelle l’ancien quadrillage soviétique. Tout cela au nom de la tolérance et du vivre-ensemble !

Une question qu’on ne peut éviter de se poser : quelle est l’idéologie qui se cache sous cet appareil tentaculaire visant à imposer une vision particulière de la nature humaine et de la vie en société ?

LOUIS O’NEILL
Décembre 2009
 »






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« Opération déracinement », Louis O'Neill sur le livre de Guy Durand

L'ancien ministre Louis O'Neill parle sur son carnet du livre de Guy Durand :

On aura grand profit à lire Le cours ECR, au-delà des apparences , de Guy Durand. Un ouvrage fort intéressant, éclairant. On y apprend un tas de choses, parfois surprenantes, sur le nouveau cours teinté de religion imposé par le pouvoir politique.

Une perle parmi d’autres : dans le programme que doivent suivre de jeunes anglophones on enseigne qu’il faut désormais considérer l’année courante comme une étape de « l’ère commune » (Common Era). .lus besoin de se référer à la naissance du Christ. Donc l’année 2009 ne renvoie plus aux origines chrétiennes. Et quand on voudra parler du temps antérieur à la venue du Christ on dira que ce fut celui précédant l’ère commune (Before Common Era). Ainsi le tour est joué : on évacue Jésus de Nazareth de l’histoire, et sans trop que ça paraisse. On veut ainsi répondre aux attentes des propagandistes du multiculturalisme et plaire à ceux qui adhèrent à d’autres croyances.

Je comprends l’agacement que provoque chez certains ce rappel des origines qui se produit implicitement chaque fois qu’on mentionne une année, que ce soit 2009, 2010 ou d’autres qui les précèdent. Un rappel qui dérange ceux qui s’évertuent à ébranler le socle identitaire de la société québécoise et voudraient que l’on éradique le plus possible ce qui nous rattache à cet héritage culturel et religieux particulier qui a marqué fortement l’histoire de l’humanité.

Il pourra arriver qu’un jeune tant soit peu habité par la curiosité demande au titulaire du cours ECR la raison d’être de cette datation. J’imagine que le principe de la posture professionnelle n’empêchera pas l’enseignant d’expliquer que la date 2009 fait référence à un certain Jésus de Nazareth qui a marqué l’histoire commune des gens d’ici et de beaucoup de peuples, plus que Mahomet, Bouddha ou Marx. D’où cette datation. Certains s’en formalisent, mais on ne peut refaire l’histoire pour leur faire plaisir. Il faudra bien qu’ils s’accommodent de la situation.

LOUIS O’NEILL
Décembre 2009


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De l'endoctrinement dit un enseignant d'ECR

Texte paru aujourd'hui dans La Presse sous l'éditorial du jour du Forum (page A30) :
« Je suis enseignant qui doit transmettre le nouveau programme d'éthique et de culture religieuse (ECR). Déjà, en 2006, j'avais fait partie d'une consultation du ministère de l'Éducation lors de laquelle j'avais justement soulevé les problèmes éventuels d'une telle approche pluraliste et relativiste au niveau des religions.

Mon avis n'a évidemment pas été retenu... Mais ce qui est pire, c'est que les enseignants d'ECR se voient désormais interdits de toute opinion divergente.

En effet, dans un récent courriel envoyé au conseiller pédagogique d'ECR de ma Commission scolaire, j'avais soumis à sa réflexion un article produit par un docteur en anthropologie de Québec, lequel débusquait les fondements philosophiques néfastes de ce cours. Résultat : quelques jours plus tard, j'ai été convoqué dans le bureau de la directrice générale de mon école pour une rencontre disciplinaire.

Les représentants du Ministère, depuis la Ministre jusqu'au plus bas échelon de ses paliers d'autorité, démontrent à l'évidence que ce cours vise l'endoctrinement des futurs citoyens que sont les élèves. N'oublions pas que dans l'été précédant l'implantation de ce cours, le gouvernement a profité des vacances pour modifier la Charte des droits et liberté, en retirant aux parents la prérogative de l'enseignement des valeurs religieuses.

Depuis lors, le gouvernement a donc l'autorité d'imposer aux enfants québécois sa doctrine pluraliste, sans que les parents ne puissent soustraire les héritiers de leur culture familiale au lavage des cerveaux qu'opère le nouveau cours d'ECR. On ne trouve de telles méthodes que dans les régimes totalitaires.

Je croyais qu'avec la disparition des cours d'enseignement religieux, le respect du contenu de foi et la surveillance des dogmes allaient être réservés à la cathéchèse des Églises. J'ai pas mal déchanté ! En « Éthique et culture religieuse » je suis maintenant bien plus surveillé sur mon enseignement, sur mes commentaires et sur mes pensées que lorsque j'enseignais le programme religieux catholique.

Espérons que de plus en plus de voix porteuses d'un discours intelligent et avéré, comme l'a fait la sociologue Joëlle Quérin, finiront par enterrer l'appel forcé au pluralisme religieux lancé du haut de la tour du ministère de l'Éducation.


Christian Paulhus
Enseignant au secondaire»






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Débat sur le cours ECR est relancé — aucun politicien ne le défend publiquement

Le débat sur le cours d'éthique et de culture religieuse est relancé. L'Action démocratique du Québec et le Parti québécois demandaient vendredi au gouvernement de retirer le cours d'éthique et culture religieuse des écoles. Une étude présentée jeudi à l'émission de Mario Dumont concluait que ce cours occulte la culture québécoise au profit du multiculturalisme canadien. L'Alliance des professeurs de Montréal demande que les enseignants devraient bénéficier d'une autonomie pour donner ce cours-là.



Cours dénaturé, cours instrumentalisé

Luc Phaneuf dénonce le détournement du cours ECR dont le dogme est le pluralisme, mais s'oppose à la simple abolition, car la culture religieuse des jeunes Québécois est quasi inexistante. Rachida Azdouz réclame la révision du cours instrumentalisé en un cours de multiculturalisme et de tolérance à la diversité. Il faut que le cours ECR soit remis à plat comme le reste de la réforme pédagogique. Les auteurs de ce cours doivent faire leur mea culpa selon Mme Azdouz.

Rappelons cependant que Mme Azdouz était responsable de la formation de formateurs d'ECR, il y a près de deux ans, et qu'elle semblait très heureuse du cours à l'époque.


Mme Rachida Azdouz formant les formateurs d'ECR en septembre 2007






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