Mario Dumont reçoit Alain Roy, professeur titulaire à la Faculté de droit de l'Université de Montréal pour discuter d'une affaire étonnante pour le moins qui se passe dans l'Outaouais.
Un couple a deux enfants, un garçon de 10 ans et sa sœur de 11 ans. Les parents vivent une rupture extrêmement difficile en 2009. On décide d'une garde partagée entre le père et la mère.
Alors que les enfants sont chez la mère, en décembre 2009, le parâtre, le nouveau conjoint de la mère, se montre très violent. À la suite de ces événements, le père se voit accorder la garde exclusive de ses enfants. La mère n'a plus que des droits d'accès sous la surveillance de la DPJ. Le contact des enfants avec leur mère s'est détérioré, alors que du côté paternel la relation parentale est harmonieuse.
Croyant que l'intérêt des enfants (renouer avec leur mère) est compromis par le conflit parental, une juge de l'Outaouais a décidé en octobre 2010 que ces enfants seraient mieux dans des familles d'accueil qu'avec leur père avec lequel ces enfants s'entendent bien. Selon la DPJ, une fois en famille d'accueil les enfants seront en milieu « neutre » et ainsi retirés du conflit parental pour, par la suite, reconstruire une relation harmonieuse avec la mère.
Les enfants sont d'abord placés dans une même famille d'accueil. Un mois plus tard, ils sont cependant séparés par décision de la DPJ apparemment pour briser la cohésion qui existerait entre les enfants, laquelle cohésion ferait obstacle à l'établissement d'une relation plus saine avec la mère.
Le rétablissement de la relation de la mère, pourtant reconnue pour avoir des carences parentales, semble primer sur l'intérêt des enfants de vivre harmonieusement ensemble et avec leur père.
À noter que — à nouveau — la DPJ refuse de s'expliquer « pour des raisons de confidentialité ».
Suite du témoignage du père, entretien avec l'ex-juge Andrée Ruffo
Un couple a deux enfants, un garçon de 10 ans et sa sœur de 11 ans. Les parents vivent une rupture extrêmement difficile en 2009. On décide d'une garde partagée entre le père et la mère.
Alors que les enfants sont chez la mère, en décembre 2009, le parâtre, le nouveau conjoint de la mère, se montre très violent. À la suite de ces événements, le père se voit accorder la garde exclusive de ses enfants. La mère n'a plus que des droits d'accès sous la surveillance de la DPJ. Le contact des enfants avec leur mère s'est détérioré, alors que du côté paternel la relation parentale est harmonieuse.
Croyant que l'intérêt des enfants (renouer avec leur mère) est compromis par le conflit parental, une juge de l'Outaouais a décidé en octobre 2010 que ces enfants seraient mieux dans des familles d'accueil qu'avec leur père avec lequel ces enfants s'entendent bien. Selon la DPJ, une fois en famille d'accueil les enfants seront en milieu « neutre » et ainsi retirés du conflit parental pour, par la suite, reconstruire une relation harmonieuse avec la mère.
Les enfants sont d'abord placés dans une même famille d'accueil. Un mois plus tard, ils sont cependant séparés par décision de la DPJ apparemment pour briser la cohésion qui existerait entre les enfants, laquelle cohésion ferait obstacle à l'établissement d'une relation plus saine avec la mère.
Le rétablissement de la relation de la mère, pourtant reconnue pour avoir des carences parentales, semble primer sur l'intérêt des enfants de vivre harmonieusement ensemble et avec leur père.
À noter que — à nouveau — la DPJ refuse de s'expliquer « pour des raisons de confidentialité ».
Mario Dumont s'entretient avec un père séparé de ses enfants par la DPJ
Suite du témoignage du père, entretien avec l'ex-juge Andrée Ruffo
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