Trois Premiers ministres en quatre ans, un déficit public abyssal (170 % du PIB), une population vieillissante et déclinante : le Japon traverse aujourd'hui une grave crise de confiance. Le monde bouge, mais le pays du Soleil levant semble figé dans un modèle statique. Au grand dam des jeunes Nippons.
Avec un taux de natalité de 1,3 enfant par femme, le Japon se prépare à une chute sévère de 30 % de sa population en 2050 (de 127 millions à 90 millions) et à un contraction de la demande intérieure et de la valeur immobilière. Dès lors, le poids sur les générations actives va s'accroître considérablement. Les jeunes sont les premiers touchés. « J'ai beaucoup voyagé dans mon métier, mais c'est au Japon que le discours des jeunes est le plus cynique sur le monde de l'entreprise, assure Masahiro Matsuoka au Télégramme de Brest, un courtier de 43 ans. Le conflit entre générations deviendra inévitable dans les prochaines décennies ». Pour exemple, et le chiffre est inégalé depuis 1945 : en mars 2010, 43,7 % des Japonais sortis de l'université n'ont pas trouvé d'emploi dans une entreprise.
La peur de régresser est la cause d'un malaise profond. En 2010, la Chine a délogé le Japon du titre de seconde puissance économique. Certes, le pays du Soleil levant a des atouts dans les voitures hybrides (numéro un mondial avec Toyota), dans le secteur des téléphones intelligents, les jeux vidéos ou l'industrie robotique. Mais son esprit individualiste lui joue des tours. Par exemple, sur le marché des téléphones portables nouvelle génération, le Japon contrôlait 80 % du marché mondial en 2005. Cinq ans après, il ne conserve plus que 20 % du marché.
Avec un taux de natalité de 1,3 enfant par femme, le Japon se prépare à une chute sévère de 30 % de sa population en 2050 (de 127 millions à 90 millions) et à un contraction de la demande intérieure et de la valeur immobilière. Dès lors, le poids sur les générations actives va s'accroître considérablement. Les jeunes sont les premiers touchés. « J'ai beaucoup voyagé dans mon métier, mais c'est au Japon que le discours des jeunes est le plus cynique sur le monde de l'entreprise, assure Masahiro Matsuoka au Télégramme de Brest, un courtier de 43 ans. Le conflit entre générations deviendra inévitable dans les prochaines décennies ». Pour exemple, et le chiffre est inégalé depuis 1945 : en mars 2010, 43,7 % des Japonais sortis de l'université n'ont pas trouvé d'emploi dans une entreprise.
La peur de régresser est la cause d'un malaise profond. En 2010, la Chine a délogé le Japon du titre de seconde puissance économique. Certes, le pays du Soleil levant a des atouts dans les voitures hybrides (numéro un mondial avec Toyota), dans le secteur des téléphones intelligents, les jeux vidéos ou l'industrie robotique. Mais son esprit individualiste lui joue des tours. Par exemple, sur le marché des téléphones portables nouvelle génération, le Japon contrôlait 80 % du marché mondial en 2005. Cinq ans après, il ne conserve plus que 20 % du marché.
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