lundi 6 septembre 2021

Médias de grands chemins diffusent infos fausses ou douteuses sur l'ivermectine

De nombreux médias traditionnels comme le Guardian, la BBC, MSNBC et la RTBF ont colporté cette histoire sur l’ivermectine :

La « nouvelle » telle que diffusée par la RTBF (diffuseur étatique belge)

 

La « nouvelle » selon la BBC, notons que l’ivermectine est un antiparasitaire en rien limité aux animaux, elle est notamment utilisée pour lutter contre la cécité des rivières chez l’homme.


Rachel Maddow, l’égérie de la gauche qui officie sur MSNBC relaie aussi la « nouvelle »

 

L’ennui c’est que cette histoire n’est en rien confirmée et probablement fausse. Notons qu’aucun article ne précise quels sont les hôpitaux débordés par ces patients qui prendraient de l’ivermectine (sous forme vétérinaire).

Un hôpital (voir ci-dessous) a démenti l’affirmation du Dr Jason McElyea selon laquelle les surdoses d’ivermectine causent des retards dans les soins médicaux aux urgences et des retards dans les soins médicaux dans l’Oklahoma rural. Selon le National Poison Data System, 459 cas de surdose d’ivermectine ont été signalés aux États-Unis en août. Les chiffres sur les surdoses d’ivermectine spécifiques à l’Oklahoma ne sont pas disponibles, mais il est peu probable que le nombre soit un facteur important dans la disponibilité des lits d’hôpital dans un État qui, selon le CDC, a actuellement une moyenne hebdomadaire de 1 528 hospitalisations pour Covid-19. Le médecin est affilié à un groupe de personnel médical qui dessert plusieurs hôpitaux de l’Oklahoma. À la suite de la publication à grande échelle de ses déclarations, un hôpital desservi par le groupe de médecins, le NHS Sequoyah, a déclaré que son service d’urgence n’avait traité aucune surdose d’ivermectine et qu’il n’avait eu à refuser aucune personne cherchant à se faire soigner, en outre le Dr Jason McElyea n'avait plus travaillé pour eux depuis des mois et n'avait traité aucun cas de surdose d'ivermectine. 



On apprend par ailleurs qu’une autre « information » liée à l’ivermectine était fausse. L’agence de presse Associated Press avait fait circuler la rumeur selon laquelle 70 % des appels des centres antipoison du Mississippi auraient concerné des intoxications à l’ivermectine. L’agence a dû se rétracter : l’épidémiologiste du Mississippi, le Dr Paul Byers, a déclaré mercredi que le nombre d’appels au contrôle antipoison concernant l’ivermectine était plutôt d’environ 2 %. La difficulté de se faire prescrire de l’ivermectine par des docteurs fait que de nombreuses personnes se tournent vers l’ivermectine vétérinaire mal dosée pour l’homme.