mardi 19 décembre 2023

En 1913 : « Jouets modernes d’enfants : doit-on privilégier l’instruction au détriment de la distraction ? »

À l’occasion de la Noël 1913, un chroniqueur du Petit Journal s’interroge sur le bien-fondé de l’engouement pour les jouets « scientifiques », ces derniers prenant désormais le pas sur les joujoux plus classiques. Instruire ou divertir : faut-il choisir pour le bien de l’enfant ?

Leibnitz disait : « Les hommes n’ont jamais montré tant de sagacité que dans l’invention des jeux ». Cette observation du philosophe se vérifie tous les ans à l’époque de Noël. Allez plutôt faire un tour dans les grands magasins, au rayon des joujoux : vous serez émerveillés de l’ingéniosité dépensée par les inventeurs et les fabricants de jouets nouveaux, affirme Jean Lecoq dans l’édition du 23 décembre 1913 du Petit Journal.

S’il est vrai que, depuis que le monde est monde, l’homme n’a cessé de se mettre la cervelle à l’envers pour amuser l’enfant, jamais il ne dépensa, dans ce but, autant d’imagination qu’aujourd’hui. Reste à savoir, d’ailleurs, si le but est atteint. Les petits enfants d’à présent, avec les joujoux compliqués et les jouets scientifiques qui ont pour effet de les instruire bien plus que de les distraire, sont-ils plus heureux que ne le fussent les gamins du temps jadis avec leurs poupées de carton et leurs soldats de plomb ? s’interroge le chroniqueur.

C’est douteux, poursuit-il. L’enfant n’a pas besoin d’un joujou animé : il se charge bien de l’animer lui-même par sa propre imagination. Dès que l’enfant joue, il vit dans un rêve. Or, les jouets scientifiques et les jouets précieux ne peuvent que troubler ce rêve. Ils étonnent l’enfant, ils ne l’amusent pas.

Lors de la dernière exposition des jouets anciens, reprend le journaliste qui, rappelons-le, s’exprime en 1913, on constata que les jouets communs étaient fort rares, et qu’on ne pouvait guère trouver que des jouets d’un grand prix. À ceux qui s’en étonnaient, M. Léo Claretie, l’organisateur de cette exposition, donnait cette explication toute naturelle :

« Le joujou bon marché d’autrefois a été détruit parce qu’il a servi. Nous ne le connaissons qu’en peinture. Les seuls jouets qui aient été conservés sont les jouets coûteux. » C’est-à-dire les jouets qui n’ont pas rempli leur but.

Il n’est donc pas besoin que les jouets soient très beaux. L’essentiel est qu’ils favorisent les jeux de l’imagination de l’enfant. Il n’est pas besoin non plus qu’ils le fassent réfléchir. L’enfant a bien le temps de faire connaissance avec les réalités de la science. Laissez le jouer d’abord, vous le ferez étudier après. Les jouets qui ont pour but d’exercer son raisonnement ne sont pas des jouets. « Rien n’est moins raisonnable que de vouloir que les enfants le soient ». Qui a dit cela ? C’est Jean-Jacques. Et il me semble qu’il n’a rien dit de plus sensé, conclut Jean Lecoq.

Angleterre — Les enseignants ne sont pas tenus de s'adresser aux élèves en utilisant les pronoms choisis par ces derniers

Les enseignants anglais ont appris qu'ils n'étaient pas obligés de s'adresser aux élèves en utilisant les pronoms souhaités par ces derniers, conformément aux nouvelles orientations du gouvernement sur la meilleure façon d'aider les élèves transgenres.

Le projet de document, publié par le ministère de l'éducation, devait être publié avant les vacances d'été, mais il a été retardé afin de répondre aux "attentes élevées" des enseignants et des parents.

Il stipule que les enfants, les enseignants ou le personnel d'une école ne doivent pas être obligés d'adopter des pronoms préférés par les élèves.

En l'absence de pronoms préférés, le nom préféré de l'enfant doit être utilisé, les écoles ayant le devoir de veiller à ce que les brimades ne soient jamais tolérées.

Le guide précise également que les écoles et les collèges ne sont pas tenus d'accepter toutes les demandes de transition sociale et qu'ils ne doivent pas le faire.

La transition sociale concerne un élève qui demande à changer de pronoms, de nom et d'uniforme.

"L'utilisation correcte de ces conseils signifie que la transition sociale, dans la pratique, devrait être extrêmement rare lorsque les garanties appropriées sont mises en place et que l'intérêt supérieur de l'enfant est pris en compte", indique le projet.

Lorsqu'une école examine une demande, le projet indique qu'il convient d'adopter une "approche prudente", notamment en veillant à ce que les parents soient pleinement consultés avant toute décision.

Les autres points principaux du projet d'orientation sont les suivants :
  • Les écoles doivent veiller à ce que le sport de compétition soit équitable pour tous les élèves, ce qui signifie presque toujours des sports séparés pour les garçons et les filles ;
  • Les écoles doivent fournir des toilettes séparées pour les élèves âgés de huit ans et plus, ainsi que des vestiaires et des douches appropriés pour les élèves âgés de 11 ans et plus ;
  • Les écoles non mixtes peuvent refuser d'admettre des élèves du sexe biologique opposé, qu'ils soient ou non en questionnement sur leur genre ;
  • Les écoles non mixtes peuvent refuser d'admettre des élèves du sexe biologique opposé, qu'ils s'interrogent ou non sur leur genre ;
  • Les dortoirs, les tentes et les chambres communes doivent être séparés en fonction du sexe.
Le projet n'est pas réglementaire et les parents et les enseignants sont invités à donner leur avis dans le cadre d'une consultation qui durera 12 semaines.

L'ancienne première ministre Liz Truss (ci-contre) a déclaré que ces orientations "ne vont pas assez loin".


Elle a appelé à une modification de la loi plutôt qu'à une orientation non statutaire.

Mme Truss a déclaré : "Je crains que les activistes et d'autres personnes puissent exploiter les lacunes du guide : "Je crains que les activistes et d'autres ne soient en mesure d'exploiter les lacunes du guide et du cadre juridique existant pour poursuivre leur programme, laissant les enfants exposés à des changements irréversibles et les espaces non mixtes insuffisamment protégés.

L'ancienne première ministre a appelé le gouvernement à soutenir son projet de loi sur la santé et l'égalité (amendement), qu'elle a présenté pour la première fois au Parlement le 6 décembre.

Selon ce projet de loi, la transition sociale ne serait pas reconnue par les écoles ou l'État pour les enfants, et les bloqueurs de puberté et les traitements hormonaux pour la dysphorie de genre seraient interdits pour les moins de 18 ans.

S'exprimant avant la publication du projet, le porte-parole du premier ministre a déclaré qu'il s'agissait d'un "domaine complexe" et qu'il était juste de "prendre le temps de bien faire les choses".

Source : Sky News

« Les nouveaux théistes »

Texte tiré de l’édition de Noël du Spectator de Londres

L’une des idées les plus influentes du professeur Richard Dawkins était le concept du « mème », qu’il a inventé dans Le Gène égoïste. Un mème est une idée ou une forme de comportement qui se propage par imitation d’une personne à l’autre. Les mèmes peuvent être bénéfiques ou nuisibles à l’individu et à l’ensemble de la communauté. Les plus réussis ont un grand attrait psychologique.

Les mèmes sont une forme de contagion, et avec la technologie du XXIe siècle, le pouvoir de cette contagion s’est accru. Pourtant, les gens ne sont pas simplement des destinataires passifs des idées. En effet, un aspect de la psychologie humaine clairement visible sur les réseaux sociaux est la volonté des gens de se convaincre eux-mêmes, de croire aux mènes qu’ils diffusent. Faire partie d’une communauté qui exprime les mêmes croyances, répéter des mantras et des déclarations de foi, considérer les non-croyants comme une menace afin de renforcer la cohésion du groupe : oui, vous pouvez faire semblant jusqu’à ce que vous y croyiez vraiment.

Il ne s’agit pas de savoir si une religion est vraie, mais si elle est utile et si le christianisme a contribué au succès de l’Occident

Tout cela pourrait inciter les dirigeants de l’Église à réfléchir au nombre toujours décroissant de personnes qui s’identifient comme chrétiennes, et peut-être à se demander : le christianisme peut-il retrouver sa pertinence en tant que mème ? Les personnes qui n’ont pas la chance d’avoir la foi ne peuvent-elles pas y croire à force d’en parler, de répandre le mène de la foi ? La religion se décline en degrés, souvent différenciés en fonction de l’identification, de la pratique et de la croyance. Beaucoup de ceux qui s’identifient comme « chrétiens » ne pratiquent pas, et beaucoup de ceux qui pratiquent ne croient pas (y compris certains membres du clergé). Mais mettre le pied sur la première marche augmente considérablement la probabilité d’atteindre la seconde. Il en va de même pour toutes les croyances.

L’exemple le plus évident de croyance transmise comme un « mème » est sans doute le transgenrisme, l’idée très récente selon laquelle des gens naissent dans le mauvais corps et peuvent d’une manière ou d’une autre changer de sexe. De nombreux hommes se sont fait convaincre qu’ils étaient des femmes, en partie parce qu’alors que nos sociétés considéraient naguère comme du fétichisme, cette idée est désormais considérée comme une identité sacrée. L’idée est renforcée par le soutien mimétique d’une communauté et la menace de punition pour les personnes qui s’y opposent. Le mois dernier à Brighton, une conférence organisée par les « sceptiques » a dû être annulée en raison des objections de militants trans parce que l’un des intervenants était « sceptique » quant à certaines des affirmations des militants trans.

Les sceptiques faisaient partie du mouvement des « Nouveaux athéistes » des années 2000. S’il y a jamais eu une idéologie qui enfonçait des portes ouvertes, c’est bien le Nouvel athéisme, dont le professeur Dawkins est l’une des figures de proue. Présenté comme une opposition à la religion dans les affaires publiques, ce mouvement a puisé une grande partie de son énergie dans la peur de l’islam après le 11 septembre, même s’il était impoli de le dire explicitement.

D’une certaine manière, le nouvel athéisme a connu un succès retentissant. Les États-Unis, autrefois considérés comme un pays à contre-courant par rapport à la tendance à la sécularisation de l’Occident, ont rapidement perdu leur foi depuis le début de ce siècle. Aujourd’hui, les Américains de moins de 40 ans sont la première génération à compter une minorité chrétienne. Les nouveaux athées ont obtenu ce qu’ils demandaient, mais comme tant de révolutionnaires du passé, ils désespèrent des résultats.

L’effet atomisant de la laïcité est devenu extrême. Alors que les pauvres de l’Amérique ont comblé leur manque de Dieu par la drogue et l’alcool, les riches l’ont fait par la politique. Plutôt que d’inaugurer un âge d’or des lumières, l’effondrement du christianisme américain a donné lieu à une nouvelle intolérance à l’égard de tous ceux qui s’écartaient de l’opinion progressiste.

Pourtant, cette période a également coïncidé avec une prolifération d’études en sciences sociales soulignant les bienfaits de la religion — tant au niveau de la croyance que de la pratique — sur le bien-être des enfants, le capital social, le bonheur individuel et, surtout, la suppression de l’anxiété, à l’origine de cette « épidémie de troubles mentaux » des temps modernes.

Alors que les croyances religieuses s’effondraient en Occident, un nouveau mouvement intellectuel a vu le jour dans les années 2010. Comme le nouvel athéisme, il impliquait largement des non-croyants et défendait la même tradition libérale occidentale. Leur argument n’est pas que la religion est vraie, mais qu’elle est utile et que le christianisme a fait de l’Occident un succès exceptionnel. Il ne s’agit pas d’une idée révolutionnaire — dès le XVIIIe siècle, les philosophes sceptiques admettaient que les humains étaient par nature religieux — mais les nouveaux théistes, comme on pourrait les appeler, ont les sciences sociales pour les étayer.

L’un des premiers partisans était, comme le principal nouvel athée Steven Pinker, un psychologue évolutionniste. Dans son livre The Righteous Mind publié en 2011 [jamais traduit en français à notre connaissance], Jonathan Haidt soutient que la religion joue un rôle important dans la promotion de la cohésion sociale. Dans la lignée de David Hume, Haidt affirme que les êtres humains sont essentiellement irrationnels et que l’idéologie politique sans cesse plus acerbe de ses compatriotes de gauche et de droite émane de la même partie du cerveau que la religion. Contrairement à la phrase accrocheuse de Christopher Hitchens selon laquelle « la religion empoisonne tout », la réalité démontrable est qu’elle est le ciment qui unit une espèce de primates — ce qu’Ibn Khaldoun appelait la « parenté fictive ».

Le plus influent des nouveaux théistes est sans doute l’historien Tom Holland, dont le livre Les Chrétiens, comment ils ont changé le monde, s’inspire d’une tradition remontant aux historiens français du XIXe siècle en soutenant que le libéralisme et l’individualisme n’étaient pas des réactions du XVIIIe siècle au christianisme, mais des produits de celui-ci.

Ayaan Hirsi Ali, icône du Nouvel Athéisme, a cité Tom Holland dans sa récente profession de foi chrétienne, qui a suscité une vive controverse, non pas parce qu’elle avait adopté des croyances irrationnelles, mais à cause des raisons presque calculatrices pour lesquelles elle affirmait embrasser la religion chrétienne. Arguant que la civilisation occidentale est menacée par le poutinisme [!], la montée de l’islam radical et « la propagation virale de l’idéologie woke, qui ronge la fibre morale de la prochaine génération », Hirsi Ali écrit qu’un Occident athée n’a pas les moyens de lutter : « La seule réponse crédible, je crois, réside dans notre désir de maintenir l’héritage de la tradition judéo-chrétienne ».

Une communauté de croyance, en d’autres termes. En effet, le mot « religio » signifie « lien » en latin. [C’est l’étymologie proposée par Lactance et Tertullien. Cicéron en propose une autre, celle de recueillement, de revenir sur soi et ses actions, de scrupule.]  C’est pourquoi le christianisme ne peut jamais être une affaire privée, pas plus que ses ramifications laïques. Toutes les religions sont issues de la communauté et dépendent d’un soutien mémétique, et si ce soutien est suffisant, la plupart des gens peuvent probablement s’en convaincre et y adhérer par eux-mêmes.

 La question n’est pas de savoir si les avantages sociaux du christianisme sont réels, mais s’ils peuvent être obtenus sans véritable croyance, ou s’il est même juste de faire semblant jusqu’à ce que l’on parvienne à y croire. Si des millions de personnes se remettaient à fréquenter les églises, quels que soient leurs sentiments intérieurs, il est presque certain qu’il en résulterait d’énormes avantages sociaux. À tout le moins, le fait de s’impliquer dans la communauté et de se nourrir d’un message de pardon agirait comme un Valium social. Certaines personnes pourraient-elles alors développer une véritable croyance religieuse ?  Probablement.

Mais le christianisme n’est pas une méthode de méditation ou un guide pour être heureux rapidement. C’est une idée profondément étrange. Son triomphe historique en Occident n’en apparaît que plus improbable, voire miraculeux, si l’on ose dire.

Voir aussi
 
 
 
Mary Harrington : « Parmi les personnes qui réfléchissent, il devient de plus en plus évident qu’il est impossible de ne pas être religieux. Les sociétés humaines fonctionnent de la sorte. Il s’agit en fin de compte d’en choisir une.  Et je soupçonne que les gens qui réfléchissent, souvent assez jeunes, sont parvenus à la conclusion qu’une foi religieuse incarnée, rédemptrice et clémente pourrait être supérieure à d’autres options existantes. Et ils adaptent leur comportement en conséquence. […] Il est tellement évident que Dawkins avait tort quand il avait prévu ce qui se passerait quand les gens arrêteraient d’avoir la foi que les personnes prennent des mesures concrètes. »

Anglosphère — Migration nette pour l'année se terminant en juin 2023

Migration nette pour l'année se terminant en juin 2023 (taux pour 1000 entre parenthèses) dans les principaux pays anglo-saxons :

États-Unis: +1 138 989  (+3,4 ‰)
Canada: +1 131 181  (+28,6 ‰)
Royaume-Uni: +672 000  (+10,0 ‰)
Australie: +518 087  (+19,7 ‰)
Nouvelle-Zélande: +101 518  (+19,6 ‰)

Le Canada a désormais le même niveau absolu d'immigration nette que les États-Unis (pour une population 8 fois plus petite !). Le taux d'augmentation de la population (qui est proche de 95 % due à l'immigration) est de 2,86 %, c'est nettement plus que l'augmentation du PIB réel (hors inflation) à 1,1%, le PIB/habitant est donc en baisse malgré/à cause de cette immigration de masse. Les économistes du secteur privé s'attendent à une croissance du PIB réel de 1,1 % en 2023.

La population canadienne est désormais estimée à 40 528 396 personnes, selon les plus récentes données de Statistique Canada. Il s’agit d’une hausse de 430 635 personnes pour le seul troisième trimestre, soit 1,1 %, par rapport au 1er juillet de cette année.

La dernière fois que le Canada a eu un taux d’accroissement démographique trimestriel aussi fort date du deuxième trimestre de 1957, alors que l’augmentation de la population de 198 000 personnes équivalait à une croissance de 1,2 %.

À cette époque, le baby-boom d’après-guerre et la forte immigration de réfugiés provoquée par la révolution hongroise de 1956 ont mené à une forte et rapide augmentation de la population au pays, qui était estimée à 16,7 millions de personnes, explique Statistique Canada.

Aujourd’hui, cette croissance notable est attribuable à la migration internationale, qui représenterait 96 % de la croissance démographique – en incluant 312 758 résidents non permanents arrivés au pays au troisième trimestre –, le 4 % restant représentant l’accroissement naturel.

En accueillant 107 972 immigrants au troisième trimestre, le Canada a atteint à 79,8 % l’objectif de 465 000 immigrants fixé par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada pour l’année, ce qui représente 371 299 personnes.


Voir aussi

Québec — Baisse de 4 % des naissances de 2022 à 2023 (-9 % pour les parents nés ici) alors que la population a crû (m à j)

Le taux de natalité du Canada en chute libre

Pierre Fortin : l’immigration de masse provoque la crise de l’habitation

La hausse de l’immigration alimente la hausse des loyers

En Israël, le taux de fécondité en 2022 était de 3 enfants par femme (1,49 au Québec ; 1,80 en France ; 1,39 en Suisse et 1,53 en Belgique)

Québec — Chute des naissances de 3,9 % de 2022 à 2023 pendant les 8 premiers mois alors que la population a crû de 2,34 %
 

Enseignants du Québec, progression des salaires

Salaire annuel à l’entrée (échelon 3)

  •     Offre gouvernementale : 60 684 $
  •     Salaire actuel : 53 541 $
  •     Avant la dernière convention collective : 46 115 $

La proposition actuelle du gouvernement représente une hausse salariale de 13,34% pour les profs qui entrent sur le marché du travail. Si cette offre est acceptée, le salaire a l’entrée aura augmenté de 31,59% de 2019 à 2026.

Salaire annuel après 13 ans (échelon 17)  

  •     Offre gouvernementale : 104 282 $
  •     Salaire actuel : 92 027 $
  •     Avant la dernière convention collective : 82 585 $ 

L’offre gouvernementale représente une augmentation salariale de 13,31% pour les profs qui cumulent 13 ans d’expérience. Si cette proposition est acceptée, le salaire maximal des enseignants aura connu une hausse de 26,27% de 2019 à 2026.

À titre de comparaison, le salaire moyen était de 60 492$ au Québec en 2023, et a augmenté d’environ 26% depuis 2019. Pendant la même période, le salaire minimum a quant a lui évolué de 27 %.