tag:blogger.com,1999:blog-82211476013573557022024-03-19T04:46:30.555-04:00Pour une école libre au QuébecCarnet voué à la promotion d'une véritable liberté scolaire au Québec, pour une diversité de programmes, pour une plus grande concurrence dans l'enseignement.Unknownnoreply@blogger.comBlogger7256125tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-43804759852812324782024-03-19T00:30:00.000-04:002024-03-19T00:30:00.140-04:00Organisation chrétienne refuse 100 k$ et un règlement à l'amiable, mais poursuit le gouvernement du Québec<div style="text-align: justify;">
<p>Une organisation chrétienne poursuit le gouvernement du
Québec après s’être vue refuser l’accès à un centre de congrès l’été
dernier parce qu’elle est pro-vie.</p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4-l_LNvkiV7heKg7XMLAZrFVZN47exs6L0RLuVFbRRcRhgRHjZCIxsieGIY1q7IRvXem841ijYWl4lk7tovajDFu4pmLl2sFEoCzItvzkRW1zLmOJ3ts5VqEyz3LOJ1xCezYcA8hOl5kIuN45AUeXzIPYzdLVw49Ig6v6L5Prqc1PIcHB1_vSLwBl_fdG/s799/41493228_2188094024794977_4574815510897623040_n.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="799" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4-l_LNvkiV7heKg7XMLAZrFVZN47exs6L0RLuVFbRRcRhgRHjZCIxsieGIY1q7IRvXem841ijYWl4lk7tovajDFu4pmLl2sFEoCzItvzkRW1zLmOJ3ts5VqEyz3LOJ1xCezYcA8hOl5kIuN45AUeXzIPYzdLVw49Ig6v6L5Prqc1PIcHB1_vSLwBl_fdG/w640-h400/41493228_2188094024794977_4574815510897623040_n.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Caroline Proulx, la ministre du Tourisme du Québec</i><br /></td></tr></tbody></table><br /><br />Le pasteur Art Lucier de
Harvest Ministries a récemment révélé qu’il avait refusé une proposition
de règlement de 100 000 $ et qu’il allait poursuivre le gouvernement
provincial du Québec en justice après que celui-ci ait interdit à
Harvest Ministries d’organiser un événement dans un centre de congrès
public en raison de son engagement moral pro-vie.<br /><br />« Nous avons
rejeté un règlement de 100 000 $ du gouvernement du Québec pour que nous
nous fassions oublier », a déclaré M. Lucier.<br /><br />« En outre, le
gouvernement n’allait assumer aucune responsabilité pour leur action »,
a-t-il ajouté. Selon le pasteur Lussier, il aurait répondu : « Gardez
votre argent. Il faut que vous reconnaissiez que vous avez enfreint la
loi. »<br /><br />Harvest Ministries International, qui est basé en
Colombie-Britannique, avait prévu d’organiser un événement religieux,
culturel et artistique appelé « Bataille pour le Canada » au Centre des
congrès de Québec, du 23 juin au 2 juillet.<br /><br />Cependant, après
l’annonce de l’événement, la ministre québécoise du Tourisme, Caroline
Proulx, avec la bénédiction du Premier ministre du Québec, François
Legault, de la Coalition Avenir Québec (CAQ), a demandé au directeur
général du centre des congrès de mettre fin au rassemblement de Harvest
en raison de son thème supposé « anti-avortement » (ce qui n’était pas
le cas), malgré le fait que Harvest Ministries avait signé un contrat
avec le centre des congrès.<p></p><p style="text-align: center;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/vsLhpjcmjnw?si=8_D8WB5vIiXySbdL" title="YouTube video player" width="560"></iframe> </p><p style="text-align: center;"><i>Le
pasteur Lussier s’explique sur cette poursuite. Il indique aussi que
l’événement à Québec avait pour thème la réconciliation des peuples au
Canada et non de s’opposer à l’avortement, contrairement au bobard
propagé par la CBC.</i> <br /></p><p style="text-align: justify;">Au
cours de la rencontre de règlement, qui s’est tenue les 6 et 7 février,
M. Lucier a « clairement indiqué que nous ne nous contenterions pas de
prendre l’argent des contribuables et de nous enfuir ».<br /><br />« Nous
voulons que le gouvernement du Québec reconnaisse qu’il a commis une
erreur et qu’il nous permette d’organiser une réunion à l’avenir »,
a-t-il expliqué.<br /><br />Cependant, au lieu de s’excuser, le gouvernement
du Québec a fait pression pour que l’affaire soit résolue à l’amiable
en promettant une compensation monétaire pour l’événement annulé.<br /><br />« Nous
allons maintenant aller devant les tribunaux parce que nous ne sommes
pas intéressés par une simple compensation pour la perte subie par notre
ministère, même si elle a été substantielle », a déclaré M. Lucier.<br /><br />« Nous
avons besoin de savoir que nous ne serons plus ciblés de la sorte à
l’avenir », a-t-il poursuivi. « Nous avons besoin que la ministre Proulx
reconnaisse qu’elle a commis une erreur et qu’elle s’y est mal prise ».<br /><br />« Aucune lettre de ce type n’a été envoyée et nous irons donc au tribunal, malheureusement », a ajouté M. Lucier.<br /><br />Bien
que la date du procès n’ait pas encore été fixée, M. Lucier est
convaincu que Harvest Ministries aura gain de cause, expliquant que
c’est la raison pour laquelle le gouvernement du Québec souhaitait
régler le litige à l’amiable.<br /><br />« Ils savent qu’ils vont perdre, et c’est pourquoi ils essaient de faire disparaître cette affaire », a-t-il déclaré.<br /><br />« Nous
sommes convaincus que nous gagnerons », a déclaré M. Lucier. « Il
s’agit d’une affaire assez simple, mais surtout, nous pensons qu’il est
important de s’opposer à la tyrannie de nos jours et à l’ingérence
gouvernementale, que nous gagnions ou non est moins important que le
fait de nous opposer à ces pratiques. »</p><p style="text-align: justify;"></p><b>Voir aussi</b><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/03/extremisme-vandalisme-contre-radio.html">Extrémisme — vandalisme contre Radio-Canada pour un documentaire sceptique envers les « soins transgenres » sur les ados</a> <br /></p>
<p></p></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-790094320732904462024-03-18T18:07:00.002-04:002024-03-18T18:07:42.937-04:00Dérive de l'inclusion à tout prix à l'école<div style="text-align: justify;">
<span class="fullpost"></span>
</div><p><i> 7% des élèves scolarisés en France souffriraient de troubles psychologiques sévères, explique Ophélie Roque, enseignante. Face à ce constat rien ne semble être envisagé à part la politique du rafistolage de dernière minute, déplore-t-elle. Ophélie Roque est enseignante. Ella a publié en 2023 Black Mesa (Robert Laffont, 2023), son premier roman. Elle s'exprime dans les colonnes du Figaro.<br /></i></p><p style="text-align: justify;"> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu25AE69FishAEYeT84a7YLjokS_kg_oEAnyQOE44xmCL4aonkWTJDwvXOsoIvRvIuASnvUUnzgovqpLwUJOECBcqjUs1P7SM-GhXyp5TR6Pan1wlvF8mOsO6v_l7WXwif1KOdetJgAJvH4S3oIOxjDSBpIyMPFBH1UTexmGvYpPTE84qmGtxZrfLtn8TL/s900/g3kTB4-0.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="473" data-original-width="900" height="336" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu25AE69FishAEYeT84a7YLjokS_kg_oEAnyQOE44xmCL4aonkWTJDwvXOsoIvRvIuASnvUUnzgovqpLwUJOECBcqjUs1P7SM-GhXyp5TR6Pan1wlvF8mOsO6v_l7WXwif1KOdetJgAJvH4S3oIOxjDSBpIyMPFBH1UTexmGvYpPTE84qmGtxZrfLtn8TL/w640-h336/g3kTB4-0.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>«7% des élèves scolarisés en France souffriraient de troubles psychologiques sévères».</i></td></tr></tbody></table><br /></p><p style="text-align: justify;">La question de la santé mentale dans les établissements scolaires reste, encore en 2024, un sujet tabou. On préfère ne pas l'évoquer, enfouir la chose sous le tapis, ou mieux encore, esquisser un sourire gêné. Quelle idée d'aborder frontalement ces choses-là, en tout il faut de la pudeur ! Et pourtant, selon des chiffres officiels, 7% des élèves scolarisés en France souffriraient de troubles psychologiques sévères (bipolarité, autisme, TDAH, troubles délirants, retards mentaux…).<br /><br />L'école se veut inclusive, la chose est proclamée partout. Soit. D'ailleurs, des unités spécialisées sont implantées au sein de nombreux établissements et plusieurs dispositifs d'intégration existent : 12.200 classes ULIS (Unités localisées pour l'inclusion scolaire) émaillent tout le territoire pour 1200 IME (Institut médico-éducatif). Que signifient de tels chiffres ou, pour le dire autrement, les troubles psychiatriques viennent-ils heurter la routine de l'enseignant ?<br /><br />Ici aussi, la nuance s'impose. On ne peut traiter l'humain dans les grandes lignes sans que cela n'aboutisse à la pire des inhumanités à savoir l'altruisme comptable et tatillon, soucieux non pas des personnes mais des statistiques. Quand elle est préparée, l'intégration se passe souvent au mieux. Les autres élèves, habitués à avoir un ou deux élèves dits «à particularités», n'y font plus guère attention et se comportent avec eux de la même manière qu'avec un autre. En cela, nous pouvons être fiers de l'école républicaine. Tout n'est donc pas à refaire, de vraies réussites existent ! Mais (parce qu'il y a souvent un «mais») que faire des cas limites ? Ceux qu'on ne sait plus sous quel angle aborder tant les limites de leur pathologie sont mal définies. Au final, ce sont eux les plus nombreux et les plus délicats à gérer : non diagnostiqués donc non accompagnés, ils sont en sommeil et forment autant de petites goupilles prêtes à exploser à chaque instant. Et le plus souvent en plein vol. Je me rappelle d'un élève qui, alors que je diffusais un extrait de film, s'est soudain mis à proférer insanités sur insanités à la vue d'une comédienne de plus de 70 ans, hurlant qu'il allait lui fourrer quelque chose quelque part. Il a fallu une pleine journée pour lui faire quitter cette étonnante lubie.</p><blockquote><div> On lance des campagnes de sensibilisation, on consacre la journée du 10 octobre à la cause mais rien qui ne dépasse véritablement le cadre des vaines promesses.<br /></div><div style="text-align: right;"> Ophélie Roque</div></blockquote><br />Tous les professeurs ont connu, connaissent ou connaîtront de tels apartés. Invariablement. Dans certains quartiers plus que dans d'autres tant il est constant que la misère s'ajoute à la misère. Chaque année, de trop nombreux élèves au comportement problématique sont laissés dans le système scolaire au détriment du bon sens et, parfois, de la sécurité des autres élèves. Ces enfants perturbés nécessiteraient, a minima, une prise en charge adaptée. Confrontés à une scolarisation «traditionnelle», ils peinent à trouver leur place. C'est qu'il n'y a que 69.000 places dans les instituts spécialisés et l'on veut croire les classes de nos enfants extensibles.<br /><br />Par ailleurs, songeons que coexistent au sein du même espace plusieurs profils qui devraient mutuellement s'exclure. Ainsi, si les «mutiques» s'isolent (certains élèves ne se redresseront jamais et resteront prostrés sur leur chaise, se recroquevillant si jamais quelqu'un les effleure), les «possédés» - en proie à des psychoses plus ou moins latentes - se mettent à invoquer le démon en plein cours, agressant camarades et professeurs et détériorant le matériel scolaire (déjà pas toujours au mieux de sa forme).<br /><br />Ne nous leurrons pas, l'école ne sait pas soigner, elle ne peut que tenter de s'ajuster selon des capacités d'adaptation variables. Sans compter qu'il existe des cas plus troubles où le doute existe : l'enfant est-il malade ou se moque-t-il de son monde ? En cas d'accès colériques à répétition, la question peut rapidement s'envisager. Et face à ce problème qui n'est d'ailleurs en rien propre à l'école (13% des adultes disposeraient d'une pathologie psychiatrique) rien n'est véritablement fait. On lance des campagnes de sensibilisation, on consacre la journée du 10 octobre à la cause mais rien qui ne dépasse véritablement le cadre des vaines promesses. Aucun plan ni projet d'ensemble, aucune politique clairement assumée à part celle du rafistolage de dernière minute. À l'école de remédier aux 400 unités scolaires au sein des lieux de soins démantelés ces dix dernières années ! À l'école de faire comme si ce manque n'existait pas ! À l'école de remplacer les éducateurs spécialisés par des professeurs contractualisés formés au lance-pierres et même, le plus souvent, pas formés du tout !<br /><br />Les rectorats sont d'ailleurs pleinement conscients de la chose. Dans chaque académie, on virevolte avec les chiffres et les jeunes. Des milliers de signalements qui font remonter à la surface la misère enfouie. Que faire des élèves pour qui l'école reste inadaptée ? La situation est d'autant plus sordide qu'à aucun moment la possibilité du soin n'est sérieusement envisagée. Qu'un cas concret, un peu «moche», se présente et c'est «courage, fuyons !». Et si jamais la greffe ne prend pas, il suffit de les maintenir de force dans le système en sachant qu'une fois leurs 16 ans atteints, la porte se referme. Définitivement cette fois-ci.<br />
<p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-74027295100522945742024-03-18T15:00:00.000-04:002024-03-18T15:00:00.285-04:00Épidémiologiste et professeur à Havard licencié pour ses opinions sur les politiques Covid-19<div style="text-align: justify;">
<p style="text-align: justify;">Martin Kulldorff était professeur à la Harvard Medical School jusqu’à récemment. L’épidémiologiste a été professeur à Harvard pendant 20 ans. Il a déclaré qu’il avait été licencié pour avoir été un des coauteurs de la <a href="https://www.pouruneécolelibre.com/2020/10/declaration-de-great-barrington-6000.html">Déclaration de Great Barrington</a>, une coalition de médecins et de scientifiques qui s’opposaient aux fermetures générales pour supprimer le virus, et pour s’être exprimé publiquement contre la réponse du gouvernement à la pandémie.</p><p style="text-align: justify;">Pendant la pandémie, il a soutenu que la fermeture des écoles était une politique malavisée, que les confinements étaient inappropriés et draconiens, que les obligations vaccinales étaient injustes, que l’immunité naturelle conférait une protection contre les maladies graves ultérieures, que les enfants n’avaient pas besoin d’être vaccinés et que les enfants de deux ans ne devaient pas porter de masques en tissu à la crèche.<br /><br />Sur toutes ces positions, Kulldorff s’est heurté au point de vue de l’« ordre établi ».<br /><br />Il a finalement été licencié pour un délit mineur. Quel aurait été ce crime ?<br /><br />Martin a refusé de se faire vacciner contre le COVID-19, alors qu’il avait contracté le COVID-19 et qu’il s’en était remis. C’est une décision raisonnable, car personne n’a jamais démontré que la vaccination d’une personne ayant contracté le COVID-19 réduisait davantage le risque de maladie grave ou d’hospitalisation. En outre, cela ne bénéficie pas aux autres, car aucune vaccination Covid ne put en empêcher la transmission. Enfin, la FDA n’a jamais exigé de Pfizer qu’elle réalise un essai sur des personnes atteintes du COVID-19, ce qui constitue une violation de son obligation de fournir des données au peuple américain.</p><p style="text-align: justify;">État-il éthique de mettre en œuvre une obligation vaccinale avec un produit non fiable, car il ne peut pas enrayer la transmission de l’infection visée ?</p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvX-8xYn9E2FAgJcb7cplr_WG98dPfvJO8NZbaL62zUueQVzBrvJZk-50UiToCfdFEUGZlHGCQvkrvt_vo1YTAAuk6bKEjj_FjT_uIQ4JX-wjfOjJw9RdaqbHxPivomjubSdv17tL0bYTW75fAyUETsLz6NwIG-p6pe59fdyibQEkoT5zwaidP3x9kQioA/s634/82417131-13189297-image-a-12_1710336550832.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="526" data-original-width="634" height="530" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvX-8xYn9E2FAgJcb7cplr_WG98dPfvJO8NZbaL62zUueQVzBrvJZk-50UiToCfdFEUGZlHGCQvkrvt_vo1YTAAuk6bKEjj_FjT_uIQ4JX-wjfOjJw9RdaqbHxPivomjubSdv17tL0bYTW75fAyUETsLz6NwIG-p6pe59fdyibQEkoT5zwaidP3x9kQioA/w640-h530/82417131-13189297-image-a-12_1710336550832.png" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Kulldorf a annoncé son licenciement sur <b>𝕏</b> cette semaine, en partageant son vécu dans un article qu’il a écrit pour le City Journal intitulé « <a href="https://www.city-journal.org/article/harvard-tramples-the-truth">Harvard piétine la vérité</a> » et avec ce chapô : « Lorsqu’il s’est agi de débattre des confinements Covid, [la devise de l’université] Veritas n’a pas été le principe qui guidait l’université ».</i></td></tr></tbody></table><br />Quel message ce renvoi envoie-t-il au corps enseignant ? Les universités sont pleines de gens qui ont refusé les vaccins et ont pu continuer à y travailler. Et pourtant Harvard licencie le seul professeur qui s’exprime contre les politiques du gouvernement. <b>Il semble que Harvard applique son règlement de manière sélective.</b><br /><br /><b>Ce licenciement envoie le message qu’il est interdit de s’élever contre une politique — même si elle relève de votre compétence — en temps de crise.</b> Bien entendu, les universités sont pleines de règles mesquines et peuvent fermer les yeux si l’on viole l’une ou l’autre de ces règles. <b>Elles les appliqueront de manière sélective et vous licencieront de façon arbitraire.</b> Et au diable la titularisation censée protéger les professeurs. (Techniquement c’est d’abord un hôpital universitaire affilié à Harvard qui a renvoyé M. Kulldorff et ceci aurait automatiquement mis fin à son emploi par l’université Harvard… Une ruse administrative ?)<br /><br />Critiquer les politiques publiques ou universitaires peut vous voir priver de votre salaire par Harvard. <a href="https://www.pouruneécolelibre.com/search?q=Harvard">Sauf si vous plagiez, de manière répétée et fréquente et que vous appartenez à une « minorité » — alors vous démissionnerez de votre poste de présidente, mais vous conservez le même salaire de 900 000 $ !</a> (Voir aussi <a href="https://www.pouruneécolelibre.com/2024/01/la-responsable-en-chef-de-la-diversite.html">La responsable en chef de la diversité à Harvard accusée de plagiat et de manipulation de données.</a>)<p></p><p style="text-align: justify;"><b>La Suède comme modèle<span></span></b></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">Kulldorff a tenté de convaincre Harvard de rester ouverte en s’inspirant du modèle suédois. Lors de la pandémie de Covid-19, la Suède a été l’un des rares pays à ne pas appliquer de consignes strictes de confinement. Le pays a laissé la décision à ses citoyens, leur permettant de modifier volontairement leur comportement.<br /><br />Des données publiées en 2021 par la plateforme de recherche Our World in Data, basée à l’Université d’Oxford, montrent que le pays scandinave a connu environ 1 500 décès confirmés dus à la pandémie de Covid par million d’habitants. Les États-Unis comptaient 32 350 décès par million d’habitants à la même époque que celle de la publication du rapport, en novembre de la même année. <br /><br />« Les décès dus au Covid en Suède ont été inférieurs à la moyenne, et le pays a évité la mortalité collatérale causée par les fermetures d’usines », a déclaré M. Kulldorff dans son texte.</p><p style="text-align: justify;">« Pourtant, le 29 juillet 2020, le New England Journal of Medicine, édité par Harvard, a publié un article rédigé par deux professeurs de Harvard sur la question de la réouverture des écoles primaires, sans même mentionner la Suède. C’était comme ignorer le groupe de contrôle placebo lors de l’évaluation d’un nouveau médicament. Ce n’est pas la voie de la vérité », écrit Kulldorf.<br /></p><p><b>Pas opposé aux vaccins, mais à l’obligation « vaccinale » pour la Covid</b><br /></p><p>« Les vaccins sont une invention médicale vitale, qui permet aux gens d’être immunisés sans courir le risque de tomber malade », explique-t-il.<br /><br />À lui seul, le vaccin contre la variole a sauvé des millions de vies. En 2020, le CDC m’a demandé de faire partie de son groupe de travail technique sur la sécurité des vaccins Covid-19 ».<br /><br />Selon M. Kulldorff, « les vaccins Covid n’ont pas été conçus correctement ».<br /><br />S’ils ont démontré leur efficacité à court terme contre les infections symptomatiques, ils n’ont pas été conçus pour évaluer les hospitalisations et les décès, ce qui est important », a-t-il déclaré.<br /><br />Une étude menée en 2023 par les CDC a établi que « les vaccins ARNm Covid-19 de première génération étaient associés à une protection contre le Covid-19 pendant les périodes de prédominance de la sous-lignée Omicron BA.4/BA.5, mais que la protection diminuait au fil du temps ».<br /><br />L’étude a porté sur 82 229 consultations dans des services d’urgence ou de soins d’urgence et 21 007 hospitalisations pour des maladies de type Covid-19.<br /><br />Les personnes hospitalisées avaient reçu trois doses de vaccin, ce qui représentait un taux d’efficacité de 68 %, mais ce taux est tombé à 36 % 120 jours après avoir reçu le vaccin.<br /><br />M. Kulldorff a également mentionné le fait que le CDC a suspendu le vaccin de J&J en 2021 en raison de rapports faisant état de caillots sanguins chez des femmes âgées de moins de 50 ans.</p><p>J’ai soutenu dans un article d’opinion que le vaccin de J&J ne devrait pas être suspendu pour les Américains plus âgés. C’est ce qui m’a valu des ennuis », écrit-il.<br /><br />Je suis probablement la seule personne à avoir été licenciée par le CDC pour avoir été trop favorable aux vaccins.<br /><br />Bien que le CDC ait levé la suspension quatre jours plus tard, le mal était fait. Certains Américains âgés sont sans aucun doute morts à cause de cette « pause » vaccinale.<br /><br />Il a affirmé que le monde a pris conscience en 2021 que « l’immunité acquise par la maladie est supérieure à l’immunité acquise par la vaccination », citant une étude menée par des chercheurs de Tel-Aviv. On soupçonnait la chose dès le début puisque les vaccins Covid ARNm/ADN ne présentent qu’une
fraction du code génétique du virus (5-10 %). Par conséquent, le système immunitaire recrutera un plus petit nombre de lymphocytes T puisant dans un répertoire plus étroit, <a href="https://journals.plos.org/plosbiology/article?id=10.1371/journal.pbio.3001265">offrant de la sorte une réponse moins efficace</a>.</p><p><b>Censuré sur Twitter </b><br /></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ91A5CrfyakpYSZHN5wwkR4thW8J4TQnBMpd8YB-hBTiR1RPr7WYMQyvbEo0blthzcAFlIGL4Sl2qzKkH8DMIQK9mbx3P7zYVit_tuLhiN2fcbQXzeKFVLS8z4OITaSUSlaVg7kHcUOv4EPDjsD3vKA6V0BfLwjPN8SW5RxwwrHl-nAkgLsoqM7tlQTkt/s683/65942177-11574573-image-a-36_1672069050096.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="683" data-original-width="634" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ91A5CrfyakpYSZHN5wwkR4thW8J4TQnBMpd8YB-hBTiR1RPr7WYMQyvbEo0blthzcAFlIGL4Sl2qzKkH8DMIQK9mbx3P7zYVit_tuLhiN2fcbQXzeKFVLS8z4OITaSUSlaVg7kHcUOv4EPDjsD3vKA6V0BfLwjPN8SW5RxwwrHl-nAkgLsoqM7tlQTkt/w371-h400/65942177-11574573-image-a-36_1672069050096.png" width="371" /></a></div>En mars 2021, un utilisateur de Twitter a demandé à M. Kulldorff si tout le monde devait recevoir le vaccin Covid, ce à quoi il a répondu « Non ».<br /><br />Penser que tout le monde doit être vacciné est aussi scientifiquement erroné que de penser que personne ne devrait l’être », peut-on lire dans le tweet.<br /><br />Il a poursuivi en expliquant : « Les vaccins Covid sont importants pour la santé publique : les vaccins Covid sont importants pour les personnes âgées à haut risque et leurs soignants, mais les personnes ayant déjà contracté une infection naturelle n’en ont pas besoin. Les personnes ayant déjà contracté une infection naturelle n’en ont pas besoin, pas plus que les enfants.»<br /><br />Ce tweet a été signalé par un modérateur du site, qui a déclaré qu’il contenait de « fausses informations concernant l’efficacité des vaccins Covid-19 », parce qu’il différait des lignes directrices des Centres de contrôle des maladies (CDC) de l’époque.<br /><br />Le message a rapidement été qualifié de « trompeur » et toutes les réponses et les mentions « j’aime » ont été supprimées.<br /><br />L’année suivante, des documents ont expliqué comment les dirigeants de Twitter ont cherché à censurer les données « gênantes » concernant le COVID en discréditant les médecins et les experts qui s’étaient prononcés contre les vaccins.<br /><br />M. Kulldorff a été cité parmi les experts considérés comme ayant diffusé de la « désinformation ».<span><b> <br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><p style="text-align: center;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/OouDv90Tj8g?si=bDB8jsflGbwoHQRh" title="YouTube video player" width="640"></iframe>
<br /></p><p style="text-align: center;"><i>Martin Kulldorf s’explique sur son licenciement à l’émission Unherd intitulée « Viré par Harvard pour avoir eu raison sur la Covid ». Utilisez la boîte [CC] pour faire apparaître les sous-titres et la molette pour les traduire automatiquement en français.
</i></p><p style="text-align: justify;">
<b>Les administrations Trump et Biden ont toutes deux fait pression sur les dirigeants de Twitter pour qu’ils censurent des informations « vraies, mais gênantes »</b><br /><br /><a href="https://www.dailymail.co.uk/news/article-11574573/Twitter-suppressed-covid-information-doctors-experts.html">Des documents publiés à la fin de l’année 2022 </a>expliquent en détail comment les dirigeants de Twitter ont cherché à censurer des données « gênantes » sur Covid en discréditant des médecins et des experts qui s’étaient prononcés contre les vaccins. <br /><br />Le journaliste David Zweig explique comment les administrations Trump et Biden ont fait pression sur les dirigeants de Twitter pour qu’ils censurent des informations qui étaient « vraies, mais gênantes ». <br /><br />Grâce à ces pressions, écrit David Zweig, le gouvernement a pu discréditer des médecins et des experts, et supprimer la liberté d’expression des utilisateurs ordinaires sur Twitter — même s’ils citaient les propres données du Center for Disease Control (Centre de contrôle des maladies).<br /><br />L’administration Biden a également fait pression sur la plateforme de médias sociaux pour qu’elle suspende Alex Berenson, ancien journaliste du New York Times, pour ses tweets mettant en cause les vaccins Covid. <br /><br />Les documents expliquent comment le gouvernement a infiltré le géant des médias sociaux pour supprimer certains articles.</p></div><p style="text-align: justify;">Selon les documents publiés, l’administration Trump a rencontré des dirigeants de Twitter, Google, Facebook et Microsoft afin d’obtenir « l’aide des entreprises technologiques pour lutter contre la désinformation » concernant « les courses dans les épiceries […] qui pourraient susciter des achats et des comportements de panique » dans les premiers jours de la pandémie.<br /></p><p></p><p style="text-align: justify;">Ensuite, lorsque l’administration Biden a pris le relais, elle s’est concentrée sur la lutte contre la « désinformation » concernant les vaccins et a ciblé des sceptiques très en vue comme Berenson.<br /></p><p></p><p style="text-align: justify;">Au cours de l’été 2021, écrit M. Zweig, M. Biden a déclaré que les entreprises de médias sociaux « tuaient les gens » parce qu’elles autorisaient la désinformation sur les vaccins, et quelques heures plus tard, le compte de M. Berenson a été suspendu.<br /></p><p></p><p style="text-align: justify;">Quelques heures plus tard, le compte de M. Berenson était suspendu. Il a été exclu de la plateforme le mois suivant et a finalement intenté un procès à Twitter (qui a abouti à un accord). I<a href="https://twitter.com/AlexBerenson">l a retrouvé son compte</a> après le rachat de Twitter par Elon Musk. <br /></p><p>Dans le cadre de la procédure judiciaire, Twitter a été contraint de divulguer des communications internes, qui montrent comment la Maison-Blanche a fait pression sur l’entreprise pour qu’elle prenne des mesures à l’égard de M. Berenson.<br /></p><p style="text-align: justify;">Mais l’administration Biden était apparemment « très en colère » que Twitter n’ait pas fait plus pour priver d’autres comptes d’une tribune, et a fait pression sur les cadres pour qu’ils en fassent plus. <br /></p><p>Un examen approfondi des communications internes de l’entreprise a révélé que les employés débattaient souvent des cas de modération dans les moindres détails et avec plus de soin que le gouvernement ne l’a fait pour la liberté d’expression.</p><p style="text-align: justify;">Mais Twitter a supprimé les points de vue — dont beaucoup émanaient de médecins et d’experts scientifiques — qui allaient à l’encontre des positions officielles de la Maison-Blanche.<br /></p><p></p><p style="text-align: justify;">En conséquence, des conclusions et des questions légitimes qui auraient permis d’élargir le débat public ont disparu », a écrit M. Zweig. <br /></p><p></p><p style="text-align: justify;">Parmi les comptes suspendus pour avoir diffusé de la « désinformation », on trouve l’ancien médecin Martin Kulldorff, alors épidémiologiste à la Harvard Medical School.</p><p style="text-align: justify;">Un gazouillis de Kelly Kga, une vérificatrice de faits dans le domaine de la santé publique, a également été qualifié de « trompeur » et ses mentions « j’aime » et « je réponds » ont été désactivées, même s’il affichait les propres données du CDC.<br /></p><p style="text-align: justify;">Les archives internes ont montré qu’un robot avait signalé le tweet et qu’il avait reçu de nombreux « cancans » (ce que le système appelait de manière amusante des rapports d’utilisateurs) », a écrit M. Zweig.</p><p style="text-align: justify;">Cela a déclenché un examen manuel par un humain qui, bien que le tweet ait fourni des données réelles du CDC, l’a néanmoins qualifié de « trompeur ».<br /></p><p style="text-align: justify;">Mais le tweet auquel Kelly Kga répondait « contenait des informations réellement erronées », a déclaré M. Zweig, affirmant que le COVID était la principale cause de décès par maladie chez les enfants (elle est loin derrière d’autres causes).</p><p style="text-align: justify;">Pourtant, ce tweet figure toujours sur la plateforme, et sans étiquette « trompeuse » », a tweeté M. Zweig.<br /></p><p style="text-align: justify;">Par ailleurs, Andrew Bostom, un médecin du Rhode Island, a été définitivement suspendu du site après avoir tweeté une étude évaluée par des pairs sur l’efficacité des vaccins à ARNm.<br /></p><p style="text-align: justify;">Un examen des fichiers journaux de Twitter a révélé qu’un audit interne, mené après que l’avocat de Bostom a contacté Twitter, a révélé qu’une seule des cinq violations commises par Bostom était valide », selon M. Zweig.<br /></p><p></p><p style="text-align: justify;">Le seul tweet de M. Bostom qui était encore en infraction citait des données qui étaient légitimes, mais qui n’allaient pas dans le sens du discours de l’établissement de la santé publique sur les risques de la grippe par rapport au CIVUD chez les enfants », a-t-il écrit.<br /></p><p>Finalement, le compte de M. Bostom a été rétabli, selon M. Zweig.<br /></p><p><b>Voir aussi</b></p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2021/05/nicholas-wade-lhypothese-la-plus.html">Nicholas Wade : L’hypothèse la plus plausible est que la Covid-19 soit sortie du labo de Wuhan (m à j, 2021)</a></p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/03/pres-dun-garcon-sur-cinq-abandonne-ses.html">Près d’un garçon sur cinq a abandonné ses études secondaires pendant la pandémie au Québec</a></p><p><a href="https://www.pouruneécolelibre.com/2020/07/suede-et-suisse-enfants-peu-risques-et.html">Suède et Suisse — Enfants peu à risques et peu contagieux (juillet 2020)</a></p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2021/01/suede-leffet-des-ecoles-restees.html">Suède — l’effet des écoles restées ouvertes pendant la pandémie sur la santé sur les élèves et les enseignants</a> </p><p></p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2021/07/stephan-bureau-blame-par-lombudsman-de.html">Stéphan Bureau blâmé par l’ombudsman de la radio gouvernementale pour son entrevue avec Didier Raoult</a></p><p></p><blockquote class="twitter-tweet" data-media-max-width="560"><p dir="ltr" lang="fr">Extrait corrosif du dernier film de Denys Arcand (Testament) dans lequel il tient responsables les fonctionnaires de la santé publique de la mort de milliers d'aînés dans les CHSLD durant la COVID<br /><br />On aurait dû les enfermer dans un camp, au nord de Chibougamau 😉 <a href="https://t.co/ZojtWBV24h">pic.twitter.com/ZojtWBV24h</a></p>— 🔥Vidoc RonaCO₂🔥 (@Vidoc_Ronaco) <a href="https://twitter.com/Vidoc_Ronaco/status/1769026401644978596?ref_src=twsrc%5Etfw">March 16, 2024</a></blockquote> <script async="" charset="utf-8" src="https://platform.twitter.com/widgets.js"></script> Le Dr Péronne gagne son procès en français, il a subi la mort sociale pour avoir dévié de la doxa:<br />
<p></p><p></p><blockquote class="twitter-tweet" data-media-max-width="560"><p dir="ltr" lang="fr">Grand moment à la fin de la vidéo, le malaise du pro vax sans argument est beau à voir <a href="https://t.co/fRy3iYvywh">pic.twitter.com/fRy3iYvywh</a></p>— VERITY France (@verity_france) <a href="https://twitter.com/verity_france/status/1584651795863064576?ref_src=twsrc%5Etfw">October 24, 2022</a></blockquote><p> <br /></p> <script async="" charset="utf-8" src="https://platform.twitter.com/widgets.js"></script><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-5314033958041169952024-03-18T00:00:00.000-04:002024-03-18T00:00:00.278-04:00Alain Desthexe, sénateur honoraire, sur le cordon sanitaire politique et médiatique en Belgique<div style="text-align: justify;"><p></p><blockquote class="twitter-tweet" data-media-max-width="640"><p dir="ltr" lang="fr">Alain Destexhe, sénateur honoraire belge, revient sur la notion de cordon sanitaire dans <a href="https://twitter.com/hashtag/FaceaBockC%C3%B4t%C3%A9?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#FaceaBockCôté</a> <a href="https://t.co/G82JLZ4FMz">pic.twitter.com/G82JLZ4FMz</a></p>— CNEWS (@CNEWS) <a href="https://twitter.com/CNEWS/status/1769129710032666937?ref_src=twsrc%5Etfw">March 16, 2024</a></blockquote> <script async="" charset="utf-8" src="https://platform.twitter.com/widgets.js"></script> <p></p>
<p></p><blockquote class="twitter-tweet" data-media-max-width="640"><p dir="ltr" lang="fr">Alain Destexhe, sénateur honoraire belge, était l'invité de Mathieu Bock-Côté dans <a href="https://twitter.com/hashtag/FaceaBockC%C3%B4t%C3%A9?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#FaceaBockCôté</a> <a href="https://t.co/6qrh1ns4Wu">pic.twitter.com/6qrh1ns4Wu</a></p>— CNEWS (@CNEWS) <a href="https://twitter.com/CNEWS/status/1769131208535871731?ref_src=twsrc%5Etfw">March 16, 2024</a></blockquote> <script async="" charset="utf-8" src="https://platform.twitter.com/widgets.js"></script>
<p></p>
</div><br />
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-32817518528559993642024-03-17T17:14:00.002-04:002024-03-17T20:22:52.480-04:00France — Projet de loi visant les «Conversations privées, gare à la délation !»<div style="text-align: justify;"><p><b>Mise à jour du 17 mars</b></p> <p></p><blockquote class="twitter-tweet" data-media-max-width="560"><p dir="ltr" lang="fr">Matthieu Bock-Côté explique le projet totalitaire de l'extrême-centre. Le totalitarisme du XXIe siècle est le mondialo-progressisme.<br /><br />C'est une mise au point nécessaire, car le danger pour les libertés naturelles vient du centrisme extrémiste et autoritariste. On l'a vu sous le… <a href="https://t.co/FGFEBBrYxz">pic.twitter.com/FGFEBBrYxz</a></p>— Kim Jong Un ᵖᵃʳᵒᵈⁱᵉ (@KimJongUnique) <a href="https://twitter.com/KimJongUnique/status/1769268593206698102?ref_src=twsrc%5Etfw">March 17, 2024</a></blockquote> <script async="" charset="utf-8" src="https://platform.twitter.com/widgets.js"></script> <p></p>
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<p><b>Billet du 12 mars
</b></p>
<blockquote class="twitter-tweet" data-media-max-width="560"><p dir="ltr" lang="fr">Mathieu Bock-Côté : «Conversations privées, gare à la délation !», dans <a href="https://twitter.com/hashtag/Facealinfo?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#Facealinfo</a> <a href="https://t.co/LPUP9PHMdx">pic.twitter.com/LPUP9PHMdx</a></p>— CNEWS (@CNEWS) <a href="https://twitter.com/CNEWS/status/1767328667816845456?ref_src=twsrc%5Etfw">March 11, 2024</a></blockquote> <script async="" charset="utf-8" src="https://platform.twitter.com/widgets.js"></script> <p></p>
<hr width="33%" />
<p><b>Texte de Bock-Côté sur le même thème paru dans Le Figaro du 16 mars</b></p><p>La proposition de loi votée en première lecture par l’assemblée nationale «visant à renforcer la réponse pénale contre les infractions à caractère raciste, antisémite ou discriminatoire » peut surprendre, dans la mesure où elle projette d’étendre la pénalisation de ce qu’on appelle communément les discours haineux dans le domaine privé. Son promoteur semble surpris qu’on puisse s’y opposer : il soutient que cette proposition de loi n’innove en rien, ne change en rien la caractérisation des délits, et actualise seulement un dispositif répressif nécessaire, dans un contexte marqué par la renaissance de l’antisémitisme, suite au 7 octobre.<br /><br />Mais la référence au 7 octobre semble surtout servir de prétexte. Car le véritable contexte est autre. Depuis plusieurs années, plusieurs sociétés occidentales ont voulu mettre en place un appareil juridique pour traquer les propos haineux dans le domaine privé. La lutte contre la haine justifie tout, et des lois sont élaborées pour persécuter ceux qui s’en rendraient coupables. L’écosse comme l’irlande ont montré jusqu’où cette volonté pouvait conduire. Mais l’abolition de la distinction entre le public et le privé n’est-elle pas la marque distinctive du totalitarisme, qui met toujours en place non seulement une police de la pensée mais aussi une police des arrièrepensées ?<br /><br />On nous répond alors que la proposition de loi ne vise pas les propos strictement privés - en gros, ceux qui sont tenus dans la chambre à coucher - mais les propos tenus dans le domaine « non public ». Cette distinction jésuitique, ou orwellienne, devrait-on dire, est censée nous rassurer. On y verra surtout une manière comme une autre d’étendre la société de surveillance à des domaines de l’existence qui, autrefois, étaient sanctuarisés. Elle donne ainsi aux pouvoirs publics de s’immiscer dans les boucles Whatsapp, dans les groupes Facebook privés, pour pénaliser d’éventuels propos jugés litigieux.<br /><br />Elle permet aussi de surveiller et de sanctionner les propos haineux qui se tiennent, par exemple, sur un lieu de travail. Le principal promoteur de la PPL a ainsi expliqué qu’on pourrait sanctionner un homme qui dirait à un autre «sale juif ». Certes. Mais c’est ici qu’on bute sur la question de la définition des propos haineux. Car le domaine de ces derniers n’a cessé de s’étendre depuis quelques années. Sera-t-il possible, ainsi, de pénaliser celui qui, dans une conversation à la machine à café, oserait affirmer qu’il y a en France un « grand remplacement », quand on sait que cette formule est systématiquement associée par la presse de gauche à une théorie conspirationniste et raciste? Il ne s’agit pas ici de reprendre cette formule à notre compte mais de savoir quel sort sera réservé à celui qui le ferait.<br /><br />Quel sort réservera-t-on à celui qui, contestant la valeur de la théorie du genre, refusera de croire qu’un homme puisse devenir une femme et osera blaguer à ce sujet? Faudra-t-il sanctionner celui qui se permettra quelques observations sur les liens entre l’insécurité et l’immigration? Ou le farceur, plus ou moins maladroit, qui, au second degré, se moquera de tel ou tel article du dogme diversitaire? On nous répondra peut-être qu’il appartiendra aux tribunaux d’en juger - ce qui ne devrait rassurer personne, quand on voit le bilan de ces derniers. C’est un effet d’engrenage qui s’enclenche. Et quoi qu’on en dise, tôt ou tard, les dîners tomberont aussi sous le coup de la loi. La vie privée sera placée sous surveillance étatique.<br /><br />Surtout, la pénalisation des propos dans le domaine «non public» s’accompagne par définition d’un appel à la délation généralisé, chacun devant surveiller son prochain pour s’assurer qu’il ne dérape pas, qu’il ne sort pas du cadre de la loi, qu’il ne tient pas des propos que l’ordre idéologico-juridique de notre temps prescrit. Et que faire de ceux qui se seront tus, et n’auront pas dénoncé ? Seront-ils considérés comme complices de l’odieux propos? On devrait pourtant savoir que la transformation du délateur zélé en citoyen exemplaire vient avilir l’esprit civique d’un peuple et semer une méfiance globale qui détruit le lien politique et fait régner partout le soupçon.<br /><br />Ajoutons que la définition de la haine ne cessant de s’étendre, on ne sait jamais à quel moment tel propos hier anodin sera d’un coup jugé litigieux. Les lois qui sanctionnent le délit d’opinion favorisent à la fois l’autocensure et le règne de l’arbitraire, et marquent au fer rouge le déviant idéologique qu’il faudra un jour priver de ses droits civiques. Le délit d’opinion n’est-il pas que la forme sécularisée du délit de blasphème d’autrefois? J’ai cru comprendre que le simple fait de remettre en question une telle loi suffisait à étiqueter un homme à « l’extrême droite ». Étrange société qui est parvenue à se convaincre que la défense de la société libérale est le masque du fascisme. <b><br /></b></p><p><b>Voir aussi</b></p>
<p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/02/la-loi-sur-les-prejudices-en-ligne.html">La loi sur les préjudices en ligne menace la liberté d'expression au Canada</a></p><p><a href="https://www.pouruneécolelibre.com/2020/11/ecosse-projet-de-loi-prevoit-de.html">Écosse : projet de loi prévoit de poursuivre les discours « haineux » tenus chez soi</a> <br /></p></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-68338075931176119682024-03-17T14:31:00.004-04:002024-03-17T14:31:00.148-04:00Boeing : victoire des diversitaires pieux, déboires dans les cieux<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="twitter-tweet" data-media-max-width="560"><p dir="ltr" lang="fr">Un appareil Boeing 737 de United Airlines, qui avait décollé de Californie, s’est posé hier en Oregon avec un panneau extérieur manquant<br /><br />Le reportage de <a href="https://twitter.com/GabProulxRC?ref_src=twsrc%5Etfw">@GabProulxRC</a><a href="https://twitter.com/hashtag/TJ18h?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw"> #TJ18h</a> <a href="https://t.co/rRAszRSb8n">pic.twitter.com/rRAszRSb8n</a></p>— Radio-Canada Info (@RadioCanadaInfo) <a href="https://twitter.com/RadioCanadaInfo/status/1769122448622878744?ref_src=twsrc%5Etfw">March 16, 2024</a></blockquote> <script async="" charset="utf-8" src="https://platform.twitter.com/widgets.js"></script>
<span class="fullpost"></span>
</div><div style="text-align: justify;">Les résultats financiers de Boeing sont mauvais (voir le graphique ci-dessous), ses avions connaissent des avaries embarrassantes, mais la compagnie américaine a décidé d’appuyer sur l’accélérateur diversitaire : elle embauchera plus de personnes de couleurs et ses cadres seront dorénavant aussi récompensés pour leurs résultats selon des critères wokes. <br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les voyageurs anxieux auront des sueurs froides en voyant les photos d’un trou béant dans le fuselage d’un Boeing 737 MAX 9 d’Alaska Airlines, creusé à 15 000 pieds (4 600 mètres) après le décollage de l’avion au-dessus de l’Oregon, le 5 janvier dernier. Les investisseurs nerveux auront la même réaction face aux cours des actions de Boeing et de Spirit AeroSystems, une société issue de la scission du constructeur aéronautique en 2005. Spirit a fabriqué le fuselage et la pièce défaillante, un orifice dans la cellule où certains modèles MAX 9 peuvent avoir une sortie de secours. La valeur boursière des deux entreprises a chuté respectivement de 8 % et de 11 % à la suite de l’incident.<br /><br />Par miracle, personne n’a été grièvement blessé ; si l’avion s’était rapidement dépressurisé à une altitude plus élevée, l’issue aurait pu être pire. La cause précise du dysfonctionnement n’a pas encore été élucidée. L’avion, livré à Alaska Airlines le 11 novembre, était flambant neuf. Des sorties de secours similaires inutilisées avaient été installées sans problème sur une version précédente du 737. <br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7Hs488KCTNEUySnJ_yqe0T_ADYbMWBUvRQGvLc2xdRUNEqfvoOje3UhSQ0Xyjdu1egN0BUTFcdZrEMiXESbR9GooLSl3dFLevtMKgRohLDZcpICmjCDiPUKpekp7TfO3ZPfGEM4Px0qRagR-8_Xbc1L0pCb5N3zu58PcquOBAL2gjyMpcS6vl2TRF9wuH/s436/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-14%20160040.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="373" data-original-width="436" height="343" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7Hs488KCTNEUySnJ_yqe0T_ADYbMWBUvRQGvLc2xdRUNEqfvoOje3UhSQ0Xyjdu1egN0BUTFcdZrEMiXESbR9GooLSl3dFLevtMKgRohLDZcpICmjCDiPUKpekp7TfO3ZPfGEM4Px0qRagR-8_Xbc1L0pCb5N3zu58PcquOBAL2gjyMpcS6vl2TRF9wuH/w400-h343/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-14%20160040.png" width="400" /></a></div><br />Le plus gros problème pour Boeing est que cet épisode renforce l’impression qu’il a perdu son chemin. La descente du champion américain de l’aérospatiale, autrefois de haut vol, a commencé en octobre 2018, lorsqu’un 737 MAX s’est écrasé en Indonésie. Cinq mois plus tard, le même modèle s’est écrasé en Éthiopie. Les deux catastrophes étaient liées à des problèmes de logiciel de contrôle de vol et ont conduit à l’immobilisation de toute la flotte de 737 MAX pendant 20 mois, le temps que le logiciel soit corrigé. Boeing a payé environ 20 milliards de dollars d’amendes et de compensations. Les critiques ont reproché à l’entreprise d’accorder trop d’attention à la redistribution de l’argent aux actionnaires et pas assez à l’ingénierie. Dave Calhoun, le nouveau directeur général nommé début 2020 pour redorer le blason de Boeing, a promis de ramener l’entreprise à ses racines, à savoir l’excellence technique.<br /><br />À lui seul, le retard du 777x a coûté au moins 8 milliards de dollars à l’entreprise. L’incident survenu dans l’Oregon ne fera qu’aggraver la situation, en obligeant l’entreprise à revoir ses processus de production. Boeing n’a pas réalisé de bénéfices annuels depuis 2018. Il accuse un retard de 4800 à 7300 commandes d’avions court-courriers par rapport à son grand rival européen, Airbus. Il s’efforce de réembaucher les travailleurs qualifiés licenciés pendant l’accalmie du covid-19 alors qu’il tente d’augmenter la production du 737 MAX de 38 par mois à 50 d’ici 2025-26, afin de répondre à la forte demande des compagnies aériennes qui font face à une recrudescence des vols de « revanche » après la pandémie.<br /><br />Entretemps, des documents déposés par Boeing auprès de la Commission des opérations de bourse (SEC) révèlent qu’au début de l’année 2022, le plan de primes annuelles destiné à récompenser le PDG et les cadres pour leur contribution à l’augmentation des bénéfices et à la sécurité a été modifié pour les récompenser s’ils atteignent les objectifs en matière de « diversité, équité et inclusion » (DEI).<br /><br />Elon Musk a réagi à cette révélation : « Voulez-vous prendre place dans un avion où la priorité est donnée à l’embauche de DEI plutôt qu’à votre sécurité ? C’est ce qui se passe actuellement. »</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKE75nSpZOWK71dQTFAv-L96Q4Dm5xIphqWBwQfT9VTDolkzTuGXH5xg308Yj-XaaruT9ohWUT-K6HMWxppBBXXM7wqLQFpuohlz9v0SRxcaKRSYjxlvNi98BML6oaluYqqq8c8xh7zDpSvtjsgz2gG8fFsABcgAgbAA_5nCYVRRFMRTgrE5ChJpYmt7lW/s804/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-20%20233829.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="804" data-original-width="595" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKE75nSpZOWK71dQTFAv-L96Q4Dm5xIphqWBwQfT9VTDolkzTuGXH5xg308Yj-XaaruT9ohWUT-K6HMWxppBBXXM7wqLQFpuohlz9v0SRxcaKRSYjxlvNi98BML6oaluYqqq8c8xh7zDpSvtjsgz2gG8fFsABcgAgbAA_5nCYVRRFMRTgrE5ChJpYmt7lW/s16000/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-20%20233829.png" /></a></div><p>Boeing s’est aussi donné comme défi d’augmenter de 20 % le taux de représentation des Noirs parmi ses employés aux États-Unis.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXFuU8D1XinRWXK2KN3TEWFS9MHQmYIhgiikvK94WXx3wLVdc_vqXfxY88DF186sHZRWrULtuaC7L82QjoynoKImYdgBLmTsDc8pfh08FjFgwPsG2uPVRHOphzTC6MvBAljEJjVoIZfvoMnX3dr5B1gdfsU-Xa2NI0nIUKalmLmYSowBfg-Jd_d5asl_YO/s1205/Sans%20titre.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="773" data-original-width="1205" height="410" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXFuU8D1XinRWXK2KN3TEWFS9MHQmYIhgiikvK94WXx3wLVdc_vqXfxY88DF186sHZRWrULtuaC7L82QjoynoKImYdgBLmTsDc8pfh08FjFgwPsG2uPVRHOphzTC6MvBAljEJjVoIZfvoMnX3dr5B1gdfsU-Xa2NI0nIUKalmLmYSowBfg-Jd_d5asl_YO/w640-h410/Sans%20titre.png" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiB4Zd3M3m_7XXbds-bvGdYXULCB1_FNPZaVV_pics3OjDO8Yo2SEoCXQMVBRL4FMarAszudzSADcUOPLcUvvtdXOybs0N9JamC4fWIqtxZPimkx5IoOTzqvy6d6RssMxscefjFyzOgz8iCAkCyNz6hEVx7CxXsqaPdmO_T4SOCvUea4GpwwnUsNC8HTRNp/s1332/GDbrI1BWUAAENqg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="898" data-original-width="1332" height="432" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiB4Zd3M3m_7XXbds-bvGdYXULCB1_FNPZaVV_pics3OjDO8Yo2SEoCXQMVBRL4FMarAszudzSADcUOPLcUvvtdXOybs0N9JamC4fWIqtxZPimkx5IoOTzqvy6d6RssMxscefjFyzOgz8iCAkCyNz6hEVx7CxXsqaPdmO_T4SOCvUea4GpwwnUsNC8HTRNp/w640-h432/GDbrI1BWUAAENqg.jpg" width="640" /></a></div><br /><p><br /></p><p><br /></p><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-81584800526969616532024-03-17T12:34:00.003-04:002024-03-17T12:34:36.971-04:0074 % des Québécois inquiets de l'augmentation du nombre de « demandeurs d'asile » <div style="text-align: justify;">
Dans l’ensemble de la province, 74 % des gens se disent «beaucoup ou plutôt préoccupés» par le fait que le Québec, en 2024, reçoit davantage de demandes d’asile qu’auparavant.<br /><br />Une proportion qui s’élève à 78 % dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec et à 80 % ailleurs au Québec.<br /><br />«Les gens de la région de Montréal sont un peu moins préoccupés, même si c’est un peu plus que les deux tiers avec 68 %», indique Éric Lacroix, vice-président de la firme de sondage SOM.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE03qfTHpmsvFLXn0NHPiN031862ZSPMp4jPn6iEolP1s-48E-lao2r9XFhW-kJgrWK-Z3Ow99D-9r2ccu6pIWx2uH4ZgI5-fli3jVZDgklYhWjXU8qcWxJUpCLIHMEF0BjpJswt5nq3qSudFjxbcL33rY3qBdRNbWpcdcZMGGjcNCuRYaUyfIXLpSolvE/s825/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-17%20123340.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="660" data-original-width="825" height="512" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE03qfTHpmsvFLXn0NHPiN031862ZSPMp4jPn6iEolP1s-48E-lao2r9XFhW-kJgrWK-Z3Ow99D-9r2ccu6pIWx2uH4ZgI5-fli3jVZDgklYhWjXU8qcWxJUpCLIHMEF0BjpJswt5nq3qSudFjxbcL33rY3qBdRNbWpcdcZMGGjcNCuRYaUyfIXLpSolvE/w640-h512/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-17%20123340.png" width="640" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-27410771755618509302024-03-16T23:06:00.005-04:002024-03-18T00:43:26.785-04:00Extrémisme — vandalisme contre Radio-Canada pour un documentaire sceptique envers les « soins transgenres » sur les ados<div style="text-align: justify;"><p style="text-align: justify;">Une enquête a été ouverte par la police de Montréal concernant des actes de vandalisme commis sur les locaux de Radio-Canada, à Montréal, plus tôt la semaine dernière. Des gestes revendiqués en ligne comme une réponse à la récente diffusion d’un reportage par l’émission Enquête sur les thérapies de transition de genre chez les mineurs.</p><p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpjmeRXssnVaDz3LUGt0Sck9R2zmtPcoqPVMS7NsiVZutCnFsv_BjjUS7Lof_5J9C9Oh8NxocVLYwYe26Rzihz6NtLAjxRIRG-0nyfWwx3B6WHC9P0kqbzYL2GgFXNaiV7P41SwA5sbymaSNYFH7rABjnvo-ACln-dlXnGWySV1mst4B0KpUPZXpy9f1J9/s924/7b453df26a84348cab335b901331ccb8.webp" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="616" data-original-width="924" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpjmeRXssnVaDz3LUGt0Sck9R2zmtPcoqPVMS7NsiVZutCnFsv_BjjUS7Lof_5J9C9Oh8NxocVLYwYe26Rzihz6NtLAjxRIRG-0nyfWwx3B6WHC9P0kqbzYL2GgFXNaiV7P41SwA5sbymaSNYFH7rABjnvo-ACln-dlXnGWySV1mst4B0KpUPZXpy9f1J9/w640-h426/7b453df26a84348cab335b901331ccb8.webp" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La Maison de Radio-Canada, avenue Papineau, a été la cible de vandales dans la nuit du 12 au 13 mars</i></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: justify;">À 2 h 20, le 13 mars dernier, un appel a été fait au 911 concernant des méfaits commis sur l’édifice d’une « entreprise médiatique » dans l’arrondissement de Ville-Marie, a confirmé le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).<br /></p><p>« À leur arrivée sur les lieux, les policiers ont constaté qu’il y a des vitres brisées à l’une des entrées de la bâtisse », explique une porte-parole du corps policier, Caroline Chèvrefils.<br /><br />Selon les premières informations disponibles, « un ou des suspects » auraient causé ces dommages avant de prendre la fuite, ajoute-t-elle. L’enquête est toujours en cours et aucune arrestation n’a eu lieu pour le moment.<br /><br />Le SPVM entend visionner les images de caméras de surveillance qui auraient capté la scène.<br /></p><p style="text-align: justify;">La société d’État a confirmé samedi avoir été la cible de ces gestes de vandalisme. « Des suspects ont effectivement endommagé trois vitres de notre édifice pour ensuite prendre la fuite, a indiqué son porte-parole, Marc Pichette. Il s’agit d’un malheureux geste de vandalisme. »<br /></p><p><b>Revendiqués en ligne</b><br /><br />Vendredi, un communiqué anonyme a été publié sur le site internet Montréal Contre-information, une plateforme utilisée par des militants anarchistes pour revendiquer leurs actions. Le texte suggère que ces gestes de vandalisme se veulent une réponse à la récente diffusion d’un reportage à l’émission Enquête sur les thérapies de transition de genre.<br /><br />Diffusé le 29 février dernier, le reportage en question, intitulé <i>Trans express</i>, s’intéresse à la question des adolescents qui souhaitent changer de genre et au fait que le système de <b>santé québécois « répond très vite à leurs demandes de transition médicale en prescrivant des bloqueurs, de la testostérone et des mastectomies ».</b><br /><br />« Est-il normal qu’une jeune fille de 14 ans obtienne une prescription de testostérone en quelques minutes ? », peut-on lire dans le descriptif de l’enquête, sur le site internet de l’émission.<br /><br />Or, <b>le texte publié sur Montréal Contre-information reproche à la société d’État « d’utiliser sa large plateforme pour amplifier des discours transphobes proches de ceux de l’extrême droite ».<br /></b><br />« Ce reportage représente un glissement idéologique qui sert à légitimer les demandes transphobes de l’extrême droite, qui va attiser les violences envers les communautés trans, présentement de plus en plus ciblées », poursuit le texte dont les auteurs restent inconnus.<br /><br />Radio-Canada n’a pas souhaité commenter ces accusations dans l’immédiat.<br /></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2024-03-11/la-testosterone-en-neuf-minutes.php">La Presse rapportait</a> cette semaine que plusieurs jours avant la diffusion du reportage, le 29 février dernier, différents médias avaient été encouragés à démolir le reportage d’Enquête, présenté comme une plateforme offerte par Radio-Canada à l’extrême droite transphobe avant même de l'avoir vu. Bizarrement, La Presse ne dit pas qui était à l'origine de ces « encouragements ».</p><p style="text-align: right;">Source : La Presse <br /></p><p style="text-align: justify;"><b> Voir aussi</b></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/03/sortie-culturelle-scolaire-spectacle-de.html">Sortie « culturelle » scolaire, spectacle de « cirque » travesti pour lutter contre les stéréotypes de genre</a></p><p><a href="https://www.pouruneécolelibre.com/2024/03/trans-recours-constitutionnel-dune.html">Trans — Recours constitutionnel d'une enseignante québécoise obligée de mentir aux parents</a></p><p><a href="https://www.pouruneécolelibre.com/2024/03/vos-impots-l-tele-quebec-veut-redefinir.html">Vos impôts à l'œuvre : Télé-Québec veut redéfinir la masculinité </a></p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/03/part-consevateur-du-quebec-veut.html">Parti conservateur du Québec veut interdire les mastectomies pour les mineurs</a></p><div style="text-align: left;"><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/03/angleterre-le-service-national-de-sante.html">Angleterre — Le Service national de santé interdit la prescription de bloqueurs de puberté pour les enfants</a></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/03/medecins-admettent-le-lien-entre.html">Médecins admettent le lien entre hormonothérapie transgenre et le cancer dans des courriels fuités</a></div><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/02/la-therapie-hormonale-et-les.html">La thérapie hormonale, et les conséquences irréversibles de la chirurgie pour les enfants dits « trans »</a></p><p>Le documentaire <i>Garçons, un film de genre</i>, de Manuel Foglia, suit
un groupe d’adolescents de l’école secondaire de Matane et un autre de
l’école Pierre-Laporte à Montréal. <span class="css-1xdhyk6 e8rcvq52">Le film est un projet progressiste de lutte contre les stéréotypes conservateurs en matière de rôles sexuels. Voir </span><a href="https://www.pouruneécolelibre.com/2024/02/reaction-hostile-de-la-part-des-eleves.html">Réaction hostile de la part des élèves immigrés à l'arrivée d'élèves « de souche »
</a></p><p> </p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2020/09/stereotypes-lecole-au-nom-de-legalite.html">Stéréotypes à l'école : au nom de l'égalité des filles, on veut les empêcher de choisir ce qu'elles veulent</a></p><p><a href="http://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2020/02/mathieu-bock-cote-la-volonte-de.html">Mathieu Bock-Côté : La volonté de rééduquer l'homme occidental (L'homme surnuméraire)</a> <br /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><b> </b></p></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-12748221230584328372024-03-16T15:02:00.005-04:002024-03-16T19:03:12.787-04:00Des exemples de prosélytisme musulman dans les écoles publiques montréalaises<div><div style="text-align: justify;"><p>Les tenants de la Loi sur la laïcité de l’État pourront maintenant répliquer à leurs adversaires les accusant de combattre un ennemi imaginaire : deux mères montréalaises affirment que des éducatrices voilées ont fait pression sur leurs filles pour qu’elles adoptent elles aussi des pratiques musulmanes. Une preuve, selon elle, que le hidjab n’est pas toujours neutre et conduit parfois au prosélytisme.</p><p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4nY9tg2c7dx3Vpgc9opaqQuEq4IXf1jmqGHwDy9LudBvij9Qpa_xAdxTNLVOgH9TEfQ4arn7jGVJRs_qnEFdRz2fkWlmONZSD5RgP0DYjj0E8ro1BUwSKOhfePtK8zkIaAK9VkofAe7t3o58Z45Mg9W93XRvKRtRAnFHUIVDynv65wX9-AFD8quCqsefL/s1656/pros%C3%A9lytisme.webp" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1060" data-original-width="1656" height="410" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4nY9tg2c7dx3Vpgc9opaqQuEq4IXf1jmqGHwDy9LudBvij9Qpa_xAdxTNLVOgH9TEfQ4arn7jGVJRs_qnEFdRz2fkWlmONZSD5RgP0DYjj0E8ro1BUwSKOhfePtK8zkIaAK9VkofAe7t3o58Z45Mg9W93XRvKRtRAnFHUIVDynv65wX9-AFD8quCqsefL/w640-h410/pros%C3%A9lytisme.webp" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Deux mères montréalaises affirment que leurs filles ont subi des pressions pour adopter des pratiques musulmanes. </i></td></tr></tbody></table><br />Dans le cadre de la contestation judiciaire de la loi 21, le groupe féministe Pour le droit des femmes du Québec (PDF Québec) a été autorisé à intervenir et à présenter des témoins. PDF a donc présenté le cas d’Ines Hadj Kacem et de Ferroudja Si Hadj Mohand, deux femmes ayant émigré au Canada qui disent vouloir élever leurs filles dans la plus totale égalité des sexes. Or, elles estiment que l’école publique montréalaise a échoué à cet égard.<p></p><p></p><blockquote> J’ai quitté la Tunisie pour que ma fille puisse grandir dans un milieu respectueux de ses choix et décisions<br /><div style="text-align: right;"> — Hadj Kacem<br /></div></blockquote> Dans une déclaration faite sous serment, Mme Hadj Kacem relate que sa fille fréquentant le service de garde de son école primaire d’Hochelaga-Maisonneuve a subi la pression d’éducatrices voilées pour qu’elle remercie Allah à la fin des repas et qu’elle cesse d’avoir recours au traiteur de l’école parce que la nourriture servie n’est pas halal ou contient du porc. Mme Hadj Kacem dit avoir retiré sa fille du service de garde après avoir déposé plusieurs plaintes à la direction.<br /><br /><b>Libre de ses choix<br /></b><br />« J’ai quitté la Tunisie pour que ma fille puisse grandir dans un milieu respectueux de ses choix et décisions », est-il écrit dans la déclaration sous serment. « Or, c’est en fréquentant l’école publique de mon quartier que ma fille subit des pressions pour se comporter comme une “bonne musulmane”. […] J’ai la forte impression que le port d’un signe religieux par des personnes en position d’autorité influence les comportements de ma fille et la fait questionner ses choix et ceux de sa mère. »<br /><br />Mme Hadj Kacem relate que sa fille subit aussi la pression d’autres écoliers parce qu’elle ne porte pas le voile. Tout cela, note la mère montréalaise, « porte préjudice à ce que nous venions chercher au Québec, soit l’égalité de faits entre les femmes et les hommes ».<br /><br />Pour sa part, Ferroudja Si Hadj Mohand raconte qu’une éducatrice portant le hidjab aurait interpellé une amie de sa fille de 9 ans parce qu’elle enlevait et remettait son voile islamique dans la cour de l’école de Montréal-Nord qu’elles fréquentent. L’éducatrice lui aurait dit qu’une fois mis, le voile ne devait plus être enlevé. Puis, se tournant vers la fille de Mme Hadj Mohand, elle lui aurait demandé quand elle commencerait à le porter. La jeune fille s’est sentie « gênée » et obligée de répondre « Peut-être au secondaire ».<br /><br /><b>Un interdit légitime<br /></b><br />« Nous avons dû avoir une longue conversation [avec notre fille] pour lui expliquer qu’elle n’était pas obligée de mentir sur sa croyance pour plaire à son éducatrice, témoigne Mme Mohand dans sa déclaration sous serment. Il est très difficile pour mes filles de résister aux pressions de leurs pairs à porter le voile, car elles ne veulent pas déplaire, et il s’agit parfois d’un signe d’appartenance au groupe. »<br /><br />Les deux femmes ont refusé de parler au Devoir afin que le débat se tienne au tribunal, comme il se doit. L’avocate de PDF Québec, l’ex-présidente du Conseil du statut de la femme Christiane Pelchat, explique que ces deux témoignages sont importants. « Ça démontre que l’interdiction de signes religieux chez certains fonctionnaires est tout à fait légitime et prend en compte le droit des femmes à l’égalité, mais aussi le droit des enfants et des petites filles à l’égalité, au respect de leur liberté religieuse et le droit de ne pas être l’objet de prosélytisme. »<br /> <br />Le Mouvement laïque québécois, qui appuie lui aussi la loi 21 et la défend dans le cadre de la même contestation judiciaire, présentera pour sa part le témoignage de Jafaar Bouchilaoun. Ce père d’origine algérienne déplore que l’enseignante de son fils porte un signe religieux, lui qui a connu « l’intégrisme religieux » dans son pays d’origine, raconte son avocat Guillaume Rousseau.<br /><br />La cause devrait être plaidée sur le fond cet automne. C’est le juge Marc-André Blanchard qui présidera la cause. C’est ce même juge qui, en juin 2018, avait tranché que la loi 62 sur la prestation de services publics à visage découvert du gouvernement libéral de Philippe Couillard pourrait porter un « préjudice irréparable » aux femmes musulmanes.<br /><br />L’an dernier, le sociologue Gérard Bouchard, qui avait coprésidé la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables, avait vilipendé la loi 21 du gouvernement de François Legault. Il avait mis ce dernier au défi de prouver que le port d’un symbole religieux par une enseignante avait un effet négatif sur les élèves.<br /><br />« Ce qu’on entend souvent durant ce débat, c’est que le seul fait de porter un signe religieux — le hidjab, par exemple — entraîne une forme d’endoctrinement chez les élèves. On entend aussi que ça traumatise certains élèves, ou alors que c’est contraire à l’exercice pédagogique, ou bien que ça compromet le climat de travail dans la classe, etc. », avait lancé M. Bouchard. « Si jamais un seul de ces éléments était prouvé, personnellement, je vous le dis tout de suite, je serais tenté d’appuyer votre projet de loi. »</div><div style="text-align: justify;"><br />
<p></p></div><div style="text-align: right;">Source : Le Devoir<br /></div><div style="text-align: justify;">
<p></p></div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-92145242613965040802024-03-16T02:01:00.002-04:002024-03-16T02:39:41.268-04:00Charles Sapin : « En Europe, la “diabolisation” des partis nationalistes n'accroche plus »<div style="text-align: justify;"><p><i>Alors qu'approchent les élections européennes, le journaliste du Point a entrepris d'enquêter dans les pays où les formations dites nationalistes ou populistes ont le vent en poupe. De l'Italie aux Pays-Bas, de la Suède à l'Espagne en passant par la Finlande ou l'Allemagne, partout un même constat s'impose : les partis qui méconnaissent volontairement les effets de l'immigration sont sanctionnés dans les urnes. Entretien paru dans le </i>Figaro Magazine<i>.</i></p><p>
<i>— Emmanuel Macron semble jouer la stratégie de la peur. Il y a cinq ans, il évoquait «la lèpre populiste» tandis qu'il pointe aujourd'hui les liens supposés entre le RN et Vladimir Poutine. Est-ce pertinent ?<br /></i><br />Charles Sapin.— La stratégie présidentielle est limpide. En retard d'une dizaine de points sur la liste RN , les candidats d'Emmanuel Macron misent sur un récit sensationnel pour inverser la tendance : grimer leurs adversaires en « ennemis de l'intérieur », c'est-à-dire en agents de Vladimir Poutine. Tout en misant sur l'« effet drapeau » que pourrait susciter la préoccupante dégradation de la situation ukrainienne [pour Kiev]. Mais il y a une limite. Ce qui peut paraître tactiquement habile peut se révéler délétère d'un point de vue stratégique. Lors de mon tour d'Europe, un constat m'a marqué. Que ce soit en Italie, aux Pays-Bas, en Suède et même dans une certaine mesure en Allemagne, la « diabolisation » n'accroche plus. Les tentatives d'assimiler les partis nationalistes aux totalitarismes du XX<sup>e</sup> siècle, les procès en filiations historiques surannées sonnent creux. Comme de vieux tubes qu'on n'écoute plus à force de les avoir trop entendus…<br /><br />Cette « stratégie de la peur », pour reprendre vos mots, a fini par devenir un carburant pour les forces nationalistes qu'elle pensait combattre. Elles légitiment ces dernières en forces « antisystème », alors qu'elles appartiennent le plus souvent depuis des années à ce système. Elle finit par les installer, de fait, en seule alternance véritable. L'exemple des nationalistes suédois est éloquent. Fondé en 1988 par d'authentiques néonazis, le parti a rompu et renié ses origines dans les années 2000. Il a continué malgré tout d'être ostracisé, exclu du jeu démocratique. Jusqu'à se voir sacré aux dernières élections. Puisque étant le seul à ne pas avoir de responsabilité dans la situation migratoire catastrophique du pays et l'effondrement de son système social.</p><a name='more'></a><p></p><p><i>— La vague nationaliste n'est-elle pas le remplacement d'une droite par une autre ? Soit la victoire de la droite populaire et souverainiste sur la droite libérale et centriste ?</i></p><p><i>— </i>D'une certaine manière, oui. L'exemple le plus marquant est celui de l'Italie. Où la force nationaliste de Giorgia Meloni, Fratelli d'Italia, connaît aujourd'hui peu ou prou la même situation hégémonique à la tête du pays que connaissait Forza Italia, le parti de droite traditionnelle fondé par Silvio Berlusconi, dans les années 1990. Si chaque État européen a sa propre situation politique, forcément singulière, un même cas de figure semble se répéter d'un bout à l'autre du continent.</p><p>Les droites traditionnelles européennes, témoins de leur perte de vitesse électorale ou de celle de leurs alliés historiques du Centre, se retrouvent contraintes au niveau local puis national, de briser les digues qu'elles avaient elles-mêmes érigées contre les forces nationalistes. Ces dernières devenant des forces d'appoint électorales indispensables pour reconquérir le pouvoir ou s'y maintenir. C'est ce qu'il s'est passé en Finlande en avril 2023. Ou en Espagne, au niveau régional, le mois suivant. Le souci pour les droites traditionnelles est, qu'une fois ces « unions des droites » conclues, loin d'être affaiblies les forces nationalistes se retrouvent légitimées. Elles gagnent en crédibilité et étendent leur assise électorale, jusqu'à supplanter, voire remplacer tout à fait, les forces qu'elles étaient venues dans un premier temps suppléer. On arrive donc à ce grand remplacement de la droite, où la gauche n'est plus combattue sur le champ de bataille social mais identitaire.<br /><br /><i>— Le phénomène n'est pas seulement français, mais européen et même mondial. Comment l'expliquez-vous ?</i><br /><br /><i>— </i>Les comparaisons avec Trump, Modi ou Bolsonaro existent. Elles ont aussi leurs limites. La puissance de fond qui porte les forces nationalistes, partout en Europe, la ressemblance des phénomènes observés d'un État membre à l'autre, qu'importent les frontières, les modes de scrutin ou les histoires nationales particulières, en revanche interrogent. Elles font penser à ces grands mouvements européens qui, plusieurs fois par siècle, balayent irrésistiblement le continent et déterminent profondément son évolution politique pour les décennies à venir : le Printemps des peuples de 1848, la vague révolutionnaire communiste de 1917, la déferlante totalitaire des années 1930, le mouvement libertaire issu de mai 1968…<br /><br />Lors de mon périple à travers l'Union européenne, j'ai identifié plusieurs ressorts, identiques d'un pays à l'autre, de cette vague nationaliste : la faillite des partis traditionnels à apporter des réponses pérennes à la question de l'immigration, la prééminence nouvelle des enjeux identitaires dans les sociétés européennes et la polarisation naissante sur la fondamentale question environnementale. De quoi acquérir la conviction que les forces nationalistes sont là pour durer et que rien ne les empêche plus de s'essayer au délicat exercice du pouvoir.<br /><br /><i>— Existe-t-il des pays qui résistent [sic] mieux que d'autres à cette vague ? Lesquels et pourquoi selon vous ?</i><br /><br /><i>— </i>Il est des situations en Europe, en effet, où les forces nationalistes ont vu leur progression contenue. Voire tout à fait stoppée. C'est, par exemple, le cas au Danemark où, en prenant à bras-le-corps la sensible question de l'immigration avec des politiques très restrictives, le parti social-démocrate a non seulement réussi à se maintenir au pouvoir, mais aussi à rejeter dans la marginalité politique la principale force nationaliste du pays. Il existe un autre cas de figure. Lorsque les partis de droite traditionnelle ont encore la taille critique et la crédibilité suffisante, elles peuvent en investissant les thématiques identitaires de leurs rivales nationalistes briser leur dynamique.<br /><br />Si, en France, le parti Les Républicains semble ne plus avoir la masse nécessaire pour y parvenir, en Espagne, le parti populaire espagnol l'a parfaitement exécuté lors des dernières législatives. Il existe, enfin, une troisième cause d'affaiblissement des forces nationalistes, communes à toutes les autres : l'usure du pouvoir ou la lassitude des promesses non tenues. Le parti nationaliste polonais, le Pis, a ainsi perdu les rênes du pays, après neuf ans d'exercice, à l'automne dernier. Sans résultat tangible sur le front de l'immigration, un même destin peut tout à fait frapper Giorgia Meloni en Italie.<br /><i><br />— En France, Marine Le Pen et Éric Zemmour sont divisés. Le mouvement dit populiste ou nationaliste est-il uniforme ? Peut-il se diviser aussi à l'échelle européenne ?</i><br /><br /><i>— </i>On peut distinguer deux grandes familles nationalistes en Europe. Celle des nationaux-populistes, à l'image de Marine Le Pen en France, de Geert Wilders aux Pays-Bas ou du Hongrois Viktor Orbán. Outre la prévalence qu'ils accordent à leur intérêt national propre, ils partagent cette vision selon laquelle la société est constituée par deux groupes antagonistes : d'un côté les élites, corrompues, qui dévoient à leur profit l'intérêt général, et de l'autre le peuple, pur, qu'il s'agit d'incarner avec le moins de filtres possibles… Les nationaux-conservateurs, quant à eux, ne partagent pas cette aversion des élites. Bien au contraire. Davantage identitaires et moins eurosceptiques que leurs cousines populistes, elles défendent une vision civilisationnelle du monde et luttent contre tout progressisme sociétal.<br /><br />Outre leur tête de proue Giorgia Meloni, y figurent Éric Zemmour, l'Espagnol Santiago Abascal du Vox ou encore les Polonais du PiS. Si de nombreux ponts ont toujours existé entre ces deux familles, leurs dynamiques respectives ont exacerbé leurs divergences ces dernières années et rendu plus prégnante que jamais leur rivalité. Alliées dans un même groupe au Parlement européen, ces deux familles constitueraient au vu des sondages la plus importante force de l'hémicycle de Strasbourg. Mais cela n'adviendra jamais ! C'est le plus grand atout de la droite traditionnelle au sein du Parlement européen qui vient.<br /><br /><i>— Croyez-vous à une majorité nationaliste en Europe ?</i><br /><br /><i>— </i>Elle est arithmétiquement impossible. Le Parlement européen n'est pas un hémicycle où se constitue une majorité fixe contre une opposition. S'y nouent des coalitions changeantes, selon les textes, entre les différents groupes qui y siègent. Ce qui force à trouver des alliés. Mêmes s'ils seront très certainement ceux enregistrant la plus importante dynamique lors des prochaines européennes, les deux groupes nationalistes du Parlement européen – les Conservateurs et Réformistes européens (ECR) où siègent les amis de Giorgia Meloni et le groupe Identité et démocratie (ID) où sont ceux de Marine Le Pen – ne peuvent constituer à eux seuls une majorité de 305 élus. Il leur faudrait, pour ce faire, s'allier avec le premier groupe du Parlement européen, qui n'est autre que celui de la droite traditionnelle, le Parti populaire européen. Sauf que si ce dernier accepte de travailler avec les nationaux-conservateurs du groupe ECR, il refuse catégoriquement de s'associer de quelque façon que ce soit avec les nationaux-populistes du groupe ID à qui il oppose un cordon sanitaire.<br /><br /><i>— La victoire de Giorgia Meloni en Italie a été décrite comme l'émergence d'un « techno-souverainisme » moins eurosceptique et plus réaliste. Celle de Geert Wilders aux Pays-Bas, qui propose un référendum sur la sortie de l'Union, ne contredit-elle pas cette analyse ? De même que la révolte des agriculteurs dans de nombreux pays européens ?</i><br /><br /><i>— </i>C'est un phénomène que le politologue italien, Giovanni Orsina, appelle, avec un sens sans pareil de la formule, la « romanisation des barbares ». En clair, en s'approchant du pouvoir et a fortiori en l'exerçant, les forces nationalistes sont contraintes à une certaine forme de pragmatisme en abandonnant les pans les plus radicaux de leurs programmes. De préférer, face aux nombreuses astreintes financières, européennes ou diplomatiques, l'efficacité politique à l'absolutisme idéologique. À l'opposé de la stratégie d'opposition systématique à l'UE qui a coûté si cher au Hongrois Viktor Orbán, l'exemple type de ce pragmatisme est celui de Giorgia Meloni en Italie.</p><p>Après avoir fait une campagne radicale promettant la rupture, la chef du gouvernement a abandonné son idée de blocus naval et, <b>dette oblige</b>, s'est scrupuleusement inscrite dans les pas de son prédécesseur, l'ancien chef de la BCE, Mario Draghi. Geert Wilders est arrivé en tête aux Pays-Bas après avoir atténué son discours anti-islam. Pour espérer constituer un gouvernement, il a très vite renoncé à son projet de sortie de l'Union européenne. Quant aux révoltes des tracteurs, la formation politique populiste qui en est issue aux Pays-Bas, le BBB, a préféré bouder les groupes nationalistes au Parlement européen pour préférer l'efficacité politique en s'associant avec le PPE. Soit le groupe de la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen, contre laquelle il a défilé des mois durant…</p><p><i>— Un certain écologisme est-il en train de devenir involontairement le meilleur allié des nationalistes ?</i></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhV8N74Qw1W15_BpxpIzCr41TxQIMUL4yWR2MYa1XZcxGYqHA-NXnluOclArONVYCJ4KuC788T_gJKmSin45MpNhQi14ghOmsOcGIpygR1k8Qw4hyphenhyphenXeSJIQeOCQIiirN9Qa4TAJDRuXVOcHSBT1KQB76HSE16RlcXGWhX6o387zjt7n-HcRDfHDW5VMfJVo/s1500/71NNu-qKu2L._SL1500_.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="964" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhV8N74Qw1W15_BpxpIzCr41TxQIMUL4yWR2MYa1XZcxGYqHA-NXnluOclArONVYCJ4KuC788T_gJKmSin45MpNhQi14ghOmsOcGIpygR1k8Qw4hyphenhyphenXeSJIQeOCQIiirN9Qa4TAJDRuXVOcHSBT1KQB76HSE16RlcXGWhX6o387zjt7n-HcRDfHDW5VMfJVo/s320/71NNu-qKu2L._SL1500_.jpg" width="206" /></a></div><i>— </i>C'est très clair. La question environnementale a très longtemps fait consensus dans les sociétés européennes, excepté dans quelques groupes très minoritaires. Pour une raison simple, tout le monde souhaite la préservation de la nature. Sauf que personne ne souhaite être celui sur qui reposera les sacrifices qu'elle induit… L'adoption de normes environnementales contraignantes, celles du Pacte vert européen particulièrement, ont dramatiquement polarisé la question écologique. Du RN en France, à Vox en Espagne en passant par le Vlaams Belang en Belgique ou l'AfD en Allemagne, les nationalistes européens partagent un même pressentiment : la lutte contre ce qu'ils décrivent comme de l'« écologie punitive » pourrait bien devenir un puissant moteur de vote, susceptible de leur rallier tous ceux qui perçoivent ces myriades d'interdictions et de normes « hors sol », imposées sans pédagogie, comme des attaques en règle contre leur mode de vie. Voire, pour ce qui est des éleveurs, contre leur propre survie.<br /><br />Nombre de chefs de gouvernements libéraux, Emmanuel Macron en tête, ne s'y sont pas trompés en réclamant, avant les européennes, un « moratoire réglementaire » dans la mise en œuvre des mesures de décarbonation votées par le Parlement européen… Cela n'a pourtant pas suffi à endiguer la vague de colère agricole qui a déferlé sur toute l'Europe. Nous verrons avec quelles conséquences politiques lors du scrutin du 6 au 9 juin.<p></p><p><b>Biographie de l'auteur</b></p><p></p><p>Après avoir travaillé au Figaro sur les partis nationalistes en France, Charles Sapin est devenu reporter au Point. Il sillonne les capitales européennes depuis plus d'un an pour comprendre et analyser les dynamiques des forces nationalistes sur le continent à la veille des élections européennes. Il a écrit avec François-Xavier Bourmaud, Macron-Le Pen : Le tango des fossoyeurs. (Il vit à Paris). Son dernier ouvrage est Les moissons de la colère : Plongée dans l'Europe nationaliste, aux éditions du Cerf, paru le 21 mars 2024.</p><p><b>Voir aussi</b></p><p><a href="https://www.lejdd.fr/politique/le-rassemblement-national-en-tete-dun-sondage-secret-la-majorite-donnee-marine-le-pen-143063">Le Rassemblement national en tête d'un sondage secret, la majorité donnée à Marine Le Pen</a></p>
<p class="intro">En décembre
dernier, Les Républicains avaient commandé un sondage sur les
intentions de vote en cas d’élections législatives anticipées. Jamais
publiés jusqu’à présent, les résultats ont été révélés par « L’Obs » ce
vendredi. Pour la première fois, un sondage donnait une majorité RN à
l’Assemblée nationale.</p><p><b> </b></p><p></p><blockquote class="twitter-tweet"><p dir="ltr" lang="fr">Un sondage commandé par Les Républicains en décembre 2023 donne pour la première fois la majorité au RN à l'Assemblée nationale <a href="https://t.co/nmp7MJb5wj">pic.twitter.com/nmp7MJb5wj</a></p>— BFMTV (@BFMTV) <a href="https://twitter.com/BFMTV/status/1768681773033017421?ref_src=twsrc%5Etfw">March 15, 2024</a></blockquote> <script async="" charset="utf-8" src="https://platform.twitter.com/widgets.js"></script><p></p><p>
</p></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-91488792059393694242024-03-15T23:56:00.006-04:002024-03-17T14:49:05.974-04:00Sortie « culturelle » scolaire, spectacle de « cirque » travesti pour lutter contre les stéréotypes de genre<div style="text-align: justify;"><p>Spectacle subventionné par le gouvernement et rentabilisé par des spectateurs captifs : les élèves.</p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqM1cpkJUdVoQzZVHgRUAVuuJRr2hKKM93_k_b7XpWot7nhaWMvvESHH57vAhqa9wb5ZDMb74o13-4B9T3Q9I93jHJKuXZzYh2Pf-gJ0pDdGSC9DO5kA3ZExMdy0YrPUWebU-zV9pHkqmCSg-Rnt1KpPzNxncwMSQIDHOA7LFA4ZjqoszIbLVsgBq9MDWC/s1450/GIraeI4WgAEaWcC.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1450" data-original-width="1080" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqM1cpkJUdVoQzZVHgRUAVuuJRr2hKKM93_k_b7XpWot7nhaWMvvESHH57vAhqa9wb5ZDMb74o13-4B9T3Q9I93jHJKuXZzYh2Pf-gJ0pDdGSC9DO5kA3ZExMdy0YrPUWebU-zV9pHkqmCSg-Rnt1KpPzNxncwMSQIDHOA7LFA4ZjqoszIbLVsgBq9MDWC/w476-h640/GIraeI4WgAEaWcC.jpg" width="476" /></a></div><br /> <p></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf9PiyQjOK_ReQeDvPUM7pCox8c6vA0CeNuwhtYBgFMZGEQHy3kvxUfsKUcPQu0HU_YjAu7xwvJTiroJZcv91vH5Hl-2seV8TNR17vQClKWlVSGgIzkqOMbnNhP-aCSqbw4Esu9fImjltqdkuLaKxkP5r1orgANAV-qKDMMPjzfrU1CZHfGPj86Lzf3Uei/s859/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-15%20232528.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="859" data-original-width="728" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf9PiyQjOK_ReQeDvPUM7pCox8c6vA0CeNuwhtYBgFMZGEQHy3kvxUfsKUcPQu0HU_YjAu7xwvJTiroJZcv91vH5Hl-2seV8TNR17vQClKWlVSGgIzkqOMbnNhP-aCSqbw4Esu9fImjltqdkuLaKxkP5r1orgANAV-qKDMMPjzfrU1CZHfGPj86Lzf3Uei/w542-h640/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-15%20232528.png" width="542" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqoZ_mm3CdWsIB8Dc8EBA1-faG-Tu1xWUJPh74jBvwfyO7Ti_Zlg73hZgiRwBrQ5pNdwuKROSxNm1fUSjUCPCW_SOA24be6KAdelIKV40zDmf2lzri1-wAHVxaHr9gRfFuTfHwsNFvTfKun-tp4BgrkymnWQ08WA5ii_A3PKo_0QH0n9XWAdXmZAdmdGMG/s976/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-15%20232823.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="492" data-original-width="976" height="322" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqoZ_mm3CdWsIB8Dc8EBA1-faG-Tu1xWUJPh74jBvwfyO7Ti_Zlg73hZgiRwBrQ5pNdwuKROSxNm1fUSjUCPCW_SOA24be6KAdelIKV40zDmf2lzri1-wAHVxaHr9gRfFuTfHwsNFvTfKun-tp4BgrkymnWQ08WA5ii_A3PKo_0QH0n9XWAdXmZAdmdGMG/w640-h322/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-15%20232823.png" width="640" /></a></div><br /> <p></p>
<p>
<iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/eM_JJMDwyEs?si=bW7C8LVdbL8nAgQv" title="YouTube video player" width="640"></iframe>
</p>
<span class="fullpost"></span>
</div><p><b>Voir aussi</b></p><p><a href="https://www.pouruneécolelibre.com/2024/03/trans-recours-constitutionnel-dune.html">Trans — Recours constitutionnel d'une enseignante québécoise obligée de mentir aux parents</a></p><p><a href="https://www.pouruneécolelibre.com/2024/03/vos-impots-l-tele-quebec-veut-redefinir.html">Vos impôts à l'œuvre : Télé-Québec veut redéfinir la masculinité </a></p><p>Le documentaire <i>Garçons, un film de genre</i>, de Manuel Foglia, suit
un groupe d’adolescents de l’école secondaire de Matane et un autre de
l’école Pierre-Laporte à Montréal. <span class="css-1xdhyk6 e8rcvq52">Le film est un projet progressiste de lutte contre les stéréotypes conservateurs en matière de rôles sexuels. Voir </span><a href="https://www.pouruneécolelibre.com/2024/02/reaction-hostile-de-la-part-des-eleves.html">Réaction hostile de la part des élèves immigrés à l'arrivée d'élèves « de souche »
</a></p><p> </p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2020/09/stereotypes-lecole-au-nom-de-legalite.html">Stéréotypes à l'école : au nom de l'égalité des filles, on veut les empêcher de choisir ce qu'elles veulent</a></p><p><a href="http://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2020/02/mathieu-bock-cote-la-volonte-de.html">Mathieu Bock-Côté : La volonté de rééduquer l'homme occidental (L'homme surnuméraire)</a> </p><div style="text-align: justify;"><a href="http://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2019/11/biologie-lexpression-de-6-500.html">Biologie — L'expression de 6 500 différences génétiques distinguent l'homme de la femme </a></div><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2018/11/paradoxe-confirme-legalite-des-sexes.html">Paradoxe confirmé : l’égalité juridique des sexes renforce les stéréotypes sexuels (chasser le naturel, il revient au galop ?)</a><br />
<br />
<a href="http://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2011/10/boris-cyrulnik-lecole-valorise-la.html">Boris Cyrulnik : l’école valorise la docilité des filles et dévalorise la hardiesse des garçons</a></p><p>
<a href="http://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2013/03/cerveau-masculin-et-cerveau-feminin.html">Cerveau masculin et cerveau féminin</a><br />
<br />
<a href="http://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2012/10/le-paradoxe-de-legalite-sexuelle-c-la.html">Le paradoxe de l’égalité entre les sexes c. la théorie du genre</a><br />
<br />
<a href="http://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2012/09/etude-norvegienne-plus-un-homme.html">Étude norvégienne — Plus un homme participe aux tâches ménagères, plus il y a risque de divorce</a> </p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2014/10/detourner-la-lutte-contre-lintimidation.html">Détourner la lutte contre l'intimidation et intimider les hétérosexistes</a></p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2021/11/ecart-salarial-entre-les-sexes.html">Écart salarial entre les sexes : démontage de la « vérification des faits » faite par une chaîne d'« informations » télé</a></p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2021/08/joseph-de-maistre-la-defense-des.html">Joseph de Maistre : La défense des préjugés fondés contre l’universalisme abstrait</a> </p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2019/05/cours-deducation-la-sexualite.html">Cours d'éducation à la sexualité, l'imposition de la théorie du genre est cruciale...</a></p><p>
<a href="http://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2012/10/pas-de-classiques-de-la-litterature.html">Pas
de classiques de la littérature, mais la lutte contre l’hétérosexisme
en classe de français, d’anglais, d’histoire et de mathématiques </a></p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2021/05/malgre-la-pression-sociale-progressiste.html">Malgré
la pression sociale progressiste, garçons et filles semblent toujours
préférer les jouets traditionnels associés à leur sexe</a></p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2018/09/syndicats-adapter-lecole-aux-garcons.html">Syndicats : « Adapter l’école aux garçons nuirait à leur réussite »</a>
</p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-53557329800902693362024-03-14T01:47:00.005-04:002024-03-17T12:14:07.333-04:00Parti conservateur du Québec veut interdire les mastectomies pour les mineurs<div style="text-align: justify;">«On voudrait que le gouvernement du Québec adopte une attitude de prudence. Il ne semble pas y avoir de consensus scientifique très important à l’heure actuelle à savoir ce qu’il faut faire avec les jeunes mineurs qui souffrent de dysphorie de genre», a indiqué le président de la commission politique du Parti conservateur du Québec (PCQ), le Dr Karim Elayoubi, en point de presse à l’Assemblée nationale mercredi.<br /><br />On veut aussi que les jeunes qui reçoivent des traitements hormonaux soient inscrits dans un protocole de recherche afin d’assurer un meilleur encadrement.<br /><br />Le PCQ cite plusieurs sources pour justifier son propos: l’Institut Karolinska de Suède, l’American College of Pediatricians, l’Université d’Oxford et le New England Journal of Medecine.<br /><br />Le chef conservateur, Éric Duhaime, se base également sur le récent reportage de l’émission Enquête de Radio-Canada où plusieurs intervenants affirment que les traitements de transitions de genre pour les mineurs vont trop rapidement.</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><blockquote class="twitter-tweet" data-media-max-width="560"><p lang="fr" dir="ltr">C'est le temps d'encadrer la transition de genre des enfants <a href="https://t.co/QFcvdBU5xv">https://t.co/QFcvdBU5xv</a></p>— Eric Duhaime (@E_Duhaime) <a href="https://twitter.com/E_Duhaime/status/1768011666007228562?ref_src=twsrc%5Etfw">March 13, 2024</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> </div><div style="text-align: justify;"><br /> </div><div style="text-align: justify;">Les demandes du PCQ se retrouvent dans un mémoire à l’attention du Comité de sages sur l’identité de genre, formé par le gouvernement Legault en décembre dernier.<br /><br />Questionné à savoir pourquoi son parti faisait une sortie sur ce sujet au lendemain du dépôt du budget du gouvernement du Québec, Éric Duhaime s’est justifié en affirmant: «C’est important parce que les parents sont préoccupés. Parce que l’autorité parentale pour nous c’est important.»<br /><br />Mardi, le système public de santé du Royaume-Uni a annoncé la fin des prescriptions des bloqueurs de puberté. Ils ne pourront être utilisés uniquement que dans le cadre d’essais cliniques.<br /><br />La Suède et la Finlande – des pays à l’avant-garde sur les questions de transition de genre chez les mineurs – ont aussi appuyé sur la pédale de frein au cours des dernières années.<br /></div><div><br />
</div><div style="text-align: right;">Source :<a href="https://www.lesoleil.com/actualites/politique/2024/03/13/identite-de-genre-eric-duhaime-veut-interdire-les-mastectomies-chez-les-mineurs-YLLVSVSR7NB4JFJHNXNO5LW5HA/?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1710364886"> Le Soleil de Québec</a></div><div style="text-align: right;"></div><div style="text-align: left;"><b>Voir aussi</b></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/03/angleterre-le-service-national-de-sante.html">Angleterre — Le Service national de santé interdit la prescription de bloqueurs de puberté pour les enfants</a></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/03/medecins-admettent-le-lien-entre.html">Médecins admettent le lien entre hormonothérapie transgenre et le cancer dans des courriels fuités</a></div><div style="text-align: left;"><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/02/la-therapie-hormonale-et-les.html">La thérapie hormonale, et les conséquences irréversibles de la chirurgie pour les enfants dits « trans »</a></p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/03/trans-recours-constitutionnel-dune.html">Trans — Recours constitutionnel d'une enseignante québécoise obligée de mentir aux parents</a></p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/03/bloqueurs-de-puberte-des-donnees.html">Bloqueurs de puberté : des données « insuffisantes »</a> <br /></div><div style="text-align: right;"><br />
</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-56731878941785037162024-03-13T23:31:00.002-04:002024-03-14T01:49:37.095-04:00Juge de la Cour suprême du Canada opte pour « personne avec un vagin » plutôt que pour « femme »<div style="text-align: justify;"><p>Une décision rendue dans une affaire d’agression sexuelle a laissé entendre que la plaignante aurait dû être correctement désignée comme une « personne avec un vagin ». <br /></p><p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgv3bTsoAZWijJP4ogkdjhE1j2uN3K7zUuIiNa8P1mDc91V0akvGvlsi1hf0Tu7B3NV9BMqcbO-Obz3-jjkRfC9qGf76WJDTFSrGqWlU6e3WMAGLcN_EyeHxI5o3P7se7uEemjVrZ5GiEy9Ggo0FJXG0h8jcXTK49q9A6Q_Goe7pi0yVSK_BwtJWib2P865/s564/SCOC-Martin-20180323.webp" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="423" data-original-width="564" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgv3bTsoAZWijJP4ogkdjhE1j2uN3K7zUuIiNa8P1mDc91V0akvGvlsi1hf0Tu7B3NV9BMqcbO-Obz3-jjkRfC9qGf76WJDTFSrGqWlU6e3WMAGLcN_EyeHxI5o3P7se7uEemjVrZ5GiEy9Ggo0FJXG0h8jcXTK49q9A6Q_Goe7pi0yVSK_BwtJWib2P865/w640-h480/SCOC-Martin-20180323.webp" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La juge Sheilah Martin de la Cour suprême du Canada photographiée en mars 2018. Elle a été nommée à la Cour par le Premier ministre Justin Trudeau le 29 novembre 2017. Auparavant, en 2016, Mme Martin avait été nommée par le même Premier ministre Trudeau à la Cour d’appel de l’Alberta, à la Cour d’appel des Territoires du Nord-Ouest et à la Cour d’appel du Nunavut.</i></td></tr></tbody></table><br />La Cour suprême du Canada a statué, dans une récente affaire d’agression sexuelle, qu’il était « problématique » qu’un juge de première instance désigne la victime présumée comme une « femme », laissant entendre que le terme le plus approprié aurait dû être « personne ayant un vagin ».<p></p><p>Dans une décision publiée vendredi, la juge Sheilah Martin écrit que l’utilisation par un juge de première instance du terme « une femme » peut « avoir été malencontreuse et avoir engendré de la confusion ».<br /><br />Mme Martin ne précise pas pourquoi le mot « femme » prête à confusion, mais le passage suivant de sa décision désigne la plaignante comme une « personne ayant un vagin ». Il est à noter qu’aucune personne dans l’ensemble de l’affaire n’est identifiée comme transgenre et que la plaignante est désignée tout au long de l’affaire par le terme « elle ».<br /><br />Il s’agit de l’affaire R. c. Kruk, qui concerne une accusation d’agression sexuelle portée en 2017 contre Charles Kruk, alors âgé de 34 ans et résidant à Maple Ridge (C.-B.).<br /><br />« M. Kruk a trouvé la plaignante en état d’ébriété, perdue et en détresse un soir dans le centre-ville de Vancouver », peut-on lire dans le contexte de l’affaire. « Il a décidé de l’emmener chez lui et a contacté les parents de la plaignante par téléphone. »<br /><br />C’est alors que les récits divergent. La plaignante a déclaré qu’elle s’était réveillée en découvrant qu’elle n’avait plus de pantalon et que Kruk était en train de la pénétrer par voie vaginale. Kruk a déclaré que le pantalon de la plaignante était enlevé parce qu’elle l’avait enlevé elle-même après avoir renversé de l’eau dessus plus tôt dans la nuit — et que ce qu’elle a pris pour un viol n’était en fait que Kruk qui l’avait réveillée en sursaut.</p><p>Lors du procès en 2020, un juge de Colombie-Britannique a rejeté la défense de Kruk en partie parce que la plaignante n’était pas susceptible de se tromper sur la sensation de pénétration vaginale.<br /><br />« Elle a dit qu’elle avait senti son pénis en elle et qu’elle savait ce qu’elle ressentait. En bref, son sens tactile a été sollicité. Il est extrêmement improbable qu’une femme se trompe sur cette sensation », peut-on lire dans la décision initiale.<br /><br />C’est cette phrase qui a suscité le commentaire de Mme Martin et l’implication apparente que le passage aurait dû être « il est extrêmement improbable qu’une personne ayant un vagin puisse se tromper sur cette sensation ».</p><p><b>Passage de la CSC</b></p><p>Bien que Mme Martin ne précise jamais ce qu’elle trouve à redire au terme « une femme », une interprétation possible est qu’elle s’est opposée à la généralisation. En d’autres termes, le juge de première instance a semblé dire de manière confuse que « toutes les femmes » interpréteraient correctement la sensation de pénétration vaginale.</p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgad3tBz1-xeXSSSR4-Br1R8wm2jPMNe8FlVsbmueiJ35Ouo6uRHAMghjU9bvL7h4m_jU3W-M2cyyzS1lEVYgrzlULtWSFEn7gJYAe5SEHOw7fRnZkQZ5nKgwRhpX6g9mvxnIV_-Ex85Q1oQ7WdjwGiAR62pVoqEgEw1EG9HPqQ9_cHO5_WAjKKCFauJe5q/s832/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-13%20225209.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="327" data-original-width="832" height="252" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgad3tBz1-xeXSSSR4-Br1R8wm2jPMNe8FlVsbmueiJ35Ouo6uRHAMghjU9bvL7h4m_jU3W-M2cyyzS1lEVYgrzlULtWSFEn7gJYAe5SEHOw7fRnZkQZ5nKgwRhpX6g9mvxnIV_-Ex85Q1oQ7WdjwGiAR62pVoqEgEw1EG9HPqQ9_cHO5_WAjKKCFauJe5q/w640-h252/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-13%20225209.png" width="640" /></a></div>« À mon humble avis, cette déclaration (une femme) reflétait simplement le raisonnement du juge de première instance et ne s’appuyait pas sur une généralisation inappropriée », a-t-elle écrit.<p></p><p>« Considéré dans son ensemble et dans son contexte, le juge de première instance n’a pas rejeté la théorie de la défense parce qu’il supposait qu’aucune femme ne se tromperait, mais plutôt parce qu’il a accepté le témoignage de la plaignante selon lequel elle ne s’était pas trompée. »</p><p>Néanmoins, <b>l’utilisation par Martin de l’expression « personne ayant un vagin » n’apparaît que dans le paragraphe dénonçant l’expression « une femme » comme « regrettable ». En fait, cette décision pourrait bien être la première fois que l’expression « personne ayant un vagin » apparaît dans une décision judiciaire canadienne. Une recherche de l’expression dans une base de données maintenue par l’Institut canadien d’information juridique ne donne que la décision de Martin dans l’affaire R. c. Kruk.<br /></b><br />L’affaire R. c. Kruk avait été portée devant la Cour suprême en raison d’une décision antérieure de la Cour d’appel qui avait annulé la décision initiale au motif qu’il s’agissait d’un « raisonnement spéculatif » de supposer qu’une femme connaîtrait immédiatement la sensation d’être pénétrée.<br /><br />« Il (le juge de première instance) a fait une supposition sur un sujet qui n’était pas connu au point d’être notoire », peut-on lire dans un arrêt de la Cour d’appel annulant la condamnation initiale (le mot « notoire », dans ce cas, est un terme juridique faisant référence à un sujet si évident qu’il n’a pas besoin d’être prouvé).<br /><br />La décision de M. Martin rejetterait l’arrêt de la Cour d’appel et rétablirait la condamnation initiale.<br /><br />« Bien que le choix du juge du procès d’utiliser les mots “une femme” puisse avoir été regrettable et causé de la confusion, […] la conclusion du juge reposait sur son appréciation du témoignage de la plaignante », a-t-elle écrit.<br /><br />Il est peut-être ironique de constater qu’une décision qui a rejeté avec désinvolture le mot « femme » comme pouvant prêter à confusion a été présentée comme une cause type pour le principe selon lequel les juges doivent utiliser des « hypothèses de bon sens ».<br /><br />« C’est un élément nécessaire du raisonnement judiciaire que d’évaluer les preuves par rapport à un point de référence de ce à quoi on peut normalement s’attendre », a écrit Mme Martin en rejetant l’arrêt de la Cour d’appel. « je conclus que l’on peut raisonnablement s’attendre de façon générale à ce qu’une femme soit peu susceptible de se méprendre sur la sensation d’une pénétration vaginale. »</p></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-19515785681638943382024-03-13T22:47:00.005-04:002024-03-13T23:28:36.125-04:00Sondage — 50 % des Canadiens pensent qu'il y a trop d'immigrants <div style="text-align: justify;">
<span class="fullpost"></span>
</div><p style="text-align: justify;">La moitié des Canadiens disent maintenant qu’il y a trop d’immigrants, selon un nouveau sondage Léger commandé par l’Association d’études canadiennes. Précisément 50 % des répondants sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle il y a « trop d’immigrants qui viennent au Canada ». <br /><br />L’immigration canadienne a atteint des sommets inégalés au cours des deux dernières années, ce qui a eu des répercussions mesurables sur le logement, le marché de l’emploi et les infrastructures de base. </p><p style="text-align: justify;">Selon l’évaluation plus acerbe d’un économiste de BMO, il n’existe « aucune version de la réalité » dans laquelle le nombre de logements construits au Canada pourrait suivre le rythme d’un « triplement presque du jour au lendemain du nombre de nouveaux arrivants ».<br /></p><p style="text-align: right;"><a href="https://nationalpost.com/news/canada/half-of-all-canadians-say-there-are-too-many-immigrants-poll">Source</a></p><p style="text-align: left;"><b>Voir aussi</b></p><p style="text-align: left;"><b> </b><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/02/61-des-quebecois-veulent-moins.html">61 % des Québécois veulent moins d’immigrants, 56 % des Canadiens</a> (février 2024)<br /></p><p style="text-align: left;"></p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2023/08/sondage-davantage-de-canadiens.html">Sondage Abacus — Proposer la réduction de l’immigration serait politiquement rentable au Canada</a> (août 2023)</p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2023/11/67-des-canadiens-considerent-que-les.html">67 % des Canadiens considèrent que les cibles d’immigration sont trop élevées</a> (novembre 2023, Abacus)</p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2011/08/sondages-sur-limmigration-au-canada.html">Sondages sur l’immigration au Canada</a> (2011) [250 000 immigrants à l’époque seulement, 50 % pour réduire ce nombre]</p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2019/07/sondage-une-majorite-de-canadiens.html">Sondage : une majorité de Canadiens veulent moins de « réfugiés »</a> et <a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2023/02/un-canadien-sur-deux-pense-que-les.html">Un
Canadien sur deux pense que les cibles en immigration sont trop hautes,
75 % qu’elle entraîne une demande excessive des services </a>(sondage Léger mi-2022) </p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2023/08/fissures-dans-le-consensus-pro.html">Fissures dans le consensus pro-immigration au Canada anglais</a> (Sondage Nanos, août 2023)<b> </b>
</p><p style="text-align: left;">
</p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-32003963210373398162024-03-12T15:32:00.012-04:002024-03-12T22:09:39.056-04:00Angleterre — Le Service national de santé interdit la prescription de bloqueurs de puberté pour les enfants<div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">
Au Québec, comme nous l’apprenait<a href="https://www.youtube.com/watch?v=QXNOsxpP2ow"> un reportage de Radio-Canada récent</a>, une jeune actrice de 14 ans engagée par l’équipe d’Enquête est parvenue à se faire prescrire de la testostérone dans une
clinique privée de « soins transgenres » en moins de 17 minutes.<br /><br />En Angleterre, par contre, le Service national de santé (NHS) vient d’interdire les prescriptions de bloqueurs de puberté pour les enfants dans une « décision historique ».</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHGyz_-MZfInPlh01cAT2h-nwI9RBKX5PuaH2uVgtbadt7o3i90GFxU-dnPTjYcFKak7S9i3UCQpGRhjDTTqix8rRQygId7Jw205FthFT4xLdbJKnxfPGe4VdgvBTlSj5hyphenhyphen0tgUOncB5vomfFxuITjw4asS9YdpkLOWNsdAyp9E7pFGev1QlqPkDfhKoOi/s591/GIfEbHrbkAAw7Z0-fr.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="438" data-original-width="591" height="474" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHGyz_-MZfInPlh01cAT2h-nwI9RBKX5PuaH2uVgtbadt7o3i90GFxU-dnPTjYcFKak7S9i3UCQpGRhjDTTqix8rRQygId7Jw205FthFT4xLdbJKnxfPGe4VdgvBTlSj5hyphenhyphen0tgUOncB5vomfFxuITjw4asS9YdpkLOWNsdAyp9E7pFGev1QlqPkDfhKoOi/w640-h474/GIfEbHrbkAAw7Z0-fr.png" width="640" /></a></div><br />Les députés affirment que cette décision a été prise dans l’intérêt supérieur des jeunes, alors que Liz Truss demande que la nouvelle règle soit également étendue aux cabinets privés.<br /><br />Les enfants ne pourront plus recevoir de bloqueurs de puberté sur ordonnance, conformément aux règles du NHS qui entrent en vigueur immédiatement.<br /><br />Les moins de 18 ans ne pourront désormais prendre ces médicaments controversés que dans le cadre d’un essai clinique devant débuter à la fin de l’année.<br /><br />Les ministres ont déclaré que cette « décision historique » était dans « l’intérêt supérieur » des enfants et qu’elle contribuerait à garantir que les jeunes qui estiment que leur genre n’est pas le même que leur sexe soient traités sur la base de preuves médicales.<br /><br />Les propositions visant à mettre fin à cette pratique ont été acceptées pour la première fois par le NHS England en juillet 2022, à la suite des recommandations formulées dans le cadre d’une étude menée par le Dr Hilary Cass, ancienne présidente du Royal College of Paediatrics and Child Health (Collège royal de pédiatrie et de santé infantile).<br /><br />Elle a mis en garde contre le fait que les médicaments peuvent perturber de manière permanente la maturation du cerveau des adolescents, en reconnectant potentiellement les circuits neuronaux d’une manière irréversible, et a déclaré qu’il y avait un manque de preuves à long terme et de collecte de données sur leur sécurité et leur efficacité.<br /><br />Les bloqueurs interrompent les changements physiques de la puberté, tels que le développement des seins ou la pilosité faciale.<br /><br />Les experts ont déclaré que l’approche « affirmative » de la clinique controversée de Tavistock et les références ultérieures pour la prescription de bloqueurs envoyaient les enfants sur un chemin « irréversible » sans explorer d’autres conditions de santé mentale.<b><br /><br />Pas assez de preuves pour soutenir l’efficacité clinique</b><br /><br />Maya Forstater, directrice générale de l’association de défense des droits des femmes Sex Matters, a déclaré qu’il s’agissait d’une « évolution capitale dans la correction de l’approche du NHS England en matière de traitement de la détresse liée au genre chez l’enfant ».<br /><br />« Cela fait des années que de nombreuses personnes demandent au NHS de revenir à une approche fondée sur des données probantes », a-t-elle déclaré.<br /><br />« On ne saurait trop insister sur l’importance de la déclaration de NHS England selon laquelle il n’y a pas suffisamment de preuves pour étayer la sécurité ou l’efficacité clinique des bloqueurs de puberté. »<br /><br />Le service de développement du genre et de l’identité (Gids) de Tavistock n’accepte plus de patients après avoir été fermé par le NHS, de nouveaux centres régionaux devant ouvrir le mois prochain, après une année de retards.<br /><br />L’annonce intervient à l’issue d’une consultation publique sur la politique, qui a été publiée mardi, confirmant la décision.<br /><br />Le NHS a déclaré : « Nous avons conclu qu’il n’y a pas suffisamment de preuves de la sécurité ou de l’efficacité clinique des hormones de suppression de la puberté pour rendre le traitement systématiquement disponible à l’heure actuelle ».<br /><br />Liz Truss, députée et ancienne première ministre, a déclaré que l’interdiction devrait être étendue aux cabinets privés et a appelé les députés à soutenir son amendement au projet de loi sur la santé et l’égalité, qui vise à rendre illégale la prescription de ces hormones aux enfants.<br /><br />« Je salue la décision du NHS England de mettre fin à la prescription systématique de bloqueurs de la puberté aux enfants souffrant de dysphorie de genre », a-t-elle déclaré. « J’exhorte le gouvernement à soutenir mon projet de loi vendredi, qui renforcera cette décision et empêchera également que ces médicaments soient fournis par le secteur privé. »<br /><br />Au moins 100 enfants se sont vu prescrire des bloqueurs de puberté pendant le temps que le NHS a mis pour finaliser sa décision et sa politique.<br /><br />Toute personne prenant actuellement des bloqueurs de puberté pourra continuer à les utiliser sans participer à un essai clinique.<br /><br />Il est entendu que le NHS England espère mettre en place une étude de recherche sur l’utilisation des bloqueurs de puberté d’ici décembre 2024, les critères d’éligibilité devant encore être décidés.<br /><br />Maria Caulfield, ministre de la Santé, a déclaré : « Nous avons toujours été clairs sur le fait que la sécurité et le bien-être des enfants sont primordiaux, c’est pourquoi nous nous félicitons de cette décision historique du NHS. <br /><br />« Mettre fin à la prescription systématique de bloqueurs de puberté permettra de s’assurer que les soins sont basés sur des preuves, des avis cliniques d’experts et qu’ils sont dans l’intérêt primordial de l’enfant ».<br /><br />Kemi Badenoch, députée et ministre des femmes et de l’égalité des chances, a déclaré que cette « décision est une victoire pour la protection des enfants pris en charge par le NHS ».<br /><br />Elle s’est déclarée « très heureuse de voir les changements apportés aux “circonstances exceptionnelles” pour la prescription de bloqueurs de puberté ».<br /><br />« Les preuves, et non l’idéologie, doivent toujours guider notre approche de la santé et du bien-être des enfants. »<br /><br />Un porte-parole du NHS a déclaré : « NHS England a examiné attentivement l’analyse des preuves réalisée par NICE et les autres preuves publiées disponibles à ce jour.<br /><br />« Nous avons conclu qu’il n’y a pas assez de preuves pour soutenir la sécurité ou l’efficacité clinique des hormones de suppression de la puberté pour rendre le traitement systématiquement disponible à l’heure actuelle ».<br /><br />En 2021-22, plus de 5 000 personnes ont été orientées vers le Gids de Tavistock, contre un peu moins de 250 dix ans plus tôt. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5QB2PFlR4VlVICeYuT9AYlXuyP_FUHyyCKBsaJnHfUpYd4WL_a6Xyf4UW1mYfzM-s3GlpOt4gRYj3Yy5XGw8jc5x24LPimjNmRRJfJFEHcxUhy_cqb42OSnbBRO7lKibY5-ToFrHIfk0NpctQkzf3Dgkp_yxlte90uopS0iG8WHg5drk6_PSx5TgWP-C8/s794/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-12%20220739.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="794" data-original-width="720" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5QB2PFlR4VlVICeYuT9AYlXuyP_FUHyyCKBsaJnHfUpYd4WL_a6Xyf4UW1mYfzM-s3GlpOt4gRYj3Yy5XGw8jc5x24LPimjNmRRJfJFEHcxUhy_cqb42OSnbBRO7lKibY5-ToFrHIfk0NpctQkzf3Dgkp_yxlte90uopS0iG8WHg5drk6_PSx5TgWP-C8/w580-h640/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-12%20220739.png" width="580" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Réaction de Jordan Peterson (3,8 millions de vues de ce gazouillis) où il apostrophe le Premier ministre Trudeau:<br /> «Je suis psychologue. Malgré tous les efforts de vos alliés idéologiques. J'ai dit à vos idiots de sénateurs en 2016 que votre idiot de signal de vertu, le projet de loi C16, provoquerait une épidémie psychogène chez les jeunes femmes.<br /><br />Devinez ce qui s'est passé ? <br /><br />Maintenant, je vous dis autre chose : les Britanniques se sont réveillés et ont interdit les bloqueurs de puberté pour les enfants. Comme il se doit. Mais les bouchers sont toujours à l'œuvre au Canada. <br /><br />Chaque jour qui passe retombe sur vous.<br /><br />Vous êtes coupables de mutilation et de stérilisation d'enfants. Si cela ne tenait qu'à moi, vous seriez jugés pour cela. Avec tous les autres bouchers et leurs complices. <br /><br />Vous et votre compassion toxique.<br /><br />Honte au Canada. »</i><br /><br /></td></tr></tbody></table></div><p></p><p><b>Voir aussi</b></p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/03/medecins-admettent-le-lien-entre.html">Médecins admettent le lien entre hormonothérapie transgenre et le cancer dans des courriels fuités</a></p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/02/la-therapie-hormonale-et-les.html">La thérapie hormonale, et les conséquences irréversibles de la chirurgie pour les enfants dits « trans »</a></p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/03/trans-recours-constitutionnel-dune.html">Trans — Recours constitutionnel d'une enseignante québécoise obligée de mentir aux parents</a></p><p><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/03/bloqueurs-de-puberte-des-donnees.html">Bloqueurs de puberté : des données « insuffisantes »</a> <br /></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-40400893524224054972024-03-12T10:29:00.005-04:002024-03-12T10:29:48.684-04:00Immigration — Deux fois plus de demandes de construction et d’agrandissement d’écoles au Québec en quatre ans<div style="text-align: justify;">
<span class="fullpost"></span>
</div><div style="text-align: justify;">Les demandes de construction et d’agrandissement d’écoles ont doublé en quatre ans dans le réseau scolaire. Malgré les sommes supplémentaires investies, Québec peine à répondre à la demande.<br /><br />En 2018, le ministère de l’Éducation a reçu 170 demandes «d’ajout d’espace», ce qui comprend les projets d’agrandissement et de construction d’écoles soumis par les centres de services scolaires.<br /><br />De ce nombre, une cinquantaine de projets ont été retenus et financés à la hauteur de 700 millions $.<br /><br />Quatre ans plus tard, à l’automne 2022, le nombre de projets déposés s’élevait plutôt à 340, selon des chiffres transmis au Journal de Québec par le ministère de l’Éducation.<br /><br />Le nombre total de projets financés n’est pas encore disponible, puisque ce nombre inclut des projets majeurs d’infrastructure qui doivent suivre un processus d’approbation distinct, explique son porte-parole, Bryan St-Louis.<br /><br />Toutefois, Québec a donné le feu vert à 45 projets sur 287, si on exclut les projets majeurs, ce qui représente une proportion de 16%.<br /><br />En 2022-2023, l’enveloppe globale pour le financement de constructions ou d’agrandissements d’école s’est élevée à 1,1 milliard $.<br /><br />À l’approche du budget provincial, qui sera dévoilé le 12 mars, le réseau scolaire espère que davantage de projets obtiendront le feu vert de Québec.<br /><br />Dans son mémoire remis dans le cadre des consultations prébudgétaires, la Fédération des centres de services scolaires du Québec note «une augmentation des besoins en espace et une diminution des projets acceptés», ce qui entraîne «des difficultés à offrir un milieu de vie accueillant et stimulant».<br /><br />Le Journal de Québec rapportait récemment que les écoles du secteur de Sainte-Foy à Québec sont tellement surpeuplées qu’environ 150 élèves du primaire ont du être redirigés cette année vers d’autres établissements situés à l’extérieur de leur quartier, du «jamais vu» selon le Centre de services scolaire des Découvreurs.<br /><br />Le nombre d’élèves dans les écoles québécoises a augmenté de 6% depuis 2018, une hausse qui est beaucoup plus marquée dans certaines régions de la province.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: right;">Source : Journal de Québec</div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Voir aussi</b></div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><a href="https://www.pouruneécolelibre.com/2024/03/qui-assimile-qui-lecole-quebecoise-suite.html">Qui assimile qui à l'école québécoise ?</a> (suite)
</div><div style="text-align: left;"><b> </b></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-4969974958031006662024-03-11T00:46:00.000-04:002024-03-11T00:46:03.466-04:00Le Canada n'est plus l'un des pays les plus riches, les autres pays le dépassent les uns après les autres<div style="text-align: justify;">
<p>La crise de croissance s'aggrave. <a href="https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=3610010401&request_locale=fr">Les derniers chiffres de Statistique Canada confirment</a> que le Canada a subi une nouvelle baisse du PIB par habitant au quatrième trimestre 2023 : la cinquième baisse au cours des six derniers trimestres, la pire baisse soutenue en plus de 30 ans. <b>Le PIB par habitant, après ajustement pour l'inflation, est maintenant inférieur à ce qu'il était au quatrième trimestre de 2014, il y a neuf ans.<br /></b><br />La plupart des reportages se sont concentrés sur le fait que le PIB lui-même (c'est-à-dire la production totale, et non le PIB par habitant) n'a pas réellement baissé, mais a enregistré une hausse de 0,2 %, après la légère baisse du troisième trimestre, ce qui signifie que le Canada a "évité une récession". Mais le problème de l'économie canadienne n'est pas cyclique, mais séculaire ; il ne s'agit pas d'un problème d'utilisation, mais de capacité. Il ne s'agit pas tant d'une croissance temporairement inférieure au potentiel que d'un ralentissement de la croissance potentielle.<br /><br />Il ne s'agit pas non plus d'un problème à court terme. Il dure depuis des décennies. Dans les années 50 et 60, l'économie canadienne a progressé à un rythme supérieur à 5 % par an, après prise en compte de l'inflation. Dans les années 1970, ce taux est tombé à environ 4 %, puis à 3 % dans les années 1980, à 2,4 % dans les années 1990 et à 2 % dans les années 2000. Au cours des dix dernières années, il n'a été en moyenne que de 1,7 %. L'année dernière, il était de 1,1 %.<br /><br /><b>Plus précisément, l'économie croît désormais moins vite que la population, ce qui explique la baisse du PIB par habitant. Or, c'est le PIB par habitant qui compte vraiment, en ce qui concerne le niveau de vie.<br /></b><br />À un moment donné, tout cela va ébranler le sentiment qu'ont les Canadiens de leur place dans le monde. Si on faisait un sondage, je pense qu'on verrait que la plupart des Canadiens pensent encore que leur pays est l'un des plus riches de la planète : peut-être le cinquième ou le sixième. Et il fut un temps où ce fut le cas. <b><a href="https://stats.oecd.org/index.aspx?lang=fr&SubSessionId=062c36c6-1a93-45b5-bc68-b823d2f71d24&themetreeid=17">En 1981 encore, le Canada se classait au sixième rang des pays de l'OCDE</a> pour le PIB par habitant, derrière la Suisse, le Luxembourg, la Norvège, les États-Unis et le Danemark.<br /></b><br />Mais ce n'est plus le cas. <b>En 2022, le Canada se situait au 15e rang. Au cours des 40 dernières années, le PIB par habitant du Canada a progressé plus lentement que celui de 22 autres pays membres de l'OCDE. Des pays qui étaient plus pauvres que nous - l'Irlande, les Pays-Bas, l'Autriche, la Suède, l'Islande, l'Australie, l'Allemagne, la Belgique, la Finlande - sont aujourd'hui plus riches que le Canada.</b></p><p><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinN-hq-q4O8B3oOCc3GF6-9uFwDvT8T8dqtkDERuTaYyl7NkpTN42mAjDdfoRHWQIJuXVD3GR02Ttlb_-fu5jeAgIM4zH9JaJIfhBMKdiuZ34gmrC0DJRr36btitu5yFAoL4CIdhKN75wxEo7v9s5Rvtv6oRqMuIkGWbqf21ioiiizOowtSYyoDAKLMSJl/s772/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-11%20001358.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="441" data-original-width="772" height="366" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinN-hq-q4O8B3oOCc3GF6-9uFwDvT8T8dqtkDERuTaYyl7NkpTN42mAjDdfoRHWQIJuXVD3GR02Ttlb_-fu5jeAgIM4zH9JaJIfhBMKdiuZ34gmrC0DJRr36btitu5yFAoL4CIdhKN75wxEo7v9s5Rvtv6oRqMuIkGWbqf21ioiiizOowtSYyoDAKLMSJl/w640-h366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-11%20001358.png" width="640" /></a></b></div><br />Et au cours des 40 prochaines années ? Vous vous souvenez peut-être de <a href="https://www.budget.canada.ca/2022/pdf/budget-2022-fr.pdf">ce graphique saisissant du budget 2022</a>, selon lequel le Canada aurait la plus faible croissance du PIB par habitant parmi les pays de l'OCDE jusqu'en 2060. Il faut bien comprendre ce que cela signifie. <b>Le Canada n'est plus l'un des pays les plus riches de la planète. Parmi les pays les plus riches, il est en passe de devenir l'un des plus pauvres.</b><br /><br />Le tableau est particulièrement affligeant si l'on compare la situation du Canada à celle de son voisin le plus proche. En 1981, le PIB par habitant du Canada représentait 92 % de celui des États-Unis ; en 2022, il n'en représentait plus que 73 %. Si l'on examine les données nationales, la situation est encore pire. <a href="https://thehub.ca/2023-06-15/trevor-tombe-most-provincial-economies-struggle-to-match-the-u-s/">L'économiste Trevor Tombe a montré</a> que la province la plus riche du Canada, l'Alberta, se classerait au 14e rang des États américains. <b>Les cinq provinces les plus pauvres se classent désormais parmi les six juridictions les plus pauvres d'Amérique du Nord. L'Ontario se classe juste devant l'Alabama. La Colombie-Britannique est plus pauvre que le Kentucky.</b><br /><br />Même ces chiffres sont quelque peu exagérés. Les Canadiens travaillent plus d'heures, en moyenne, que les habitants d'autres pays. Mesurée en termes de production par heure travaillée - ce que recouvre la notion de productivité du travail -, l'économie canadienne se classait au 18e rang en 2022, après avoir enregistré le taux de croissance de la productivité le plus faible de l'OCDE depuis 1981, à l'exception de la Suisse. Compte tenu de notre performance en 2023, il ne faut pas s'étonner de constater que ce pays a depuis quitté le peloton des 20 premiers.<br /><br />Là encore, le contraste avec les États-Unis est frappant : <a href="https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=3610020601&request_locale=fr">jusqu'en 2000 environ, la productivité du travail dans les deux pays</a> a augmenté à des taux à peu près comparables. Depuis lors, <a href="https://fred.stlouisfed.org/series/OPHNFB">la productivité américaine a augmenté près de trois fois plus vite</a>.<br /><br />La perspective est désolante. Lorsqu'une économie cesse de croître, ce ne sont pas seulement les niveaux de vie qui en pâtissent. C'est tout ce qu'il représente. Une société qui ne peut se réjouir d'un avenir où le niveau de vie augmente est privée de l'une des principales forces motrices du comportement humain : l'espoir. <b>Sans le lubrifiant universel qu'est la croissance, toutes les divisions au sein d'une société - entre les classes, entre les générations, entre les sexes, les races et les régions - risquent de s'enflammer davantage.</b><br /><br />Cela peut sembler un simple problème, quelque chose à supporter ou à corriger, mais pas une urgence immédiate. En réalité, il s'agit d'une crise - une crise à évolution lente, mais une crise tout de même, due à l'arithmétique implacable du vieillissement de la population.<p></p><p>Les effets conjugués du baby-boom de l'après-guerre sur la pyramide des âges du pays et de l'allongement de la durée de vie de chacun créent une société sans équivalent dans l'histoire du pays. En 2040, environ 25 % de la population aura plus de 65 ans, contre 19 % aujourd'hui. À titre de comparaison, au début des années 1970, les plus de 65 ans ne représentaient que 8 % de la population. Et dans ce total, les proportions de personnes âgées de 75, 85 et 95 ans et au-delà dépasseront encore plus largement les records précédents.<br /><br />(À titre d'exemple : en 1971, la proportion de la population âgée de plus de 85 ans était d'environ six dixièmes de 1 %. Aujourd'hui, elle est plus de trois fois supérieure, avec 2,3 %. Dans vingt ans, elle aura encore doublé, pour se situer entre 4,5 et 5 %).<br /><br />Cela a deux conséquences évidentes. La première est le coût, en particulier le coût des soins de santé. En règle générale, la consommation de soins de santé par habitant double pour chaque tranche de 10 ans au-delà de l'âge de 55 ans. À cela s'ajoute le coût des pensions, des prestations aux personnes âgées, etc. Au total, selon les calculs de Parisa Mahboubi, de l'Institut C.D. Howe, le vieillissement de la population représente un passif net non provisionné (promesses de payer les futurs bénéficiaires des programmes gouvernementaux, au-delà de ceux pour lesquels des recettes ont été mises de côté) de l'ordre de 3,9 billions de dollars (3900 mille milliards).<br /><br /><a href="https://www.osfi-bsif.gc.ca/sites/default/files/import-media/oca_actuarial_reports_studies/canada-pension-plan/2023-06/fr/CPP31.pdf">Cette somme s'ajoute au passif non capitalisé du Régime de pensions du Canada</a>, soit environ 1,2 billion de dollars, ainsi qu'au passif non capitalisé du Régime de rentes du Québec. En plus de la dette fédérale nette de 1,2 billion de dollars. En plus des dettes provinciales qui s'élèvent à environ 800 milliards de dollars. Si l'on fait le total, on obtient une obligation implicite du secteur public de plus de 7 billions de dollars, soit près de 2½ fois notre PIB annuel.<br /><br />Il faut maintenant tenir compte de la deuxième conséquence : la diminution relative du nombre de personnes en âge de travailler. Il n'y a pas si longtemps, on comptait jusqu'à cinq travailleurs pour un retraité. D'ici peu, ce ratio se rapprochera de 2,5 pour un. Il ne fait aucun doute qu'un nombre croissant de personnes choisiront de continuer à travailler au-delà de 65 ans, mais cela ne suffira pas à modifier sensiblement les données arithmétiques de base du vieillissement de la population : des coûts beaucoup plus élevés, avec moins de personnes pour les payer.<br /><br />La seule solution est d'accélérer la croissance. Il n'est pas nécessaire qu'elle soit très rapide, tant qu'elle est soutenue : de cette façon, la magie de la capitalisation joue en notre faveur. Si on parvient à augmenter le taux de croissance et à le maintenir, année après année, décennie après décennie, la ou les deux prochaines générations seront tellement plus riches que la nôtre qu'elles pourront se permettre de s'occuper de nous à l'âge de la retraite.<br /><br />C'est pourquoi il est juste de parler de crise de la croissance : au moment même où nous avons le plus besoin d'une reprise de la croissance, celle-ci s'est pratiquement arrêtée. Ce qui rend cette situation particulièrement exaspérante, c'est qu'elle n'est presque jamais évoquée dans nos politiques. Les chefs de parti s'écharpent sur la croissance à court terme, même s'ils ne peuvent pas faire grand-chose pour la modifier. Mais la croissance à long terme est à peine mentionnée.</p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigUOitIynoW4BBXSOARNtBtTjKqAYHXmj55vjRidflU9mI_-ADUMS2lUu2GBC_KWQtMlKePemKqxXCjIfwspbdS7rmg6GpSZE96Za4IONBlESVWfTqLUyMr9BnPBwnBBTf_tmSI2oe7alQCfBQ6liTQeh7kMO3mlXyc01TcjTEZm9oepWYPQWgPoxCfbkF/s774/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-11%20002638.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="447" data-original-width="774" height="370" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigUOitIynoW4BBXSOARNtBtTjKqAYHXmj55vjRidflU9mI_-ADUMS2lUu2GBC_KWQtMlKePemKqxXCjIfwspbdS7rmg6GpSZE96Za4IONBlESVWfTqLUyMr9BnPBwnBBTf_tmSI2oe7alQCfBQ6liTQeh7kMO3mlXyc01TcjTEZm9oepWYPQWgPoxCfbkF/w640-h370/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-11%20002638.png" width="640" /></a></div><br />Pourtant, c'est sur ce type de croissance que les gouvernements peuvent agir. Malgré tous les débats stériles sur la politique de stabilisation macroéconomique et sur la forme de relance, budgétaire ou monétaire, la moins inefficace pour stimuler la croissance à court terme, la trajectoire de croissance à long terme d'une économie est réellement sensible à la politique.<br /><br /><b>Il est certain que la productivité défaillante du Canada a de nombreuses sources et de nombreux remèdes. Contentons-nous d'en signaler un ou deux pour l'instant. La première est le taux anémique d'investissement ou, comme on l'appelle dans le monde statistique, la formation brute de capital fixe. La détérioration alarmante de nos performances en matière de productivité suit de près l'extraordinaire déclin relatif de l'investissement des entreprises au Canada.</b><br /><br /><a href="https://data.oecd.org/fr/gdp/investissement-fbcf.htm">L'OCDE suit l'évolution de l'investissement dans ses 38 États membres et neuf autres</a>. De 2011 à 2015, le taux de croissance de l'investissement au Canada a été tout simplement épouvantable : 37e sur 47. De 2015 à 2023, il est effroyable : 44e, devant l'Afrique du Sud, le Mexique et le Japon.<br /><br />En d'autres termes, les travailleurs canadiens sont moins productifs que ceux des autres pays parce qu'ils ont moins de capital à leur disposition. Il y a à peine dix ans, la formation brute de capital fixe par travailleur au Canada se situait à une portée de tir des États-Unis : environ 95 pour cent. Depuis, elle est tombée à environ deux tiers. Un déclin similaire a été observé par rapport à l'OCDE en général.<p></p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiya1121oYPrieKHxg-nCvtxhqOyaCvnZKRldU9LlipwdjtB6WtoxaVUs6ZE2ska1CcL36Ww_7rB7ykqtf1Y_ZIUHPPr1irARyPlSe1SLboj_uZDeUu1VQR-mMy-7VFfXN4l7ySzzvrjEgx4fgQYgNjbdNQANi59FRoCrlW8QfEgDAol7ZRzWo1W1Pvk_Ud/s780/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-11%20003617.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="447" data-original-width="780" height="366" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiya1121oYPrieKHxg-nCvtxhqOyaCvnZKRldU9LlipwdjtB6WtoxaVUs6ZE2ska1CcL36Ww_7rB7ykqtf1Y_ZIUHPPr1irARyPlSe1SLboj_uZDeUu1VQR-mMy-7VFfXN4l7ySzzvrjEgx4fgQYgNjbdNQANi59FRoCrlW8QfEgDAol7ZRzWo1W1Pvk_Ud/w640-h366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-11%20003617.png" width="640" /></a></div><p></p><p><b>L'investissement privé détourné vers l'immobilier plutôt que l'augmentation de la productivité<br /></b></p><p>Augmenter les taux d'investissement est donc manifestement une partie de la solution. Cependant, la destination de l'investissement est importante : ce dans quoi on investit, autant que le montant de l'investissement. Si l'on décompose l'investissement en ses différentes composantes, on constate une tendance frappante et potentiellement inquiétante.<br /><br />Depuis 2000 environ, alors que les investissements privés dans les structures résidentielles ont grosso modo doublé en pourcentage du PIB, les investissements dans les machines et les équipements ont environ diminué de moitié. Cela pourrait-il expliquer en partie pourquoi la croissance de notre productivité relative a chuté si brutalement après cette date ? Avons-nous été tellement occupés à tirer parti de la hausse des prix de l'immobilier que nous avons négligé d'investir dans les éléments qui permettent de s'offrir une maison ? <b>[Il faut bien accueillir les millions d'immigrés qui ont besoin de logements...]<br /></b></p><p><br /></p><p style="text-align: right;"><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span>Source : Globe & Mail<br /></p><p><br /></p></div><br />
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-49922705249550570942024-03-10T14:21:00.002-04:002024-03-11T08:26:15.188-04:00Les électeurs irlandais ont refusé d'effacer la famille<div style="text-align: justify;">Ce n’est pas une fin de semaine particulièrement faste pour l’établissement politique irlandais. Deux changements constitutionnels ont été rejetés par l’électorat, bien qu’ils aient été soutenus par tous les partis traditionnels — Fianna Fail, Fine Gael, les travaillistes, les Verts, les nationalistes du Sinn Fein — sans oublier les habituels experts et ce qu’on appelle le Conseil national des femmes (un organisme censé représenter les femmes). Le radiodiffuseur public, RTE, qui se trouve dans une position similaire à celle de la BBC après le vote sur le Brexit, est curieusement discret sur le résultat. Radio-Canada a adopté la même stratégie, un court reportage qui ne cite pas les chiffres du rejet massif irlandais et qui caricature le contenu de la Constitution irlandaise. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgepUQKCU2HN7zqxuJu-O8LLjWql-IuqObOl8mG2ey5LVjBZTguLLtYMUzQyxIeBZRJoZaBXk6a1RKuXVWX-Pn6QrInGvkJHtDJ6rWv1nGsgqH4-LfVQCPmoAmJqBpIBkoHTFrmKBz7B-DCphEhtlFeHyJOURIQ1Hxlc7pzCPmFLh5BAN8z4Sk-1B98xEjI/s1136/39e.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="205" data-original-width="1136" height="117" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgepUQKCU2HN7zqxuJu-O8LLjWql-IuqObOl8mG2ey5LVjBZTguLLtYMUzQyxIeBZRJoZaBXk6a1RKuXVWX-Pn6QrInGvkJHtDJ6rWv1nGsgqH4-LfVQCPmoAmJqBpIBkoHTFrmKBz7B-DCphEhtlFeHyJOURIQ1Hxlc7pzCPmFLh5BAN8z4Sk-1B98xEjI/w640-h117/39e.png" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2TJacbFHHOGlNYFOcWUtu1T-o0Eiq6AlW6lLwEOpoRrLdN4PlsfV7t4Xpxz-D5B1LBXmiU3er_xNamrcfCcGzyXYMAT_qwRKYMnX4xe1PKVfq0gEEgMz3qLDTWgR2okbtC392k9U3Pj8VktsxE4IBu4Ru-nt_vp-WyfQSmCSiw8JsKNcRO6KBBkD5qm9g/s1142/40e.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="205" data-original-width="1142" height="114" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2TJacbFHHOGlNYFOcWUtu1T-o0Eiq6AlW6lLwEOpoRrLdN4PlsfV7t4Xpxz-D5B1LBXmiU3er_xNamrcfCcGzyXYMAT_qwRKYMnX4xe1PKVfq0gEEgMz3qLDTWgR2okbtC392k9U3Pj8VktsxE4IBu4Ru-nt_vp-WyfQSmCSiw8JsKNcRO6KBBkD5qm9g/w640-h114/40e.png" width="640" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Les électeurs avaient la possibilité, comme l’avait indiqué le quotidien de gauche britannique le Guardian, de « moderniser la constitution irlandaise » dans la lignée des référendums de 2015 et 2018 qui ont approuvé le mariage homosexuel et l’avortement et « souligné la transformation laïque et libérale de l’Irlande ». Les électeurs ont massivement dit non, mais merci quand même. <br /></div><div style="text-align: justify;"><br />Les clauses en question, très caractéristiques de la constitution d’Eamon De Valera de 1937, et qualifiées de « dépassées » par le gouvernement, déclaraient que « l’État reconnaît la famille comme l’unité naturelle, primaire et fondamentale de la société et comme une institution morale possédant des droits inaliénables et imprescriptibles, antérieurs et supérieurs à tout droit positif » et que « l’État s’engage à veiller avec un soin particulier à l’institution du mariage, sur laquelle la famille est fondée, et à la protéger contre toute attaque ». Le gouvernement voulait modifier la partie concernant la famille en disant : « qu’elle soit fondée sur le mariage ou sur d’autres relations durables » et omettre la partie concernant le fait que la famille est fondée sur le mariage. On voit le sens de la démarche. <br /><br /></div><div style="text-align: center;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/T6ujCE2NanA?si=GBt--PHhSvUymP0_" title="YouTube video player" width="560"></iframe></div><div style="text-align: justify;"><br />L’autre élément de l’article 41 que le gouvernement souhaitait modifier concernait la place des femmes au sein du foyer. La constitution de De Valera déclarait que, « en particulier, l’État reconnaît que, par sa vie au sein du foyer, la femme apporte à l’État un soutien sans lequel le bien commun ne peut être atteint » et que, « par conséquent, l’État s’efforcera d’assurer que les mères ne soient pas obligées, par nécessité économique, de s’engager dans le travail en négligeant leurs devoirs au sein du foyer ». Il n’est pas question ici d’obliger les femmes à rester à la maison, ce que prétendait Radio-Canada hier dans son reportage morose. Cet article n’a d’ailleurs jamais eu le moindre effet sur les femmes qui travaillent (dans les filatures hier ou les bureaux aujourd’hui), mais le gouvernement voulait une formule non genrée : « L’État reconnaît que les soins prodigués par les membres d’une famille les uns aux autres, en raison des liens qui les unissent, apportent à la société un soutien sans lequel le bien commun ne peut être atteint, et il s’efforcera de soutenir ces soins ». Une différence de taille.</div><p style="text-align: center;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/c2QApwgBC5w?si=DV_wy_oW-feyKa2-" title="YouTube video player" width="560"></iframe> </p><p style="text-align: center;"><i>Reportage de Radio-Canada qui parvient à ne pas donner les chiffres du rejet de ces deux amendements</i> <br /></p><p style="text-align: justify;">Le gouvernement avait présenté le référendum pour la Journée internationale de la femme comme une occasion d’inscrire l’égalité et l’inclusion dans la constitution. Il est amusant de constater que de nombreuses femmes ont profité de l’occasion pour voter contre la suppression de la seule référence aux mères dans la constitution.<br /></p><p>La victoire est d’autant plus frappante si l’on considère qui y était favorable et qui y était opposé. En fait, on gagnerait du temps à dire simplement qui était contre, car l’ensemble de l’établissement était en faveur du changement. En fait, l’opposition se résumait à un minuscule parti appelé Aontu, dirigé par Peadar Toibiner lequel avait quitté le Sinn Fein en raison de son opposition à l’avortement ; à un ancien ministre de la justice, Michael McDowell, avocat et professeur de droit, s’était particulièrement amusé à démonter la formulation « autres relations durables » censée être une alternative viable au mariage ; à quelques parlementaires indépendants ; et à une jolie avocate au tempérament bien trempé du nom de Maria Steen. <br /></p><p style="text-align: justify;">Sa confrontation avec le chef du parti Fianna Fail (en principe conservateur), Micheál Martin, lors de l’émission télévisée Prime Time, a été l’un des moments forts de la campagne. M. Martin, également vice-premier ministre irlandais, a tenté de la traiter avec condescendance en lui expliquant ce qu’est une famille moderne et a répété que la constitution était dépassée. Elle a affirmé, imperturbable, qu’« il est difficile de voir comment quelque chose qui reflète la réalité vécue par les femmes en Irlande aujourd’hui peut être décrit comme “dépassé” parce que la réalité est que la majorité des femmes font la majorité du travail à la maison ». <br /></p><div style="text-align: justify;">En outre, Mme Steen ne voyait pas d’un mauvais œil le fait que le gouvernement veuille présenter ce référendum comme le combat d’une nouvelle Irlande opposée la vieille Irlande. Car son opposant représentait pour elle cette vieille Irlande. En effet, le vice-président Martin « fait de la politique depuis que j’étais à l’école primaire ».<br /><br />Elle a ajouté que le vice-premier ministre n’avait « jamais rien fait » pour permettre aux mères de rester à la maison avec leurs enfants et qu’il avait participé à la mise en place par le gouvernement d’une fiscalité individualisée (et non plus sur la base du revenu d’un foyer), qui, selon elle, « a forcé de nombreuses mères à retourner sur le marché du travail et a rendu pratiquement impossible pour les parents d’élever leurs enfants avec un seul revenu ».<br /><br />Mme Steen a déclaré qu’en tant que mère de deux filles, elle souhaitait conserver la formulation actuelle pour leur bien. « Les mères versent leur sang. Nous traversons une sorte d’agonie exquise pour mettre nos enfants au monde, qu’aucun homme ne connaîtra jamais, et c’est une chose noble et honorable, qui mérite d’être reconnue avec gratitude dans notre Constitution ». <br /></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Avant le vote, l’institut Iona, socialement conservateur, a réalisé un sondage qui a montré que, si elles en avaient la possibilité et sans considération financière, près de 70 % des Irlandaises ayant des enfants de moins de 18 ans resteraient à la maison pour s’occuper d’eux. </b>Mais cela ne se reflète pas vraiment dans les priorités politiques et financières des partis, en Irlande comme ailleurs en Occident.<br /><br />Peadar Toibin a, à juste titre, qualifié le résultat de « référendum David contre Goliath ». « Nous nous sommes battus contre le système politique et tous les groupes et ONG subventionnés par le système politique ». Mais il a également souligné que « dans les régions ouvrières, dans les centres du Sinn-Fein et du Travaillisme, il y a eu un nombre important de votes négatifs. Il semble que les dirigeants de ces partis soient coupés de leurs partisans ». C’est un point intéressant. Car c’est précisément dans ces régions — en Irlande comme en Grande-Bretagne — où les gens sont les plus pauvres, où la proportion de familles monoparentales est la plus élevée, que les gens ont voté non de la manière la plus retentissante. Pourtant, Mary Lou McDonald, chef de file du Sinn-Fein dans la République, se plaint encore du langage sexiste concernant les femmes dans la Constitution.<br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il existe un fossé évident entre la classe politique et journalistique et l’opinion publique (voir aussi la question de l’immigration). La campagne référendaire a été précédée par l’une de ces assemblées de citoyens. Celle-ci souhaitait des changements encore plus radicaux que ceux proposés lors du référendum. Cela illustre bien le fait qu’il est possible de manipuler ces organes pour obtenir le résultat que l’on souhaite, et pas nécessairement ce que pense réellement la nation. C’est une idée terrible, une occasion pour les politiciens de déléguer leur rôle à un organisme théoriquement indépendant qui n’est en fait pas représentatif de quelque manière que ce soit. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><blockquote class="twitter-tweet" data-media-max-width="560"><p dir="ltr" lang="en">IRELAND <br /><br />Ireland could become the first EU state to recognise polygamy if the government wins its referendums on Friday<br /><br />It comes as Yes Yes leader Micheal Martin REFUSED to rule out the controversial practise during a car crash appearance on a TV debate <a href="https://twitter.com/hashtag/votenono?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#votenono</a> <a href="https://t.co/X7Mk9dM7Ou">pic.twitter.com/X7Mk9dM7Ou</a></p>— Catholic Arena (@CatholicArena) <a href="https://twitter.com/CatholicArena/status/1765155053214531904?ref_src=twsrc%5Etfw">March 5, 2024</a></blockquote> <script async="" charset="utf-8" src="https://platform.twitter.com/widgets.js"></script> <br /></div><div style="text-align: center;">
Est-ce que les relations polygames seront une de ces « autres relations durables » selon la Constitution si l’amendement 39 devait passer, demande Maria Steen à Michael Martin du camp du Oui. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Le débat au complet : </div><div style="text-align: center;"><blockquote class="twitter-tweet" data-media-max-width="560"><p dir="ltr" lang="en">Full referendum debate between Maria Steen and Micheál Martin.<a href="https://twitter.com/hashtag/VoteNoNoRef24?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#VoteNoNoRef24</a> <a href="https://t.co/Mol6TGd4Fd">pic.twitter.com/Mol6TGd4Fd</a></p>— MichaeloKeeffe (@Mick_O_Keeffe) <a href="https://twitter.com/Mick_O_Keeffe/status/1765351321652363668?ref_src=twsrc%5Etfw">March 6, 2024</a></blockquote> <script async="" charset="utf-8" src="https://platform.twitter.com/widgets.js"></script> </div><div style="text-align: center;"><i>Lors d’un échange houleux vers la fin de l’émission, Martin a prétendu que Steen avait fait campagne lors du référendum sur le divorce et a déclaré que son point de vue avait « suscité l’effroi à chaque fois ». Mme Steen a précisé qu’elle n’avait pas fait campagne lors du référendum sur le divorce (en 1995). <a href="https://catholicherald.co.uk/young-smart-and-pro-life/ ">Elle n’avait que 14 ans à l’époque…</a> Peut-être le vice-premier ministre voulait-il <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f%C3%A9rendum_constitutionnel_irlandais_de_2018_sur_l%27acc%C3%A8s_%C3%A0_l%27avortement">parler du référendum sur l’avortement de 2018...</a>?</i><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /><b>Voir aussi</b></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><a href="https://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2024/03/referendum-en-irlande-pour-eliminer-le.html">Défaite
historique des partisans de la « modernisation » de la Constitution irlandaise (élimination rôle essentiel mère au foyer, ajout « unions durables »)</a></div><div style="text-align: justify;"><br /><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-80660312282518773712024-03-09T10:27:00.032-05:002024-03-10T01:31:30.327-05:00Défaite historique des partisans de la « modernisation » de la Constitution irlandaise (élimination rôle essentiel mère au foyer, ajout « unions durables »)<div style="text-align: justify;"><p><b>Les référendums sur la question de la famille et de la prise en charge des personnes dépendantes qui visaient à « moderniser » la constitution irlandaise ont été massivement rejetés par la population irlandaise alors que les sondages les donnaient gagnants.</b></p><p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1myjMcFcoQ9yJOlOnP6JrzwpJf9K7wCSZge0pmLIf9nb0-0jHMuWTzXo6gmx241giLaCZ785yjSWdQ5Feci1vLwnJoyr9nhu3espGEEFNBKlCd_nvqoNh6JEdry0r-0DvNY40lorEV9vWysnvcMoJBooFOvupwGOWsRRTJ5BYheRZUS75Kvb2YkfySbe_/s1136/39e.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="205" data-original-width="1136" height="116" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1myjMcFcoQ9yJOlOnP6JrzwpJf9K7wCSZge0pmLIf9nb0-0jHMuWTzXo6gmx241giLaCZ785yjSWdQ5Feci1vLwnJoyr9nhu3espGEEFNBKlCd_nvqoNh6JEdry0r-0DvNY40lorEV9vWysnvcMoJBooFOvupwGOWsRRTJ5BYheRZUS75Kvb2YkfySbe_/w640-h116/39e.png" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Résultats complets pour le 39e amendement (ajouter « ou autres unions durables » à mariage)</i><br /></td></tr></tbody></table><br /><b></b><p></p><p><b></b></p><b></b><p></p><p>Le gouvernement fait déjà l’objet de vives critiques pour sa campagne référendaire « terne », tandis que les dirigeants des partis politiques d’opposition — Mary Lou McDonald du Sinn Féin et Ivana Bacik du Labour — qui ont plaidé en faveur du oui ont été accusés de s’être « éloignés de leur base électorale ».</p><p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuCIuuwccZnm8WNJzsl53bLlxx_vKnHDIp9ODIquDlFqH6GwuQ4xJSXa4Pjbap4pzMah3tWyHi900wbkuuXTKjJyAflSC1gTSGIi4sXkx_tz7pHWlBrmgNyujPv47ENpQ4K7RHxjgHFX_1hDko5xfbkQxDPIP7vTksR__U0JmufbX_-Cz_OSyIjhaIbU9V/s783/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-09%20140913.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="783" data-original-width="566" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuCIuuwccZnm8WNJzsl53bLlxx_vKnHDIp9ODIquDlFqH6GwuQ4xJSXa4Pjbap4pzMah3tWyHi900wbkuuXTKjJyAflSC1gTSGIi4sXkx_tz7pHWlBrmgNyujPv47ENpQ4K7RHxjgHFX_1hDko5xfbkQxDPIP7vTksR__U0JmufbX_-Cz_OSyIjhaIbU9V/w462-h640/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-09%20140913.png" width="462" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Résultat à l’échelle de l’Irlande pour le 39e amendement (seule 1 circonscription de Dubin en faveur)</i><br /></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p>
Un député du Sinn Féin a appelé le ministre d’État Roderic O’Gorman à démissionner pour sa gestion de la campagne gouvernementale. <br /></p><p>
Dès les premières heures de la matinée, les résultats des deux référendums ont fait apparaître un nombre constant de votes négatifs. </p><p>
« La première chose à dire est que nous respectons ce résultat. C’est la voix du peuple et dans notre Constitution, c’est le peuple qui est souverain. C’est lui qui décide du contenu de notre Constitution ».</p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbpwyQgqFSIiwFLowHrzbeDstjsju10oKKTkEoS7wv6bIJNjiAdDJsbDDAxJnFW4hcyuFUSqUQF4zeGM-lT1qUU0EJ96CYncsga0MMX42KuxGIVJPK4kSuOdxOwGGaJ9gI5xqOpGeKAdlI1uFj3SGOjH7CJI9L9arFyrhXV346o1qxxQWH3jya8lngln3k/s1142/40e.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="205" data-original-width="1142" height="114" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbpwyQgqFSIiwFLowHrzbeDstjsju10oKKTkEoS7wv6bIJNjiAdDJsbDDAxJnFW4hcyuFUSqUQF4zeGM-lT1qUU0EJ96CYncsga0MMX42KuxGIVJPK4kSuOdxOwGGaJ9gI5xqOpGeKAdlI1uFj3SGOjH7CJI9L9arFyrhXV346o1qxxQWH3jya8lngln3k/w640-h114/40e.png" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Toutes les circonscriptions de l’Irlande ont rejeté le 40e amendement, il s’agit du rejet le plus cuisant lors d’un référendum en Irlande. Avant ce jour, le vote négatif le plus élevé avait été enregistré lors du référendum de 2015 sur l’abaissement de l’âge des candidats à la présidence, avec un taux de 73,1 %.<br /></i></td></tr></tbody></table><b> </b></div><div style="text-align: justify;"><b>Le sénateur indépendant Michael McDowell, l’un des principaux militants du « non », a déclaré que le gouvernement avait « mal évalué l’humeur de l’électorat » lors des deux référendums. Il a également déclaré que les partisans de ces référendums avaient désinformé l’électorat en prétendant que la Constitution affirmait que le seul rôle de la femme était au foyer, alors qu’elle ne fait que dire que le choix des femmes d’être mère au foyer est essentiel et qu’elles ne doivent pas être forcées d’abandonner ce rôle pour des raisons économiques. McDowell s’était également opposé à l’introduction de formulations vagues comme « d’autres relations durables » qui seraient interprétées à l’envi par des juges pour y mettre ce que bon leur sembleraient. Il avait plus tôt affirmé que ce référendum « est une erreur en devenir, qui entraînera le chaos dans le droit de la famille, le droit fiscal et le droit de l’immigration ».</b><p></p><blockquote class="twitter-tweet" data-media-max-width="560"><p dir="ltr" lang="en">Referendum bills which will bring "huge uncertainty into fundamental law" were "put through in a matter of hours" with amendments "guillotined" says Senator Michael McDowell. <a href="https://t.co/w3MCnqIL27">pic.twitter.com/w3MCnqIL27</a></p>— gript (@griptmedia) <a href="https://twitter.com/griptmedia/status/1765372039538380947?ref_src=twsrc%5Etfw">March 6, 2024</a></blockquote> <script async="" charset="utf-8" src="https://platform.twitter.com/widgets.js"></script> <p></p>
<p></p><p><b> </b></p><p><b>Les sondages prédisaient une large victoire du Oui</b></p><p style="text-align: center;"><u>Amendement 39 sur l’ajout de « autres relations durables » à mariage</u></p><p> </p><br /><table style="font-size: 95%; text-align: center;"><tbody><tr>
<th rowspan="2">Dates réalisées <br /></th>
<th rowspan="2">Sondeur / Mandataire
</th><th rowspan="2">Taille échantillon
</th><th>Oui</th>
<th>Non
</th><th>Indécis</th>
<th>S’abstiendrait
</th><th rowspan="2">Avance du oui<br /></th>
<th rowspan="2"><br /></th></tr>
<tr>
<th class="unsortable" style="background: rgb(0, 129, 66); color: white; width: 100px;">
<br /></th>
<th class="unsortable" style="background: rgb(220, 36, 31); color: white; width: 100px;">
<br /></th>
<th class="unsortable" style="background: gray; color: white; width: 90px;">
<br /></th>
<th class="unsortable" style="background: gray; color: white; width: 90px;">
<br /></th></tr>
<tr>
<td>1–2 mars 2024
</td>
<td>Ireland Thinks/<a href="https://www.independent.ie/irish-news/referendums/poll-uncertainty-among-voters-could-lead-to-a-referendum-surprise-yet/a2059114672.html">Sunday Independent</a>
</td><td>1083
</td>
<td style="background: rgb(153, 255, 153);"><b>42 %</b>
</td><td>23 %
</td><td colspan="2">35 %
</td><td style="background: rgb(0, 129, 66); color: white;">19 %
</td>
<td><br /></td></tr>
<tr>
<td>16–21 février 2024
</td><td>Red-C/<a href="https://www.businesspost.ie/news/majority-of-voters-say-they-will-vote-yes-on-two-upcoming-referendums/">The Business Post</a>
</td>
<td>1009
</td>
<td style="background: rgb(153, 255, 153);"><b>52 %</b>
</td><td>22 %
</td><td>20 %
</td><td>5 %
</td><td style="background: rgb(0, 129, 66); color: white;">30%
</td>
<td><br /></td></tr>
<tr>
<td>2–6 février 2024
</td><td>Ipsos B&A/<a href="https://www.irishtimes.com/politics/2024/02/09/yes-campaign-in-the-lead-but-signs-referendum-campaign-likely-to-tighten/">The Irish Times</a>
</td>
<td>1200
</td>
<td style="background: rgb(153, 255, 153);"><b>53 %</b>
</td><td>15 %
</td><td>27 %
</td><td>5 %
</td><td style="background: rgb(0, 129, 66); color: white;">38 %
</td>
<td><br /></td></tr>
<tr>
<td>1–2 février 2024
</td><td>Ireland Thinks/Sunday Independent
</td><td>1394
</td>
<td style="background: rgb(153, 255, 153);"><b>47 %</b>
</td><td>29 %
</td><td colspan="2">24 %
</td><td style="background: rgb(0, 129, 66); color: white;">18 %
</td>
<td><br /></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: center;">
<u>Amendement 40 sur l’élimination du rôle essentiel de la mère au foyer</u></p>
<p>
</p><table style="font-size: 95%; text-align: center;">
<tbody><tr>
<th rowspan="2">Dates réalisées<br /></th>
<th rowspan="2">Sondeur / Mandataire
</th><th rowspan="2">Taille échantillon
</th><th>Oui</th>
<th>Non
</th><th>Indécis</th>
<th>S’abstiendrait</th>
<th rowspan="2">Avance du oui<br /></th>
<th rowspan="2"><br /></th></tr>
<tr>
<th class="unsortable" style="background: rgb(0, 129, 66); color: white; width: 100px;">
<br /></th>
<th class="unsortable" style="background: rgb(220, 36, 31); color: white; width: 100px;">
<br /></th>
<th class="unsortable" style="background: gray; color: white; width: 90px;">
<br /></th>
<th class="unsortable" style="background: gray; color: white; width: 90px;">
<br /></th></tr>
<tr>
<td>1–2 mars 2024
</td>
<td>Ireland Thinks/Sunday Independent
</td><td>1083
</td>
<td style="background: rgb(153, 255, 153);"><b>39 %</b>
</td><td>24 %
</td><td colspan="2">36 %
</td><td style="background: rgb(0, 129, 66); color: white;">15 %
</td>
<td><br /></td></tr>
<tr>
<td>16–21 février 2024
</td><td>Red-C/The Business Post
</td>
<td>1009
</td>
<td style="background: rgb(153, 255, 153);"><b>56 %</b>
</td><td>20 %
</td><td>19 %
</td><td>5 %
</td><td style="background: rgb(0, 129, 66); color: white;">36%
</td>
<td><br /></td></tr>
<tr>
<td>2–6 février 2024
</td><td>Ipsos B&A/The Irish Times
</td>
<td>1200
</td>
<td style="background: rgb(153, 255, 153);"><b>60 %</b>
</td><td>12 %
</td><td>23 %
</td><td>5 %
</td><td style="background: rgb(0, 129, 66); color: white;">48 %
</td>
<td><br /></td></tr>
<tr>
<td>1–2 février 2024
</td><td>Ireland Thinks/Sunday Independent
</td><td>1394
</td>
<td style="background: rgb(153, 255, 153);"><b>49 %</b>
</td><td>27 %
</td><td colspan="2">24 %
</td><td style="background: rgb(0, 129, 66); color: white;">22 %
</td>
<td><br /></td></tr></tbody></table>
<p></p>
</div><p></p><p>
</p><hr width="33%" />
<blockquote><p> <b>Sur quoi les électeurs irlandais sont-ils appelés à se prononcer ?</b></p><p>
Dans les bureaux de vote, vendredi, les électeurs recevront <b>deux bulletins</b> — un blanc et un vert.</p><p>
<b>Le bulletin blanc</b> demandera aux électeurs s’ils souhaitent accepter ou rejeter le trente-neuvième amendement du projet de loi constitutionnelle, également connu sous le nom d’amendement sur la famille.</p><p>
Cet amendement (le n° 39) propose <b>d’insérer dans la Constitution les mots « qu’elles soient fondées sur le mariage ou sur d’autres relations durables ».</b></p><p>
La protection accordée aux familles par la constitution, telle qu’elle est actuellement rédigée, ne s’étend qu’aux familles fondées sur un mariage.</p><p>
Toutefois, si l’amendement est adopté, les différentes unités familiales bénéficieront des mêmes droits et protections constitutionnels.
S’il est rejeté, la formulation actuelle restera inchangée.</p><p>
Les électeurs recevront également <b>un bulletin vert</b>. Il s’agit du projet de loi sur le quarantième amendement de la Constitution, ou amendement sur les soins.</p><p>
Cet amendement (le n° 40) propose de supprimer la formulation qui fait référence au rôle des femmes à la maison : «<b> l’État reconnaît que par leur vie au sein du foyer, les femmes apportent à l’État un soutien sans lequel le bien commun ne peut pas être atteint » et que « les mères ne doivent pas être obligées par des nécessités économiques à travailler au détriment de leurs devoirs au sein du foyer</b> »
Et de lui substituer cette formulation : « L’État reconnaît que les soins prodigués par les membres d’une famille les uns aux autres, en raison des liens qui existent entre eux, apportent à la société un soutien sans lequel le bien commun ne peut être atteint, et il s’efforcera de soutenir ces soins. »</p></blockquote>
<p><b> </b></p><p><b></b></p><p><b>Le gouvernement irlandais va organiser deux référendums le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, pour proposer de modifier deux articles de la Constitution faisant référence aux femmes « au foyer » et à la « famille ». <br /></b></p>
<p style="text-align: left;"><b></b></p>
<div class="splitbox-container" id="magnite_outstream" style="text-align: left;"></div><p style="text-align: justify;">Cette constitution a été rédigée en 1937, à une époque où régnait sur la vie publique et privée une branche puritaine de l’Église irlandaise.</p><div class="ad bigbox bigbox-centered clearfix" style="text-align: left;"></div>
<p style="text-align: justify;">Le référendum propose de supprimer l’article 41.2 de ce texte. Celui-ci dispose que « <b>l’État reconnaît que par leur vie au sein du foyer, les femmes apportent à l’État un soutien sans lequel le bien commun ne peut pas être atteint » et que « les mères ne doivent pas être obligées par des nécessités économiques à travailler au détriment de leurs devoirs au sein du foyer</b> ».</p>
<p style="text-align: justify;">Cette formulation « ne reflète plus la vie moderne », a déclaré mardi
le vice-premier ministre Micheal Martin, estimant ce langage « daté ».</p>
<p style="text-align: justify;">Le ministre de l’Égalité Roderic O’Gorman a lui déclaré à la presse
que les références « archaïques » et « sexistes » aux femmes au foyer « n’ont rien apporté ».</p>
<p style="text-align: justify;">L’amendement d’un autre article de la Constitution est également proposé, pour que des protections constitutionnelles ne soient pas limitées aux seules familles traditionnelles.</p>
<p style="text-align: justify;">Cette modification « reconnaîtrait que les familles peuvent également être fondées sur d’autres relations durables que le mariage », a
déclaré le Premier ministre Leo Varadkar, citant l’exemple d’une famille monoparentale ou dirigée par des grands-parents ou des tuteurs.<br /></p><p style="text-align: left;"><b>Pour Tucker Carlson, « Comment convaincre les femmes d’abandonner ce qu’elles aiment le plus et de se soumettre à l’esclavage salarié dans une banque ? C’est simple : appelez cela du féminisme. »</b> Voir sa vidéo ci-dessous (activer les sous-titres et utiliser la molette pour traduire automatiquement en français).<br /></p><p style="text-align: justify;">Extrait : « Selon le point de vue que l’on adopte, il s’agit du langage le plus favorable aux femmes jamais écrit. En d’autres mots donner naissance à la vie, assurer la survie de l’espèce et que l’enfant se développe et devienne un adulte décent, en d’autres termes, être une mère est important, voire le plus important des emplois. <br /><br />C’est une façon de voir les choses. L’autre façon de voir les choses est de retourner à votre cubicule à la City Bank, de congeler vos ovules si vous voulez des enfants — c’est un point de vue néolibéral et dans ce point de vue, il est profondément offensant de reconnaître l’importance de la maternité. Cette vision est néolibérale et il est profondément offensant d’affirmer que les femmes ont un rôle important à jouer dans la société en dehors du département des ressources humaines ou d’un emploi dans la vente.<br /><br />Ainsi, vendredi, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, les Irlandais vont demander que l’on se débarrasse de ces mots qui décrivent la maternité comme importante. »<br /></p><p><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/n24BKoxQ5B0?si=ATQHQiHUftTllAqV&hl=fr&cc=1" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>
<p></p><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-60231559205950078712024-03-08T15:54:00.004-05:002024-03-09T01:31:08.659-05:00Québec — Baisse de 3,4 % des naissances et de 5,3 % du taux de natalité en 2023 p/r à 2002<div style="text-align: justify;">
<span class="fullpost"></span>
</div><p style="text-align: justify;">Selon les derniers chiffres de l’Institut de la Statistique du Québec, il serait né en 2023 80 700 nourrissons par rapport à 77 950 en 2022, soit une baisse de 3,4 %. Le nombre de naissances est quasiment égal à celui des décès en 2023 : 77 950 et 77 550 respectivement. <br /></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_vhAMCg1DNrGVhlCOTH4GvSIV9KGMjdKrBnwpsTfopoleMzWzTnYnUHT30FU5YR1WYCK1J4dDWh3yGYvqiea-Q95fQupeFwqF39jImTIEI59YPhs25lhO1XARz1Wl_HjhkykDYawquYG3IB7Bs0KS1rMPL1Lec6jHUqUBck9apyegku5kfSukcsJD0hx5/s1051/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-08%20144014.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="747" data-original-width="1051" height="454" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_vhAMCg1DNrGVhlCOTH4GvSIV9KGMjdKrBnwpsTfopoleMzWzTnYnUHT30FU5YR1WYCK1J4dDWh3yGYvqiea-Q95fQupeFwqF39jImTIEI59YPhs25lhO1XARz1Wl_HjhkykDYawquYG3IB7Bs0KS1rMPL1Lec6jHUqUBck9apyegku5kfSukcsJD0hx5/w640-h454/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-08%20144014.png" width="640" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Étant donné la forte augmentation de la population québécoise due à l’immigration de masse, le taux de natalité calculé sur la base de 1000 habitants (‰) a baissé de manière plus importante et est passé de 9,3 ‰ en 2022 à 8,8 ‰ en 2023 soit une baisse de 5,3 %. C’est-à-dire que s’il naissait 9,3 bébés pour 1000 habitants du Québec en 2022, il n’en est plus né que 8,8 % en 2023.<br /><br />Le gouvernement Legault n’a pas commenté ces chiffres et n’a annoncé aucune politique nataliste (les garderies pour jeunes enfants sont des mesures visant non pas à augmenter la natalité, mais à assurer le retour des femmes au travail, elles discriminent contre les familles traditionnelles qui voudraient garder par elles-mêmes leurs enfants en bas âge, car elles ne reçoivent aucune aide à ce titre contrairement aux femmes qui confient leurs enfants à des tiers).</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfnrCgMX2ZJK364fTSvPpkfr4utZ8N4DTHQdCsH3Ggejr8K-pVHJTXHDroibzSk2ptaYsGjIJg1DZrKphJGfbXTZ7Gd4NjTTokLeZ1MmHtbMAPNxzO_7T8MFAImKXY9t92GrMz_OMpMzxqnj84xZa6scrajmykOb1pPbeITJR5S4XkHQK4Z0cSXDYoR2Ub/s1002/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-08%20154539.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1002" height="460" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfnrCgMX2ZJK364fTSvPpkfr4utZ8N4DTHQdCsH3Ggejr8K-pVHJTXHDroibzSk2ptaYsGjIJg1DZrKphJGfbXTZ7Gd4NjTTokLeZ1MmHtbMAPNxzO_7T8MFAImKXY9t92GrMz_OMpMzxqnj84xZa6scrajmykOb1pPbeITJR5S4XkHQK4Z0cSXDYoR2Ub/w640-h460/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-08%20154539.png" width="640" /></a></div><br /> <br /><p></p><table role="grid"><tbody role="rowgroup"><tr data-uid="f269fbdc-6bdf-4dd8-8e5b-871ace705ea1" role="row"><td class="cell-data" data-field="an_2022" role="gridcell"><br /></td><td class="cell-data" data-field="an_2023" role="gridcell"><br /></td><td class="cell-data" data-field="an_2024" role="gridcell"><br /></td></tr></tbody></table>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-10500844098288719772024-03-08T15:42:00.000-05:002024-03-08T16:57:04.814-05:00Nouveau calendrier liturgique : le 8 mars, Journée de la femme, oui mais quelle femme ?<div style="text-align: justify;"><p>
Mathieu Bock-Coté se penche sur la question.</p><p style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" height="360" id="odysee-iframe" src="https://odysee.com/$/embed/@Rigolo:a/1633564274143657985_NEZ2wsDO84EcfiFH:0?r=2viMWat14fGJLgrB2ok1a4pfdvRzLdBN" width="640"></iframe>
</p><p>
<a href="https://www.planning-familial.org/sites/default/files/2020-10/Lexique%20trans.pdf">Le Planning familial et son lexique </a>:
</p><p>
</p><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjShupnLOxl5-ChwIYIhIukKXjaXAhRCG_ysvYmMumZiTzYw8id7qnjQTdgZeQHCT0x_XuqSDY2gvxGrvET5SfDcdRwbebuuIUfGXRxzyIO02w2OnYLA_WkXDTnsrEKlUrfewxTPZ57okT0-hVjITMIbw-B3-obVmlTzDj0XR7GeS1rGtUJw5qVVZZHSA/s680/FqraON9X0AA-7wU.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="679" data-original-width="680" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjShupnLOxl5-ChwIYIhIukKXjaXAhRCG_ysvYmMumZiTzYw8id7qnjQTdgZeQHCT0x_XuqSDY2gvxGrvET5SfDcdRwbebuuIUfGXRxzyIO02w2OnYLA_WkXDTnsrEKlUrfewxTPZ57okT0-hVjITMIbw-B3-obVmlTzDj0XR7GeS1rGtUJw5qVVZZHSA/s600/FqraON9X0AA-7wU.jpg" width="600" /></a></div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKD429f30GE1Gw5JNDduIZa6m2Y27Us4iF38RDaXvxeigi0qQ812zCc_00uZNIMpYmozweidmDLkHu56xGhPEp53M88DRkoUjQImWmmZyzlZ8-efu6QD7Qeu_OgOoHSXYmCJ52rgtOtHF5JJA9b_YTTDHItPqzBpbtuuoegtCXXOL02bUJtAA4wygFhw/s680/FqtosonXoAsl13p.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" data-original-height="680" data-original-width="647" height="600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKD429f30GE1Gw5JNDduIZa6m2Y27Us4iF38RDaXvxeigi0qQ812zCc_00uZNIMpYmozweidmDLkHu56xGhPEp53M88DRkoUjQImWmmZyzlZ8-efu6QD7Qeu_OgOoHSXYmCJ52rgtOtHF5JJA9b_YTTDHItPqzBpbtuuoegtCXXOL02bUJtAA4wygFhw/s600/FqtosonXoAsl13p.jpg" /></a></div>
<p></p><i>De Mathieu Bock-Côté dans le Journal de Québec :</i></div><p style="text-align: justify;">
Sous la pression de la théorie du genre, qui laisse croire que le masculin et le féminin sont de pures constructions sociales, elle affirme désormais qu’il suffit de se dire femme pour être reconnue comme telle, sans égards à la réalité biologique d’une personne, sans égard à ce qu’on appelait autrefois la nature sexuée. Le néoféminisme s’appuie sur la théorie du genre.</p><p style="text-align: justify;">
Ainsi, dans plusieurs pays, il n’est plus nécessaire de connaître une opération de changement de sexe pour que l’État reconnaisse la nouvelle « identité de genre » d’un individu. Il suffit de réclamer une modification administrative, car il existerait une telle chose qu’un droit à l’autodétermination de genre.
</p><p style="text-align: justify;">
On connaît la réflexion de Simone de Beauvoir, selon laquelle on ne naît pas femme, mais on le devient. C’était évidemment absurde. Mais poussons cette absurdité jusqu’au bout : si on ne naît pas femme, mais on le devient, pourquoi le deviendrait-on, puisque le féminin serait une fiction idéologique à déconstruire ? Notre époque rend les choses compliquées, non ?
</p><p style="text-align: justify;">
Tout cela pose de vraies complications dans la vie pratique.
</p><p style="text-align: justify;">
Comment appliquer des mécanismes de parité, par exemple, si n’importe qui peut s’autoproclamer femme, selon son bon caprice ?
</p><p style="text-align: justify;">
Comment réserver certains postes aux femmes dans les conseils d’administration si, encore une fois, on ne peut plus présumer de l’identité de genre de personne ?
</p><p style="text-align: justify;">
Que faire du sport féminin ? Faut-il l’ouvrir aux femmes trans ?
</p><p style="text-align: justify;">
Et que faire des prisons pour femmes, si un prisonnier masculin peut se déclarer femme et y réclamer une place ?
</p><p style="text-align: justify;">
L’Écosse vient de le découvrir. Un détenu masculin reconnu coupable de viol sur deux femmes se présentait désormais comme une femme et réclamait d’être enfermé avec d’autres femmes. Le gouvernement, d’abord favorable à cela, a dû reculer.
</p><p style="text-align: justify;">
Enceint ?
</p><p style="text-align: justify;">
Prenons le problème autrement : que faire quand une femme qui se déclare désormais homme, donc homme trans, mais qui conserve ses organes génitaux féminins, tombe enceinte ? Doit-on dire qu’il s’agit d’un homme enceint ? Cet homme enceint devra-t-il aller voir régulièrement son gynécologue ? Dire que ce sont les femmes qui portent les enfants, est-ce discriminatoire ? Posons la question : la théorie du genre ne vole-t-elle pas aux femmes leur journée en proposant une définition absolument désincarnée de la femme ?
</p><p style="text-align: justify;">
Ne sachant plus ce qu’est la femme, on ne sait donc plus quels sont ses droits.</p><p>
</p>
Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-19707485142113810132024-03-08T12:41:00.005-05:002024-03-08T15:59:27.493-05:00Québec : « M », « F » ou « X » sur les cartes d’identité<div><div style="text-align: justify;">
<span class="fullpost"></span>
</div><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEiiOOkFjga2Dg3LLdtf2bY6Y1o5ckKRpM_nAXcPQypNgIcxA1PEEZSZB0lMzAskRg-QwmSHYV7k57CBJ8HggAl5jwpidxPGhvp3s3nsZdRPIbwW-9xiB_-KlYT_L5C4WaO-DWOkrQNpDA0ynQ6vPZ2qaZpaqVhqYcQ6zIZ5bNAg2I_07O8OSlAOsKJ48E/s960/431195686_10161141733272510_3592631841724738807_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="502" data-original-width="960" height="334" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEiiOOkFjga2Dg3LLdtf2bY6Y1o5ckKRpM_nAXcPQypNgIcxA1PEEZSZB0lMzAskRg-QwmSHYV7k57CBJ8HggAl5jwpidxPGhvp3s3nsZdRPIbwW-9xiB_-KlYT_L5C4WaO-DWOkrQNpDA0ynQ6vPZ2qaZpaqVhqYcQ6zIZ5bNAg2I_07O8OSlAOsKJ48E/w640-h334/431195686_10161141733272510_3592631841724738807_n.jpg" width="640" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;">Au Québec, le gouvernement Legault autorise désormais l’inscription d’un « X » pour la mention du sexe présente sur les pièces d’identité, le permis de conduire et la carte d’assurance maladie.<br /><br />La province avait déjà adopté, en juin 2022, un texte visant à autoriser la population québécoise à modifier le sexe apparaissant dans les documents d’état civil, pour faire inscrire la lettre « X », plutôt que « F » ou « M ». Un changement déjà effectué par 530 personnes. Toutefois, il était toujours impossible de faire inscrire un « X » sur les cartes d’identité. <br /><br />En décembre dernier, le gouvernement Legault avait annoncé qu’aucune décision ne serait prise sur le sujet avant 2025. En effet, il indiquait attendre « qu’une décision soit rendue par son comité de sages sur l’identité de genre ». Un avis remis avant la finalisation du rapport final.<br /><br />« Devant le consensus dégagé et partagé par le comité, le gouvernement du Québec consent à ce que le marqueur X puisse maintenant être apposé sur les cartes d’assurance maladie et les permis de conduire », a déclaré le cabinet de la ministre de la Famille, Suzanne Roy.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><a href="https://www.etatcivil.gouv.qc.ca/publications/Demande_changement_mention_sexe-18_ans_ou_plus.pdf">Le formulaire de changement de genre permet de le changer plusieurs fois</a> (pour une somme modique) :<br /><br /></div><div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPUV1DiZTpZOZEydLaM-ECJS6x_GopTEXAdUA3tppd4WPPrewW_kB9WGDKfl-W-DRgZBI4rdQjVTzpaB_v-dTGhsH2bRK0-ZJLTaL6FQU4uOZ_STSMRkn4xlP6gu0K6ijTyJlPqA3GnbC2ONyzlRfTXmjp4gJST0CnXpBI1HI24MKhnM83UsflZVrLai0c/s770/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-08%20140931.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="314" data-original-width="770" height="260" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPUV1DiZTpZOZEydLaM-ECJS6x_GopTEXAdUA3tppd4WPPrewW_kB9WGDKfl-W-DRgZBI4rdQjVTzpaB_v-dTGhsH2bRK0-ZJLTaL6FQU4uOZ_STSMRkn4xlP6gu0K6ijTyJlPqA3GnbC2ONyzlRfTXmjp4gJST0CnXpBI1HI24MKhnM83UsflZVrLai0c/w640-h260/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-08%20140931.png" width="640" /></a></div><br /><div>C’est la dernière juridiction canadienne à avoir pris une telle mesure. Les autres l’ont fait avant 2022.<br />
<p></p><p>
</p><p><b>Voir aussi</b><br /></p><p><a href="https://www.genethique.org/pr-rene-ecochard-il-ny-a-pas-detre-humain-asexue/">Pr René Ecochard : « Il n’y a pas d’être humain asexué »</a><br />
</p></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-41015355758630291012024-03-08T12:38:00.000-05:002024-03-08T16:57:53.401-05:00Féminisme 2012 : changer les règles d'accord grammatical (rappel)<div style="text-align: justify;">
Après l'élimination unilatérale de « mademoiselle » sur les formulaires officiels français, les féministes hexagonales ont décidé de s’attaquer aux règles d’accord de la langue française qui veulent que « le masculin l’emporte sur le féminin ».<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqv_gpiV738W65nC-Tsx5KDEz-IoZhBgq9CGEq4BTdARWBCBvwkBR7qJDfsOTRctilftGbso1s60Jmr5wM-PVWQSiKeJZhz900gVC6WO-v9RcPkKOd-0pA1flQNtFJdB40gnMYpo1ZjG8/s1600/cuisine-sovie.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqv_gpiV738W65nC-Tsx5KDEz-IoZhBgq9CGEq4BTdARWBCBvwkBR7qJDfsOTRctilftGbso1s60Jmr5wM-PVWQSiKeJZhz900gVC6WO-v9RcPkKOd-0pA1flQNtFJdB40gnMYpo1ZjG8/s320/cuisine-sovie.jpg" width="219" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Affiche soviétique de 1932<br />
contre les femmes au foyer (*)<br />
<br /></td></tr>
</tbody></table>
« Quand on apprend aux enfants que "le masculin l'emporte sur le féminin", on leur transmet un monde de représentation où le masculin est considéré comme supérieur au féminin. On leur inculque, consciemment ou non, l'idée de la supériorité d'un sexe sur l'autre », expliquent les associations dans un communiqué. « En la réhabilitant aujourd'hui, nous voulons offrir une nouvelle liberté à la langue. Nous voulons bousculer les esprits, les libérer d’habitudes acquises qui soutiennent le sexisme. »<br />
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Aider <b>financièrement</b> toutes les femmes par contre, même celles qui gardent leurs enfants à la maison et qui sont fortement pénalisées à cause de leur choix n'est pas un combat important, pas une priorité apparemment. Il faut rappeler que ces mères ne reçoivent pas les très grosses subventions accordées à celles qui confient leurs enfants à des tiers syndiqués.<br />
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Mais bon, les femmes au foyer sont des femmes rétrogrades... On peut les punir et passer à des choses importantes comme le changement des règles grammaticales...<br />
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Éric Zemmour : les petites filles de 8 ans en classe, bonjour mesdames...?<br />
Les féministes sont devenues folles.</div>
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Les féministes veulent qu'on se préoccupent des décrocheuses, car on parlerait trop des garçons...</div>
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(*) Traduction de l'affiche soviétique : « Le 8 mars, jour de l'insurrection contre l'esclavage des travailleuses de cuisine. À bas l'oppression et la mesquinerie de la vie domestique ! »<br />
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8 марта - день восстания работниц против кухонного рабства. Долой гнет и обывательщину домашнего быта!Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-3826863088910382332024-03-06T22:11:00.000-05:002024-03-06T22:11:00.399-05:00Médecins admettent le lien entre hormonothérapie transgenre et le cancer dans des courriels fuités<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKgeLa0ry2Xr3d08zHjFHxqwCvlVqN9zZNiHjCNdCCYIEUAgId7kP5_q5IKBb1W-IwfwRsJfNoitFBSfZD2EttcbE0QsVBN1Go1CtL61mvs1Z4kUE2G6LRc9v8OTc9M-usrdb2INlpgHZAGnBMMjJi8DAUjHI4YNhm57tHJROv1rsdj2TlTtG7D24GGwQt/s1280/TELEMMGLPICT000369243808_17095706803720_trans_NvBQzQNjv4BqqVzuuqpFlyLIwiB6NTmJwfSVWeZ_vEN7c6bHu2jJnT8.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1280" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKgeLa0ry2Xr3d08zHjFHxqwCvlVqN9zZNiHjCNdCCYIEUAgId7kP5_q5IKBb1W-IwfwRsJfNoitFBSfZD2EttcbE0QsVBN1Go1CtL61mvs1Z4kUE2G6LRc9v8OTc9M-usrdb2INlpgHZAGnBMMjJi8DAUjHI4YNhm57tHJROv1rsdj2TlTtG7D24GGwQt/w640-h400/TELEMMGLPICT000369243808_17095706803720_trans_NvBQzQNjv4BqqVzuuqpFlyLIwiB6NTmJwfSVWeZ_vEN7c6bHu2jJnT8.webp" width="640" /></a></div><br />Les dossiers de l’Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (WPATH) montrent que les patients ne comprenaient pas toujours les conséquences du changement de sexe.<br /><br />Des médecins d’un organisme de soins de santé transgenre de premier plan ont admis que des patients ont développé un cancer en raison des effets du traitement hormonal [<a href="https://www.telegraph.co.uk/science/2019/05/14/risk-breast-cancer-rises-46-times-trans-women-hormone-therapy/">risque du cancer du sein multiplié par 46 après le traitement hormonal</a>]<br /><br />Les fichiers fuités de l’Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres, qui établit des lignes directrices en matière de « soins » transgenres, montre que des médecins pratiquent des opérations chirurgicales qui changent la vie et prescrivent des bloqueurs de puberté alors qu’ils savent que les adultes et les enfants ne comprennent pas toujours pleinement les ramifications à long terme de ces opérations.<br /><br />Un médecin a parlé d’une personne transgenre décédée d’un cancer à la suite de son traitement hormonal. <br /><p></p><p>« J’ai un ami/collègue transgenre qui, après huit à dix ans de [testostérone], a développé un hépatocarcinome [une forme de cancer du foie] », a écrit le médecin.<br /><br />« À ma connaissance, ce cancer était lié à son traitement hormonal… il était si avancé qu’il a opté pour des soins palliatifs et est décédé quelques mois plus tard. »<br /><br />Les documents n’indiquent pas clairement si la personne décédée a été informée ou si elle était au courant de l’effet secondaire.<br /><br /><b>Vivre (vraisemblablement) heureux jusqu’à la fin de ses jours</b><br /><br />Un autre médecin a déclaré qu’il allait procéder à une double mastectomie (appelée « chirurgie du haut ») sur une jeune fille de 16 ans, même si les hormones lui avaient probablement donné un cancer du foie.</p><p>« L’oncologue et le chirurgien ont tous deux indiqué que les hormones étaient probablement le(s) agent(s) incriminé(s) », a écrit le médecin. « Nous sommes prêts à soutenir la patiente par tous les moyens possibles (par exemple, une opération du haut lorsque l’état de santé est stable, etc.) »<br /><br />Un thérapeute spécialisé dans les questions de genre a déclaré qu’il n’avait refusé de traiter qu’une seule personne en 15 ans.<br /><br />« Je suis également intervenu en faveur de personnes chez qui on avait diagnostiqué un trouble dépressif majeur, un syndrome de stress post-traumatique complexe, qui étaient sans domicile fixe et qui avaient subi au moins une orchidectomie [ablation des testicules] », a déclaré le thérapeute.<br /><br />« Au cours des 15 dernières années, j’ai dû malheureusement renoncer à écrire une seule lettre, principalement parce que la personne évaluée était en état de psychose active et avait des hallucinations pendant la séance d’évaluation. »<br /><br />« À part cela, rien, tout le monde a reçu sa lettre d’évaluation, l’approbation de l’assurance et vit (vraisemblablement) heureux jusqu’à la fin de ses jours. »<br /><br />Un certain nombre de médecins ont admis que leurs patients ne comprenaient souvent pas les conséquences d’un traitement hormonal ou d’une intervention chirurgicale, comme l’apparition d’une pilosité faciale.<br /><br />Un psychologue pour enfants a déclaré dans un courriel divulgué dans le rapport : « [C’est] hors de leur portée » : « Ils ne sont pas en mesure de comprendre l’impact de certaines de ces interventions médicales sur leur développement. »<br /><br />« Ils diront qu’ils comprennent, mais ensuite ils diront quelque chose d’autre qui vous fera penser qu’ils n’ont pas vraiment compris qu’ils allaient avoir des poils sur le visage. »</p><p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhi_oH10Qu6_fFH1hnwLlGdoYgNsGZ6IxaYOLQ8c1StqkU6zGOEJpbgUp4IHeh5DzJMJAeVZwj9dThmgJ66uHSgQhtdsHCPNiqU6-VEbGefyr5Y1hEBLZ2ThfXG2BJkO_LIiiq8JayfjN3FJG4FRilhLgfpG7QtYAHskKUneKIT2Jc6_fUTkkVOAZ39e8zZ/s876/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-06%20203107.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="734" data-original-width="876" height="536" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhi_oH10Qu6_fFH1hnwLlGdoYgNsGZ6IxaYOLQ8c1StqkU6zGOEJpbgUp4IHeh5DzJMJAeVZwj9dThmgJ66uHSgQhtdsHCPNiqU6-VEbGefyr5Y1hEBLZ2ThfXG2BJkO_LIiiq8JayfjN3FJG4FRilhLgfpG7QtYAHskKUneKIT2Jc6_fUTkkVOAZ39e8zZ/w640-h536/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-03-06%20203107.png" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Pour la fameuse romancière J. K. Rowling (« Harry Potter »), les « soins » de transition risquent d’être l’un des pires scandales médicaux de l’histoire</i><br /></td></tr></tbody></table><p></p><p><b>Ni science ni médecine</b><br /><br />Le contenu du forum a été divulgué <a href="https://twitter.com/shellenberger">à Michael Shellenberger</a>, essayiste et journaliste américain.<br /><br />« Les dossiers WPATH montrent que ce que l’on appelle la “médecine du genre” n’est ni de la science ni de la médecine », a-t-il déclaré.</p><span><a name='more'></a></span><p>« Les expériences ne sont ni randomisées, ni en double aveugle, ni contrôlées. Ce n’est pas de la médecine puisque la première règle est de ne pas nuire. Et cela nécessite un consentement éclairé. »<br /><br />Les militants de la WPATH savent que les soi-disant « soins d’affirmation du genre » qu’ils prodiguent peuvent entraîner des complications et la stérilité à vie et que leurs patients ne comprennent pas les conséquences, telles que la perte de la fonction sexuelle et de la capacité d’éprouver un orgasme.<br /><br />« Ces dossiers divulgués montrent de manière accablante que les professionnels de la WPATH savent qu’ils n’obtiennent pas le consentement des enfants, des adolescents et des adultes vulnérables, ou de leurs soignants. »<br /><br />La WPATH est composée de médecins, de psychologues, de thérapeutes et d’activistes et, bien qu’elle compte quelques membres britanniques, elle est basée aux États-Unis. Elle est surtout connue pour ses lignes directrices sur les « normes de soins », sur lesquelles le NHS anglais s’alignait auparavant. L’Écosse continue de les suivre.<br /><br />La WPATH a été contactée par le Daily Telegraph pour un commentaire.</p></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><b>Remise en doute du « Protocole hollandais » par le parlement des Pays-Bas</b></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><a href="https://www.tweedekamer.nl/kamerstukken/moties/detail?id=2024Z02611&did=2024D05867">Les parlementaires néerlandais ont chargé le 27 février leur gouvernement (en transition) de mener des recherches</a> sur les conséquences physiques et mentales de l’administration de bloqueurs de puberté aux enfants, ce qui constitue généralement la première étape d’un changement de sexe. Le traitement hormonal et la chirurgie du sexe opposé suivent souvent.<br /><br />La raison pour laquelle cette affaire est si importante est que les Pays-Bas ont été les premiers à utiliser des bloqueurs de puberté, en utilisant des lignes directrices connues sous le nom de Protocole néerlandais, qui a été copié dans le monde entier depuis sa première publication par une clinique d’Amsterdam en 1998.<br /><br />Le fait que les Néerlandais aient aujourd’hui des doutes sur une pratique qu’ils ont exportée dans le reste du monde a des implications évidentes pour les cliniques dans le monde qui suivent ou ont suivi ce protocole. <br /><br />Les militants contre l’utilisation des bloqueurs de puberté estiment que la décision du parlement néerlandais d’ordonner une enquête à leur sujet pourrait représenter un tournant majeur dans ce qu’ils appellent le « Far West » du traitement de la dysphorie de genre.<br /><br />« Le château de cartes a commencé à s’écrouler », déclare Stephanie Davies-Arai, directrice de Transgender Trend, une organisation britannique qui réclame des soins fondés sur des données probantes pour les enfants atteints de dysphorie de genre. « Pays par pays, tout ce secteur des soins de santé a été examiné, soupesé et il ne fait pas le poids. »<br /><br />Les détracteurs du protocole néerlandais se plaignent depuis longtemps qu’il repose sur des recherches erronées, que les cliniciens prescrivent des bloqueurs comme moyen d’interrompre la puberté alors qu’ils provoquent en fait des changements physiques irréversibles, et que les données sur leurs effets à long terme sont au mieux parcellaires et au pire montrent qu’ils causent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent, y compris une réduction de la densité osseuse.<br /><br />Lorsqu’il a été demandé à la pédiatre Hilary Cass de procéder à un examen indépendant de la clinique du genre de Tavistoke, elle a déclaré dans un rapport intermédiaire publié en 2022 que « l’approche affirmative inconditionnelle » adoptée à l’égard des enfants incertains de leur sexe avait occulté la nécessité d’examiner les comorbidités, telles qu’une mauvaise santé mentale. <br /><br />En d’autres termes, des enfants qui peuvent être confrontés à des changements physiques pour toutes sortes de raisons reçoivent des traitements médicaux irréversibles alors que, dans de nombreux cas, la véritable cause de leur malheur peut être l’autisme, la dépression, le TDAH, l’anxiété ou la maltraitance.</div><p style="text-align: justify;">Cass a également noté que le Service national de santé publique anglais (NHS) avait appliqué le protocole néerlandais de manière beaucoup plus souple que ne l’avaient prévu ses auteurs. <br /></p><p></p><p style="text-align: justify;">Elle a observé qu’aux Pays-Bas, les enfants présentant une dysphorie de genre bénéficient systématiquement d’un soutien thérapeutique avant - ou dans certains cas à la place — des bloqueurs de puberté, mais que « les critères d’accès au soutien thérapeutique avant le début du traitement hormonal bloquant ne semblent pas faire partie intégrante du processus actuel du NHS ».<br /></p><p>En outre, le protocole néerlandais précisait que les bloqueurs de puberté ne devaient être administrés qu’aux enfants ayant exprimé une « incongruence de genre » dès la petite enfance et ne souffrant pas de comorbidités psychiatriques significatives.<br /></p><p style="text-align: justify;">Le NHS s’est également écarté de ces critères. En 2011-2012, moins de 250 enfants, dont la plupart étaient des garçons, ont été orientés vers le GIDS. Dix ans plus tard, plus de 5 000 cas ont été signalés, dont deux tiers de filles qui n’avaient commencé à exprimer leur détresse liée au genre qu’à l’adolescence.<br /></p><p></p><p style="text-align: justify;">Plutôt que de refuser l’administration de bloqueurs de puberté aux adolescentes qui se plaignaient soudainement d’être dans le mauvais corps, comme le prévoyait le protocole néerlandais de 1998, le GIDS a recommandé des bloqueurs de puberté à environ 20 % des personnes qui lui ont été adressées.</p><p style="text-align: justify;">Stella O’Malley, psychothérapeute et fondatrice de l’organisation Genspect, spécialisée dans les questions de genre, déclare : « Le protocole néerlandais a été reconnu comme la meilleure pratique internationale, mais il ne s’agit pas de soins fondés sur des preuves, mais de soins expérimentaux, et on ne peut même pas parler d’expérience, car il n’y a pas de groupe de contrôle. »<br /></p><p style="text-align: justify;">« Je pense que toutes les cliniques qui ont suivi le protocole néerlandais vont devoir faire face à une situation très difficile. » <br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQP5QX5RgwsYLSia5gncSegPMZNIHVPBXWVSLOBv04aFBbcKvkRE14FNP1mRWkG-pLGIDyzaT1jFg-roYlBm-z-XXjy5yUx2h4vTfNKPpcktSrDYhOM5NkZm3W_5yHYfsmCJgQoK4GyxZPO_qpsXs0le7GLrWVXSqmxPTyH8TmNlll7Ne1cNFSRJQh3iKY/s480/OMalley.webp" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="480" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQP5QX5RgwsYLSia5gncSegPMZNIHVPBXWVSLOBv04aFBbcKvkRE14FNP1mRWkG-pLGIDyzaT1jFg-roYlBm-z-XXjy5yUx2h4vTfNKPpcktSrDYhOM5NkZm3W_5yHYfsmCJgQoK4GyxZPO_qpsXs0le7GLrWVXSqmxPTyH8TmNlll7Ne1cNFSRJQh3iKY/w640-h400/OMalley.webp" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La psychothérapeute Stella O’Malley : « Il va y avoir une prise de conscience très douleureuse »</i></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p></p><p style="text-align: justify;">Les Pays-Bas ne sont pas le premier pays à remettre en question l’utilisation des bloqueurs de puberté.<br /><br />La Suède, considérée comme un modèle dans le domaine des droits LGBT, a commencé à restreindre l’hormonothérapie pour les enfants en 2022 et ne l’autorise plus que dans de rares cas.<br /><br />En Finlande, une étude menée par les services de santé finlandais sur le succès ou l’échec des traitements de transition de genre pour les mineurs a conclu que le changement de sexe des enfants était une « pratique expérimentale », qu’il était dangereux d’administrer des traitements hormonaux à des jeunes souffrant de maladies mentales graves et que la transition de genre ne devrait pas être proposée avant l’âge adulte.<br /><br />Le Dr Riittakerttu Kaltiala, psychiatre qui supervisait le service finlandais d’identité sexuelle pour les enfants, a fait partie de ceux qui ont tiré la sonnette d’alarme. Elle a décrit comment, lorsque la clinique a ouvert ses portes en 2011, elle s’attendait à voir un petit nombre de garçons qui prétendaient être des filles depuis leur plus jeune âge, mais au lieu de cela, « 90 % de nos patients étaient des filles, principalement âgées de 15 à 17 ans, et au lieu d’avoir un bon fonctionnement, la grande majorité d’entre elles présentaient des troubles psychiatriques graves ».<br /><br />En 2015, sa clinique a remarqué que des groupes d’adolescentes originaires de la même ville, voire de la même école, racontaient des histoires très similaires sur leurs antécédents médicaux, et les médecins ont réalisé qu’elles échangeaient des informations entre elles dans le cadre de ce que le Dr Kaltiala décrit comme une « dysphorie de genre liée à la contagion sociale ».<br /><br />Les cliniques finlandaises ont rapidement modifié leurs protocoles et envoyé les enfants en consultation plutôt qu’en évaluation d’identité de genre s’ils avaient d’autres problèmes psychiatriques plus urgents.</p><p style="text-align: justify;">Zhenya Abbruzzese, consultante américaine en soins de santé qui a participé à la cofondation de la Society for Evidence-Based Gender Medicine, a publié l’année dernière dans une revue médicale un article sur le protocole néerlandais, dans lequel elle affirme que les études sur lesquelles repose la version actuelle du protocole « souffrent de limitations si profondes qu’elles n’auraient jamais dû être utilisées pour justifier l’introduction de ces interventions dans la pratique médicale générale ».<br /><br />Elle a déclaré que seuls les cas les plus réussis à chaque étape du traitement étaient inclus dans les résultats rapportés, qu’aucune recherche n’avait été menée sur les effets sur le développement des os et du cerveau, et que le protocole ne s’appliquait pas à la majorité des cas observés aujourd’hui, car il excluait les personnes souffrant d’une maladie mentale importante et celles qui n’avaient pas d’antécédents de dysphorie de genre avant la puberté.</p><p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6zI0LK5Y2Cb6OBiiJ3gdBPOYEuklAV1_IHhOwpP_B9gZ8XQlbFwJWVQX481F9vEToesHIUGUQSToieCiDhemO1gsZGxttVNLzZyoLRzi8gQqdS-p-wlY-RF2KbaYb5pHp2oMquSOnvPp8yL-y0vcfb7GN1-W0D0zv0KJEBbLyi1GycBBOkYhUhtDj09dS/s480/Abbruzzese.webp" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="480" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6zI0LK5Y2Cb6OBiiJ3gdBPOYEuklAV1_IHhOwpP_B9gZ8XQlbFwJWVQX481F9vEToesHIUGUQSToieCiDhemO1gsZGxttVNLzZyoLRzi8gQqdS-p-wlY-RF2KbaYb5pHp2oMquSOnvPp8yL-y0vcfb7GN1-W0D0zv0KJEBbLyi1GycBBOkYhUhtDj09dS/w640-h400/Abbruzzese.webp" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Zhenya Abbruzzese, consultante américaine en soins de santé, a déclaré que le protocole néerlandais souffrait de « profondes lacunes »</i></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;">La version complète et finale du rapport Cass devrait être publiée dans les prochaines semaines. Il est probable qu’il exercera une pression supplémentaire sur le NHS pour qu’il produise des preuves à l’appui de toute intervention médicale proposée aux enfants par les deux nouveaux centres qui remplaceront le GIDS. <br /><br />Bev Jackson, cofondatrice de LGB Alliance, qui milite pour les homosexuels et les lesbiennes, ajoute : « Je me réjouis que le gouvernement néerlandais ait décidé d’adopter une loi sur les droits de l’homme : “Je me réjouis que le parlement néerlandais ait adopté cette motion, même s’il est déprimant de constater que les quatre principaux partis de gauche ont voté contre.”<br /><br />« Pourquoi quelqu’un voterait-il contre une enquête sur les résultats du traitement des enfants avec des bloqueurs de puberté ? Si vous êtes certain que les résultats sont bons, pourquoi essayeriez-vous de les bloquer ? »<br /><br />Mme Davies-Arai estime que nous sommes au début de la fin de l’utilisation généralisée des bloqueurs de puberté.<br /><br />« À un moment donné, nous regarderons cela avec horreur, comme nous regardons aujourd’hui les lobotomies », observe-t-elle. « Cela pourrait prendre beaucoup de temps parce que cette génération d’enfants a été endoctrinée, mais il est à espérer que les enfants plus jeunes seront désormais épargnés. »<b><br /></b></p><p></p><b>Les motions aux Pays-Bas</b><br /><div style="text-align: justify;"><b> </b></div><div style="text-align: justify;">Cette année, le parlement néerlandais a adopté deux motions demandant une étude plus approfondie des bloqueurs de puberté.<br /><br />Le 27 février, avec une majorité de 101 voix sur 150, le parlement a approuvé une motion demandant au gouvernement de commander des recherches.<br /><br />Cette étude comparerait les résultats du protocole néerlandais avec ceux de nouvelles politiques de traitement plus prudentes dans d’autres pays européens, comme la Suède, où les techniques psychosociales non invasives sont désormais privilégiées en tant que réponses de première ligne à la détresse liée au sexe.<br /><br />Le 25 janvier, le parlement a approuvé une motion — proposée par Diederik van Dijk du parti politique réformé calviniste conservateur (SGP) — demandant au gouvernement de demander l’avis du Conseil de la santé indépendant sur les implications médico-légales d’un changement de sexe médicalisé pour les mineurs.<br /><br />Les deux motions ont été rejetées par le ministre de la Santé de l’administration néerlandaise intérimaire, mais les négociations ministérielles sont en cours et devraient déboucher sur un nouveau gouvernement plus réactif, reflétant le succès des partis de centre droit et de droite populiste lors des élections de novembre dernier.<br /><br />« Je pense que cette [deuxième motion] exercera une pression supplémentaire sur le nouveau ministre de la Santé pour qu’il lance un examen des bloqueurs de puberté d’une manière ou d’une autre, que ce soit par le biais du Conseil de la santé ou d’une autre institution », a déclaré le sociologue des médias Peter Vasterman, qui a demandé une évaluation indépendante de la médecine du genre aux Pays-Bas avant toute extension des capacités.<br /><br />« Nous n’avons pas encore de nouveau gouvernement, mais il s’agira probablement d’une variante de droite. Il y a donc de fortes chances que ce sujet soit enfin mis à l’ordre du jour et qu’un examen des soins actuels aux transgenres soit effectué. »<b><br /><br /><br /></b><br /></div><div style="text-align: right;"><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span>Source : <a href="https://www.telegraph.co.uk/news/2024/03/05/wpath-tansgender-hormone-therapy-cancer-links-leaked-emails/">Daily Telegraph</a> et <a href="https://www.tweedekamer.nl/kamerstukken/moties/detail?id=2024Z02611&did=2024D05867">journal des débats de la Chambre des Pays-Bas</a><br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-15854214580809490662024-03-06T00:17:00.004-05:002024-03-06T00:25:40.254-05:00Les femmes tradi : menace pour les progressistes ou contre-culture ?<div style="text-align: justify;"><p>Ce sont des mères de famille au foyer qui cartonnent sur les réseaux sociaux.</p><p>Peut-être les avez-vous aperçu sur Instagram ou TikTok.</p><p><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Tf-6SveJNc0?si=OUMSZ47Xkvka-GX2" title="YouTube video player" width="640"></iframe></p>
<p>Hannah Neelemann (<a href="https://www.youtube.com/watch?v=wXpN9S5PGgQ">1,32 millions d'abonnés sur YouTube</a>, <a href="https://www.instagram.com/ballerinafarm/">8,8 millions sur Instagram</a> et <a href="https://www.tiktok.com/@ballerinafarm">6,9 millions sur TikTok</a>)
</p>
<p>
</p><p></p><p><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/FAQvgm3ON5A?si=UmaUO756r5WZHzR_" title="YouTube video player" width="640"></iframe></p>
<p>Elle a été couronnée Madame Américaine 2021 :</p><blockquote class="instagram-media" data-instgrm-captioned data-instgrm-permalink="https://www.instagram.com/reel/C2eW-TOOVj-/?utm_source=ig_embed&utm_campaign=loading" data-instgrm-version="14" style=" background:#FFF; border:0; border-radius:3px; box-shadow:0 0 1px 0 rgba(0,0,0,0.5),0 1px 10px 0 rgba(0,0,0,0.15); margin: 1px; max-width:540px; min-width:326px; padding:0; width:99.375%; width:-webkit-calc(100% - 2px); width:calc(100% - 2px);"><div style="padding:16px;"> <a href="https://www.instagram.com/reel/C2eW-TOOVj-/?utm_source=ig_embed&utm_campaign=loading" style=" background:#FFFFFF; line-height:0; padding:0 0; text-align:center; text-decoration:none; width:100%;" target="_blank"> <div style=" display: flex; flex-direction: row; align-items: center;"> <div style="background-color: #F4F4F4; border-radius: 50%; flex-grow: 0; height: 40px; margin-right: 14px; width: 40px;"></div> <div style="display: flex; flex-direction: column; 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font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; font-style:normal; font-weight:550; line-height:18px;">Voir cette publication sur Instagram</div></div><div style="padding: 12.5% 0;"></div> <div style="display: flex; flex-direction: row; margin-bottom: 14px; align-items: center;"><div> <div style="background-color: #F4F4F4; border-radius: 50%; height: 12.5px; width: 12.5px; transform: translateX(0px) translateY(7px);"></div> <div style="background-color: #F4F4F4; height: 12.5px; transform: rotate(-45deg) translateX(3px) translateY(1px); width: 12.5px; flex-grow: 0; margin-right: 14px; margin-left: 2px;"></div> <div style="background-color: #F4F4F4; border-radius: 50%; height: 12.5px; width: 12.5px; transform: translateX(9px) translateY(-18px);"></div></div><div style="margin-left: 8px;"> <div style=" background-color: #F4F4F4; border-radius: 50%; flex-grow: 0; height: 20px; width: 20px;"></div> <div style=" width: 0; height: 0; border-top: 2px solid transparent; border-left: 6px solid #f4f4f4; 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margin-bottom:0; margin-top:8px; overflow:hidden; padding:8px 0 7px; text-align:center; text-overflow:ellipsis; white-space:nowrap;"><a href="https://www.instagram.com/reel/C2eW-TOOVj-/?utm_source=ig_embed&utm_campaign=loading" style=" color:#c9c8cd; font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; font-style:normal; font-weight:normal; line-height:17px; text-decoration:none;" target="_blank">Une publication partagée par Hannah @Ballerina Farm (@ballerinafarm)</a></p></div></blockquote>
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