mardi 2 mai 2023

« Le Pape François, promoteur de l'immigration massive » selon Mathieu Bock-Côté

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Immigration — Manque d’espace dans les écoles, 1400 classes modulaires à travers le Québec

Il y a actuellement 1400 classes modulaires à travers le Québec pour loger des élèves afin de pallier au manque d’espace dans les écoles causé principalement par l'arrivée d'immigrants.

On apprend par ailleurs que des infirmières sont logées dans des unités modulaires en raison de la pénurie de logements

Que le gouvernement  Québec injecte 116 M$ pour 43 nouveaux CPE préfabriqués

«Ce n’est pas l’idéal, mais la raison pour laquelle on doit procéder avec des unités modulaires, parfois, souvent même, c’est parce qu’on fait face à une augmentation de la clientèle et puis, il faut bien scolariser les enfants!», a soutenu mardi le ministre de l’Éducation en commission parlementaire, à l’occasion de l’étude des crédits de son ministère. 


Loin d’être le premier choix du gouvernement, le recours à des unités modulaires est une solution qui s’impose dans certains cas, a fait valoir le ministre. 

Le manque d’espace dans les établissements scolaires donne lieu à d’autres solutions temporaires. La députée libérale de Saint-Laurent, Marwah Rizqy, a souligné que toutes les écoles de sa circonscription débordent. Des élèves sont même logés dans une tour à bureaux, a-t-elle dénoncé. 

Ce manque de place n'est pas dû à la natalité en berne au Québec depuis 50 ans (la dernière décennie quand ils sont nés assez d'enfants pour remplacer leurs parents)...

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Biden : « La culture musulmane est présente au sein de la culture américaine depuis le tout début »

Depuis quelques années, on lit dans la presse américaine qu’une partie des esclaves noirs vendus aux États-Unis étaient musulmans principalement à cause de leur origine (Sénégal). C’est possible, mais en quelle proportion et islamisés à quel moment et à quel point ?

Les Européens achetaient les esclaves aux chefs de guerre et aux marchands sénégalais, le plus souvent musulmans. En théorie, ces musulmans ne pouvaient asservir d’autres musulmans. Il est vrai que les Maures ont parfois accusé les noirs convertis d’être hérétiques ou mal convertis pour en faire des esclaves… et que certaines populations noires se seraient converties à l’islam davantage pour échapper à l’esclavage que par conviction religieuse.

La généralisation de l’islam au Sénégal ne remonte qu’au XIXe siècle alors que la France avait mis fin au trafic négrier en 1815 au Sénégal. C’est également la France, en 1848, qui mit fin officiellement à l’esclavage au Sénégal comme dans tout son empire. Paradoxalement, cette domination européenne conduisit à des djihads en Afrique de l’Ouest lesquels firent progresser l’islam. C’est ainsi que la noblesse Djolof ne se convertit complètement à l’islam qu’à la fin du XIXe siècle. 

Il n’est donc pas clair quelle proportion des esclaves vendus aux États-Unis et provenant du Sénégal était musulmane. Affirmer qu’aujourd’hui 94 % des Sénégalais sont musulmans n’indique pas la proportion des musulmans parmi les esclaves vendus aux Européens et Américains il y a plusieurs siècles.

Et quelle influence la « culture musulmane » a-t-elle eue dans la culture américaine ? Aucune communauté musulmane née des esclaves importés d’Afrique n’avait survécu avant l’arrivée des premiers musulmans blancs (Libanais, Syriens, Bosniaques et Turcs) à la fin du XIXe siècle.

Cela n’empêche pas certains d’avancer des preuves de cette culture musulmane aux États-Unis. Parmi les preuves citées par Zaheer Ali, « historien oral » à la Brooklyn Historical Society et directeur du projet Muslims in Brooklyn, les « églises qui ont été construites face à l’est, la direction dans laquelle les musulmans font face en priant ». L’ennui c’est que les églises sont aussi orientées de la sorte, c’est même l’origine du mot « orienter »…

Pendant le même discours, le président s’en est pris à un membre de l’assistance en lui lançant : « Tais-toi, garçon (ou boy) ! »

Pourquoi il est urgent de connaître son latin

Le latin serait-il la solution pour remonter le niveau général de grammaire des élèves ? Le Figaro explique en quoi il favorise une meilleure maîtrise du français et des langues étrangères.

En Italie, par exemple, le latin est encore obligatoire au lycée classique
« pour mieux comprendre l’italien », ce n’est pas le cas des lycées scientifiques.

« J’en ai bavé de mes années en latin, mais j’en suis devenue une fervente défenseure », déclare Diane, jeune active de 27 ans, qui a choisi d’étudier le latin jusqu’au bac. Un choix qu’elle ne regrette pas, mais qui est de moins en moins posé aujourd’hui. Depuis le passage au lycée de Diane, il y a presque dix ans, le latin a continué sa lente descente. En effet, bien qu’ils soient quelques-uns parmi les élèves à choisir cette option en 5e, ils l’abandonnent en cours de route avant même d’arriver en terminale. La raison ? Depuis la réforme du bac 2019 [sous le ministre Blanquer], trop de matières ou de spécialités arrivent en concurrence avec l’option « langues et cultures de l’Antiquité ». De plus, tous les établissements ne proposent pas cette spécialité.

En 2021, ils étaient seulement 10 % des élèves (selon les chiffres de la DEPP) — de la cinquième à la terminale — à étudier cette langue considérée comme « morte », qui constitue pourtant 80 % de notre vocabulaire actuel. Seuls 535 candidats (sur plus de 380 000) ont présenté la spécialité « langues et cultures de l’Antiquité — Latin » au bac 2022. Le latin fait désormais pâle figure à côté de matières à la mode comme l’informatique ou le codage. Mais cette désaffection du latin ne concerne pas que la France. En 2021, on apprenait avec étonnement la décision de la prestigieuse université américaine, Princeton, d’abolir l’obligation pour les étudiants de la filière « classique » d’étudier la littérature grecque et romaine. Depuis, les étudiants américains peuvent obtenir un diplôme de lettres anciennes à Princeton sans avoir lu un seul mot de grec ou de latin…

Un choix regrettable quand on sait l’apport de la langue latine qui permet une meilleure compréhension de notre propre langue et histoire. Jusqu’au milieu du XXe siècle, le latin était indispensable pour apprendre le français. « Dans les années 1960, on apprenait le français à travers cette langue. Au début du XXe siècle, il n’y avait d’ailleurs pas de matière appelée “français” », rappelait en 2021 le professeur de latin, Robert Delord, président de l’association et administrateur du site « Arrête ton char ! », dans les colonnes du Figaro. Le latin était enseigné dès la 6e jusqu’à ce que le ministre Edgar Faure abolisse son enseignement obligatoire en 1968, sous le mandat de Georges Pompidou. Un choix qui pose question quand on connaît la culture de ce ministre qui parlait parfaitement cette langue — mais qui, soucieux de répondre aux attentes de mai 1968, pensait que ces cours obligatoires étaient trop élitistes — et quand on sait que 80 % de notre vocabulaire vient de la langue latine. Aujourd’hui, face à la baisse générale du niveau de français qui touche jusqu’aux étudiants de l’enseignement supérieur, on peut s’interroger : coïncide-t-elle avec l’abandon progressif du latin au collège et lycée ?

Le latin, un bon outil pédagogique

D’ici 2070, le Japon pourrait perdre près d’un tiers de sa population

Un rapport publié cette semaine met en lumière une baisse importante de la démographie dans moins de 50 ans.


Le Japon, archipel vieillissant, ce n’est pas nouveau. Le Japon, archipel dépeuplé, ça l’est plus. L’Institut national de recherche sur la population et la sécurité sociale, un organisme rattaché au ministère de la santé, publié cette semaine un rapport alarmiste : la population japonaise pourrait bien diminuer de 30 % d’ici 2070.

Le Japon a chuté dans le classement mondial des pays les plus peuplés, passant de la septième place en 1990 à la onzième en 2022. Le pays devrait tomber au 17e rang d’ici 2050, derrière des pays tels que le Viêt-Nam ou les Philippines.

De 126 à 87 millions

Le quotidien économique, Nihon Keizai Shimbun, a publié sur son site les projections démographiques : la population japonaise, qui est actuellement d’un petit peu plus de 126 millions, devrait diminuer de 30 % dans moins de 50 ans pour atteindre 87 millions d’habitants. Cette baisse démographique s’accompagnera d’un vieillissement accru de la population, avec une estimation de 33 millions de personnes âgées de plus de 65 ans, soit près de 40 % des habitants.

En parallèle, le nombre de personnes âgées de 15 à 64 ans devrait chuter à 45 millions en 2070, contre 75 millions actuellement et les citoyens étrangers devraient représenter un peu plus de 10 % de la population, soit cinq fois plus qu’actuellement.

Impacts sur l'économie, la sécurité sociale

Ces projections soulèvent des préoccupations majeures pour l’avenir du Japon, notamment en termes de durabilité économique et de pression sur les systèmes de sécurité sociale. «Comme nous l’avons vu avec le déclin de l’économie régionale [qui est frappée davantage par le dépeuplement et a du mal à s’en sortir], la société japonaise entière et les structures de base de celle-ci risquent de s’effondrer» estime l’économiste japonais Hideo Kumano dans le journal Mainichi Shimbun.

Ces prévisions sont peut-être encore trop optimistes

Néanmoins, selon le Japan Today, ce rapport officiel ne serait pas totalement exhaustif. Les dernières données «surestiment l’augmentation de la population étrangère et ne tiennent pas compte de la baisse du désir de la jeune génération de se marier ou d’avoir des enfants, causée par la pandémie» estime dans ses colonnes Masashi Kawai, directeur d’un centre de recherche sur la prévention du déclin démographique.

Le rapport souligne également l’importance pour le pays de non seulement revoir les systèmes de sécurité sociale mais aussi de restructurer les communautés urbaines afin de mieux répondre aux besoins des Japonais. Notamment la création de villes qui ne compteraient pas plus de 100 000 habitants, offrant ainsi des services centralisés.

Le Japon n’est pas le seul pays à faire face à une chute importante de la démographie. La Corée du Sud fait également face à une chute drastique du taux de natalité. Sa population, qui est actuellement d’environ 51,8 millions d’habitants, devrait tomber à 45,8 millions d’ici 2050.

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Démographie — Le trilemme de Morland : égoïsme, économie ou ethnie  

Le Japon relève l’âge de la retraite à 70 ans [un quart des 128 millions de Japonais ont plus de 65 ans.] Conséquence de la faible natalité depuis 50 ans : le Japon a perdu un demi-million d’habitants en 2019. En ce début d’année 2020, les autorités japonaises craignent une nouvelle récession. Le PIB nippon du dernier trimestre 2019 s’est contracté de 1,6 %.  

La population en âge de travailler a déjà baissé dans un quart des pays du monde

Sur fond de pandémie, la crise démographique au Japon s’accélère en 2020