Avec plus de 7 millions de voix, le PiS, Droit et Justice, totalise le meilleur résultat de son histoire. « Je pense que c’est le plus grand succès populaire depuis la fin du communisme. Notre résultat est même encore meilleur qu’il y a quatre ans. Cela veut dire que notre politique sociale et nos résultats économiques sont très bons. Et que nous avons une croissance qui bénéficie à tout le monde », se félicite Jerzy Kwiecynski, le ministre du développement économique.
Le chômage est au plus bas, à 5 %. La croissance est très élevée et le PiS se targue d’avoir redistribué les richesses, avec son programme d’allocations familiales pour tous. Avec une forte participation de 61 %, dix points de plus que lors des dernières élections, en 2015, le PiS interprète cette élection comme un plébiscite et un encouragement à poursuivre les réformes menées depuis 4 ans.
« Pour moi, nous avons deux mesures très importantes. L’exonération d’impôts pour les moins de 26 ans, et les allocations familiales. Moi, je veux fonder une famille et tout cela va m’aider », explique Mateusz Lewicki, un jeune militant du parti.
L’opposition loin derrière
Avec la poursuite des programmes sociaux, et du « bon changement », le slogan des précédentes élections, le chef du PiS, Jaroslaw Kaczynski, trace la ligne pour les quatre années à venir. « La Pologne doit encore changer, pour le meilleur. Notre principale force, c’est la crédibilité, et nous devons la conserver. Ce que nous faisons est bon, réaliste, et responsable », affirme-t-il.
Allusion à l’opposition, qui n’aurait jamais tenu ses promesses de campagne selon de nombreux Polonais. Le principal parti d’opposition, la Plate-forme civique, est relégué loin derrière avec 27,4 % des voix. La gauche, avec 12,4 % des voix, refait son entrée au Parlement après avoir disparu depuis 2015. L’opposition peut déjà se tourner déjà vers la présidentielle au printemps pour tenter de contrebalancer la victoire écrasante du PiS au Parlement.
Billet originel du 12 octobre
Une famille heureuse, trois enfants et leur mère dans un parc de Varsovie. À trois jours des élections législatives en Pologne, le parti conservateur au pouvoir Droit et Justice (PiS) compte récolter les fruits de sa politique nataliste.
Chaque mois elle perçoit de l’état une allocation, 115 euros par enfant soir 345 euros au total.
« Je peux ajouter cet argent pour les vacances, je peux acheter quelque chose aux enfants, je peux l’utiliser pour la maison... Il y’a beaucoup de possibilités », témoigne, Ewelina Wolska Knapp, jeune maman.
En Pologne le salaire moyen se situe sous les mille euros. Dans les zones rurales, plus pauvres, le programme baptisé 500 plus, est devenu essentiel pour certaines familles. Dans ces conditions, difficile de donner sa voix à un autre parti que le PiS
_ » Il s’agit bien évidemment d’une sorte d’appât, un moyen d’attirer les votants potentiels, car la majorité des habitants ici, y compris ma famille et moi, sommes reconnaissants », reconnaît Karolina Burczyk. « Nous allons voter pour le parti du droit et de la justice ».
À l’origine l’allocation était destinée aux couples avec deux enfants, mais il y a trois mois, elle a finalement était ouverte à tous. Un message politique fort dans une société très marquée par la religion catholique.
« L’allocation équivaut à une augmentation de 10 % si l’on compare au revenu moyen polonais. Depuis le début du programme, la pauvreté extrême a chuté d’un cinquième¨ », analyse l’envoyé spécial d’Euronews, Oliver Whitfield-Miocic.
Avec une croissance à 5,1 % et un taux de chômage au plus bas depuis 30 ans, le PiS surfe sur la bonne santé économique du pays. Mais pour l’opposition, le gouvernement en place depuis 2015 n’a pas de vision à long terme.
« Comme nous le savons tous, tôt ou tard la crise économique frappera l’Europe et la Pologne. Ce gouvernement n’a pas du tout préparé le pays à une crise », prophétise Marin Bosacki, candidat au Sénat de la Plateforme Civique, mouvement d’opposition.
Pas de quoi refroidir les supporters du PiS, donné utra-favori du scrutin de dimanche. Il pourrait rassembler près de 45 % des votants. Seule inconnue : parviendra-t-il a obtenir la majorité absolue ?
Le chômage est au plus bas, à 5 %. La croissance est très élevée et le PiS se targue d’avoir redistribué les richesses, avec son programme d’allocations familiales pour tous. Avec une forte participation de 61 %, dix points de plus que lors des dernières élections, en 2015, le PiS interprète cette élection comme un plébiscite et un encouragement à poursuivre les réformes menées depuis 4 ans.
« Pour moi, nous avons deux mesures très importantes. L’exonération d’impôts pour les moins de 26 ans, et les allocations familiales. Moi, je veux fonder une famille et tout cela va m’aider », explique Mateusz Lewicki, un jeune militant du parti.
L’opposition loin derrière
Avec la poursuite des programmes sociaux, et du « bon changement », le slogan des précédentes élections, le chef du PiS, Jaroslaw Kaczynski, trace la ligne pour les quatre années à venir. « La Pologne doit encore changer, pour le meilleur. Notre principale force, c’est la crédibilité, et nous devons la conserver. Ce que nous faisons est bon, réaliste, et responsable », affirme-t-il.
Allusion à l’opposition, qui n’aurait jamais tenu ses promesses de campagne selon de nombreux Polonais. Le principal parti d’opposition, la Plate-forme civique, est relégué loin derrière avec 27,4 % des voix. La gauche, avec 12,4 % des voix, refait son entrée au Parlement après avoir disparu depuis 2015. L’opposition peut déjà se tourner déjà vers la présidentielle au printemps pour tenter de contrebalancer la victoire écrasante du PiS au Parlement.
Billet originel du 12 octobre
Une famille heureuse, trois enfants et leur mère dans un parc de Varsovie. À trois jours des élections législatives en Pologne, le parti conservateur au pouvoir Droit et Justice (PiS) compte récolter les fruits de sa politique nataliste.
Chaque mois elle perçoit de l’état une allocation, 115 euros par enfant soir 345 euros au total.
« Je peux ajouter cet argent pour les vacances, je peux acheter quelque chose aux enfants, je peux l’utiliser pour la maison... Il y’a beaucoup de possibilités », témoigne, Ewelina Wolska Knapp, jeune maman.
En Pologne le salaire moyen se situe sous les mille euros. Dans les zones rurales, plus pauvres, le programme baptisé 500 plus, est devenu essentiel pour certaines familles. Dans ces conditions, difficile de donner sa voix à un autre parti que le PiS
_ » Il s’agit bien évidemment d’une sorte d’appât, un moyen d’attirer les votants potentiels, car la majorité des habitants ici, y compris ma famille et moi, sommes reconnaissants », reconnaît Karolina Burczyk. « Nous allons voter pour le parti du droit et de la justice ».
À l’origine l’allocation était destinée aux couples avec deux enfants, mais il y a trois mois, elle a finalement était ouverte à tous. Un message politique fort dans une société très marquée par la religion catholique.
« L’allocation équivaut à une augmentation de 10 % si l’on compare au revenu moyen polonais. Depuis le début du programme, la pauvreté extrême a chuté d’un cinquième¨ », analyse l’envoyé spécial d’Euronews, Oliver Whitfield-Miocic.
Avec une croissance à 5,1 % et un taux de chômage au plus bas depuis 30 ans, le PiS surfe sur la bonne santé économique du pays. Mais pour l’opposition, le gouvernement en place depuis 2015 n’a pas de vision à long terme.
« Comme nous le savons tous, tôt ou tard la crise économique frappera l’Europe et la Pologne. Ce gouvernement n’a pas du tout préparé le pays à une crise », prophétise Marin Bosacki, candidat au Sénat de la Plateforme Civique, mouvement d’opposition.
Pas de quoi refroidir les supporters du PiS, donné utra-favori du scrutin de dimanche. Il pourrait rassembler près de 45 % des votants. Seule inconnue : parviendra-t-il a obtenir la majorité absolue ?