samedi 11 mai 2019

Lettre d'un père au Ministre Jean-François Roberge

Nous publions ci-dessous des extraits d'une lettre qu'un parent à faire parvenir à Jean-François Roberge au sujet des règles sévères contenues dans un nouveau règlement qui vise à limiter la liberté éducative des parents. Ce règlement exclut dans l'état actuel tout idée d'équivalence entre les examens ministériels (sacro-saints et nec plus ultra) du Québec et d'autres formes d'évaluations (examens d'autres pays comme le bac français, par soumission de portefeuilles d'activités, évaluations par des tiers dûment habilités, etc.


Québec, le 1er mai 2019



Honorable Jean-François Roberge
Député de Chambly, ministre de l’Éducation… éducateur, et père,

Monsieur le Ministre,

Permettez-moi de vous offrir un très cordial bonjour.

[...]

La présente est pour vous demander de surseoir à l’imposition d’un changement imminent dans la loi sur l’Instruction publique en ce qui concerne l’école à la maison, et ceci dans le but de protéger tout un chacun contre ce qui est, il faut l’avouer, un étrange empressement. Comme vous, je suis père d’une famille dont trois de mes quatre enfants sont adultes. Ainsi, je sais très bien que pour vous et moi, comme pour l’immense majorité des familles québécoises, nos enfants sont plus que la prunelle de nos yeux.

Bref, est-il nécessaire de vous affirmer que tout parent digne de ce nom désire ce qu’il y a de mieux pour ses enfants?! D’emblée, je dois vous dire que nous avons retiré nos 4 enfants de l’école publique en 2008 pour mes garçons, et en 2009 pour mes filles. À l’époque, nous avions pensé à l’école à la maison, mais nous désirions leur donner la chance d’essayer le privé […]1

D’entrée de jeu, et afin de vous exposer la source de mes doléances et de ma demande (qui concerne l’exercice même de la démocratie), je vous cite deux paroles phares. Celle d’une juge célèbre ainsi que celle d’un sociologue, qui, il faut le souligner, sont tous deux hautement réputés pour défendre la cause de l’Éducation au Québec et celle des enfants…

« L’État est incapable d’aimer les enfants. » 2
L’honorable juge Andrée Ruffo

« Si vous aimez l’école, apprenez à vous méfier du ministère qui l’a ruiné. » 3
Mathieu Bock Côté 


Ceci étant dit, entrons dans le vif du sujet; monsieur Roberge, vous feriez-vous opérer par un médecin qui rate plus de 40% de ses interventions chirurgicales depuis des décennies? La réponse nous la connaissons tous deux. Or, le taux de décrochage scolaire actuel chez les garçons francophones au secondaire est de cette envergure, voire plus, et ici je ne parle pas des multiples autres carences que je constate quotidiennement chez les jeunes, notamment au niveau de l’Histoire, ainsi que du français, à l’oral comme à l’écrit4… tout ceci en ajoutant les dernières données acquises sur le terrain à propos du contagieux bourbier neurotoxique fabriqué le 17 octobre dernier5 [légalisation du cannabis en 2018]


Comment un peuple fier et supposément libre peut-il tolérer une telle situation depuis des décennies? Comment les élus peuvent-ils accepter une telle médiocrité? Nos enfants ne sont-ils pas notre avenir? Dans l’affirmative, il faut cesser de fuir la source du problème qui, comme l’a déjà mentionné M. Bock-Côté, n’est ni l’argent ni les parents. Car, dans le passé, d’excellentes écoles ont vu le jour dans la pauvreté et le manque criant de ressources, autant au Québec que dans le reste du monde. Ne saviez-vous pas que des étudiants du Québec sont montés sur le haut du podium à de prestigieux concours internationaux : Philadelphie 1876, Paris 1878, Londres 1884, Chicago 1893 et à nouveau Paris en 1900. Ne saviez-vous pas que les anglophones venaient de partout au Canada, dans les années 20 à 60, pour s’instruire dans les universités du Québec, dont l’université Laval qui jouissait d’une réputation internationale… et que les élites modernes ont toutes été formées dans les écoles d’avant 1960 (le cours classique) et tout cela, il faut le dire, avec l’archaïque tableau ardoise et surtout, sans iPad ni Ritalin!?

Mais bon sang, on se demande bien où est l’urgence du ministère? En effet, des milliers de familles du Québec font l’école à la maison depuis des décennies, et dont plusieurs des enfants performent actuellement au cégep et à l’université! Par cette annonce impromptue, il faut le dire, le crier, ces familles ont été consternées et le mot est faible.

En effet, nous constatons une fois de plus que le ministère téléguide maints élus depuis des lustres. Ne savez-vous pas que les parents ont en priorité le devoir de veiller au bon encadrement de leurs enfants, à leur Éducation et à leur sécurité? De la même manière, avez-vous oublié que le prétexte de cette loi provient principalement d’une situation exceptionnelle (les écoles hassidiques, qui ont d’ailleurs quitté le Québec), mais qui est appliquée mur à mur?! N’est-ce pas là une autre démonstration du ministère dans sa capacité légendaire à jeter les bébés avec l’eau du bain ou encore à faire des amalgames douteux, comme l’affirme l’article suivant?! Je cite « Selon ce que Le Devoir a appris, à peine 81 des 5189 demandes d’enseignement à la maison (1,6 %) faites par des parents pour l’année scolaire 2018-2019 ont été jugées non conformes. »6 On admet donc que pour seulement 1,6 % de parents « fautifs », tous les parents sont suspectés de négligence et subissent une inqualifiable calomnie et des investigations à domicile, pour ne pas dire des invasions. Monsieur le ministre, aimeriez-vous que des calomnies circulent sur votre dos? Certainement pas, alors pourquoi laisser le ministère et certains médias en véhiculer sur le dos des parents et des enfants du Québec?

En tant que père, ex-enseignant et ex-coordonnateur de département scolaire et ex-délégué au MEQ pour la refonte d’un programme, je vous affirme sans l’ombre d’un seul doute que c’est le système scolaire qui néglige les enfants et qui pénalise les étudiants studieux et disciplinés. Mais nonobstant ces chiffres du Devoir, tous les enfants éduqués à la maison dont j’ai connaissance (de visu et statistiquement) sont bien au-dessus des moyennes ministérielles, académiquement, culturellement et socialement […] Comment peut-on être aussi malhonnête intellectuellement pour nier que ces enfants scolarisés à la maison ajoutent à la diversité pédagogique et culturelle de notre société? Par conséquent, l’apparition soudaine de cette urgence ministérielle ne procède ni de la science ni d’une nécessité, mais d’une idéologie qui nous est non seulement étrangère, mais hostile.

Mes 35 ans d’expérience scolaires me permettent d’affirmer que les nouvelles règles imposées aux parents sont, et de loin, beaucoup plus contraignantes que ce qui est demandé aux enseignants du Québec et surtout au ministère. Pourquoi donc un tel, deux poids deux mesures? Il est évident que cette potentielle loi n’est pas faite pour protéger les enfants, mais bien pour achever le bétonnage d’un étrange monopole. Bref, des bâtons dans les roues des parents qui sont avant tout soucieux de la qualité réelle de l’Éducation et donc de l’avenir de leurs enfants. Le ministère serait-il jaloux de ces parents qui font pratiquement 100% d’enfants non-décrocheurs?! En effet, pourquoi exige-t-on plus des parents que du ministère qui, il faut aussi le dire, se donne des droits jamais vus et qui ne respecte même pas certaines des lois existantes? Le ministère n’est-il pas ici dans la plus pure « tradition » du «  fait ce que je dis et pas ce que je fais?» Ne voyez-vous pas l’évidence, M. Roberge, que l’égalitarisme féroce qu’une certaine haute fonction publique du Québec cherche à appliquer mur à mur est une gravissime négation de la vraie diversité et de la vraie recherche empirique et donc des vraies solutions en pédagogie?! Ne voyez-vous pas que le ministère nous cambriole des droits légitimes?

Si vous avez des doutes à tous ces sujets, j’aimerais que vous contactiez l’ex-ministre, M. Jacques Brassard, à propos de son vibrant mea culpa lorsqu’il a parlé des changements qu’il a votés en Éducation à la fin du siècle dernier (déc. 1997). Je le cite de mémoire (lors d’une rencontre à la dédicace de son livre à Québec en 2013) : « Nous avons tous unanimement et naïvement voté pour la suppression d’une protection fondamentale pour les parents et enfants du Québec… nous n’avons rien vu passer. » Il a par la suite parlé avec conviction de « ces élites qui n’ont que mépris pour ces parents » (voir la vidéo7). M. Brassard a donné maintes interviews en lien avec la dangereuse perte de liberté scolaire au Québec.7

Désirez-vous avoir les mêmes remords que M. Brassard dans un futur beaucoup plus proche que vous ne pouvez l’imaginer, et cela en raison d’un vote précipité contre une liberté fondamentale? Et qui plus est, une liberté qui vise à protéger les enfants contre un ministère tentaculaire qui manifestement, cherche à nationaliser et contrôler les enfants comme jamais auparavant […] et ce n’est pas moi qui le dis!?8 Comme au temps de la prolifique ADQ – et comme c’est le cas maintenant – maints sondages ont montré que la population du Québec désire plus de liberté scolaire. C’est d’ailleurs cette propension à une plus grande liberté scolaire qui avait propulsé l’ADQ au plus haut niveau d’appui populaire de son histoire! Bref, je vous le demande sincèrement, Monsieur le Ministre, avez-vous été élu par le ministère ou par des parents?

Je vous demande donc de bloquer ce « projet de loi » illégitime afin, primo, de favoriser la diversité des enseignements au Québec9, secundo, de protéger ces enfants qui sont malheureux et négligés par le système scolaire du Québec; et ils sont beaucoup plus nombreux que vous ne le croyez, comme vous pouvez le constater, par les références 8 et 9 proposées et par la bibliographie sommaire à la fin des annexes10.

En tant qu’ex-enseignant, je me dois de vous affirmer que si tous sont mis dans le même moule « éducatif » ministériel, nous ne pourrons établir de différentiel dans le futur. Ainsi, nous serons dans l’incapacité de trouver la source des problèmes et par le fait même, incapable de corriger une situation qui pourrait rapidement nous dépasser. Et ici, ce n’est pas seulement le pédagogue et le père qui parle, mais l’ex-enquêteur... Un grand et sage scientifique n’a-t-il pas dit vers la fin de sa vie :

« Ne fais jamais rien contre ta conscience même si l’État te le demande. » 
Albert Einstein

[...]

L’objection de conscience des parents11 est la base constituante d’une saine démocratie et est un rempart non seulement contre les agressions, mais aussi contre toute forme d’anarchie, de dictature et autre idéologies douteuses12, aussi tranquilles soient-elles (voir toutes les Annexes)13. Ainsi, le ministère s’approprie des droits qu’il n’a jamais eus… on peut même affirmer que le ministère s’approprie le Droit lui-même autant parce qu’il est juge et partie, que parce qu’il agit en toute impunité, car il ne rend jamais de véritable compte à qui que ce soit pour ses erreurs, et cela depuis des décennies.[...]

Je suis disponible pour une rencontre avec vous… et je demande la même chose pour tous les parents du Québec qui voudraient vous rencontrer, mais ne le pourront peut-être pas en raison de cette précipitation tout aussi suspecte qu’illégitime d’un ministère qui échappe plus que jamais à tout contrôle indépendant. Donc, si vous êtes un authentique démocrate et un serviteur du peuple, vous devez impérativement suspendre le projet actuel du ministère de l’Éducation pour une période de plusieurs années… évidemment, je demande une réponse écrite à la présente dans les plus brefs délais.

Tout en vous remerciant à nouveau, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en mon total dévouement pour la cause des jeunes, des familles et pour ma patrie, le Québec et le Canada.

C. D.
Ex-enseignant




1. Dois-je vous spécifier que nous aurons ainsi économisé à l’État la somme appréciable de 148 000 $ sur une période d’environ 13 ans. Si nous avions fait l’école à la maison, le montant aurait été près du double…


2. https://www.youtube.com/watch?v=_5qI3m3PWd,
https://www.youtube.com/watch?v=H1mUM3yZZcg

3. M. Bock-Côté, « Histoire de prof. » Journal de Québec, 12 janv. 2012 page 18.

4. « Contre la réforme », Robert Comeau et Josianne Lavallée; ISBN : 978-2-89649-046-2 ; et, Joseph Facal ; Journal de Québec, 26 février 2019, page 8.

5. https://anticorruptiontran.wixsite.com/french/les-drogues
et, http://theconversation.com/consommer-du-cannabis-a-ladolescence-augmente-le-risque-de-schizophrenie-15-ans-plus-tard-96753

6. Le Devoir, 28 mars 2019, Marco Fortier.
https://www.lapresse.ca/actualites/education/201904/02/01-5220609-des-parents-qui-font-lecole-a-domicile-en-colere-contre-le-ministre-roberge.php

7. https://www.youtube.com/watch?v=aCAiW2mwO78

8. Michel Vastel; « Le grand dérangeant ». Biographie de Bernard Landry, pages 90-91. René Lévesque était en opposition avec les idées concentrationnaires de Paul-Gérin Lajoie et d’Arthur Tremblay. « On ne doit pas nationaliser les enfants. », disait René Lévesque avec raison. Cité aussi par Pierre Godin, biographe de René Lévesque, dans : « Un enfant du siècle » (Tome I); ainsi que « Héros malgré lui » (Tome II, page 226), aux Éditions Boréal.

9. https://www.journaldequebec.com/2018/01/31/juges-ingerables-ils-doivent-faire-lecole-a-la-maison
https://www.journaldequebec.com/2016/10/31/un-enfant-prive-decole-depuis-un-mois
https://www.journaldemontreal.com/2018/03/19/un-eleve-expulse-de-toutes-les-ecoles-dune-commission-scolaire-1

10. https://www.journaldemontreal.com/2011/12/03/les-pauvres-agresseurs
https://www.journaldequebec.com/2011/12/01/la-faute-a-la-societe
http://www.pouruneécolelibre.com/2011/12/menacee-par-lecole-la-mere-renvoie-sa.html

11. https://fr.wikipedia.org/wiki/Objection_de_conscience

12. Thèse doctorale : Vincent Geloso; « Du Grand Rattrapage au Déclin Tranquille: Une histoire économique et sociale du Québec de 1900 à nos jours. » ISBN-13: 978-2924151129. http://www.quebecoislibre.org/13/130615-5.html

13. Martin Lemay; « À la défense de Maurice Duplessis ». Aux Éditions Québec Amérique. Source : https://www.quebec-amerique.com/livres/biographies-idees/dossiers-documents/a-la-defense-de-maurice-duplessis-2222



L'Âge des Ténèbres. L'empire du marxisme culturel en éducation

L'Âge des Ténèbres. L'empire du marxisme culturel en éducation par Jean Laberge aux éditions Sidney Laurent

Lancement du libre avec l'auteur 

Jeudi le 16 mai 18h à l'atelier-librairie Le livre voyageur (2319 Rue Bélanger, Montréal)


L’Âge des Ténèbres n’est pas que le titre d’un film de Denys Arcand. C’est une réalité métaphysique bien plus prégnante qu’on ne saurait l’imaginer.

Le siècle des Lumières, le XVIIIe, fut le point départ de l’Âge Moderne. La modernité a toujours cours et se remarque aujourd’hui par l’apparition de nouveaux phénomènes sociaux, dont celui de la condamnation de toute appropriation culturelle par la majorité de ce qui n’appartiendrait en propre qu’aux minorités. Nous assistons aujourd’hui à la tyrannie des minorités. C’est ce qui marque l’avènement du Marxisme culturel. L’auteur repère chez un néo-marxisant, Herbert Marcuse, les fondements du marxisme culturel déterminant la pensée de l’extrême-gauche en Occident. Le combat de celle-ci ne vise rien de moins que l’élimination de la civilisation occidentale, blanche, religieuse (chrétienne), morale, philosophique, capitaliste, etc. Toute cette culture est critiquée, condamnée et rejetée par l’extrême-gauche.

En particulier, l’éducation passe par la moulinette du marxisme culturel qui conteste et condamne l’éducation traditionnelle conservatrice, conçue comme conservation et apprentissage des acquis du passé. On assiste en effet à une sorte de constructivisme en éducation où les personnes deviennent leur propre maître. Le fameux Rapport Parent, la bible de l’éducation au Québec, a lancé ce constructivisme sous la poussée du progressisme en politique lors de la Révolution tranquille.

Jean Laberge montre que le progressisme politique n’est qu’une forme atténuée du marxisme culturel. L’auteur plaide pour une conception conservatrice en politique et en éducation.

Biographie de l'auteur

Avant d’être professeur de philosophie pendant 25 ans dans un cégep de Montréal, Jean Narrache (alias Jean Laberge) s’inscrivit à l’âge de 18 ans dans le même cégep où il fit carrière. Il n’étudia pas la philosophie, seulement la philosophie marxiste qui dominait alors l’enseignement de la philosophie dans les collèges québécois. Jeune catholique, sa foi fut mise à mal par l’enseignement athée ou agnostique que ses maîtres d’alors, les nouveaux clercs, lui prodiguèrent si généreusement. C’était l’époque (1973) où l’on prenait fort au sérieux, dans l’enseignement de la philosophie, la 11e thèse de Marx sur Feuerbach : « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde, ce qui importe, c’est de le transformer. » Aujourd’hui à la retraite, Jean Narrache revient sur le passé ténébreux de l’enseignement de la philosophie au Québec découlant du Rapport Parent qui constitua les cégeps avec sa formation générale, comprenant entre autres la philosophie. L’auteur reconnaît à l’évidence la marche irrésistible de l’extrême-gauche qui adopta le marxisme culturel à la sauce d’Herbert Marcuse.

Versions disponibles
Ebook Téléchargeable, Livre Papier

Format Livre
181 pages

ISBN Livre
9791032614198

ISBN Ebook
979-10-326-2419-7


« Votre réponse doit traduire l'opinion des jeunes du Québec »

On se rappellera que l'examen de français en secondaire V contre lequel se sont insurgés des élèves militants portait sur l'écriture d'une lettre ouverte de 500 mots sur le thème « Peut-on s'adapter aux changements climatiques ? ».

Un élément troublant nous est parvenu au sujet de cet examen. Selon plusieurs témoignages d'élèves, les directives de cet examen ministériel aurait porté cette mention étrange : « Votre réponse doit traduire l'opinion des jeunes du Québec ».

S'il est avéré que cette phrase faisait partie des directives, qui sait ce que pensent les jeunes du Québec ? Et pourquoi les élèves devaient-ils adopter cette opinion ?

Veuillez nous contacter si avez des informations sur ces directives...