lundi 7 octobre 2024

Si la Terre est dégradée, c’est la faute de l’homme blanc, chrétien et hétérosexuel, selon un cours de l’Université de Liège

Si la terre est dégradée, c’est la faute de l’homme blanc, chrétien et hétérosexuel, selon un cours de l’ULiège: « Qu’est-ce que la couleur de peau, la religion et l’orientation sexuelle viennent faire là-dedans ? ! »


Une phrase dans un nouveau cours de l’Université de Liège suscite la colère de la députée Stéphanie Cortisse (MR) : « La pensée wokiste envahit à présent nos universités », fulmine-t-elle.

Durabilité & Transition. Un nouveau cours unique et transversal portant sur les questions de durabilité et de transition a été lancé, lors de cette rentrée 2024, à l’Université de Liège. Il s’agit d’un cours unique et transversal repris au programme de l’ensemble des étudiants et étudiantes inscrits en bachelier.

Défis

« Les défis actuels exigent une modification en profondeur de nos modes de vie. Pour répondre aux enjeux de la nécessaire transition sociale et environnementale, l’Université de Liège fait évoluer ses enseignements et programmes de formations, en s’appuyant sur une recherche scientifique de pointe qui aborde selon des modalités variées les différentes dimensions de la durabilité », explique l’ULiège sur son site.

« Une formation qui, vu les enjeux écologiques actuels, me paraît a priori tout à fait pertinente », applaudit la députée de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Stéphanie Cortisse (MR). Un cours qui va toutefois la faire tomber de sa chaise. Quelques mots en tout cas au détour d’un paragraphe.

« Il y a aujourd’hui un consensus scientifique sur la dégradation des conditions d’habitabilité de la terre et sur la responsabilité de l’homme », est-il écrit dans le cours (…) « Ce serait l’action d’une espèce qui pourrait faire croire que l’origine du basculement est l’humanité alors qu’il s’agit de l’homme « occidental » blanc, chrétien, hétérosexuel. Évitons ainsi de masquer les profondes inégalités quant aux responsabilités intrinsèques face aux perturbations environnementales à l’échelle planétaire. »

Chrétien et hétéro

« Alors qu’il s’agit de l’homme « occidental » blanc, chrétien, hétérosexuel »… « Qu’est-ce que la couleur de peau, la religion et l’orientation sexuelle viennent faire là-dedans ? ! », interroge la députée libérale qui a été alertée par plusieurs étudiants. « Il est inadmissible de bourrer le crâne de nos jeunes étudiants avec de tels propos discriminatoires ! De plus, il s’agit d’une simple affirmation qui n’est nullement étayée », tempête-t-elle. « Force est de constater que la pensée wokiste envahit à présent nos universités, avec toutes les dérives qui suivent. »

Elle promet d’interroger la ministre-présidente de la Fédération, Elisabeth Degryse (Les Engagés) qui est en charge de l’enseignement supérieur. « Je lui demanderai aussi de prendre contact avec la rectrice de l’ULiège pour lui demander des éclaircissements. »

Source : SudInfo

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7 octobre 1571 — La flotte turque est détruite à Lépante

Le 7 octobre 1571, une flotte chrétienne livre bataille à la flotte turque. C'est le point d'orgue d'une croisade organisée par le pape Pie V pour délivrer l'île de Chypre que les Turcs viennent de conquérir.

 La bataille de Lépante, qui a lieu le 7 octobre 1571 dans le golfe de Patras, sur la côte occidentale de la Grèce, à proximité de Naupacte (alors appelée « Lépante »), est une bataille navale de la quatrième guerre vénéto-ottomane, où s'affrontent la flotte ottomane de Sélim II et la flotte de la Sainte-Ligue. Cette coalition chrétienne formée sous l'égide du pape Pie V, comprenait des escadres vénitiennes et espagnoles, renforcées par des galères génoises, pontificales, maltaises et savoyardes. Cette bataille s'achève par la défaite des Ottomans qui y perdent la plus grande partie de leurs vaisseaux (187 sur 251 engagés) et plus de 20 000 hommes.

Le retentissement de cette victoire est immense en Europe, plus encore que la défaite des janissaires lors du Grand Siège de Malte en 1565, car elle apparaît comme un coup d'arrêt décisif porté à l'expansionnisme ottoman. C’est d’ailleurs en souvenir de cette victoire qu'est instituée la fête de Notre-Dame de la Victoire, puis fête du Saint-Rosaire à partir de 1573.

Les Turcs sont défaits à la surprise générale. Avant Lépante, ils n'avaient connu aucune défaite face aux chrétiens (sauf le repli devant Malte, en 1565), après Lépante, ils n'allaient plus connaître aucune victoire.


Victoire totale


C'est le point d'orgue d'une croisade organisée par le pape en vue de libérer Chypre que le sultan Sélim II venait de conquérir.

La bataille met aux prises 213 galères principalement espagnoles et vénitiennes et quelques 300 vaisseaux turcs. Cent mille hommes combattent dans chaque camp. Les chrétiens remportent une victoire complète.

La quasi-totalité ses galères ennemies sont prises. L'amiral turc est fait prisonnier et décapité et 15.000 captifs chrétiens sont libérés. Les chrétiens perdirent 8 navires et 8000 hommes et eurent 16 000 blessés.

Le héros de la journée est le prince Don Juan d'Autriche (26 ans), qui commande la flotte chrétienne. Il n'est autre que le bâtard de feu l'empereur Charles-Quint et le demi-frère du roi Philippe II d'Espagne. 

Retentissement de Lépante

Lépante a un immense retentissement en Europe car elle libère les Occidentaux de la peur des Turcs.

La bataille permet aussi au roi d'Espagne de se poser en champion de la Contre-Réforme catholique.

Pour Venise, cependant, Lépante a le goût amer d'une victoire à la Pyrrhus. Ruinée par l'effort de guerre et la suspension de son commerce avec l'Orient ottoman, la République se détache de ses alliés et négocie avec les Turcs.

À ceux-ci, elle reconnaît la possession de Chypre, qui avait été pourtant son but de guerre, en échange de la reprise de son commerce.

Notons qu'un jeune soldat espagnol nommé Cervantès perd la main gauche pendant la bataille de Lépante (« pour la gloire de la droite », dira-t-il plus tard)... Ne pouvant plus se battre, il écrira faute de mieux les aventures de Don Quichotte,,,


Source : Hérédote

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« Tradition franque » d'hommes libres contre esclavage traditionnel méditerranéen y compris européen