Près de la moitié des élèves de l'école primaire publique « communale » d'Anvers (Flandre) sont musulmans. C'est une augmentation d'un peu moins de douze pour cent par rapport à l'année scolaire 2007-2008. Le réseau d'éducation de la Communauté flamande vit le même phénomène. L'éducation publique en Flandres est composée de trois réseaux différents : le communal, le provincial et le communautaire. Il existe des écoles primaires ou secondaires communales sous la supervision d'une commune, comme il en existe des provinciales régies par une province et des écoles communautaires qui relèvent de la communauté flamande au complet. En outre, il existe un réseau d'écoles libres qui peuvent être confessionnelles ou non.
Le nombre d'élèves qui suivent des leçons de religion musulmane est en hausse constante. C'est ce que démontrent les chiffres fournis par l'échevin anversois responsable de l'Éducation, Robert Voorhamme (SP.A, socialiste).
Les écoles communales offrent des cours de religion catholique, protestante, orthodoxe, anglicane, israélite, musulmane et de morale non confessionnelle. Les parents peuvent choisir parmi ces sept options le cours de formation spirituelle et morale qui les satisfait.
Des 10 743 élèves dans les écoles primaires municipales d'Anvers, 4 890 ont choisi de suivre les cours de religion musulmane cette année, soit 45,5 pour cent. Il s'agit d'une augmentation de près de douze pour cent par rapport à l'année scolaire 2007-2008.
« Ces chiffres reflètent tout simplement l'évolution démographique » d'expliquer l'échevin Voorhamme. « Je ne trouve pas cela étonnant ou inquiétant. Les gens doivent comprendre que de nombreux nouveaux Anversois sont musulmans. D'ailleurs, que comptez-vous y faire ? Vous opposez à la liberté de conscience ? »
Le chef du Vlaams Belang, parti d'opposition à Anvers fort de ses 33 %, Filip De Winter, a suggéré que les écoles à concentration (les écoles présentant une forte concentration d’élèves issus de milieux défavorisés ou de l'immigration) servent à promouvoir l'assimilation. Dans plusieurs écoles du quartier anversois de Borgerhout, plus de 90 pour cent des élèves sont musulmans. Selon De Winter, ces écoles doivent se concentrer sur le transfert des valeurs européennes et du néerlandais. Si les élèves musulmans ne coopèrent pas, un retour au pays d'origine est alors à l'ordre du jour.
Chrétiens polonais, manque d'enseignants musulmans
Le réseau de la Communauté flamande connaît une évolution similaire. « Je ne peux vous fournir les chiffres exacts à l'instant, mais le nombre total d'élèves musulmans doit également tourner dans notre réseau aux alentours de 50 pour cent », a déclaré Marc Driesen, directeur de l'enseignement primaire pour le réseau de la Communauté flamande (GO!).
Dans l'enseignement libre catholique, le nombre de musulmans est plus difficile à mesurer parce que ce réseau n'offre qu'un seul choix en matière de cours sur la religion : le catholicisme.
Selon Driessen et Voorhamme, le catholicisme gagne toutefois aussi en popularité grâce à l'immigration. De nombreux migrants proviennent, en effet, de Pologne.
Néanmoins, le nombre de musulmans augmente également année après année dans le réseau communal secondaire. La morale laïque y demeure l'option privilégiée, mais près de 34 % des élèves choisissent désormais l'islam. Une augmentation de 10 pour cent par rapport à 2007-2008. Ainsi, un total de 7 463 étudiants suivent les cours de religion musulmane sur un total de 18 334 élèves dans le réseau communal, primaire et secondaire confondus.
« La communauté musulmane se développe à Anvers, c'est tout simplement la réalité », a déclaré Frank Noten, directeur général de l'éducation communale d'Anvers. « Mais nous ne vivons pas des problèmes et nous ne nous attendons pas à ce qu'il y en ait. Même l'interdiction du voile islamique s'applique sans difficulté. Le seul problème est le manque d'enseignants de religion musulmane. » De Standaard mentionne qu'il n'y en aurait que 69 pour l'ensemble d'Anvers.
Sources : De Standaard
Le nombre d'élèves qui suivent des leçons de religion musulmane est en hausse constante. C'est ce que démontrent les chiffres fournis par l'échevin anversois responsable de l'Éducation, Robert Voorhamme (SP.A, socialiste).
Les écoles communales offrent des cours de religion catholique, protestante, orthodoxe, anglicane, israélite, musulmane et de morale non confessionnelle. Les parents peuvent choisir parmi ces sept options le cours de formation spirituelle et morale qui les satisfait.
Des 10 743 élèves dans les écoles primaires municipales d'Anvers, 4 890 ont choisi de suivre les cours de religion musulmane cette année, soit 45,5 pour cent. Il s'agit d'une augmentation de près de douze pour cent par rapport à l'année scolaire 2007-2008.
« Ces chiffres reflètent tout simplement l'évolution démographique » d'expliquer l'échevin Voorhamme. « Je ne trouve pas cela étonnant ou inquiétant. Les gens doivent comprendre que de nombreux nouveaux Anversois sont musulmans. D'ailleurs, que comptez-vous y faire ? Vous opposez à la liberté de conscience ? »
Le chef du Vlaams Belang, parti d'opposition à Anvers fort de ses 33 %, Filip De Winter, a suggéré que les écoles à concentration (les écoles présentant une forte concentration d’élèves issus de milieux défavorisés ou de l'immigration) servent à promouvoir l'assimilation. Dans plusieurs écoles du quartier anversois de Borgerhout, plus de 90 pour cent des élèves sont musulmans. Selon De Winter, ces écoles doivent se concentrer sur le transfert des valeurs européennes et du néerlandais. Si les élèves musulmans ne coopèrent pas, un retour au pays d'origine est alors à l'ordre du jour.
Chrétiens polonais, manque d'enseignants musulmans
Le réseau de la Communauté flamande connaît une évolution similaire. « Je ne peux vous fournir les chiffres exacts à l'instant, mais le nombre total d'élèves musulmans doit également tourner dans notre réseau aux alentours de 50 pour cent », a déclaré Marc Driesen, directeur de l'enseignement primaire pour le réseau de la Communauté flamande (GO!).
Dans l'enseignement libre catholique, le nombre de musulmans est plus difficile à mesurer parce que ce réseau n'offre qu'un seul choix en matière de cours sur la religion : le catholicisme.
Selon Driessen et Voorhamme, le catholicisme gagne toutefois aussi en popularité grâce à l'immigration. De nombreux migrants proviennent, en effet, de Pologne.
Néanmoins, le nombre de musulmans augmente également année après année dans le réseau communal secondaire. La morale laïque y demeure l'option privilégiée, mais près de 34 % des élèves choisissent désormais l'islam. Une augmentation de 10 pour cent par rapport à 2007-2008. Ainsi, un total de 7 463 étudiants suivent les cours de religion musulmane sur un total de 18 334 élèves dans le réseau communal, primaire et secondaire confondus.
« La communauté musulmane se développe à Anvers, c'est tout simplement la réalité », a déclaré Frank Noten, directeur général de l'éducation communale d'Anvers. « Mais nous ne vivons pas des problèmes et nous ne nous attendons pas à ce qu'il y en ait. Même l'interdiction du voile islamique s'applique sans difficulté. Le seul problème est le manque d'enseignants de religion musulmane. » De Standaard mentionne qu'il n'y en aurait que 69 pour l'ensemble d'Anvers.
Sources : De Standaard
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