lundi 14 novembre 2022

Humour déconstructeur


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M. Drainville, faites cesser le tripotage des notes !

Un texte de Joseph Facal publié dans le Journal de Québec.

Le nouveau ministre de l’Éducation, Bernard Drainville (ci-contre), disait récemment vouloir s’attaquer à des questions concrètes et obtenir des résultats concrets.

Excellente idée. Il n’aura pas à chercher bien loin.

Je lui suggère un point de départ à la fois concret et crucial : qu’il fasse cesser le maquillage des notes.

M. Drainville disait récemment qu’un des grands dangers qui le guettent est de devenir l’otage des fonctionnaires. Je ne suis pas sûr qu’il mesure pleinement à quel point il a raison.

Maquillages et tripotages

Commençons par le primaire.

La question n’est pas neuve. La pratique a souvent été dénoncée, mais elle se poursuit et se réinvente, sans cesse justifiée par les fumisteries qui servent de fondements théoriques aux gourous qui tiennent en otage le ministère et les facultés de sciences de l’éducation.

Un exemple récent vient d’être dévoilé dans un excellent reportage de la journaliste Louise Leduc.

Vous allez voir, c’est assez tordu, merci.

La nouvelle trouvaille, le nouveau tour de passe-passe se nomme le régime de « modification des attentes ».

Un jeune a des difficultés. Normalement, les notes dans son bulletin devraient refléter ses difficultés. Il sera, comme le dit le jargon éducatif, « en situation d’échec ». Mais au Québec, on ne veut pas faire échouer et forcer le redoublement.

L’enfant sera donc dans une classe [normale], mais ne fera pas les mêmes examens que ses camarades.

L’enseignant baissera ses attentes et modifiera sa correction. Dans le bulletin, il sera dit que l’enfant aura « réussi » et, hop, il passe à l’année suivante.

Disparues les notes épouvantables ! Les écoles, elles, pourront afficher de belles statistiques de « réussite ».

Mais cette « réussite » est fausse, artificielle.

Mme Leduc rapporte le cas d’une jeune fille en 6e année du primaire, dans une classe régulière, qui fait ses mathématiques… de 4e année.

L’an prochain, elle doit entrer au secondaire. Il arrivera quoi vous pensez ?

On a répertorié au moins 16 000 enfants dans cette situation, mais ils sont en réalité beaucoup plus nombreux parce que beaucoup de directions ont refusé de répondre aux questions de la journaliste.

Les parents interrogés, eux, ne sont pas du tout complices de la supercherie. Ils veulent la vérité.

La vraie manière sensée d’attaquer ces difficultés serait évidemment de faire des classes particulières, de mettre des orthopédagogues et des psychoéducateurs dans le coup, et de cesser de dénigrer les métiers manuels.

Fondamentalement, c’est très simple : pour savoir si on s’améliore ou pas, il faut mesurer objectivement.

Comment mesurer objectivement si on tripote ce qui est censé servir de marqueur ?

En fait, c’est plus pervers encore : on sait que ça va mal, mais on fait semblant que ça va bien.

Bouillie pour les chats

M. Drainville disait aussi récemment qu’un des grands dangers qui le guettent est de devenir l’otage des fonctionnaires.

Je ne suis pas sûr qu’il mesure pleinement à quel point il a raison.

Je mets ma main au feu qu’on lui expliquera que ces traficotages ont d’excellentes raisons d’être et qu’ils sont là pour le bien des enfants.

L’explication sera très convaincante. Cela ne l’empêchera pas d’être de la bouillie pour les chats.