dimanche 11 novembre 2012

France — La théorie du genre enseignée dans une école « catholique »

Pour la théorie du genre, les différences psychologiques et comportementales entre hommes et femmes ne s’expliqueraient que par les influences de la société, l'identité sexuelle ne serait que construction sociale et non plus influencée par la biologie. Bref, il n’y a plus de sexe biologique qui définit les hommes et les femmes mais des formes de sexualités (hétérosexuels, homosexuels, hétérosexuels, bisexuels, transsexuel, etc).

Cette idéologie est enseignée au primaire en France. Comble : dans une école dite catholique. Ainsi, les CM2 [9-10 ans] de l’institution Sévigné à Narbonne (Aude, sud de la France) ont dû travailler sur un texte de Bernard Friot, baptisé : « Il ou elle » (voir la reproduction en bas du billet).

Une jeune mère de famille inquiète a contacté la presse : « Dans ce texte, on y trouve une grande perversité idéologique : un enfant s’enferme dans sa salle de bain, se maquille, se rase, met des boucles d’oreilles, une cravate et s’interroge devant sa glace : Suis-je un garçon ? Suis-je une fille ? La conclusion est encore pire : pas la peine de choisir, être les deux n’est pas plus mal », déplore la maman. « Ce texte a même fait l’objet d’un contrôle afin de vérifier que l’enfant a bien compris cette conclusion : “Retrouve une phrase qui montre sa décision d’être une fille et une autre qui montre le contraire” » (voir la copie du document ci-dessous), témoigne la mère.









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Luxembourg — son éducation dans la moyenne serait un frein à la prospérité

Article intriguant étant donné la grande prospérité économique du Luxembourg : en 2011, le PIB par habitant du Luxembourg est le second PIB le plus élevé au monde, après le Qatar. Peut-être une leçon sur ce type de classements internationaux.


Le Grand-Duché se classe à la 11e place du Legatum Prosperity Index, un classement compilant de nombreuses données internationales relatives au bien-être. Il progresserait cependant substantiellement, si ses résultats en matière d’éducation étaient à la mesure de son rang.

Les groupes d’investissement redoublent d’effort pour faire le buzz et sortir du lot. L’un d’entre eux, basé aux Émirats arabes unis, a mis sa branche de recherche à contribution pour produire une étude sur le niveau de bien-être des populations. Le Legatum Prosperity Index sort cette semaine, pour la troisième année consécutive. Et il commence à se faire un nom…

Car ce classement, du nom (justement) de sa structure faîtière, ne manque pas d’intérêt. Il compile statistiques, études comparatives et sondages d’opinion internationaux existants pour en faire une synthèse. L’index compte 89 variables, regroupées dans huit piliers. Au classement général, le Luxembourg s’en sort plutôt bien. Il se place à la onzième place, entre l’Irlande et les États-Unis. La Norvège, le Danemark et la Suède occupent le podium. L’Allemagne est 15e, la Belgique 17e et la France 18e. [Le Canada est à la 6e à cause de ses résultats en éducation dans les tests PISA, voir cet article sur une critique des tests PISA et des leçons qu'on en tire trop vite.]




Mauvais élève pour l’éducation

Le Grand-Duché n’a pas à rougir de ses résultats obtenus en économie (4e), en entrepreneuriat (5e), en gouvernance (9e), dans la santé (1er), dans la sécurité (7e), en libertés individuelles (8e) et, dans une moindre mesure, dans le « capital social » (16e), jugeant la solidité des liens sociaux. On peut en revanche s’interroger, une fois de plus, sur sa performance en matière d’éducation. Le Luxembourg est 48e du classement sur 142 pays.

Or, le Legatum Prosperity Index met particulièrement en évidence le concours de circonstances idoines pour offrir une éducation adaptée à ses habitants. 96,5 % des enfants ont accès à l’éducation, contre une moyenne de 73,1 % dans l’ensemble des pays considérés. Le ratio élève par professeur est de 11,9 quand la moyenne est de 23,4. Mais l’enquête d’opinion générale sur la qualité de l’éducation rapporte un taux de satisfaction de 75,5 %, quand la moyenne s’élève à 69,5…

Les sondés sont-ils trop exigeants ? Certainement pas. Les mauvaises notes publiées dans les comparaisons internationales, notamment l’étude Pisa de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), constituent autant d’avertissements pour la classe politique luxembourgeoise, qui ne les entend que peu, ou prou.

Opération de comm’ réussie

Les indices internationaux comptent bien sûr leur lot de limites. Les pondérations des critères prêteront toujours, par nature, le flanc à la critique tant elles sont subjectives. Il n’empêche que ces études ont souvent pour intérêt d’appuyer là où cela fait mal, généralement sur la blessure à panser. En l’espèce, le Legatum Prosperity Index n’est pas le premier à sévir au Luxembourg. En revanche, le groupe qui l’a commandité fait lui figure de bon élève en stratégie de communication.

Source







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Belgique — Une école quasiment vide un jour de fête musulmane





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Les « femmes » contre les Républicains ?

On entend sur toutes les antennes québécoises que les « femmes » américaines ont voté contre les Républicains. On relaie par là le message démocrate de la guerre supposée des Républicains contre les femmes et « leurs droits reproductifs ».

Il faut cependant se demander s'il s'agit autant des « femmes » en général, que des femmes non blanches, des femmes monoparentales et des femmes relativement pauvres, car seules 42 % des femmes blanches ont soutenu le président sortant. La race, en effet, avoir été un élément très déterminant dans cette Américaine prétendument « post-raciale ». La race,  la relative pauvreté et la religion. Car ce sont surtout les classes les moins prospères qui ont voté pour Obama, ceux qui voient d'un bon œil un État fédéral interventionniste, un accroissement de la couverture sociale, peu importe l'endettement de l'État ou l'effet négatif d'une ponction croissante de la part de l'État.

Les femmes mariées ont soutenu Romney (53 %) plutôt qu'Obama (46 %). Par contre, les femmes célibataires ont appuyé massivement Obama (67%) alors que Romney n'a récolté que 31 % de leurs suffrages.

Selon Brad Wilcox, professeur de sociologie à l'Université de Virginie, ces données suggèrent que le message de Barack Obama a trouvé un écho auprès des femmes qui subissent de plein fouet la décomposition de la famille. « Les mères monoparentales ont plus tendance à dépendre d'un généreux État-providence et donc de s'identifier à la vision d'un gouvernement croissant du Parti démocratique », d'ajouter le professeur Wilcox. « En revanche, les femmes mariées ont tendance à nettement moins dépendre de l'État-providence et s'identifient donc plus à la philosophie d'un gouvernement réduit du Parti républicain. »


La fracture entre le vote des blancs et des minorités s'est encore accentuée entre 2008 et 2012. Obama ne recueille plus que 39% des voix chez les blancs contre 43 % en 2008. Dans le même temps, il creuse l'écart chez les Hispaniques (71-27 contre 67-30 en 2008). Chez les afro-américains, Obama bénéficie d'un vote stalinien (93 % des suffrages contre 96 en 2008), mais il enregistre surtout une forte percée chez les asiatiques avec 73% des voix, soit dix points de plus que lors de sa première élection.


La victoire d'Obama s'est aussi construite sur les classes à faible revenus et les classes moyennes inférieures qui lui ont renouvelé leur confiance. Il fait même un meilleure score qu'en 2008 chez les personnes gagnant moins de 50.000$ par an avec 52 % des suffrages (49 % en 2008).

Les plus aisés et les entrepreneurs ont en revanche massivement voté pour Romney (60 %, même score qu'en 2008 pour les Républicains). On note par ailleurs que l'électorat d'Obama est bien plus urbain: le président récolte 69 % des voix dans les grandes villes et 58 % dans les villes moyennes. Romney a lui plus convaincu dans les petites villes (56 %) et les banlieues (50 %).


Les protestants continuent de voter républicain (57-42), les juifs et les catholiques démocrate (respectivement 50-48 et 69-30). On note toutefois que Romney a réussi à récupérer une partie des électorats juifs et catholiques (scores en hausse de respectivement 9 et 3 points). De nombreux Hispaniques catholiques appuient Obama car ils sont dépourvus d'une assurance médicale décente et sont donc des bénéficiaires potentiels d'Obamacare. Ils apprécient également la politique récente d'Obama en faveur des enfants d'immigrants illégaux (les DREAMers) qui leur offre une immunité de quatre ans en attendant une probable réforme de l'immigration et une régularisation de nombreux illégaux.

De façon générale, le candidat conservateur a séduit les plus pratiquants puisqu'il recueille 59 des votes chez les personnes se rendant au moins une fois par semaine dans un lieu de culte, soit 4 points de plus que Mc Cain en 2008, et 20 points de plus que son adversaire démocrate.

Les appuis d'Obama sont massifs chez les noirs protestants, les catholiques latinos, les athées et dans les religions « autres ».



Effet délétère de l'État-Providence sur les minorités

Quant à l'effet délétère de l'État-providence sur les minorités et les femmes monoparentales (un autre appui massif à Obama) aux États-Unis, il est sans doute utile de rappeler ce qu'en pensait l'économiste Thomas Sowell :



Et l'effet de la discrimination positive (et de son livre La Vision des oints):



Voir aussi

Les électeurs blancs ont boudé l'élection présidentielle de 2012 (8 millions de moins !)