Les Comédiens Italiens, avant leur départ pour Fontainebleau, donnèrent sur leur Théâtre une nouveauté des plus singulières. Deux Sauvages venus depuis peu de la Louisiane, grands & bien faits, âgés d’environ vingt-cinq ans, dansèrent trois sortes de danses, ensemble & séparément, & d’une manière à ne pas laisser douter qu’ils n’aient appris les pas & les sauts qu’ils font, très loin de Paris. Ce qu’ils prétendent figurer est sans doute fort aisé à entendre dans leur pays, mais ici rien n’est plus difficile à pénétrer : voici ce que nous en avons pu apprendre.
Le premier Danseur représentait un Chef de sa Nation, vêtu un peu plus modestement qu’on ne l’est à la Louisiane, mais en sorte que le nu du corps paraissait assez. Il avait sur la tête une espèce de couronne, pas riche, mais fort ample, ornée de plumes de différentes couleurs. L’autre n’avait rien qui le distinguât d’un simple guerrier. Le premier fit entendre à celui-ci, par sa façon de danser, & par ses attitudes cadencées, qu’il venait proposer la paix, & présenta le calumet ou étendart à son ennemi. Ensuite, ils dansèrent ensemble la danse de la paix. La seconde danse appelée la guerre, exprime une assemblée de Sauvages, où l’on prend le parti de faire la guerre à tel ou à tel peuple, & on en voit toutes les horreurs. Ceux qui sont de ce sentiment opinent en venant se mêler à la danse. Dans la troisième le guerrier va d’abord à la découverte de l’ennemi, armé d’un arc & d’un carquois garni de flèches, pendant que l’autre assis par terre bat du tambour, ou espèce de timbale pas plus gros que la forme d’un chapeau. Après avoir découvert l’ennemi, le Sauvage revient en donner avis à son Chef. Il imite ensuite le combat, dans lequel il suppose avoir défait l’ennemi. Après quoi ils dansent ensemble la danse de la Victoire.
Version de chambre par l'Orchestre baroque de Slovénie :
Version ba-rock par Dmitry Ivanchey, homme orchestre :
Voir aussi
Le film Hochelaga : terre des âmes fausse la réalité historique
« The » Revenant, Hollywood et le Canadien français
L'utilité de la glorification des Premières Nations
Repentance permanente — Les manipulateurs de l’histoire québécoise sont parmi nous

Les habitants de Montréal à l’arrivée des Français parlaient-ils agnier (mohawk) ?
Spiritualité autochtone, écologie et norme universelle moderne
L’utilité de la glorification des Premières Nations
Novlangue : « dialoguer », « appropriation culturelle » et « ouvrir une discussion sur le privilège blanc »
ECR — obsession pour les amérindiens écologistes
« Nos ancêtres, les Amérindiens » à l’école
Novlangue du jour : « fragilité blanche »
Cérémonie, prière, danse sacrées amérindiennes dans une école laïque publique
« Notre »
Actrice noire joue Marguerite d'Anjou : nécessaire diversité, chants d'esclaves chantés par une blanche : horrible appropriation culturelle
Le faux « sang indien » des Québécois
![]() |
(Suite d’une autre prière amérindienne à la Terre-Mère, illustration du manuel d’ECR Près de moi, publié par les éditions CEC, destiné à la 2de année du premier cycle du primaire, manuel B, p. 61) |
ECR — obsession pour les Amérindiens écologistes
Québec — Le peu de place consacrée à l’Europe (à la France) dans les programmes d’histoire
Canada — Financement par élève serait supérieur pour les écoles autochtones aux écoles publiques
![]() |
Illustration du manuel d’ECR Mélodie, publié par Modulo, destiné au 1er cycle du primaire, manuel B, p. 8 |