Récemment,
l’ONU a rendu public un rapport qui aurait dû faire la une de tous les médias.
Mais comme c’est un sujet « sensible » ou « délicat », personne n’en parle.
Alors voilà. Dans un rapport étoffé, l’ONU recommande : « Pour éviter de compromettre l’égalité des chances, les hommes ne doivent pas concourir dans la catégorie “femmes” des épreuves sportives ».
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Titre IX est le nom usuel de l’amendement Title IX of the Education Amendments of 1972 voté en 1972 aux États-Unis qui interdit toute discrimination sur la base du sexe dans les programmes d’éducation soutenus par l’État. Le Titre IX a permis le développement de compétitions sportives féminines dans les universités américaines.
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La « rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes et les filles », Reem Alsalem, a remis un rapport détaillé que je vous encourage tous à lire, car il contient des perles.
Je n’écris pas une chronique sportive, bien sûr. Mais j’écris sur la liberté d’expression. Et selon l’ONU, cette liberté est menacée.
« Les athlètes et les entraîneurs de sexe féminin qui s’opposent à la présence d’hommes dans leurs espaces sont réduites au silence ou contraintes à l’autocensure, sous peine de manquer de perspectives sportives, de bourses d’études et de commanditaires. Nombre d’entre elles sont également taxées d’intolérance et suspendues de leur équipe sportive, ou font l’objet de mesures d’éloignement, d’expulsion, de diffamation et de procédures disciplinaires injustes. »
L’ONU rapporte que « plus de 600 athlètes féminines dans plus de 400 compétitions ont perdu plus de 890 médailles dans 29 sports différents », car ces médailles ont été remportées par des hommes biologiques.
« Les athlètes de sexe féminin sont également plus susceptibles de subir des blessures physiques graves lorsque les espaces sportifs réservés aux femmes sont ouverts aux hommes. Parmi les blessures signalées, citons : des dents cassées, des commotions cérébrales entraînant des troubles du système nerveux, des jambes cassées et des fractures du crâne ».
Pourquoi ? Car les hommes ont une force supérieure.
« Lorsque les hommes et les femmes ont à peu près le même niveau de forme physique, l’intensité moyenne des coups des hommes a été mesurée comme étant de 162 % supérieure à celle des femmes ».
Le rapport aborde aussi l’aspect psychologique.
« Le fait de savoir qu’elles peuvent concourir contre des hommes qui participent à des épreuves de sport féminin, y compris des hommes s’identifiant comme des femmes ou des hommes présentant des différences de développement sexuel spécifiques des chromosomes XY, provoque chez les femmes une détresse psychologique extrême en raison de leur désavantage physique, de la perte de possibilités de compétition équitable et de perspectives éducatives et économiques, et de la violation de leur vie privée dans les vestiaires et d’autres lieux d’intimité ».
Et
dans les cas où on n’est pas sûr du sexe de l’athlète ? L’ONU propose « un simple prélèvement à l’intérieur de la joue, méthode non invasive qui ne porte pas atteinte à la vie privée ou à la dignité des athlètes. »L’ONU fait deux recommandations majeures.
« Faire en sorte que les catégories féminines dans le sport organisé soient exclusivement réservées aux personnes de sexe biologique féminin. »
Et « assurer la participation inclusive de toutes les personnes souhaitant pratiquer un sport,
en créant des catégories ouvertes pour les personnes qui ne souhaitent pas concourir dans la catégorie de leur sexe biologique, ou faire de la catégorie “hommes” une catégorie ouverte ».Une omertà ?
Je résume : On a identifié un problème (qui touche de front la violence contre les femmes) et on propose des solutions (respectueuses des droits des minorités).
Mais comment se fait-il que ce rapport, qui est une bombe, ait trouvé si peu d’écho dans les médias ?
Source : Journal de Québec