mercredi 16 février 2011

L'Alliance évangélique du Canada porte plainte contre Radio-Canada pour propos stéréotypés et discriminatoires

L'Alliance évangélique du Canada (AEC) a déposé une plainte auprès du Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR) quant au contenu biaisé selon elle d'une émission de Radio-Canada appelée « Enquête ». Ils porteront également plainte auprès de la Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) dont relèverait la SRC.

« Bien que les évangéliques aient fait montre d'une grande tolérance envers les commentaires, les critiques et mêmes les moqueries que nous essuyons à cause de nos convictions sincères, les journalistes sont toutefois toujours tenus de rapporter les nouvelles de façon impartiale et de faire un effort pour ce faire », a déclaré Don Hutchinson, vice-président et conseil juridique général de l'Alliance évangélique du Canada (EFC).

Dans son reportage intitulé « À la droite de Harper», diffusé le 10 février 2011, la journaliste Brigitte Bureau a présenté ce que le CEF nomme « un documentaire d'une demi-heure qui diffame les évangéliques canadiens. » Selon l'AEC, l'émission dépeint les évangéliques comme ayant un accès privilégié aux parlementaires, et représente les évangéliques chrétiens du Canada d'une façon stéréotypée et discriminatoire.

La militante sur laquelle la SRC axe son reportage lors d'une apposition
de mains et juste avant que la SRC la montre en pleine en pleine séance
de glossolalie, en train de parler en langues.

Le reportage se concentre de façon caricaturale sur des questions et des gestes qui sont controversés au sein même de la communauté évangélique canadienne et qui ne sont pas représentatifs de l'évangélisme canadien dans son ensemble.


« Si Mme Brigitte Bureau et ses producteurs avait fait une simple recherche sur internet, ils auraient constaté que les questions controversées sur lesquelles ils ont axé leur programme sont en fait des questions et des pratiques qui ne sont pas nécessairement représentatives de l'évangélisme canadien en général » d'ajouter Me Hutchinson dans un communiqué de presse.

« Bien que les évangéliques ne forment qu'une minorité au Canada, environ 12 % de la population, nous sommes une minorité très diverse. Le mouvement s'est développé au cours des cinquante dernières années pour englober une diversité croissante de croyances et de traditions. »

Me Hutchinson a observé sur un blogue sur le 14 février, que Radio-Canada avait atteint un « nouveau fond dans leur émission Enquête, et que la journaliste Brigitte Bureau avait créé des « nouvelles » plutôt que de rapporter les nouvelles.»

Me Hutchinson a souligné que le reportage de l'émission Enquête se concentrait sur une seule militante évangélique qui n'est pas une lobbyiste enregistrée. Mais « de nombreux groupes confessionnels, y compris l'AEC sont dûment enregistrés en vertu de la Loi sur l'enregistrement des lobbyistes et que leurs activités sont signalées et que le public peut avoir accès à ces registres » a-t-il ajouté. « Ces groupes participent au processus démocratique, sans chercher d'accès ou de privilèges spéciaux, tout en se conformant à la législation et aux règlements appropriés. »

« La représentation simpliste et sélective d'une minorité culturelle ou religieuse n'a jamais bénéficié à une société véritablement pluraliste et multiculturelle », a expliqué M. Hutchinson.


Voir le reportage litigieux de Radio-Canada.


La plainte de l'Alliance évangélique du Canada




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L'élève entêté du Saguenay insuffisamment « ouvert » au silence de la religion historique du Québec

Rien de scolaire, si ce n'est le ton insupportable de la journaliste-institutrice de Radio-Canada :


Le maire de la Ville de Saguenay, à l'antenne de Radio-Canada, annonce qu'il fera appel de la décision du Tribunal des droits de la personne qui lui ordonne de retirer le crucifix et tout symbole religieux des salles d'assemblées publiques, de cesser sa prière introductive de 20 secondes et de payer 30 000 $ à un militant laïque. La présentatrice accuse plusieurs fois à mots couverts le maire Tremblay d'être «  entêté  ». Radio-Canada a-t-elle jamais répété à un écologiste qui venait de perdre qu'il était entêté, que des homosexuels étaient têtus parce qu'ils faisaient de l'activisme politique et juridique (alors qu'ici le maire n'attaquait personne en justice, mais se défendait) ?

Rappelons que ces « Tribunaux » (Mark Steyn parle de « Kangaroo Courts » en anglais) de la Personne sont très critiqués au Canada tant au niveau provincial que fédéral. Voir notre dossier sur le sujet « Extirper l'hérésie et le blasphème » ?

L'émission d'Isabelle Maréchal avec Éric Duhaime et Mathieu Bock-Côté à ce sujet est intéressante. Aucune de ces jeunes personnes ne se revendique comme catholique pratiquante pourtant toutes trouvent ce jugement excessif (ce n'est pas à un juge à décider ce que fait ou non cette assemblée) :

Écoutez l'émission :


Lien alternatif.

La première partie de l'émission est consacrée à l'affaire de la prière et du crucifix, dans la seconde Éric Duhaime s'avance imprudemment sur le sujet de l'immigration qui sauverait notre économie et notre démographie. Affirmations fortement contestées dans un essai à paraître et par une longue étude de l'Institut Fraser.

La conférence du maire de Saguenay



Le jugement au complet.




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L’immigration massive nuit au bien-être des Canadiens en général ; les politiques d’immigration doivent être revues

Communiqué de l'Institut Fraser :

VANCOUVER (C.-B.) — L’immigration massive qui a eu lieu récemment a nui au niveau de vie canadien et pose problème en ce qui a trait à l’identité nationale, à la culture et au tissu social du pays. C’est la conclusion d’un nouveau livre publié aujourd’hui par l’Institut Fraser, le chef de file des organismes de recherche économique au Canada.

Fondé sur une série d’essais présentés lors d’une conférence sur l’immigration à Montréal en 2008, le livre The Effects of Mass Immigration on Canadian Living Standards and Society recommande l’adoption de changements substantiels à la politique canadienne en matière d’immigration, notamment quant au processus de sélection afin de limiter le nombre d’immigrants.

« Depuis 1990, le taux annuel d’immigration du Canada est le plus élevé au monde, menant à une hausse de la population de 3,9 millions de personnes entre 1990 et 2006. Cette immigration massive a eu des conséquences profondes sur les conditions économiques, démographiques, sociales et politiques du Canada, nuisant au bien-être des Canadiens en général, y compris les immigrants des vagues précédentes », a affirmé Herbert Grubel, senior fellow [membre expert] de l’Institut Fraser et co-auteur du livre.

« Malheureusement, la plupart des Canadiens sont insuffisamment informés quant à ces conséquences en partie à cause d’un code de rectitude politique qui tend à associer au racisme tout examen des politiques d’immigration et également parce que le système électoral canadien récompense les politiciens qui appuient le taux élevé d’immigration actuel. »


Pendant ce temps, loin d'informer ou de débattre, le gouvernement du Québec se lance dans une campagne pro-immigration unilatérale

Le livre offre au public canadien des renseignements bien documentés et solides sur le plan analytique à propos des conséquences positives et négatives substantielles que l’immigration massive a eues sur le pays.

L’ouvrage est divisé en cinq sections qui offrent une analyse en profondeur des aspects suivants :
  1. Les conséquences économiques et sociales des politiques d’immigration sur les habitants du Canada, des États-Unis et de la France.
  2. Les conséquences économiques de l’immigration massive au Canada.
  3. Une analyse des conséquences démographiques de l’immigration et de l’aide que l’immigration est censée apporter afin de contrer les projections de financement insuffisant des programmes sociaux canadiens.
  4. Les défis sociaux auxquels mène l’immigration massive, tels que des menaces à l’identité nationale, à la culture, à l’unité et à la sécurité.
  5. Une analyse des obstacles politiques et autres qui empêchent des changements aux politiques d’immigration actuelles au Canada et au Royaume-Uni.

Dans un chapitre traitant de l’immigration récente et du niveau de vie canadien, M. Grubel souligne que les données officielles montrent que les immigrants récents gagnent un revenu substantiellement moins élevé que les personnes nées au Canada. Le système en place leur fournit des subventions à travers les taxes payées par ceux qui gagnent un revenu plus élevé.

M. Grubel estime que les immigrants qui sont arrivés dans les douze années précédant 2002 ont imposé aux Canadiens un fardeau fiscal de 18,5 milliards $ en 2002 seulement.

Sur le plan démographique, les collaborateurs Marcel Merette, Robin Bannerjee et William Robson évaluent dans quelle mesure il est faisable de financer les programmes sociaux du gouvernement en haussant l’immigration. Ils montrent qu’il faut actuellement cinq contribuables pour assumer le coût des prestations de retraite d’un récipiendaire et calculent que pour maintenir cette proportion, le nombre d’immigrants devrait augmenter à un point tel par rapport au niveau actuel que l’économie et la société canadienne ne pourraient pas les intégrer avec succès.

« Selon une estimation, il faudrait que la population du Canada soit de 165,4 millions de personnes d’ici 2050 pour atteindre cet objectif, le nombre d’immigrants admis devant être de 7 millions cette année seulement. Les raisons de base expliquant ce résultat sont que les immigrants vieillissent au même rythme que tout le monde et, comme les autres Canadiens, sont admissibles à recevoir des prestations lors de leur retraite », selon M. Grubel.

Le collaborateur Stephen Gallagher discute des implications du fait qu’un nombre croissant d’immigrants récents ont conservé leur loyauté et leur attachement envers leur pays d’origine, plusieurs au point où ils vivent dans leur pays d’origine tout en étant citoyens du Canada. Ils jouissent ainsi des privilèges découlant de ce statut, y compris la détention d’un passeport canadien et la protection à l’étranger.

L’étendue de ce phénomène est devenue claire pendant la période d’hostilités entre Israël et le Hezbollah en 2006, lorsque des milliers de titulaires de passeports canadiens vivant au Liban ont demandé que le gouvernement les évacue sur la base de leurs droits en tant que citoyens canadiens.

Gallagher suggère que les immigrants ayant un passeport canadien et vivant à l’étranger ont transformé le Canada en « banlieue du monde », une résidence secondaire où une personne retourne seulement lorsque les conditions à l’étranger le justifient.

Salim Mansur se concentre sur la manière dont l’immigration massive et les politiques de multiculturalisme affaiblissent la culture et l’identité canadienne. Son chapitre aborde ce qu’il voit comme une haine de soi-même largement répandue dans les sociétés occidentales. Il anticipe des conflits incessants entre la société canadienne et un grand nombre d’immigrants de différentes cultures.

« Les efforts des citoyens d’Hérouxville pour protéger leur culture témoignent d’un conflit grandissant et des efforts visant à résister à l’affaiblissement de la culture québécoise et canadienne », a déclaré M. Grubel.

Le livre conclut que le Canada a besoin d’un meilleur processus de sélection des immigrants, puisque les coûts et les problèmes de l’immigration sont une conséquence directe du système de sélection actuel. Idéalement, le nouveau processus de sélection amènerait le revenu des immigrants plus près du revenu moyen des autres Canadiens. Dans ces conditions, les impôts versés par les immigrants ayant un revenu élevé seraient suffisants pour payer les prestations sociales reçues par ceux ayant un plus faible revenu, comme c’est le cas pour les autres Canadiens. Le coût fiscal assumé par les autres Canadiens en vertu du système actuel disparaîtrait.

« L’immigration est sans aucun doute l’un des enjeux politiques les plus importants auxquels le Canada doit faire face. Afin de mettre en œuvre les changements nécessaires aux politiques d’immigration et de garantir le bien-être de tous les Canadiens, les politiciens doivent entreprendre une discussion raisonnée sans craindre d’offenser certaines clientèles électorales », a affirmé M. Grubel.


Contact médias : Herbert G. Grubel
hgrubel@gmail.com
+1 (604) 980-7922


Le livre de 264 pages est téléchargeable gratuitement ici.






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