mercredi 29 janvier 2014

France — Retrait important des parents force le ministre à désavouer la théorie du genre

Inquiet de l’écho reçu par l’initiative de Farida Belghoul invitant les parents à retirer leurs enfants de l’école un jour par mois pour protester contre l’enseignement de la théorie du genre, le ministre socialiste français de l’Éducation Vincent Peillon a lancé aujourd’hui une contre-offensive médiatique afin de mettre fin à ce qu’il nomme une « rumeur mensongère ». Dans le même temps, le ministre s’est vu forcé de dénoncer la théorie du genre et ne vouloir que lutter contre les « stéréotypes sexuels ». Il y a quelques mois encore il déclarait qu'il n'y a pas de théorie du genre.


Le ministre Peillon à l’Assemblée nationale française : c'est la faute aux négationnistes, ils promeuvent la haine... Et, un point Godwin, un !

Les ministres socialistes ressortent les arguments éculés sur la lutte contre les « stéréotypes » sexuels pour expliquer que les femmes gagneraient moins d'argent que les hommes et que les filles choisissent moins les études d'ingénieurs que les garçons. C'est négliger les études économiques, psychologiques et sociales (plus les filles vivent dans des sociétés libres et prospères, plus elles choisissent des métiers stéréotypés ! Voir ci-dessous.)

« J'aimerais avoir un emploi technique. »
Tiré des travaux de Svein Sjøberg et Camilla Schreiner de l'Université d'Oslo

Plus d’un tiers d’élèves étaient absents dans une école strasbourgeoise de zone d’éducation prioritaire (banlieue immigrée). Ce mouvement gagne de nombreuses académies (grandes commissions scolaires). Pour le Figaro, il s’agit d’une « Étonnante force de frappe. Au[sic] quatre coins de France, de l’Oise à l’Académie de Lyon en passant par Paris, de nombreux enseignants et directeurs d’école ont alerté leur hiérarchie» »par ce mouvement de retrait.

La lutte « aux stéréotypes sexuels » dès l’école primaire, une priorité

L’Observatoire de la théorie du genre réplique :
« Depuis quelques jours et suite à la circulation de textos entre parents d’élèves, le ministère de l’Éducation nationale communique pour dénoncer une soi-disant rumeur concernant l’enseignement de la « théorie du genre » à l’école. Si le contenu de certains textos [des parents], notamment ceux sélectionnés par les médias, est excessif et caricatural, cela ne signifie pas, contrairement à ce que prétend la communication du ministère que rien n’est vrai. 
Les parents ont, malheureusement, plusieurs raisons de se montrer vigilants. Depuis presque un an, l’Observatoire de la théorie du genre analyse et surveille la politique menée par le gouvernement en faveur de la reconnaissance et de la promotion du concept « d’identité de genre ». 
 On ne peut que constater que Najat Vallaud Belkacem, ministre déléguée aux droits des femmes, Christiane Taubira, ministre de la Justice et Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, ont commandé des études et des rapports à des « militants » qui s’inspirent des théoriciens les plus radicaux de la théorie du genre. Dans la diffusion de cette « théorie », l’Éducation nationale joue un rôle moteur avec plusieurs dispositifs, comme :
  • Le dispositif « ABCD égalité » qui de façon insidieuse s’inspire des théories de « l'éducation neutre » telle qu’elle se pratique en Suède.
  • L’expérimentation, soutenue par Najat Vallaud Belkacem, de crèches « neutres » s”inspirant de la crèche Egalia à Stockholm. 
  • La promotion faite par Vincent Peillon, dans une circulaire adressée à l’ensemble des recteurs le 4 janvier dernier, de l’association « Ligne Azur » qui intervient auprès des enfants notamment sur la question de l’identité sexuelle et l’identité de genre en affirmant sur ses supports pédagogiques : « que l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Sic !

Support pédagogique de la Ligne Azur (à partir de 11-12 ans)

  • La diffusion dans le cadre du programme « École et cinéma » du film militant « TOMBOY » [garçon manqué], où l’on invite des enfants de CE2 [3e année du primaire], CM1 [4e primaire], CM2 [5e primaire] à s’identifier à une petite fille qui se fait passer pour un petit garçon.

  • Les recommandations du principal syndicat d’enseignants du primaire d’utiliser en classe des livres « non-genrés » comme « Papa porte une robe ».

Voilà quelques-uns des motifs pour lesquels, les parents ont des raisons de s’inquiéter. Le ministère semble d’ailleurs loin d’être à l’aise sur cette question puisqu’il entretient le plus grand secret sur ces dispositifs. Il refuse, par exemple, de communiquer la liste des établissements expérimentant le programme « ABCD égalité » ; il exclut les parents des évaluations de ce dispositif et dans certaines académies, il interdit aux enseignants et aux directeurs d’établissement de répondre aux légitimes questions des parents, les renvoyant vers les inspecteurs académiques. »

L’État doit « Agir sur les mentalités dès le plus jeune âge » pour diminuer la violence, réduire les différences salariales


Voir aussi :

La théorie du genre : la réduction de l'altérité et la rééducation des enfants

Le paradoxe de l'égalité entre les sexes c. la théorie du genre

L'affaire Bruce/Brenda/David Reimer c. la théorie du genre

La théorie du genre imposée à tous en Europe par l'État : « s'appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités »

Le cerveau des hommes et celui des femmes seraient connectés différemment

Wall Street Journal : « Il n'y a pas d'écart salarial hommes-femmes »

Conseil de crèche sur le thème du GENRE (masculin/féminin)



Professeur de sciences et vie parle de la théorie du genre enseignée à la fin du secondaire (analyse de manuels)


Zemmour & Naulleau sur Le Nouvel ordre sexuel de Serge Hefez


 Manuels scolaires : « On ne naît pas homme ou femme, mais on le devient »
France 2 – JT 20h – 11/VII/2011