Un sondage exclusif Léger/Postmedia publié ce samedi révèle que la plupart des Canadiens, y compris une forte pluralité de non-Blancs, veulent que les nouveaux arrivants acceptent les valeurs canadiennes, considèrent la diversité comme une « épée à double tranchant » et s’inquiètent de l’impact de la guerre entre Israël et le Hamas sur le Canada.
Malgré la déclaration fréquente du gouvernement Trudeau selon laquelle « la diversité est notre force », un nouveau sondage révèle que les Canadiens — blancs et non blancs — sont sceptiques à l’égard de cette maxime et pensent que la diversité peut entraîner des « problèmes » aussi au même titre que des avantages.
Une majorité des personnes interrogées dans le cadre du sondage Léger/Postmedia ont également approuvé l’idée selon laquelle les nouveaux arrivants devraient être encouragés à adopter les « valeurs et traditions » du Canada et à se débarrasser de toute identité culturelle « incompatible » avec celles-ci.
« Je ne dirais pas qu’il s’agit d’une nouvelle condition avec laquelle nous sommes soudainement aux prises », a déclaré Andrew Enns, vice-président directeur de Léger.
Bien que la question n’apparaisse pas souvent dans les sondages, M. Enns a déclaré que ce n’était pas la première fois qu’il voyait une large adhésion des Canadiens à la notion selon laquelle « il devrait être un peu plus un creuset qu’une mosaïque ».
Parmi les personnes interrogées, 56 % sont adeptes d’une vision « nuancée » des avantages de la diversité. Tout en reconnaissant que « certains éléments de la diversité peuvent constituer une force », ils soutiennent l’idée qu’elle peut également être source de « problèmes » et de « conflits ».
Seuls 24 % des Canadiens considèrent la diversité comme une « force » incontestable, soit à peu près le même pourcentage que les 21 % qui la considèrent comme un « problème » prédominant.
Une majorité des personnes interrogées dans le cadre du sondage Léger/Postmedia ont également approuvé l’idée selon laquelle les nouveaux arrivants devraient être encouragés à adopter les « valeurs et traditions » du Canada et à se débarrasser de toute identité culturelle « incompatible » avec celles-ci.
« Je ne dirais pas qu’il s’agit d’une nouvelle condition avec laquelle nous sommes soudainement aux prises », a déclaré Andrew Enns, vice-président directeur de Léger.
Bien que la question n’apparaisse pas souvent dans les sondages, M. Enns a déclaré que ce n’était pas la première fois qu’il voyait une large adhésion des Canadiens à la notion selon laquelle « il devrait être un peu plus un creuset qu’une mosaïque ».
Parmi les personnes interrogées, 56 % sont adeptes d’une vision « nuancée » des avantages de la diversité. Tout en reconnaissant que « certains éléments de la diversité peuvent constituer une force », ils soutiennent l’idée qu’elle peut également être source de « problèmes » et de « conflits ».
Seuls 24 % des Canadiens considèrent la diversité comme une « force » incontestable, soit à peu près le même pourcentage que les 21 % qui la considèrent comme un « problème » prédominant.
Notamment, les Canadiens blancs et non blancs étaient presque parfaitement d’accord sur le sentiment que la diversité est une arme à double tranchant. Parmi les personnes de race blanche, 55 % ont soutenu la position selon laquelle « la diversité est à la fois bonne et mauvaise », tandis qu’elle a attiré une proportion légèrement plus élevée de personnes non blanches (56 %).
La même enquête a également révélé un large soutien à l’idée que les nouveaux arrivants au Canada devraient être encouragés à manifester un minimum d’adhésion aux « valeurs canadiennes » telles que la tolérance et le libéralisme.
Parmi les répondants, 51 % sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle les autorités canadiennes « devraient faire plus pour s’assurer que les nouveaux arrivants acceptent les valeurs canadiennes ». Une proportion encore plus importante (55 %) a approuvé l’idée que la politique d’immigration du Canada devrait être fondée sur « l’encouragement des nouveaux arrivants à adopter les valeurs et les traditions du courant dominant » et à laisser de côté toute croyance « qui pourrait être incompatible avec celles-ci ».
Ce sentiment, cependant, a montré une certaine disparité entre les groupes ethniques canadiens, avec 59 pour cent des Canadiens blancs dans le camp des « valeurs canadiennes », contre seulement 46 pour cent des non-Blancs.
Le sentiment contraire — les nouveaux arrivants devraient être encouragés à « maintenir et promouvoir leurs propres identités culturelles et religieuses » — a été approuvé par 23 % des Caucasiens et 38 % des non-Blancs.
Sur ce point, M. Enns a fait remarquer que les répondants non blancs ont pu diverger simplement en raison de l’ambiguïté de la signification des « valeurs canadiennes ».
Il y a seulement deux mois, le Canada a été le théâtre d’importantes manifestations, organisées de manière disproportionnée par des immigrés, appelant à l’expulsion de « l’idéologie du genre » des programmes des écoles publiques. Comme l’a dit M. Enns, il existe un conservatisme social au sein des communautés immigrées qui n’est pas toujours compatible avec les diverses tendances progressistes du Canada.
L’enquête nationale a été menée dans un contexte où les villes canadiennes sont régulièrement le théâtre de rassemblements liés au conflit entre Israël et le Hamas.
Bien que fréquemment décrites comme des manifestations « pro-palestiniennes », ces manifestations ont été presque entièrement organisées par des groupes tels que Samidoun, le Mouvement de la jeunesse palestinienne et Toronto4palestine — qui ont tous approuvé les massacres du 7 octobre et appelé à la destruction totale d’Israël.
Les orateurs officiels ne manquent pas non plus pour tenir un discours extrémiste, voire pro-terroriste. Ainsi, à Toronto, un orateur a appelé le Hamas à garder ses otages civils jusqu’à ce qu’il obtienne des concessions de la part d’Israël. Ou encore un imam de Montréal, Adil Charkaoui, qui, devant une rue remplie de manifestants, a prié « Allah, charge-toi des ennemis du peuple de Gaza. Allah, recense-les tous, puis extermine-les ».
La première question de l’enquête révèle que 78 % des Canadiens sont préoccupés par « l’impact du conflit entre Gaza et Israël sur les communautés canadiennes ».
Une proportion similaire (75 %) a également soutenu l’idée que les non-citoyens devraient être expulsés « s’ils expriment publiquement de la haine à l’égard d’un groupe minoritaire ou s’ils soutiennent une organisation terroriste ».
Cette dernière politique n’est préconisée par aucun grand parti politique canadien, mais elle est actuellement appliquée avec force dans une grande partie de l’Europe, notamment en Allemagne. Le mois dernier, le chancelier allemand Olaf Scholz a réagi aux incidents liés aux rassemblements pro-Hamas en déclarant que le pays devrait commencer à expulser « à grande échelle » les migrants qui ne remplissent pas les conditions requises.
Le sondage Léger a également révélé qu’une majorité de Canadiens rejettent les principes fondamentaux de l’« antiracisme », une idéologie qui fait désormais partie de la politique officielle du gouvernement fédéral. Par l’intermédiaire d’organismes tels que la Commission canadienne des droits de la personne et le tout nouveau Secrétariat fédéral de lutte contre le racisme, le gouvernement fédéral a ouvertement défendu l’idée selon laquelle les institutions du pays sont « systémiquement racistes » et ne peuvent se racheter que par le biais de « systèmes et de soutiens délibérés » favorisant certains « groupes en quête d’équité ».
Seuls 24 % des personnes interrogées ont soutenu le statu quo sur ce programme, tandis que 50 % ont rejeté l’idée que « certains groupes minoritaires devraient se voir accorder des droits et des privilèges supplémentaires conformément aux notions de décolonisation, de lutte contre le racisme et d’équité ».
Le sondage a été réalisé en ligne auprès de 1 531 Canadiens âgés de plus de 18 ans. Les résultats ont été pondérés en fonction de l’âge, du sexe, de la langue maternelle, de la région, du niveau d’éducation et de la présence d’enfants dans le ménage. Les marges d’erreur traditionnelles ne s’appliquent pas aux sondages en ligne, mais, à titre de comparaison, un échantillon probabiliste de cette taille présente une marge d’erreur ne dépassant pas une marge de plus ou moins 2,5 %, 19 fois sur 20.
Le sondage Léger a également révélé qu’une majorité de Canadiens rejettent les principes fondamentaux de l’« antiracisme », une idéologie qui fait désormais partie de la politique officielle du gouvernement fédéral. Par l’intermédiaire d’organismes tels que la Commission canadienne des droits de la personne et le tout nouveau Secrétariat fédéral de lutte contre le racisme, le gouvernement fédéral a ouvertement défendu l’idée selon laquelle les institutions du pays sont « systémiquement racistes » et ne peuvent se racheter que par le biais de « systèmes et de soutiens délibérés » favorisant certains « groupes en quête d’équité ».
Seuls 24 % des personnes interrogées ont soutenu le statu quo sur ce programme, tandis que 50 % ont rejeté l’idée que « certains groupes minoritaires devraient se voir accorder des droits et des privilèges supplémentaires conformément aux notions de décolonisation, de lutte contre le racisme et d’équité ».
Le sondage a été réalisé en ligne auprès de 1 531 Canadiens âgés de plus de 18 ans. Les résultats ont été pondérés en fonction de l’âge, du sexe, de la langue maternelle, de la région, du niveau d’éducation et de la présence d’enfants dans le ménage. Les marges d’erreur traditionnelles ne s’appliquent pas aux sondages en ligne, mais, à titre de comparaison, un échantillon probabiliste de cette taille présente une marge d’erreur ne dépassant pas une marge de plus ou moins 2,5 %, 19 fois sur 20.
Source : National Post