Au cours de la conférence de presse de rentrée, ce mardi 27 août, Jean-Michel Blanquer (ci-contre) a annoncé la nomination de 250 000 écodélégués, dans chaque classe des collèges et lycées français.
C’est l’une des nouveautés de cette rentrée 2019. Lors de la traditionnelle conférence de presse de rentrée scolaire, ce mardi 27 août, Jean-Michel Blanquer a annoncé la généralisation du statut d’écodélégué dans les collèges et lycées. Il y en aura désormais un par classe dans tous les établissements, ce qui portera leur nombre à 250 000. L’objectif ? « Qu’il y ait des actions pour l’environnement dans chaque classe », a renseigné le ministre de l’Éducation nationale, ajoutant, dans une petite métaphore : « Nous ne sommes plus un mammouth [surnom parfois donné au ministère de l’Éducation nationale], nous sommes un peuple de colibris [nom valorisant dont s’affuble un mouvement qui encourage chacun à faire sa part pour contribuer à la transition écologique] ».
À la fin du mois de septembre, toutes les classes de collège et de lycée éliront un écodélégué
« Nous proposons aux élèves d’être des acteurs à part entière pour faire des 60 000 implantations scolaires de notre pays des espaces de biodiversité, à la pointe de la lutte contre le réchauffement climatique. Ensemble, nous pouvons indiquer un chemin et initier [sic, amorcer, instaurer, entreprendre en français] des changements profonds. Ici ce sera un potager, des plantations d’arbres, là le tri des déchets, partout une réflexion sur la consommation d’énergie », a expliqué le ministre de l’Éducation nationale.
Dès la fin du mois de septembre, toutes les classes de collège et de lycée éliront donc un écodélégué. Leur rôle sera totalement différent de celui des délégués de classe, porte-paroles des élèves auprès des professeurs et de la direction de l’école.
De véritables « ambassadeurs de l’environnement et du développement durable »
La mission de l’écodélégué sera de sensibiliser ses camarades aux gestes quotidiens qui permettent de lutter contre le réchauffement climatique comme éteindre les lumières ou encore trier les déchets dans la classe. Il devra également mener des projets contribuant à améliorer la biodiversité, diminuer l’impact énergétique de l’établissement, promouvoir les gestes écoresponsables de l’ensemble de la communauté éducative ou encore lutter contre le gaspillage. En bref, ces écodélégués seront de véritables « ambassadeurs de l’environnement et du développement durable auprès de leurs camarades de classe », comme le résume une fiche technique mise en ligne par le ministère.
Une fonction qui pourra d’ailleurs être favorable au parcours scolaire des élèves qui décident de s’y engager. Dialogue avec les professeurs et les autres élèves, organisation de projets, etc. : cette fonction leur permettra d’« enrichir d’une manière originale leurs apprentissages civiques ainsi que leur connaissance des réalités de leur établissement et de leur territoire », précise la fiche technique du ministère.
Ces délégués au développement durable existent déjà dans certains établissements français. En rendant cette démarche obligatoire, le ministère entend « favoriser une sensibilisation des élèves » à ces sujets. « Tous ces projets doivent permettre aux écoles et aux établissements d’être à la fois les acteurs et les lieux effectifs de la transition écologique », précise le dossier de presse du ministère. Les collèges et lycées sont d’ailleurs invités à acquérir le label E3D (école/établissement en démarche globale de développement durable), que 4 500 d’entre eux possèdent déjà.
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C’est l’une des nouveautés de cette rentrée 2019. Lors de la traditionnelle conférence de presse de rentrée scolaire, ce mardi 27 août, Jean-Michel Blanquer a annoncé la généralisation du statut d’écodélégué dans les collèges et lycées. Il y en aura désormais un par classe dans tous les établissements, ce qui portera leur nombre à 250 000. L’objectif ? « Qu’il y ait des actions pour l’environnement dans chaque classe », a renseigné le ministre de l’Éducation nationale, ajoutant, dans une petite métaphore : « Nous ne sommes plus un mammouth [surnom parfois donné au ministère de l’Éducation nationale], nous sommes un peuple de colibris [nom valorisant dont s’affuble un mouvement qui encourage chacun à faire sa part pour contribuer à la transition écologique] ».
À la fin du mois de septembre, toutes les classes de collège et de lycée éliront un écodélégué
« Nous proposons aux élèves d’être des acteurs à part entière pour faire des 60 000 implantations scolaires de notre pays des espaces de biodiversité, à la pointe de la lutte contre le réchauffement climatique. Ensemble, nous pouvons indiquer un chemin et initier [sic, amorcer, instaurer, entreprendre en français] des changements profonds. Ici ce sera un potager, des plantations d’arbres, là le tri des déchets, partout une réflexion sur la consommation d’énergie », a expliqué le ministre de l’Éducation nationale.
Dès la fin du mois de septembre, toutes les classes de collège et de lycée éliront donc un écodélégué. Leur rôle sera totalement différent de celui des délégués de classe, porte-paroles des élèves auprès des professeurs et de la direction de l’école.
De véritables « ambassadeurs de l’environnement et du développement durable »
La mission de l’écodélégué sera de sensibiliser ses camarades aux gestes quotidiens qui permettent de lutter contre le réchauffement climatique comme éteindre les lumières ou encore trier les déchets dans la classe. Il devra également mener des projets contribuant à améliorer la biodiversité, diminuer l’impact énergétique de l’établissement, promouvoir les gestes écoresponsables de l’ensemble de la communauté éducative ou encore lutter contre le gaspillage. En bref, ces écodélégués seront de véritables « ambassadeurs de l’environnement et du développement durable auprès de leurs camarades de classe », comme le résume une fiche technique mise en ligne par le ministère.
Une fonction qui pourra d’ailleurs être favorable au parcours scolaire des élèves qui décident de s’y engager. Dialogue avec les professeurs et les autres élèves, organisation de projets, etc. : cette fonction leur permettra d’« enrichir d’une manière originale leurs apprentissages civiques ainsi que leur connaissance des réalités de leur établissement et de leur territoire », précise la fiche technique du ministère.
Ces délégués au développement durable existent déjà dans certains établissements français. En rendant cette démarche obligatoire, le ministère entend « favoriser une sensibilisation des élèves » à ces sujets. « Tous ces projets doivent permettre aux écoles et aux établissements d’être à la fois les acteurs et les lieux effectifs de la transition écologique », précise le dossier de presse du ministère. Les collèges et lycées sont d’ailleurs invités à acquérir le label E3D (école/établissement en démarche globale de développement durable), que 4 500 d’entre eux possèdent déjà.
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