lundi 26 octobre 2009

Meeting écolo devant Ottawa : « Nous voulons que le gouvernement change nos vies »

Appel étatiste d'écolos réunis devant le parlement à Ottawa dimanche 25 octobre apparemment fortement applaudi par les manifestants : « Nous ne voulons pas que le gouvernement changent nos ampoules. Nous voulons que le gouvernement change nos vies. »



Ah, les charmes de l'État Nounou qui permet d'imposer ses obsessions aux autres et même de changer leur vie ! Rappelons que, non seulement, ce genre d'appels peut mener à des décisions liberticides, mais que lorsqu'un gouvernement force les gens à adopter des comportements qui seraient généreux, il risque de chasser la vertu et la charité de ces domaines.






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TIMMS : faiblesse de l'enseignement des pays arabes

Traduction partielle d'un article de l'Economist du 15 octobre 2009 :
Jusqu'à des réformes récentes, les écoles primaires publiques en Arabie saoudite consacraient 31 % des heures de classe à la religion, contre à peine 20 % pour les mathématiques et les sciences. Un quart des étudiants des universités du Royaume consacrent la majeure partie de leur cursus universitaire aux études islamiques, plus que tous les étudiants ne consacrent au génie, à la médecine et à la science réunis. Et malgré des changements aux programmes scolaires saoudiens, l'étude religieuse demeure obligatoire tous les ans de l'école primaire jusqu'à l'université.

[...]

Les pays arabes dépensent désormais autant ou plus sur l'éducation, en termes de parts de PIB que la moyenne mondiale. Ils ont grandement réduit l'analphabétisme, fortement augmenter les inscriptions universitaires et réduire les écarts en matière d'éducation entre les sexes.

Il existe un écart considérable entre le niveau d’instruction du monde arabe et celui des pays au développement économique comparable. C’est l’une des causes principales du chômage anormalement haut des jeunes dans les pays arabes. Selon une étude récente menée par une équipe d'économistes égyptiens, le manque de compétences dans la population active explique en grande partie le fait qu'une décennie de croissance économique rapide n'ait pas réussi à élever le niveau de vie de plus de leurs concitoyens.

L'étude comparative des systèmes d'instructif la plus rigoureuse, une enquête dénommée Tendances selon l’enquête internationale sur les mathématiques et les sciences ou TIMMS selon son acronyme anglais, publiée tous les quatre ans et donc le dernier rapport date de 2008, a mené une enquête auprès de 48 pays. Douze pays arabes y ont participé, tous pays arabes se situent sous la moyennes. Plus inquiétant, moins de 1 % des élèves agés de 12-13 ans de 10 pays arabes sur les 12 atteignent le niveau requis en sciences, contre 32 % à Singapour et 10 % aux États-Unis. Seul, un pays arabe, la Jordanie avait de meilleurs résultats que la moyenne internationale avec 5 % des jeunes de 13 ans qui atteignaient la catégorie avancée.

D'autres indicateurs viennent renforcer ces résultats alarmants. Un palmarès des 500 meilleures universités au monde, publié chaque année par l'Université Jiao Tong de Changhaï, comprend trois universités sud-africaines et six israéliennes, mais pas une seule arabe.

Le Forum économique mondial, dont le siège est en Suisse, classe l'Égypte à la 70e place sur 133 sur le plan de la concurrence économique, mais à la 124e quant à la qualité de son système d'instruction primaire et dans l'enseignement de la science et des mathématiques. Le niveau d’instruction en Lybie, malgré un revenu moyen annuel de 16 000 dollars par habitant, sombre à la 128e place, au-dessous de celui du Burkina Faso, pays d’extrême pauvreté dont le revenu moyen annuel est de 577 dollars par habitant.

Conscients que leur systèmes scolaires sont de mauvais élèves, les gouvernements arabes pressent le pas pour les améliorer. Afin de contourner la lenteur associée aux réformes des programmes officiels et de la formation des enseignants des écoles publiques, beaucoup de pays arabes ont décidé d'encourager la fondation d'écoles et universités privées. Au Qatar, par exemple, le nombre d'étudiants inscrit dans le secteur privé est passé de 30 % en 1999 à 60 % en 2006, selon l'UNESCO.

La Syrie a accordé des permis d'enseignement à 20 universités privées depuis 2001; quatorze sont en place et fonctionnent. Pourtant, leur effectif total est minuscule par rapport aux 200.000 étudiants inscrits à la seule Université d'État de Damas.






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Le Nouveau NIC est sorti : un article sur le cours ECR et un autre sur la CLÉ

Le nouveau NIC est paru (16 numéros pour 24 $ en version électronique).

On y trouve deux articles originaux sur le rapport inquiet des évêques catholiques du Québec au sujet de l'implantation du cours ECR et un portrait de la grande diversité des parents qui composent la CLÉ, souvent des parents de plusieurs jeunes enfants.

Nous reproduisons quelques extraits du premier article (de 4 pages riches d'informations originales) tout en vous encourageant à lire le numéro au complet :
« Dans le cadre de la plénière de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec (AÉCQ), nos pasteurs ont fait une intervention remarquée, le 23 septembre dernier, concernant le cours d’Éthique et de culture religieuse (ÉCR). J’y ai trouvé du bon et du moins bon. Cependant, il semble difficile de saisir la véritable position de l’AÉCQ. Nos évêques sont-ils favorables ou non au cours en lui-même ? Ce n’est pas clair… Se pourrait-il qu’ils ne soient pas tous d’accord ? De là, peut-être, l’ambigüité !

[...]

Mgr André Gaumond tient cependant à affirmer que « nous n’avons pas demandé ce cours-ci, ça s’est fait complètement en dehors de nous. Il est normal que nous soyons intéressés et vigilants. Il en va de notre responsabilité globale comme Église au Québec. »


[...]

Mgr Raymond St-Gelais [déclara] aux journalistes, le « problème du programme lui-même, c’est qu’on se limite davantage à regarder l’aspect du phénomène religieux plutôt que de l’expérience religieuse. Et d’ailleurs, nous-mêmes, nous nous étions présentés à la Commission parlementaire sur ce programme-là en disant qu’il y avait un défi presque insurmontable dans le programme lui-même. »

[...]

Lorsqu’on a demandé aux évêques leurs réactions face au danger du relativisme, Mgr André Gaumond, archevêque de Sherbrooke, a répondu qu’« il faudra toujours être très conscients du danger qu’il peut y avoir, s’adressant à de jeunes enfants, d’aborder des problèmes, des situations, des enjeux qui les dépassent. Il faudra toujours être attentifs à cela ». »






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