vendredi 30 avril 2010

Les instances internationales servent-elles les pays occidentaux ?

Le Conseil économique et social de l'ONU a élu hier l'Iran (ainsi que le Zimbabwe) à la Commission de la condition de la femme , « par acclamation », pour un mandat de quatre ans à compter de 2011. L'ONU qualifie cette Commission de « principal organisme mondial d'élaboration des politiques » en matière des droits et des revendications des femmes, « dédié exclusivement à l'égalité entre les sexes et à la promotion des droits de la femme. »

Mark Steyn, auteur America Alone : La fin du monde tel que nous le connaissons, revient à la fin de la vidéo (en anglais) ci-dessous sur le rôle nocif et liberticide que ces agences internationales pourraient avoir à l'avenir.




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Étudiants pro-vie menacés d'expulsion en Alberta

Où l'on apprend qu'il y a des choses trop choquantes pour des étudiants universitaires et que la simple exposition à des images est soudainement intolérable.

Mise à jour lundi 10 mai : L'Université de Calgary sanctionne des étudiants pro-vie.


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Droits de scolarité : bras de fer entre McGill et le Monopole de l'Éducation

Le bras de fer se poursuit entre le Monopole de l'Éducation du Québec et l'université McGill. L'enjeu : les droits de scolarité exigés pour suivre le MBA de l'institution montréalaise.

Rappelons que McGill a décidé, sans l'accord du ministère, d'appliquer une même grille tarifaire à tous les étudiants, qu'ils résident au Québec ou non.

Pour les Québécois et les Québécoises, la facture grimpe de 1600 % puisque, à partir de septembre 2010, une année de MBA leur coûtera 29 500 dollars, contre 1700 dollars en 2009.

Or, Le Devoir a appris que la direction de McGill vient de refuser un compromis offert par la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne. Et ce refus pourrait conduire à une sanction.

La ministre proposait à McGill de revenir à la tarification de 2009 pour les étudiants québécois, mais de déréglementer les procédures de tarification pour les étudiants étrangers ou provenant d'autres provinces canadiennes.

Principal argument : les étudiants non résidents constituent 80 % des inscrits au MBA. Avec ce scénario, McGill aurait pu hausser les tarifs des autres étudiants à sa guise et équilibrer ses comptes comme elle le souhaitait.

Pour mettre en œuvre sa proposition, Michelle Courchesne était prête à modifier les règles budgétaires qui déterminent la façon dont les droits de scolarité sont établis au Québec.

Des sanctions financières et principe d'équité

Mais, selon Le Devoir, Heather Munroe-Blum, la principale et vice-chancelière de McGill, a refusé cette offre et réaffirmé son intention de maintenir la nouvelle grille tarifaire.

La direction de l'université estime que le modèle proposé par la ministre n'est pas pertinent sur le plan financier et qu'il déroge aux principes d'équité de McGill.

Ce refus, rappelle le quotidien, est contraire à la disposition 3.7 des Règles budgétaires sur la politique relative aux droits de scolarité selon laquelle « les établissements doivent se conformer aux décisions gouvernementales concernant les droits de scolarité et les montants forfaitaires ». Il peut aussi donner lieu à des sanctions.

C'est déjà le cas puisque, toujours selon Le Devoir, la ministre Courchesne prévoit de supprimer une subvention de 11 000 dollars par étudiant que le ministère verse normalement à McGill. Une pénalité de 17 000 dollars pourrait s'ajouter à cette sanction.

Pourquoi subventionner les MBA ?

Pour McGill et les partisans de sa politique de hausse des frais d'inscriptions, il est logique de privatiser en quelque sorte son programme de MBA.

En effet, les étudiants qui s'inscrivent à ce programme ont déjà de nombreuses années d'expérience. En outre, ce sont souvent les employeurs de ces étudiants qui défraient une grande partie des frais d'inscription. Quand les étudiants sont prêts à payer plus pourquoi punir l'université ?

Pour ces partisans de McGill, plutôt que de punir cette université, le Monopole de l'Éducation du Québec devrait se féliciter de l'argent qu'il épargnera en ne subventionnant plus ce programme et redistribuer cet argent aux autres universités en manque de fonds.

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Le cours ECR, école de l'unanimisme politiquement correct


Il fut une époque où chez les progressistes différer d'opinion, être un dissident, était la plus haute forme de patriotisme. La formule, faussement attribuée à Jefferson, est d'Howard Zinn, historien anarchiste de gauche. Elle fit son apparition quand la gauche américaine cherchait à dénoncer la guerre contre le terrorisme.

Cette liberté de pensée, cet esprit frondeur étaient encouragés non seulement en politique, mais également dans le domaine religieux, des mœurs et des valeurs. Dissidence parfois bien agressive ou de mauvais goût, mais c'est cela la démocratie, non ?

Bill Maher, présentateur « progressiste » vedette de HBO, donnant son avis sur la religion

Mais voilà, quand les « progressistes » qui se disent pluralistes ont le pouvoir, comme c'est le cas dans le petit monde des experts en éducation québécois, il faut désormais apprendre à s'ouvrir et à pratiquer le consensus. Plus d'éloges de la contestation, du cynisme, du dissensus, non, non. Cela serait montrer un esprit borné et peu ouvert sur les autres, leurs religions, leur athéisme, leurs valeurs morales, sexuelles, leurs orientations sexuelles, leurs préjugés politiques et sociaux. Bref, manquer d'ouverture aux valeurs de ces mêmes progressistes.

Un rapport récemment publié par le Comité d'analyse du Programme de formation de l'école québécoise (une émanation du MELS) se félicitait même de ce formatage : les enfants de la réforme pédagogique sont peu autonomes, médiocres en français, ne parviennent pas à se concentrer lors d'un cours magistral, mais ils sont « ouverts », « citoyens du monde » et travaillent bien en équipe.

On a donc privilégié la rééducation dans le domaine du comportement aux dépens de l'instruction des faits et des connaissances.

Cette rééducation, cet esprit unanimiste sont également encouragés dans le programme d'éthique et de culture religieuse.

Vous devez tous être d'accord

C'est ainsi que l'on retrouve dans les manuels et cahiers ECR, des exercices qui visent à apprendre aux élèves à s'ouvrir aux autres et à parvenir à des consensus au sein d'un groupe.

Premier exemple tiré d'un manuel du primaire : un groupe de personnes à asseoir dans un autobus de la manière la « plus juste » possible. Sont debout : une femme enceinte (ne pas l'asseoir serait machiste), une femme basanée et voilée (ne pas l'asseoir serait raciste), une femme agée (machiste, âgiste ?), un homme blanc veston-cravate (victime qui ne présente pas de risque). On demande ensuite au jeune élève que « Tous les membres de ton équipe doivent être d’accord avec les choix. Attention, à la fin de l’exercice, vous devrez les justifier. »

« Tous les membres de ton équipe doivent être d’accord avec les choix. »
Unité 3, manuel ECR de la 4e primaire, éditions Modulo


Partager en groupe et dans le consensus Israël et la Palestine

Autre exemple d'exercice, au secondaire cette fois, dans le cahier Dialogues II des éditions de la Pensée pour la secondaire V, il s'agit cette fois-ci d'établir un plan de partage juste de la Palestine grâce au dialogue pour aboutir à un consensus.

On est pantois devant tant d'irénisme béat : que compte-t-on apprendre ainsi aux élèves ? Que les adultes qui ne s'entendent pas et n'arrivent pas à un partage juste par le consensus et le dialogue ont vraiment été mal éduqués ? Ah ! Si seulement ils avaient eu le cours d'ECR ! Que se passera-t-il en classe si, grâce au métissage croissant du Québec, on trouve un juif et un arabe ? Espère-t-on vraiment qu'ils arrivent honnêtement à un consensus ?

Cahier Dialogues II, secondaire V, éditions de la Pensée, p. 83


Et pourtant l'objectivité n'existerait pas ?

Cahier corrigé Dialogues II, secondaire V, éditions de la Pensée, p. 85


Ce qui est le plus étonnant c'est que le même cahier (illustration ci-dessus) semble admettre, dans les solutions proposées et mentionnées à l'enseignant, que l'objectivité n'existerait pas ! Mais attention, nous dit le gouvernement, le programme ECR n'est en rien relativiste et il est donné de manière objective et neutre.

Cet aveu que l'objectivité est sans doute inatteignable laisse sous-entendre que certaines solutions sont inextricables.

À quoi bon alors tenter de résoudre équitablement une situation comme le partage de la Palestine par le dialogue et le consensus ? Pour montrer l'inanité du projet ?

La délibération

Il ne faut pas croire que ces deux activités sont le fruit du hasard. Elles respectent scrupuleusement le programme qui impose que l'enfant soit familiarisé à chaque cycle de sa formation avec la délibération.

Or qu'est-ce que la délibération pour le Monopole de l'Éducation ?

C'est une forme de « dialogue ». C'est « l'examen avec d’autres personnes des différents aspects d’une question (des faits, des intérêts en jeu, des normes et des valeurs, des conséquences probables d’une décision, etc.) pour en arriver à une décision commune. » (voir Formes du dialogue et définition et quasi tous les glossaires des manuels, par exemple celui des éditions Grand Duc, pour le secondaire IV, page 260).

L'indifférence traquée

Et ne croyez pas que l'enfant pourra se réfugier dans l'indifférence lors de telles activités. Car nous savons tous à quoi mène l'indifférence...au nazisme. Les éditions Grand Duc publient ainsi (p. 13, manuel secondaire IV) de manière très prévisible le poème de Martin Niemöller :
« Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes
Je me suis tu, je n’étais pas communiste. »
Il faut s'engager, avoir son opinion politiquement correcte sur tout.

Une démarche hautement intrusive

L’élève n’est pas seulement appelé à donner son avis ; il doit aussi porter un jugement normatif sur les croyances des autres.
« Il nomme des comportements ou des attitudes qui contribuent ou nuisent à la vie de groupe. Il reconnaît ses besoins et nomme ses responsabilités à l’égard des autres. Il considère certaines options ou actions possibles et en reconnaît des effets sur lui et sur les autres. Il privilégie des actions favorisant la vie de groupe en fonction du vivre-ensemble. Il fait des liens avec d’autres situations similaires. Il fait un retour sur ses apprentissages et sur sa démarche. »

(Programme du primaire p. 297)

Comme le relevait le philosophe français, David Mascré, au sujet du programme ECR, « L’enfant est donc sollicité pour porter un jugement normatif sur les autres. Progressivement, mais sûrement, il est appelé à dénoncer pour le bien de la cause tous ceux qui, parmi ses proches (petits camarades, frères et sœurs ou parents) pourraient développer des croyances ou des pratiques religieuses non conformes au système de valeurs promu par les tenants de la religion de la démocratie. Il est sommé de mettre en avant ce qui dans la croyance de ces proches – et, ce qui est plus risible et plus conditionnant encore – est nuisible de son petit point de vue d’enfant de huit ans à la vie de groupe. »

Non content de sommer l’enfant de dénoncer ses camarades en repérant ce qui dans leurs croyances pourrait être contraire au respect de l’autre ou à la facilitation de la vie en commun, le texte lui demande en outre de porter un jugement normatif sur le fonds même de ses croyances en dénonçant ce qui en elle relève du stéréotype ou du préjugé. L’enfant est ainsi requis de :
« cerner des causes et des effets des préjugés et des stéréotypes présents dans la situation. »

(Programme du primaire p. 298)

Ce n’est plus l’enseignant lui-même, il est « neutre », c’est désormais l’enfant qui est sommé d’assumer la fonction d'inquisiteur et de condamner à la question le camarade qui aurait l’audace ou l’outrecuidance de continuer à professer des croyances incompatibles avec les valeurs du temps présent.

Respect absolu des opinions « ouvertes sur la diversité »

Le programme officiel et le livre de l'apologiste devant les tribunaux de l'imposition du cours ECR, Georges Leroux, nous rappellent que les enfants doivent apprendre à avoir un respect absolu des opinions exprimées des autres, pour autant que celles soient ouvertes sur le monde et la diversité. Deux mots codés signifiant pluralistes, progressistes et en faveur non pas de toutes les diversités, mais celles valorisées par ces mêmes pluralistes progressistes, à savoir la diversité ethnique (et s'il le faut alors la diversité religieuse, bien que certains « laïcs » n'acceptent pas forcement la valorisation de cette diversité-là), la diversité des formes familiales (p. ex. la famille homoparentale) et des comportements sexuels. Paradoxalement, ceux qui font appel à cette diversité rejettent habituellement des points de vue trop divers sur certains sujets qu'ils décrèteront « rétrogrades » et non acceptables.

À la page 41 de son expertise déposée aux procès de Drummondville et Loyola (c'est la même), Georges Leroux affirme : « À ce titre, les élèves sont invités à développer des attitudes de respect absolu, de dialogue interprétatif (comprendre la signification des croyances ou de l'incroyance). »

À mettre en parallèle avec cette attitude demandée des élèves dans le programme, mais que l'État se garde bien de pratiquer avec les opposants au cours ECR (surtout pas plusieurs cours de religion, ni des exemptions) :
« amener les élèves à participer à la vie démocratique de l’école ou de la classe [!??] et à adopter des attitudes d’ouverture sur le monde et de respect de la diversité »

(Programme du primaire, p. 284)

«  Manifester de l’ouverture et du respect à l’égard de ce qui est exprimé. »

Des formes du dialogue et des conditions favorables
Indications pédagogiques

Respecter les personnes, oui nous sommes d'accord, mais respecter ce qui est exprimé, même l'erreur, même ce qui va à l'encontre de ce qu'on croit vrai et sacré ?

Débusquer les manifestations non verbales de réticence

Cette recherche du dialogue forcé, ce rejet de l'indifférence ou la désapprobation envers ce qui est socialement acceptable par le groupe apparaît dans de nombreuses injonctions faites aux enfants ou aux enseignants :
« Être attentif à ses manifestations non verbales de communication et à celles des autres. »

(Programme du primaire page 283)

« Se soucier de l’autre et prendre en considération ses sentiments, ses perceptions ou ses idées. »

[source]

« Dans leurs interactions, verbales ou non verbales, il importe qu'ils [les élèves] s'exercent progressivement à écouter l'autre de manière attentive. »

[source]

L’enfant est désormais enjoint non seulement de critiquer les idées des autres quand elles ne sont pas conformes au vivre-ensemble, mais aussi de sonder leurs arrière-pensées. Ordre lui est donné de prêter attention aux manifestations non verbales de communication de ses petits camarades. Un silence désapprobateur, un regard fuyant, une attitude de mutisme seront autant de signes d’adhésion faible ou pire de désapprobation potentielle, et jugés comme tels. L’enfant dissident n’aura même plus la possibilité ou le droit de se réfugier dans l’intimité de son for intérieur ou de s’évader dans l’imagination du merveilleux puisque les signes mêmes de repli sur l’intériorité ou un monde extérieur au monde politiquement correct seront examinés, suivis, interprétés et traqués comme tel.

« Mentir pour s'en sortir est une bonne chose »

« Mentir pour s'en sortir est une bonne chose » tel était le titre et le thème d'un exercice de français qu'un père indigné nous a transmis (voir la reproduction ci-dessous).

Tous dans la classe de son enfant devaient recopier le texte tel quel puis corriger les erreurs d'orthographe.

Pas de discussion sur le fond du message de cette dictée à corriger.

Interrogé, le père de l'élève s'est dit outré par cet exercice relativiste dans une classe du secondaire d'une école québécoise de la région montréalaise.


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jeudi 29 avril 2010

Des libertariens inquiets de la dimension idéologique du volet « éthique » du cours ECR

Le site des Analystes d'inspiration libertaire (ou peut-être « lucide ») et qui regroupe des contributeurs comme Éric Duhaime (un habitué de Mario Dumont sur V et du Journal de Québec) s'intéresse au cours ECR.

Et c'est pour s'en inquiéter.

Ian Sénéchal écrit ainsi :
« J’ai récemment reçu une enveloppe brune que je partage avec vous. Ces pages ont été tirées du contenu d’un travail demandé à un étudiant d’Éthique et Culture Religieuse (ECR). Regardez ce que l’on montre à nos jeunes! Sommes-nous en train de perdre une génération pour sauver notre beau régime socialiste? »
Reynald Du Berger, un autre collaborateur du site, ajoute :
« Lidec, la maison d’édition agréée par le MÉLS qui a publié ce document se décrit comme “l’Éditeur qui répond à vos besoins pédagogiques”. Puisqu’il s’agit d’un document qui s’adresse à des jeunes dans le cadre d’un cours qui leur est imposé et que ce document suggère aux élèves d’adhérer à une pensée ou à des valeurs que l’auteur du document prétend universelles, et puisque ce cours traite d’éthique, l’honnêteté et la transparence étant des valeurs d’éthique universelles, le document devrait être signé, d’autant plus que l’auteur accuse Sam Hamad de maltraiter les assistés sociaux. Si j’étais parent, j’aimerais bien connaitre celui ou celle qui a pondu ça, et le ou la rendre imputable sur la place publique; ça aussi c’est de l’éthique. »
Les cahiers ECR publiés par LIDEC ne sont pas les seuls à aborder les sujets « éthiques » dans une optique partiale et orientée politiquement.

C'est également le cas des cahiers ECR des éditions La Pensée qui abordent abondamment et favorablement le féminisme (avec comme prétexte le thème du programme de la « justice », voir ici et ) ou même des manuels approuvés par le BAMD des éditions Grand-Duc qui donnent dans tous les sujets écologistes à la mode (en prenant comme prétexte le thème du programme « l'avenir de l'humanité ») et irénistes de gauche.

Les sites de ressources pédagogiques mis en place par les commissions scolaires font de même et pas uniquement en éthique et culture religieuse. Le correctivisme politique frappe aussi tout le domaine de l'Univers social qui regroupe la géographie, l'Histoire et l'éducation à la citoyenneté, nouveau programme fortement critiquée et le Monde contemporain un ensemble de contenus économiques, politiques et sociologiques.

Une des SAÉ (une leçon pour les rétrogrades, voir Parlez pédagogiste) en Monde contemporain aborde par exemple la question du Vivre ensemble en Palestine et en Israël. Oui, là encore l'inévitable « vivre-ensemble », comme en éthique et culture religieuse (voir ci-dessous un extrait de la SAÉ ECR sur le même thème : Partager en groupe et dans le consensus Israël et la Palestine

Cahier Dialogues II, secondaire V, éditions de la Pensée, p. 83



Mais revenons aux ressources mises à la disposition des enseignants par le site de ressources pédagogiques élaboré par le MELS et la C.S. Pointe-de-l'Île pour le cours d'Univers social, récemment ce site se penchait sur un sujet d'actualité : Michel Chartrand, mais c'est pour n'en parler qu'en bien dans le style thuriféraire de Radio-Canada, aucune critique, aucun lien vers son passé trouble de vieux communiste et de vieux fasciste que rappelait le Québécois libre. De l'hagiographie avec vos sous apparemment.

Il en va de même sur un autre thème de l'Univers social : la population (entendre principalement une réflexion politiquement correcte sur l'immigration), l'immense majorité des ressources mises à disposition des commissions scolaires sont marquées du sceau de prêt-à-penser du plus bel aloi de gauche.

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mercredi 28 avril 2010

Débat sur le cours ECR alors que la cause s'en va en Cour suprême

Dennis Watters un des artisans du cours d'éthique et de culture religieuse et Mme Jean Morse-Chevrier, présidente de l'Association des parents catholiques du Québec, débattent avec Richard Martineau du cours ECR alors qu'une des causes en justice pour s'opposer à son opposition va être présentée à la Cour suprême.



M. Denis Watters

M. Watters avoue la nature superficielle des connaissances qui seront transmises.

On remarquera que M. Watters ne comprend pas M. Martineau quand celui-ci lui demande (à la 9e minute) si l'on peut en classe critiquer certains dérapages dans les religions, car il est bon de développer l'esprit critique des enfants.

M. Watters parle alors de dérapages dans des manuels non approuvés (mais qui peuvent et sont utilisés en classe) pour ensuite enchaîner sur le fait que le cours est un « instrument puissant pour habiliter les jeunes dans une société pluraliste », bref M. Watters avoue la dimension idéologique du programme, la transmission de connaissances n'est pas ce qui prime, mais l'habilitation à vivre dans une « société pluraliste ».

M. Watters dit se dissocier du programme ECR s'il prône le multiculturalisme. Et quelle est la preuve que ce n'est pas vrai pour cet esprit subtil ? « Le mot multiculturalisme apparaît comme un exemple parmi d'autres en cinquième secondaire » ! Bin, Denis, le mot pluraliste que tu préfères pour qualifier le programme n'apparaît pas plus tôt !

Suit une question étrange de Martineau sur quel Dieu est mentionné dans la Constitution canadienne quand vient le temps de parler de la Cour suprême.

Enfin, Denis Watters, quand on lui dit que l'école va remettre en question les valeurs des parents, ne peut que se féliciter de ce fait, car il permettra aux parents de discuter du cours à la maison et de revenir sur les différentes valeurs abordées en classe. L'école, dans cette optique, n'aide plus les parents dans l'éducation de leurs enfants. Elle sert à instiller le doute chez les enfants, doute que les parents auront la chance de dissiper à la maison, s'ils en ont le temps, s'ils en ont la formation et si leur ado leur parle de ces doutes ou de ces débats en classe.

Mme Jean Morse-Chevrier

Lors de ce débat, Jean Morse-Chevrier a rappelé que le Cardinal Grocholewski, préfet pour l'Éducation catholique à Rome, a renouvelé récemment la mise en garde qu'il avait faite le 5 mai 2009 à l'égard des cours soi-disant neutres qui mettent toutes les religions sur le même pied. Mme Chevrier a déclaré que l'Association des parents catholiques du Québec (APCQ) appuie cette position.

Interrogée par M. Martineau, elle a dit que certaines religions ont des assises plus solides que d'autres et que pour un croyant sa religion représente la vérité. Elle a soutenu que la façon dont le programme présente Jésus, tel qu'on le retrouve dans les manuels où Jésus est « un homme qui fait jaser », serait acceptable pour un musulman, mais pas pour un chrétien pour qui Jésus fait partie de la Trinité, une notion absente du programme d'ECR.

Elle a aussi défendu la position de Joëlle Quérin, dans le sens que le programme ECR impose une idéologie. En référant au volet d'éthique du programme, elle a indiqué que les jeunes étaient appelés à considérer toutes les positions comme valables au lieu de recevoir à l'école des lignes directrices sûres pour guider leur vie. Ce qui a valu à M. Martineau de reprendre le fait que les jeunes apprenaient à l'école que la position de maman et de papa était remise en question.

Mme Chevrier a maintenu que les jeunes doivent avoir droit à un enseignement religieux à l'école en accord avec leur propre croyance et que les éléments appartenant à d'autres religions peuvent être traités à la fin du secondaire, sans que la plupart des parents s'y opposent. Cela a fait dire à M. Martineau que les enfants doivent peut-être apprendre leur propre religion d'abord. En réponse à une question, Mme Chevrier a dit que les parents aimeraient mieux ne pas avoir de cours de religion que de voir imposés à leurs enfants des contenus religieux avec lesquels ils ne sont pas d'accord. Cependant, retirer complètement la religion des écoles serait de s'en laver les mains selon elle.






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Richard Décarie sur le recours en Cour Suprême pour obtenir l'exemption au cours ECR


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ECR — les parents forcés d'aller en Cour suprême du Canada

Nous venons de recevoir ce communiqué.

28 avril — Les parents forcés d'en appeler à la Cour suprême

Les parents de Drummondville qui s'opposent à l'imposition du cours d'éthique et de culture religieuse (ÉCR) à leurs enfants ont décidé de faire appel à la Cour suprême du Canada.

La Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ) appuie ces parents convaincus qui ont le courage d'aller jusqu'au bout. Le président de la CLÉ, Sylvain Lamontagne, affirme que « pour les parents ce programme relativise leur religion et leurs valeurs morales, certains sociologues le qualifiant même d'endoctrinement. »

Pour le porte-parole de la CLÉ, Richard Décarie, « l'imposition de ce cours constitue une grave attaque sur le plan des droits parentaux et de la liberté de conscience, au point que même les États-Unis suivent la situation de près. »1

Cette perte de droit fondamental des parents, comme premiers éducateurs de leurs enfants, est unique au Canada mais risque de faire jurisprudence incitant d'autres provinces à suivre l'exemple du Québec.

La CLÉ affirme que l’imposition étatique d’un régime d’éthique et de culture religieuse à tous les élèves des niveaux primaire et secondaire — autant au public qu’au privé —, outrepasse les pouvoirs légitimes du gouvernement, bafouant la liberté de conscience et de religion proclamée par la Charte canadienne (article 2a).

Les parents qui font appel sont soutenus par des associations comme les 104 000 Chevaliers de Colomb qui ont récemment réitérer leur soutien à la position de la CLÉ. La population québécoise est également fortement attachée à la liberté de choix en éducation, comme deux sondages Léger- Marketing successifs l'ont indiqué.

« C’est scandaleux que l’entêtement du gouvernement Charest oblige des parents à aller jusqu’en Cour suprême plutôt que de reconnaître le simple bon sens de la demande », affirmait également M. Lamontagne.

[1] Lire le Rapport international sur la liberté religieuse de 2009 du Bureau de la démocratie, des droits de la personne et du travail des États-Unis, un organisme relevant du Département d'État américain.


Plus d'information à venir.


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Ethics and Religious Culture - Parents forced to appeal to the Supreme Court

MONTREAL, April 28 /CNW Telbec/ - The Drummondville couple who requested that their children be exempt from Ethics and Religious Culture (ERC) classes have decided to appeal to the Supreme Court of Canada.

The Coalition for Freedom in Education (CLE) supports these principled parents who have the courage to fight for the children's education all the way to the Supreme Tribunal of the land. Coalition's Chair, Sylvain Lamontagne, declared that "as far as the parents are concerned, this curriculum trivializes their religion and moral values and treat them as no more important or true as any other, some sociologists have even publicly qualified it as indoctrination."

Coalition's spokesperson, Richard Décarie, said that "imposing this curriculum to all children is a serious onslaught on parental rights and freedom of conscience, so much so that even the United States government is closely monitoring the situation."(1)

The loss of the fundamental right for parents to choose the moral and religious education of their children at school - no exemptions have been granted - is currently limited to Québec. But, if this encroachment by the State goes unchallenged, it may set a precedent and encourage other provinces in Canada to follow Québec's lead.

The Coalition maintains that the State, by imposing a universal ethics and religious culture curriculum to all pupils throughout primary and secondary schools - be they public or private -, goes beyond the legitimate powers of a government and undermines the freedom of conscience and religion proclaimed by the Canadian Charter (section 2a).

The Québec couple appealing to the Supreme Court of Canada is supported by various associations such as the 104,000-strong Knights of Columbus of Québec who have recently reiterated their support for the position upheld by the Coalition for Freedom in Education. The Québec population is also strongly committed to the freedom of choice in moral and religious education as two successive Leger-Marketing polls have indicated.

(1) See "International Religious Freedom Report 2009" compiled by the
Bureau of Democracy, Human Rights and Labor of the United States, an
agency within the U.S. Department of State.

For further information: Richard DÉCARIE, spokesperson,
(514) 464-5930,
(514) 772-9205,

www.Coalition-CLE.org

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mardi 27 avril 2010

Françoise David déboutée une seconde fois dans l'affaire du cahier ECR

On se rappelera que Mme Françoise David avait déjà été déboutée par le Conseil canadien des normes de la radiotélévision dans l'affaire qui l'opposait à l'animateur Sylvain Bouchard, du FM 93,3 à Québec.

Cette fois-ci c'est le Conseil de presse du Québec qui rejette la plainte de la co-présidente du partie de gauche Québec solidaire.

Mais comme il s'agit d'une instance très québécoise, elle ne peut que faire la leçon à Sylvain Bouchard sur la manière de faire de la radio d'opinion :

« Le Conseil estime que la liberté d'expression, reconnue à l'animateur, l'autorisait à inciter des auditeurs à déchirer la page du cahier d'exercices [d'éthique et de culture religieuse]. Toutefois, sous l'angle de l'éthique journalistique, parce que les jeunes auditeurs étaient susceptibles de subir des réprimandes de leurs enseignants, l'invitation de l'animateur n'était pas la meilleure suggestion à faire dans les circonstances. Ce dernier aurait pu suggérer aux étudiants de manifester leur désaccord par bien d'autres moyens, comme celui d'un débat en classe permettant un plus large échange d’opinions. »
Indigné de constater que Françoise David, l'une des deux leaders de Québec solidaire, avait sa photo dans un cahier d'exercices du cours gouvernemental obligatoire d'Éthique et de culture religieuse ainsi que plusieurs pages consacrées à sa plateforme politique, l'hiver dernier, M. Bouchard avait notamment parlé de « propagande politique communiste » de la part de « profs gauchistes » en faveur d'une « soviétique et marxiste » rapellant par là les liens qui existent entre Québec Solidaire et le Parti communiste.

Sylvain Bouchard avait souligné qu'alors qu'on lui reprochait des propos injurieux, il n'avait fait que qualifier Mme David de « communiste », de « marxiste » ou de « soviétique ». « Je fais référence à ses choix idéologiques et non pas à la personne », avait-il expliqué, ajoutant que « c'est une caricature de ce qu'elle représente sur l'échiquier politique québécois ».

« J'aurais aimé que certains mentionnent que Québec solidaire a été l'allié du Parti communiste aux dernières élections, mais aucun média ne l'a écrit », avait-il alors déploré.

Sylvain Bouchard avait également demandé aux élèves de quatrième secondaire, à qui le cahier était destiné, d'arracher la page où se trouvait la photo et de la lui expédier dans le cadre d'un concours.

Dans un avis très clair daté, le secrétariat du Conseil canadien des normes de la radiotélévision estime qu'il n'y pas eu de manquement à un code qu'il administre.


Écoutez l'émission de l'époque (uniquement les extraits ECR) :



Françoise David dit merci aux éditions de la pensée (suite)
(page 199, du cahier d'éthique et de culture religieuse, Dialogue II, publié par les éditions La Pensée, 2008)



Françoise David dit merci aux éditions de la pensée


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lundi 26 avril 2010

Crucifix dans les écoles publiques allemandes

La future ministre régionale allemande, Aygül Özkan, qui sera la première femme d'origine turque à un tel poste, a provoqué un tollé dans son propre parti CDU (les « chrétiens-démocrates »...) en prônant lundi le retrait des crucifix des écoles publiques. Aygül Özkan, qui sera assermentée demain ministre des Affaires sociales de l'Etat régional de Basse-Saxe, a déclaré :
« Les symboles chrétiens n'ont pas leur place dans les écoles publiques. L'école doit être un lieu neutre ».
Mme Özkan, 38 ans, doit devenir mardi la première ministre d'origine turque en Allemagne. Le ministre-président de Basse-Saxe, Christian Wulff, a déclaré en réaction :
« Les symboles religieux, en particulier la croix, sont considérés par l'exécutif régional comme le signe d'une éducation empreinte de tolérance, sur fond de valeurs chrétiennes ».
Le « cercle des chrétiens engagés » du parti d'Angela Merkel a affirmé que :
« l'expérience consistant à faire d'une femme musulmane une ministre de la CDU en Basse-Saxe semble avoir échoué avant même d'avoir débuté ».
Klaus Wowereit, le maire social-démocrate de Berlin et militant homosexuel, a fait remarquer, lui, à Aygül Özkan que ses revendications avaient beaucoup plus de chances d’être entendues au SPD (parti de gauche).

Aygül Özkan a rejoint la CDU en 2004, parce que ses valeurs, « la famille, la solidarité, l’amour du prochain », lui sont les plus proches. Elle y a fait une carrière éclair et fut élue députée au parlement de la ville-État d’Hambourg en 2008.

Les parents d’Aygül étaient arrivés dans la métropole portuaire de l’Allemagne il y a 45 ans avec la vague des « Gastarbeiter », les « travailleurs invités » à venir donner un coup de main au miracle économique d’après-guerre.



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dimanche 25 avril 2010

John Carpay of the Canadian Constitution Fondation on Ethics and Religious Culture in Quebec


John Carpay addresses panel on Religious Freedom in Quebec for the Michael Coren Show.

This segment is part of the show which aired on September 09, 2009 on CTS TV.

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jeudi 22 avril 2010

L'Ontario reporte sine die son nouveau programme d'éducation sexuelle

Cédant sous les pressions de parents et éducateurs outrés, le gouvernement de l'Ontario fait marche arrière jeudi après-midi à propos de sa réforme de l'éducation sexuelle des jeunes de l'élémentaire.

De nombreux parents, notamment du système catholique, s'opposaient aux changements

Le nouveau programme avait été discrètement affiché sur le site du ministère de l'Éducation de l'Ontario en janvier 2010 sans résumé des changements par rapport à la version précédente du même programme qui datait de 1998. Le nouveau programme devait entrer en vigueur en septembre.

L'éducation sexuelle devait commencer en première année (à 6 ans) en nommant les génitaux et les autres parties du corps. En 3e année (8 ans) les écoliers devaient aborder l'« orientation sexuelle » et l'« identité sexuelle » ; arrivés en 7e année (12 ans) les élèves discuteraient de sexualité anale et orale et de l'utilisation des préservatifs.

Levée de boucliers

De nombreux parents, notamment du système catholique, s'opposaient aux changements.

Les évêques catholiques de l'Ontario et au moins un conseil scolaire catholique avaient vivement réagi à cette annonce. L'archevêque d'Ottawa, Terrence Prendergast, avait souhaité une « levée de boucliers » de la part des parents catholiques et l'Assemblée des évêques catholiques de l'Ontario avait déclaré que les écoles catholiques n'enseigneraient pas les éléments du programme qui violent l'enseignement catholique. En outre, Jan Bentham du conseil scolaire catholique anglophone d'Ottawa avait déclaré que le Premier ministre ontarien « semblait être mal informé » et que son conseil scolaire ne mettrait pas en œuvre le programme.

Des protestants influents en Ontario comme l'évangéliste Charles McVety dénoncent aussi ce programme.

Des membres de la communauté musulmane avaient également exprimé leur inconfort envers le nouveau programme. Ils soutenaient que l'enseignement de la sexualité doit se faire à la maison, selon les valeurs familiales.

Le premier ministre McGuinty indique maintenant que les changements seront reportés à une date indéterminée, afin de donner le temps au gouvernement de mieux consulter les parents.

Volte-face express

Cette volte-face survient moins de 24 heures après que le premier ministre eut déclaré publiquement que les écoles catholiques, qui sont subventionnées par la province, ne seraient pas exemptées.

À l'œuvre au secondaire, insister sur le plaisir dans l'éducation sexuelle

Comme le révélait le magazine Maclean's en septembre dernier (You’re teaching our kids WHAT?), on assiste déjà à une nouvelle tendance dans les cours d'éducation sexuelle : l'insistance sur le plaisir sexuel plutôt que l'enseignement de la physiologie et des maladies sexuellement transmissibles. Les propriétaires de sex shops ontariens voient une nouvelle clientèle : les professeurs d'éducation sexuelle qui demandent à ces commerçants de venir parler de sexe dans leur classe. Carlyle Jansen, une de ces propriétaires de boutique érotique a déjà présenté plus d'une douzaine d'ateliers dans les écoles ontariennes. Lors de ceux-ci, Mme Jansen encourage les jeunes adolescents à poser toutes les questions qu'ils veulent, qu'il s'agisse de masturbation, de la sexualité orale, de l'identité sexuelle, des sentiments homosexuels et des jouets sexuels qu'elle emporte avec elle afin d'illustrer ses propos. Comme le signale le magasine les parents qui apprennent ce qui se passe en classe ne sont pas tous contents de cette présentation des choses.



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Changement démographique en Belgique — Bruxelles musulmane dès 2030 ?

Selon le Baromètre du religieux 2008, les musulmans représentent un tiers de la population à Bruxelles. Au premier janvier 2008, la Capitale de L'Europe a passé le cap du million d'habitants après un creux d'une dizaine d'années.

Selon le dernier numéro de l'hebdomadaire Le Vif/L’Express, premier hebdomadaire d’information en Belgique francophone (près de 500 000 lecteurs), Bruxelles comptera en 2030 plus de 1 350 000 habitants et les musulmans y seront probablement majoritaires. Une véritable secousse pour l'une des villes les plus « métissées » — pour utiliser la novlangue — d'Europe. Et qui verra le visage de sa population profondément modifié. Comme Rotterdam, Marseille ou Malmö.

Les immigrés et leurs enfants remplacent les Belges de souche vieillissants et à faible natalité dont de nombreux quittent la capitale pour s'installer dans la campagne brabançonne voisine. « Un processus de substitution démographique » bien connu des spécialistes.

Sources : La Belgique terre religieuse.

Le Vif/L'Express







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mercredi 21 avril 2010

On parle d'exemption au programme d'éducation sexuelle ontarien qui suscite de vives critiques

Le programme d'éducation sexuelle de l'Ontario, qui inclut des sujets comme la masturbation et la fellation, est une façon responsable d'éduquer les jeunes sur la sexualité, selon le premier ministre Dalton McGuinty.

Des groupes conservateurs préparent une campagne pour réclamer la mort du programme d'éducation sexuelle, qui prévoit des cours dès la 3e année du primaire. Ils accusent le gouvernement de corrompre les jeunes esprits à l'aide de matériel sexuellement explicite.

Selon M. McGuinty, les jeunes apprennent ces choses de toute façon, que ce soit par le biais de leurs amis ou d'internet. Incorporer ces sujets à un programme scolaire permettra d'exercer «un certain contrôle» sur la façon dont les jeunes obtiennent ces informations, selon le premier ministre.

Le président du Canada Christian College, le Dr. Charles McVety, dénonce le fait qu'en vertu du programme, les élèves de 6e année aborderont des sujets comme la masturbation et la lubrification vaginale, et des jeunes de 12 ans auront des cours sur le sexe oral et anal. Il craint que l'enseignement, par exemple, de sujets comme l'identité et l'orientation sexuelle ne crée de la confusion dans les jeunes esprits.

Le Dr. McVety assure qu'il n'est pas opposé à une éducation sexuelle qui aborderait plutôt des sujets tels les infections transmises sexuellement et les « dangers de la promiscuité physique ». Il déplore que les parents ne soient pas consultés, alors qu'ils devront gérer les impacts d'une telle éducation.

La ministre de l'Education, Leona Dombrowsky, a suggéré, mardi, que les parents qui s'opposeront à ce cours puissent demander une exemption pour leurs enfants.

Les opposants comptent tenir une manifestation le 10 mai.






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Prix de l'éducation en hausse au Québec, bureaucratie, décrochage











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Québec — dépenses par élève en hausse constante

En 2007-2008, la dépense globale d’éducation par rapport au produit intérieur brut (PIB) est estimée à 7,4 % au Québec ; par comparaison, ce taux est estimé à 6,8 % dans les provinces de l’Atlantique, à 6,3 % en Ontario et à 6,1 % dans les provinces de l’Ouest. Lorsque l’on considère cet indicateur, il apparaît que l’effort financier en éducation demeure plus important au Québec que dans la moyenne des autres provinces.

La dépense globale comprend la dépense de fonctionnement, la dépense d’immobilisation, la dépense pour la recherche (pour les universités) et les intérêts sur le service de la dette (mais pas les remboursements de capital), selon le concept retenu par Statistique Canada.

Entre 1998 et 2002, on a observé une augmentation de 26 % de la dépense par élève en dollars courants et de 16 % de la dépense par élève en dollars constants. Ces augmentations s’expliquent surtout par l’entente, intervenue en avril 2000 entre le gouvernement du Québec et les syndicats, qui établissait une nouvelle structure salariale pour le personnel enseignant.

Entre 2002 et 2004, il y a eu une relative stabilité de la dépense par élève en dollars constants. Cela s’explique en partie par un gel des salaires du personnel des commissions scolaires au cours de cette période.

Entre 2004 et 2007, la dépense par élève a augmenté de 21 % en dollars courants et de 14 % en dollars constants. Ces augmentations s’expliquent par de nouvelles mesures de réinvestissement et de développement (programmes de lutte au décrochage scolaire, réduction de la taille des classes au préscolaire et au premier cycle du primaire, augmentation du temps d’enseignement au primaire, soutien aux élèves à risque et aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage [EHDAA], ajout de ressources pour la formation continue, etc.)


Dépense globale par élève des commissions scolaires québécoises en dollars courants et en dollars constants de 2007-2008


En 2006-2007, au Québec, la dépense globale par élève à l’enseignement primaire et secondaire (10 128 $) était plus élevée que dans les provinces de l’Atlantique (8 799 $), mais moins élevée qu’en Ontario (10 301 $) et que dans les provinces de l’Ouest (11 016 $). La dépense par élève était donc moins élevée au Québec que dans la moyenne du reste du Canada. Cela s'explique principalement par le fait qu’au Québec les salaires du personnel scolaire sont moins élevés, tout comme les dépenses d’immobilisation.

Cependant, il est important de préciser que ces données sont en dollars courants et ne tiennent pas compte des écarts du coût de la vie. Or, il existe des différences importantes dans le coût de la vie d’une province à l’autre et, dans l’ensemble, le coût de la vie était d’environ 10 % plus élevé ailleurs au Canada qu’au Québec, en 2006-2007.

On a également assisté ces dernières années à une diminution du nombre moyen d'élèves par enseignant. Celui-ci est passé de 15,7 en 2004-2005 à 14,6 en 2007-2008 et ce facteur a contribué significativement à l'augmentation de la dépense par élève.

Entre 2004 et 2007, on a observé une augmentation de 14 % de la dépense par élève en dollars constants.

En 2006-2007, certains facteurs sont plus coûteux dans les commissions scolaires au Québec que dans le reste du Canada tels les rapports élèves-enseignant, la formation professionnelle, les services de garde et le transport scolaire.


Rapport élèves-éducateur dans les commissions scolaires, Québec et régions du Canada

En 2007-2008, le rapport élèves-enseignant dans les commissions scolaires est estimé à 14,6 au Québec. Le rapport élèves-enseignant est obtenu en divisant le nombre d’élèves par le nombre d’enseignants des commissions scolaires. Le nombre moyen d’élèves par enseignant au Québec est passé de 16,5 en 1997-1998 à 14,6 en 2007-2008.

Le nombre moins élevé d’élèves par éducateur au Québec par rapport à l'Ontario s’explique en partie par le temps de présence en classe des enseignants qui est inférieur au Québec. Ainsi, le temps de présence en classe des enseignants québécois était de 615 heures par année au secondaire, alors que celui de leurs homologues ontariens était de 740 heures, en 2006-2007.

Source : Indicateurs de l'éducation — édition 2009, Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, ISBN 978-2-550-57002-1.






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L'Illusion tranquille en ligne

Sur son blogue, Joanne Marcotte annonce qu'elle rend maintenant accessible le documentaire qu'elle a réalisé avec Denis Julien. Elle écrit : « Dieu ce que le temps passe vite ! C'était en novembre 2006 qu'était lancé notre documentaire politique L’Illusion tranquille. »

Joanne Marcotte ajoute que « le 1er avril dernier prenait fin une licence de diffusion de trois ans que nous avions accordée au Canal D. Je me sens donc parfaitement à l’aise, pour ceux qui voudraient visionner le film, de vous référer aux segments qui se trouvent maintenant sur Dailymotion ».



Introduction




2e partie (17 min 22 sec)




3e partie (17 min 1 sec) — aborde les garderies de 7 $ et les frais d'inscription dans les universités





4e partie (17 min)




5e partie (19 min 39 sec)



Pour acheter le DVD : http://www.lillusiontranquille.com






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mardi 20 avril 2010

L'école publique et la non-transmission de la spiritualité

Selon le sociologue Reginald Bibby, seuls 21 % des Canadiens allaient à l'église en 2000, alors que ce chiffre était de 31 % en 1975 et 60 % en 1945. Une étude plus récente de Campus Crusade for Christ révèle qu'en 2010 seuls 12 % des jeunes de moins de 29 ans ont jamais été à l'église. Et de ceux-ci, seuls 12 % continuent d'y aller.

Aujourd'hui, selon une étude du Southern Baptist Council on Family Life, 88 % des enfants qui sont élevés dans des foyers protestants évangéliques quittent leur Église à 18 ans pour ne jamais y revenir.

Un seul groupe résiste à cette érosion massive : les enfants éduqués à la maison plutôt qu'à l'école (publique dans la plupart des cas). Selon une étude du Canadian Center for Home Education, environ 85 % des parents qui instruisent leurs enfants à la maison se disent chrétiens et prêt des trois quarts de leurs enfants de plus de 18 ans vont à l'église (ou au temple) une fois par semaine. En outre, 9 autres pour cent ont indiqué qu'ils y allaient une fois par mois. Enfin, 84%nbsp; des répondants disent participer à une activité religieuse par semaine. La reproduction des convictions religieuses semble donc assurée dans ces familles qui enseignent elles-mêmes leurs enfants.

À ce stade, 85 % des parents évangéliques au Canada confient encore leurs enfants à l'école publique.

Depuis quelques années, Québec serre la vis aux parents qui instruisent leurs enfants à la maison.

Voir :

La HSLDA déterminée à défendre en justice ses membres menacés par la DPJ (La DPJ a d'ailleurs réussi dans ce dossier à faire fuir hors Québec de nombreuses familles québécoises de souche ces derniers mois.)

Le Monopole de l'Éducation du Québec serre la vis aux parents-éducateurs.










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lundi 19 avril 2010

Journée internationale de la Terre-Mère : l'ONU marquera le 22 avril

L'initiative approuvée par l'ONU le 22 avril 2009 en assemblée plénière [version anglaise plus longue] veut, enfin, reconnaître les droits de Mère Nature, 60 ans après la proclamation des droits de l'homme.

L'initiative fut conduite par le président bolivien « indigéniste » Evo Morales et bénéficia de l'appui de plus de 60 pays membres. Son auteur ? Leonardo Boff, théologien de la libération, qui put s'adresser à l'assemblée plénière grâce à l'hospitalité de la délégation brésilienne qui l'avait apporté dans ses bagages. Evo Morales est connu comme assurant la promotion dans son pays de la Pachamama, la planète-mère.

En février, d'Escoto, un autre prêtre « progressiste » et Boff ont donné le coup d'envoi à Managua, sous le patronage du président nicaraguayen Daniel Ortega, au projet de Déclaration universelle du bien commun de la Terre-Mère et de l'humanité, destinée à être présentée lors de la première Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique et les droits de la Terre-Mère qui se tiendra à Cochabamba, en Bolivie, du 20 au 22 avril. Ce « Sommet de Cochabamba » bénéficie du soutien du Forum social mondial.

Ce sommet est organisé par les néomarxistes indigénistes de l'Amérique du Sud comme réponse indigéniste au sommet de Copenhague capitaliste et occidental.

Voici un avant-goût de la déclaration :
« La Terre forme avec l'Humanité une entité unique, complexe et sacrée… Il y a un lien de parenté entre tous les êtres vivants parce que tous sont porteurs du même code génétique de base qui fonde l'unité sacrée de la vie dans ses formes multiples, c'est pourquoi l'Humanité fait partie de la communauté de vie et constitue le moment de conscience et d'intelligence de la Terre elle-même, faisant que l'être humain, homme et femme, est la Terre-même qui parle, pense, sent, aime, soigne et vénère… Le Bien Commun de la Terre et de l'Humanité exige que nous comprenions la Terre comme vivante et sujet de dignité. Nul ne peut se l'approprier de manière individuelle, elle ne doit pas faire l'objet de commerce, ni subir d'agression systématique de la part de quelque mode de production que ce soit… »
Quant à Leonardo Boff, il s'est exprimé sans ambiguïté à Buenos Aires :
Plus il y a de diversité, mieux c'est. De même pour les cultures. Plus il y a d'expressions religieuses, plus il y a de facettes de Dieu. Qui se manifeste de mille manières… Nous sommes tous frères et sœurs à partir de cette racine. Nous le savons par notre bagage scientifique, saint François le savait. Même chose pour un ver, un chimpanzé ou pour nous autres. Tous frères ou cousins germains. Peut-être bien le chimpanzé tient-il cachés les deux gènes qui le différencient de l'homme, peut-être est-il l'avenir de l'humain.

L'espèce humaine est condamnée à faire ce qu'elle fait parce qu'elle est un parasite de la Terre… Il vaut bien mieux pour la Terre que disparaisse ce cancer. La Terre peut continuer tranquillement de développer une autre forme de vie, une autre infrastructure biologique candidate à notre remplacement. Porteuse de spiritualité… Les religions abrahamiques sont les plus violentes, parce qu'elles se croient porteuses de vérité, comme le Pape à Ratisbonne. Ce qu'il faut, c'est de la spiritualité, par des credos et des doctrines.
Plus d'info des fervents de la Terre-Mère.

Voir aussi :

« Nos ancêtres, les Amérindiens »

Cérémonie, prière, danse sacrées dans une école laïque publique.

Spiritualité autochtone, écologie et norme universelle moderne.







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Économiste : contrairement à une idée reçue, la révolution contraceptive a renforcé la puissance des hommes

Selon l’analyse d’un économiste, contrairement à une idée reçue, la révolution contraceptive a renforcé la puissance des hommes et elle est foncièrement sexiste.

Dans un article intitulé « Bitter Pill » (Pilule amère) paru dans le dernier numéro du magazine First Things, l’économiste Timothy Reichert analyse l’effet de la révolution contraceptive en termes sociologiques et économiques.

Pour Reichert, la contraception sépare le « marché » traditionnel de l’accouplement en deux marchés distincts : celui du mariage et celui du sexe libre créé par la réduction importante du coût du sexe désormais séparé de la reproduction. Mais, il poursuit, bien que cette situation ne soit pas intrinsèquement mauvaise d’un point de vue économique, s’il existe un « déséquilibre » entre ces deux marchés alors « le prix du mariage ou du sexe penche en faveur d’un des deux sexes ».

Alors qu’autrefois, « le marché du mariage était, par définition, occupé par approximativement le même nombre d’hommes et de femmes ; il n’y plus aucune garantie, une fois le marché divisé en deux, que les hommes et les femmes se répartissent de manière à occuper de manière égale ces deux marchés. »

Et, selon Reichert, il s’avère que les femmes sont plus nombreuses sur le marché du mariage que les hommes, en raison de leur intérêt naturel à élever des enfants dans des foyers stables. Alors que, selon l’économiste, les hommes peuvent se reproduire bien plus tard dans la vie que les femmes et que la nature ne leur impose pas les mêmes contraintes pour mettre au monde un enfant. Ils ont donc nettement moins d’intérêt à passer d’un marché à l’autre.

« Le résultat est facile à observer » d’écrire Reichert. Alors que les femmes ont un plus fort pouvoir de négociation dans le marché du sexe puisqu’elles sont les « ressources rares », « la situation est très différente dès que ces mêmes femmes choisissent le marché du mariage ». « Le manque relatif d’hommes à marier signifie que la concurrence entre femmes pour ces hommes est nettement plus féroce aujourd’hui qu’elle ne l’était pour les précédentes générations de femmes. »

« À la longue, cela signifie que les marchés qu’elles concluent deviennent moins bons pour elles et s’améliorent pour les hommes. »

Le mariage en tant qu’institution perd en conséquence sa nature contractuelle qui vise à encourager la naissance d’enfants et protéger les femmes, mais devient quelque chose « de plus fragile qui ressemble le marché au comptant. » La conséquence est que « les hommes profitent de plus en plus du commerce créé par le mariage et les femmes de moins en moins ».

Reichert énumère quelques-unes des retombées nuisibles de cette redistribution : un plus haut taux de divorce, un marché de l’immobilier plus cher, car il doit loger plus de personnes indépendantes, l’infidélité facilitée et une plus grande demande en faveur de l’avortement.

Pour ce qui est de l’augmentation des avortements, Reichert déclare que les femmes qui ont investi dans une future carrière « exigent l’avortement » de manière prévisible, si la contraception a échoué.

« Le coût d’une grossesse non désirée aujourd’hui n’est plus un mariage forcé » selon Reichert, « mais plutôt la perte d’un investissement considérable en capital humain prévu pour participer au marché du travail durant les premières phases de la vie. Ceci augmente la demande en avortements (qui évite cette perte en capital humain). »

L’économiste soutient que l’impact sur les enfants reflète inévitablement l’impact sur leur mère : « Étant donné que le bien-être des femmes détermine en grande partie le bien-être des enfants, cette redistribution a été en partie financée par une perte de bien-être pour les enfants. » « En d’autres termes, plus les femmes s’en tirent mal, plus les enfants qu’elles élèvent s’en tirent mal. Globalement, les femmes et les enfants sont les grands perdants de la société contraceptive. »

Reichert conclut en écrivant que la redistribution du bien-être due à la contraception est « profonde – et alarmante. »

« Les sociétés se structurent autour de nombreux objectifs, mais une de leurs principales raisons d'être est la protection des faibles », écrit-il. « Cela signifie les vieux, les jeunes, les femmes enceintes et celles qui élèvent de jeunes enfants ». La contraception sape cet impératif et, ce faisant, elle sape la légitimité du contrat social.

« Quand le tissu social d'une société est programmé pour passer de la protection des faibles à la satisfaction des forts, elle ne peut pas survivre à longue échéance. »






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dimanche 18 avril 2010

Principe de précaution mur à mur, sauf en éducation ?

Le principe de précaution — en français démodé, la prudence — a récemment été érigé en étalon de toutes les décisions gouvernementales, décisions de plus en plus centralisées et souvent planétaires.

On a donc eu récemment la grippe porcine A/H1N1 décrétée pandémie mondiale par l'OMS et qui aurait fait moins de morts que la grippe saisonnière. Mais, principe de précaution oblige, les gouvernements se sont précipités pour dépenser des milliards en campagnes de vaccination et de propagande peu suivies dans plusieurs pays (pas le Québec où nos médias centralisés ont réussi à « informer » les citoyens). Gouvernements qui se retrouvent avec des millions de doses inutilisées. Ce cafouillage serait d'ailleurs la faute des nouveaux médias selon l'OMS !

On a actuellement le « nuage de cendres » qui — principe de précaution oblige — immobilise le trafic aérien européen. Plusieurs compagnies aériennes commencent à mettre en doute la réalité des menaces basées sur des modèles informatiques du Met Office britannique (voir Cli​ma​te​gate) et non des mesures empiriques. Voir « Vols d'essai concluants pour KLM et Lufthansa » et « Après KLM et Lufthansa, Air France a bravé le nuage de cendres entre Roissy et Toulouse ».

Qu'en est-il de l'éducation ?

Tout à coup là, en éducation, plus de principe de précaution, mais un monopole de plus en plus grand de la part de l'État sur les programmes et en matières de pédagogie. Il suffit de contempler le panorama québécois : réformes à gogo appliquées à toutes les écoles même privées sans subventions, impositions d'en haut du « renouveau pédagogique », du cours d'éthique et de culture religieuse à toutes les cohortes en même temps, sans aucune exemption même sur demande motivée des parents. Des experts s'opposent à ces réformes, identifient des risques, des dangers, Aucune importance, il faut les appliquer à tous !

Non, quand il s'agit d'imposer l'ordre du jour « éducatif » des gouvernements, plus aucune prudence apparemment, mais un monopole jacobin intolérant au nom de la tolérance et de gestion de la diversité.






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Chevaliers de Colomb votent massivement contre une résolution qui disait appuyer les évêques catholiques dans le dossier ECR

Les Chevaliers de Colomb du Québec, un groupe d'entraide catholique constitué de 569 conseils regroupant plus de 104 000 membres en règle, se réunissaient cette fin de semaine au Manoir Richelieu dans le Charlevoix (voir photo à gauche).

Vendredi soir, l'assemblée générale des Chevaliers devait passer en revue une série de résolutions proposées par ses conseils régionaux.

Une de ces résolutions, la numéro 16, portait sur la position des évêques catholiques du Québec et du cours d'éthique et de culture religieuse.

Elle se lisait ainsi :
ATTENDU QUE les Chevaliers de Colomb du Québec ont opté pour appuyer la position de l’Assemblée des Évêques catholiques du Québec (AECQ) en ce qui a trait au cours d’Éthique et Culture Religieuse (ECR) ;

ATTENDU QUE la position de la Coalition pour la Liberté en éducation en éducation (CLÉ) diverge de la position de nos Évêques ;

ATTENDU QUE dans une société laïque où l’école n’assume plus la responsabilité de l’enseignement de la catéchèse, la responsabilité de l’éducation chrétienne des enfants revient aux parents, supportés par des agents de pastorale au niveau paroissial ;

ATTENDU QUE des portes s’ouvrent et que de belles réalisations sont déjà en cours dans plusieurs communautés chrétiennes pour l’éducation de la foi des jeunes et même, des adultes ;

IL EST PROPOSÉ, APPUYÉ ET RÉSOLU :

QUE l’Ordre des Chevaliers de Colomb du Québec appuie la position de l’Assemblée des Évêques catholiques du Québec (AECQ) de même que les recommandations faites par eux à la Ministre de l’Éducation, Madame Michelle Courchesne, à la suite de leur dernière réunion en septembre 2009.

[Résolution proposée par plusieurs conseils de Mauricie et Trois-Rivières, siège du diocèse de Mgr Veillette un des évêques identifiés comme le plus en faveur du cours ECR.]
Cette résolution est en apparence inoffensive et aurait dû rallier les Chevaliers, malgré une certaine naïveté (la ministre Courchesne a déjà répondu aux évêques inquiets de la mise en œuvre du programme ECR pour dire en substance que rien ne changerait) et d'un attendu hors sujet (même en admettant que la catéchèse donne de beaux fruits, pourquoi ne pas être pour l'exemption au cours ECR, pourquoi faudrait-il y défaire ce que l'école fera dans le cours ECR ?)

Mais voilà, un des attendus attaquait la position de la CLÉ : le libre choix des parents et donc la possibilité d'obtenir une exemption au cours ECR.

Or, l'année passée, les Chevaliers de Colomb avaient approuvé la position de la CLÉ en matière de libre choix à l'unanimité, au déplaisir de quelques représentants épiscopaux présents.

Vendredi soir, donc, la résolution n° 16 qui visait principalement à se dissocier de la CLÉ a été présentée. Un court débat suit la présentation de la résolution. On y rappelle les différentes positions du Vatican sur le sujet y compris celles du préfet Grocholewski contre les cours de culture religieuse prétendument neutres et des textes de Vatican II qui identifient clairement les parents catholiques comme les premiers éducateurs de leurs enfants et ceux qui, dans les cas concrets, doivent prendre les décisions relatives à l'éducation de leurs enfants (Gaudium et Spes, § 43, n° 2).

Vint ensuite le vote : 5 délégués pour la résolution, près de 400 présents contre. Un rejet massif, quasi unanime. Les membres des Chevaliers de Colomb ont confirmé par ce vote leur appui aux parents et à la CLÉ, ils ont réitéré leur préférence pour le libre choix et le droit à l’exemption du cours ÉCR. La position beaucoup plus résignée et atone de certains évêques catholiques du Québec n'a pas su convaincre ni rallier les Chevaliers.

M. Sylvain Lamontagne, président de la CLÉ, s'est félicité de cet appui réitéré des Chevaliers de Colomb : « C'est une très bonne nouvelle. Les membres des Chevaliers de Colomb ont confirmé leur appui aux parents et à la CLÉ pour le libre choix et le droit à l’exemption du cours ÉCR. Ce que nous demandons c’est que le gros bon sens soit entendu. »








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vendredi 16 avril 2010

La Chine tente de stériliser 10 000 parents qui ne respectent pas la politique de l'enfant unique

L'agence de planification familiale a arrêté des centaines de personnes contre leur gré dans le cadre d'une campagne de stérilisation de 10 000 hommes et femmes qui sont soupçonnés d'avoir enfreint les strictes politiques chinoises de limitation de naissance.

Environ 1 3000 personnes sont détenues dans des bureaux bondés et dans de mauvaises conditions à travers la petite ville (un demi-million d'habitants) de P'ouning (Puning) dans la province de Canton (Kouangtong, Guandong) dans le Sud-Est de la Chine. Selon le Quotidien du Sud rural (南方农村报), ils sont forcés d'écouter des « conférences » sur les règles gouvernementales qui limitent la taille de la famille.

Les autorités de P'ouning ont lancé le 7 avril 2010 une campagne de 20 jours pour la limitation des naissances, car de nombreux couples ont quitté la région à la recherche de travail dans les usines et ont ainsi réussi à avoir plus d'enfants que ne le permettent les limites établies par le gouvernement.

Le district a l'intention de stériliser 9 559 femmes ou leur maris qui sont soupçonnés d'avoir l'intention de vouloir avoir un second ou même un troisième enfant. Le Quotidien du Sud rural rapporte que près de la moitié d'entre eux ont accepté de collaborer.


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jeudi 15 avril 2010

Le cardinal Zenon Grocholewski insiste sur l'importance de l'enseignement religieux pour véritablement comprendre autrui

Le cardinal Zenon Grocholewski insiste sur l'importance de l'enseignement religieux catholique dans les écoles comme d’un « outil privilégié pour la compréhension et l'acceptation d’autrui »

Le 8 avril 2010, lors du 15e Forum européen sur l'enseignement de la religion qui se tenait à Rome, le préfet de la Congrégation pour l'éducation catholique, le cardinal Zenon Grocholewski a rappelé l'importance de l'enseignement de la religion dans les écoles « comme outil privilégié pour la compréhension et l'acceptation d’autrui ».

Le préfet a mis en garde contre « Un enseignement religieux qui se contente de présenter les différentes religions dans une perspective comparative qui peut causer de la confusion ou entraîner les élèves vers le relativisme et l'indifférence religieuse. »

Aujourd'hui, « dans un environnement multiethnique et multireligieux », il est pour le préfet « d’autant plus important d’avoir un enseignement confessionnel de haute qualité, capable de maintenir l'identité distincte de cet enseignement, de servir d’introduction aux élèves à la connaissance de la religion catholique et de créer ainsi les conditions nécessaires à la formation d’une identité bien ancrée seule capable de soutenir le dialogue avec les autres religions. » Il faut donc condamner le choix de « certains pays » qui « par leurs politiques ou lois scolaires cherchent à influencer le contenu de l'enseignement religieux et à réduire les droits des parents et des responsables religieux. »

Source : Ora di religione strumento di « educazione interculturale »

Voir aussi :

Lettre circulaire du 5 mai 2009 aux présidents des conférences épiscopales sur l'enseignement de la religion dans l'école .

Le Vatican désapprouve l’enseignement « neutre » de la religion.








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France — écoles privées plus performantes que les écoles publiques

Le ministère de l'Éducation nationale français a établi la « valeur ajoutée » des lycées français. Cette valeur est la différence, en positif ou en négatif, entre le pourcentage de bacheliers en 2009, c'est-à-dire du diplôme des études collégiales au Québec, et celui qu'on attend de lui, compte tenu des origines sociales des élèves, de leur âge et de leurs notes.

La liste des cent lycées les plus performants – toujours en fonction de leur valeur ajoutée en matière de réussite au bac – est une pierre dans le jardin du service public : les établissements privés sous contrat monopolisent 62 places sur les 100 premières. La valeur ajoutée tenant compte de leur recrutement, on ne peut leur opposer le reproche traditionnel d'être « des médecins qui ne soignent que les bien portants ». Si l'on s'intéresse aux seules 20 premières places, 13 sont occupées par le privé sous contrat. Les écoles indépendantes, également appelées écoles hors contrat, n'ont pas été évaluées. Le premier établissement public recensé est le lycée Gaston-Monnerville de Kourou (Guyane), à la 5e place, avec 95 % de réussite pour 71 % de taux attendu, soit une valeur ajoutée de 24 %.

Les "recettes" de ces établissements sont, pour l'essentiel, connues : stabilité et cohésion de l'équipe, attention portée aux élèves, haut niveau d'exigence, pratique des différentes formes d'accompagnement ou de soutien, moyens supplémentaires, ouverture aux familles, une forte implication des parents qui s'impliquent dans l'éducation de leurs enfants, un contrat tacite avec les enfants qui connaissent l'importance de cette implication de la part de leurs parents personnalité du proviseur…

Pour en savoir plus : émissions radio.

Les indicateurs en question.







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