Selon des chercheurs aux Pays-Bas, des pilules de marijuana médicale ne soulagent pas plus les symptômes de la démence que des placebos. Ils se refusent toutefois de tirer des conclusions sur l’efficacité du médicament jusqu’à ce que des doses plus élevées soient testées.
L’étude publiée dans la revue Neurology mercredi par des chercheurs du centre médical de l’Université Radboud conclut qu’il y avait peu d’avantages à soulager les symptômes de démence comme l’agitation, l’agression ou de l’errance en suivant un protocole de pilules contenant du tétrahydrocannabinol (THC). Le THC possède des propriétés psychoactives qui modifient l’état de conscience du consommateur, mais aurait également des vertus anti-inflammatoires et anti-métastatiques.
Pendant trois semaines, 50 patients atteints de démence et exempts d’autres maladies ont reçu quotidiennement des pilules. Vingt-six personnes de ce groupe ont reçu un placebo alors que le reste (24) recevait 4,5 mg de THC. L’étude a été menée à double insu, ainsi ni les chercheurs ni les patients ne savaient quel groupe recevait quelles pilules. Les aidants naturels ont consigné les symptômes des patients comme l’agitation et l’agressivité. L’étude a été répétée après deux semaines, et puis après trois semaines.
Les chercheurs ont analysé les résultats de l’étude pour conclure que les patients utilisant le THC et le groupe placebo ne se distinguaient pas statistiquement.
« L’amélioration dans le groupe placebo a été remarquable, car la démence est une maladie progressive », a déclaré le Dr Marcel Olde Rikkert, directeur du service de gériatrie au Centre Radboud Alzheimer et auteur principal de l’étude. « L’amélioration pourrait due au fait que les patients ont reçu beaucoup de soutien lors de l’étude ou à l’effet placebo. »
L’étude publiée dans la revue Neurology mercredi par des chercheurs du centre médical de l’Université Radboud conclut qu’il y avait peu d’avantages à soulager les symptômes de démence comme l’agitation, l’agression ou de l’errance en suivant un protocole de pilules contenant du tétrahydrocannabinol (THC). Le THC possède des propriétés psychoactives qui modifient l’état de conscience du consommateur, mais aurait également des vertus anti-inflammatoires et anti-métastatiques.
Pendant trois semaines, 50 patients atteints de démence et exempts d’autres maladies ont reçu quotidiennement des pilules. Vingt-six personnes de ce groupe ont reçu un placebo alors que le reste (24) recevait 4,5 mg de THC. L’étude a été menée à double insu, ainsi ni les chercheurs ni les patients ne savaient quel groupe recevait quelles pilules. Les aidants naturels ont consigné les symptômes des patients comme l’agitation et l’agressivité. L’étude a été répétée après deux semaines, et puis après trois semaines.
Les chercheurs ont analysé les résultats de l’étude pour conclure que les patients utilisant le THC et le groupe placebo ne se distinguaient pas statistiquement.
« L’amélioration dans le groupe placebo a été remarquable, car la démence est une maladie progressive », a déclaré le Dr Marcel Olde Rikkert, directeur du service de gériatrie au Centre Radboud Alzheimer et auteur principal de l’étude. « L’amélioration pourrait due au fait que les patients ont reçu beaucoup de soutien lors de l’étude ou à l’effet placebo. »
Voir aussi
Le cannabis facilite le décrochage scolaire et le développement de la schizophrénie
Les drogues et leurs effets
Les écoliers montagnais s'initient à la drogue à un âge moyen de 9,6 ans
Enquête sur le surpoids, la consommation de drogues, d'alcool et la sexualité des jeunes Québécois
Cannabis : les ravages du laisser-faire
Le cannabis, pas si cool !
Le cannabis affaiblirait les défenses immunitaires
Une étude souligne les effets néfastes du cannabis sur le cerveau des adolescents
Québec : 40 % des élèves du secondaire se droguent (2007)
Les femmes mariées moins sujettes à la dépression et à la violence conjugale