vendredi 8 septembre 2023

Comment l'école prive nos enfants d'instruction

Dans « La Grande Garderie »*, Lisa Kamen-Hirsig (ci-dessous) raconte ses batailles quotidiennes pour accomplir sa mission : transmettre des connaissances à ses élèves. Malgré les consignes de l’Éducation nationale, déterminée à leur épargner les contraintes du par cœur et de la discipline pour rendre l’enseignement « ludique ». Extraits.

ÉDUCATION SEXUELLE

Puisque l’école est considérée comme un domaine régalien en France et qu’elle doit dispenser 36 séances d’éducation sexuelle à chaque élève du CP (6 ans) à la terminale (17/18 ans), l’éducation sexuelle des petits Français devient, de fait, un domaine régalien. Le prétexte tout trouvé est la « lutte contre les inégalités de genre ». Sous couvert de promouvoir l’égalité entre les filles et les garçons et de lutter contre les violences faites aux femmes, armés de chiffres massues (il y a 75 millions de grossesses non désirées dans le monde, 81 % des femmes ont déjà été harcelées dans un lieu public en France…), on impose à tous les gamins dès le CP de parler de sexe à l’école. Le domaine le plus intime de la vie privée est aujourd’hui entre les mains de l’État.

Histoire — 8 septembre 1760, capitulation de Montréal

Quelques mois après la chute de Québec aux mains des Anglais, le chevalier de Lévis remporte le 28 avril 1760 une spectaculaire victoire à Sainte-Foy, près de Québec.
 

 
Au cours de l’été 1760, trois armées britanniques convergent vers l’île de Montréal de trois directions. Ils remontent le fleuve Saint‑Laurent à partir de Québec, descendent du lac Ontario et avancent sur la rivière Richelieu. En août, les Sept Nations du Canada — les alliés indiens de la France — négocient le Traité d’Oswegatchie avec les Britanniques. Ce traité assurait la neutralité des Sept Nations contre la promesse qu'elles pourraient conserver leurs terres et le libre exercice de la religion catholique.
 
Les miliciens canadiens commencent à rentrer à la maison, car James Murray fait brûler les fermes de ceux qui continuent à se battre. Ce qui reste de l’armée française, menée par François-Gaston de Lévis suite à la mort de Louis-Joseph de Montcalm, se retrouve à Montréal.
 
Lévis ne peut empêcher Montréal, dernière ville française du Canada, d'être à son tour assiégée par ces trois  armées ennemies totalisant 11.000 hommes.

En septembre 1760, la situation est donc désespérée pour les forces françaises en Amérique du Nord. Néanmoins, François-Gaston de Lévis souhaite poursuivre le combat pour défendre l’honneur de l’armée française.


Il sollicite du gouverneur de Vaudreuil la permission de tenter une sortie avec ses 2.400 hommes, pour l'honneur. Mais le gouverneur juge toute résistance inutile, attendant seulement des assiégeants qu'ils garantissent l'intégrité physique des habitants et leur droit de pratiquer la religion catholique (à son retour en France, cette capitulation sans gloire lui vaudra d'être enfermé à la Bastille).

Les 55 articles sont presque tous accordés par Amherst, sauf ceux qui font référence aux Acadiens et à leur déportation. Les demandes françaises comportaient un large éventail de garantie quant à la protection des habitants de la Nouvelle France: les Français, les Canadiens (Québécois), les Acadiens et les Sauvages (Amérindiens). Vaudreuil demande que tous les habitants se voient reconnaître les mêmes droits et privilèges que les autres sujets de la couronne britannique. C’est la fin de la Nouvelle-France en Amérique. Le début de la résistance.
 
Mais comme les Anglais refusent par ailleurs aux défenseurs de la ville les honneurs de la guerre. Cela signifie dans les faits que les huit bataillons des troupes de Terre et les deux de la Marine ne pourront plus servir d'ici la fin du conflit, y compris en Europe. Amherst demeure intraitable sur ce point.  Devant ce refus britannique, le chevalier de Lévis ordonne à ses troupes de « brûler leurs drapeaux pour se soustraire à la dure condition de les remettre aux ennemis » dans la nuit qui précède la reddition.  

Les articles de capitulation de Montréal ont été négociés entre le Gouverneur-Général de la Nouvelle-France, Pierre de Cavagnal, Marquis de Vaudreuil et le Major-Général Jeffrey Amherst au nom des couronnes française et britannique. La signature du document rédigé en français a lieu le 8 septembre 1760 sur le Chemin Côte-Des-Neiges. Puis, à l'île Sainte-Hélène, devant la ville de Montréal, François de Lévis, commandant militaire, rend les armes. 

Conséquences

Suite à la capitulation de Montréal, un régime militaire britannique est instauré pour remplacer l’administration coloniale française en attendant la signature d’un traité de paix définitif (voir Traité de Paris de 1763).

Entre 1760 et 1763, plus de 4 000 colons retournent en France. Grâce aux demandes françaises lors des négociations, le droit privé de propriété et le droit civil selon la  Coutume de Paris sont garantis, de même que la liberté de pratiquer le catholicisme. L’article 40 garantit aux alliés autochtones de la France le droit à leurs biens et aux missionnaires. Les historiens seront toujours reconnaissants à Pierre-Rigaud de Vaudreuil    d’avoir aussi demandé la protection des archives de l’administration française.
 
Voir aussi