vendredi 31 mai 2024

« Le climato-pessimisme est devenu un objet cinématographique »

Selon une étude publiée par des chercheurs du Colby College du Maine,  les films hollywoodiens ne parlent pas assez des changements climatiques. Mais est-ce qu’il est dans le devoir d’Hollywood de parler absolument de cet enjeu ? Et en parle-t-il vraiment peu ?

Entrevue avec Arthur de Watrigant, directeur de la rédaction du magazine L’incorrect et chroniqueur sur CNEWS.

Mathieu Bock-Côté : Emmanuel Macron découvre le racisme anti-blanc


jeudi 30 mai 2024

« Nous évoluons vers une démocratie [sic] anti-majoritaire »

« Je crois que nous évoluons vers une démocratie anti-majoritaire. Les citoyens en déduisent, assez logiquement, que ça ne sert strictement à rien d’aller voter », affirme l'historien et sociologue français Marcel Gauchet.

Émission au complet

L'État de droit est-il le rempart de la démocratie ou est-il devenu l'adversaire de la souveraineté populaire ? Le Conseil d'État et le Conseil Constitutionnelle s'érigent-ils en gouvernement des juges ? Le Coup d’État de droit permanent est-il l'avenir de l'Union Européenne ?

Pour en débattre, Alexandre Devecchio reçoit Marcel Gauchet et Arnaud Montebourg.

 

Voir aussi

L'État de droit international aux dépens de la démocratie (suisse)

Cour de « justice » européenne interdit de refouler les immigrants qui traverse illégalement la frontière

Jordan Peterson : « Je savais que le pouvoir judiciaire au Canada avait été saisi politiquement », « les thérapeutes sont obligés de mentir sur l'identité de genre »

« Valeurs européennes » : la promotion de contenus LGBT auprès des mineurs ?

Juges européens : droit de blasphème contre christianisme, mais délit de blasphème contre l’islam ?

Zemmour (vidéos) : gouvernement des juges, concordances entre hier et aujourd’hui, Napoléon, Algérie, sentiments dans la politique

Dicastocratie [le gouvernement des juges] — « La réinvention du despotisme éclairé »

« État de droit » (gouvernement des juges) contre démocratie ?

Les juges-prêtres (sur le livre L’emprise contemporaine des juges)

Colombie-Britannique : trois parents pour un enfant  

Cour supérieure du Québec : vers l’effacement des concepts immémoriels comme le sexe, le père et la mère ? (m à j)  

Père : ma fille de 14 ans a été détruite par des hormones de transition imposées par un tribunal

 

mercredi 29 mai 2024

Augmentation de 33 % des vomissements liés au cannabis depuis la légalisation du cannabis au Canada en 2018

« La prévalence du syndrome d’hyperémèse cannabinoïde a augmenté du tiers avec la légalisation du cannabis au Canada en 2018 », explique Christopher Andrews, un gastroentérologue de l’Université de Calgary qui a fait le point sur la question il y a un an dans la revue Alimentary Pharmacology & Therapeutics. « Au début de la pandémie, il y a eu une forte augmentation, avec une prévalence deux fois plus importante qu’avant la légalisation. » Une autre étude, menée en Ontario, met en lumière une multiplication par 13 du nombre d’admissions à l’urgence de personnes avec le syndrome d'hyperémèse cannabinoïde, qui se traduit par des nausées et vomissements causés par le cannabis.

Ce syndrome se caractérise par des vomissements incontrôlables qui amènent les patients aux urgences. « On voit de plus en plus ça depuis une dizaine d’années », confirme Martin Laliberté, urgentologue et toxicologue au Centre universitaire de santé McGill (CUSM). « Ce sont des patients difficiles à suivre. Après leur départ des urgences, souvent on n’entend plus parler d’eux. »

Comment une substance associée aux fringales peut-elle susciter de telles nausées ? « C’est un dérèglement du système endocannabinoïde dû à une forte consommation de cannabis avec une haute concentration de THC », explique la sommité mondiale de ce syndrome, la gastroentérologue Thangam Venkatesan, de l’Université d’État de l’Ohio.

La Dre Venkatesan, qui suit 1600 patients présentant ou ayant présenté ce syndrome aux États-Unis, au Canada et en Inde, a découvert que cette forte consommation rend le système endocannabinoïde plus vulnérable au stress.

« C’est un système qui aide à la réponse aux stresseurs, dit-elle. Le cannabis l’active, ce qui diminue la réponse au stress. Mais si on consomme trop de cannabis avec un fort taux de THC, les récepteurs du système endocannabinoïde deviennent moins nombreux, parce qu’ils sont surstimulés par le cannabis. Alors on devient paradoxalement plus vulnérable au stress. Parfois, simplement se lever le matin devient trop stressant et on se met à avoir des vomissements incontrôlables. »

Selon le Dr Andrews, environ six consommateurs de cannabis sur mille au Canada ont ce problème. Mais comme seulement 18 % des consommateurs de cannabis en consomment chaque jour, selon les données de Statistique Canada, le risque est plus élevé chez les utilisateurs fréquents. « Et si on consomme des concentrés de THC, avec des taux dépassant 75 % plutôt que 20 % dans du cannabis normal, le risque est encore plus élevé, dit la Dre Venkatesan. On a vu apparaître ce problème parce que même dans le cannabis normal, les taux de THC sont beaucoup plus élevés qu’avant. Il y a 30 ans, le cannabis ne contenait que 4 ou 5 % de THC. »

Douches chaudes
 
La chaleur peut amenuiser les symptômes du syndrome d’hyperémèse cannabinoïde. « Les gens peuvent prendre jusqu’à 10 ou 15 douches chaudes par jour », dit la Dre Venkatesan.

Bien que certains antipsychotiques pourraient potentiellement aussi amenuiser les symptômes, la seule solution est d’arrêter le cannabis pour permettre aux récepteurs du système endocannabinoïde de se remettre de la surstimulation, selon le Dr Andrews.

« Après six mois d’abstinence, normalement le nombre de récepteurs du système revient à la normale, dit le Dr Andrews. Il y a des études sur des molécules qui pourraient stimuler les récepteurs pour aider à contrôler le vomissement, sans entraver la réactivation des récepteurs pendant l’abstinence. »

Il commence à y avoir des ressources pour aider les fumeurs réguliers de cannabis à arrêter, comme pour l’alcool et les autres drogues, rapporte Didier Jutras-Aswad, psychiatre au CHUM.

Hérédité

Il existe aussi un syndrome d’hyperémèse non cannabinoïde, moins fréquent, selon la Dre Venkatesan. « Une bonne partie des cas sont pédiatriques et liés à l’hérédité, dit-elle. Ça semble lié à des antécédents familiaux de migraine. »

Grossesses, enfants, accidents

Le nombre de femmes enceintes qui ont exposé leur fœtus au cannabis pendant leur grossesse a aussi doublé, tandis que le nombre de visites à l’hôpital pour des enfants qui ont ingéré du cannabis a triplé.

Une étude menée en Colombie-Britannique avait aussi démontré que deux fois plus d’accidentés de la route qui s’étaient retrouvée en salle de traumatologie dans les hôpitaux de la province avaient du THC dans le sang. Ce taux a bondi de 3,8 % des automobilistes accidentés, avant la légalisation, à 8,6 % après la légalisation.
 
Chiffres sur le cannabis
  • 37 %, proportion des Canadiens de 16 à 19 ans qui ont consommé du cannabis en 2022
  • 50 %, proportion des Canadiens de 20 à 24 ans qui ont consommé du cannabis en 2022
  • 25 %, proportion des Canadiens de plus de 24 ans qui ont consommé du cannabis en 2022

mardi 28 mai 2024

Partialité — La famille hétérosexuelle est-elle fasciste ?

Marion Maréchal était interrogée par Sonia Devillers au micro de la radio d'État (radio Paris) sur sa conception de la famille qui lui rappelle celle du Maréchal Pétain. Oui, oui, le plus sérieusement du monde.

« Excusez-moi, mais les enfants sont toujours faits par des hommes et des femmes, je suis désolé c’est fasciste pour vous, la nature est fasciste… »


Marion Maréchal revient sur cet échange et ce qui a été dit par la suite.

Voir aussi

Du 19 au 23 février 2024, l'institut libéral Thomas More a passé au crible 587 intervenants dans les programmes de trois chaînes et trois stations du service public : France 2, France 5, France Info TV, France Info Radio, France Culture et France Inter. Il les a classés selon leur sensibilité politique, soit qu'ils représentaient un parti, soit par les idées qu'ils exprimaient. Le résultat est édifiant : 50 % des intervenants n'affichaient pas d'orientation idéologique décelable, mais sur les 50 % restants, la moitié entrait dans la catégorie « gauches », 21 % étaient de sensibilité macroniste et 4 % seulement tenaient un discours pouvant être considéré comme de droite. (Suite ici


 



Sonia Devillers dans ses œuvres partiales, il y a six ans déjà (sa syntaxe était déjà branlante : « Fiez-vous-vous à Russia Today ? » plutôt que « Vous fiez-vous etc. ») : 

28 mai 1754 — assassinat du parlementaire de Jumonville et rôle de George Washington

Joseph Coulon de Villiers de Jumonville, enseigne dans les troupes de la Marine, né le 8 septembre 1718 dans la seigneurie de Verchères en Nouvelle-France, fils de Nicolas-Antoine Coulon de Villiers et d’Angélique Jarret de Verchères, décédé le 28 mai 1754 près de l’actuelle Jumonville, en Pennsylvanie.

Joseph Coulon de Villiers de Jumonville et ses cinq frères étaient tous officiers dans les troupes de la Marine. La carrière militaire de Joseph fut à peu près sans histoire jusqu’au 28 mai 1754 lorsqu’il fut assassiné.

Forts français dans l’Oyo et forts anglais (Fort Cumberland et le petit fortin Necessity)

La guerre de Succession d’Autriche était à peine terminée en Europe, en 1748, qu’un conflit éclata en Amérique du Nord au sujet de la vallée de l’Ohio. Les trafiquants de fourrures des colonies anglaises s’étaient infiltrés dans la région et les Virginiens qui spéculaient sur les terres revendiquaient ce territoire. La France contesta ces prétentions, chassa les commerçants américains et, en 1753, entreprit la construction d’une série de forts qu’elle échelonna depuis le sud du lac Érié jusqu’à la rivière Ohio.

Le gouverneur de la Virginie délégua un officier de la milice coloniale, George Washington, pour aller intimer aux Français l’ordre d’évacuer le territoire. On lui opposa une fin de non-recevoir polie, mais ferme. Les Français construisirent ensuite le fort Duquesne à l’endroit où se trouve maintenant Pittsburgh au confluent de La Malengueulée et de l’Ohio (Oyo) pour les Français (les rivières Monongahela et Allegheny pour les Anglais).

Ce fort leur assurait la suprématie militaire sur la région. Au printemps de 1754, Washington fut envoyé de nouveau dans l’Ohio avec des troupes de la milice coloniale afin d’affirmer la souveraineté britannique par la force, si nécessaire, nonobstant le fait que la paix régnait entre la France et l’Angleterre.

Maquette du Fort Duquesne

Le commandant du fort Duquesne, Claude-Pierre Pécaudy de Contrecœur, avait reçu l’ordre strict d’éviter la guerre avec les Américains, mais de défendre ses positions en cas d’attaque. Mis au courant de l’approche d’un détachement américain qu’on disait considérable, il envoya Jumonville, le 23 mai 1754, avec quelque 30 hommes, reconnaître si Washington avait réellement envahi le territoire que la France réclamait pour sien. Si tel était le cas, il devait en avertir le fort, puis sommer formellement Washington de se retirer. Son petit détachement était en fait une ambassade, semblable à celle de Washington envoyée au-devant de Jacques Legardeur de Saint-Pierre, l’année précédente, et il ne posta pas de sentinelles autour de son campement.

Au lever du jour, le 28, George Washington et 40 hommes fondirent sur le camp français établi près de l’endroit où s’élève maintenant Jumonville, en Pennsylvanie. Certains des hommes dormaient encore, d’autres préparaient le déjeuner. Sans avertissement préalable, Washington donna l’ordre de tirer. Les Canadiens qui réussirent à échapper à la rafale se jetèrent sur leurs armes, mais ils furent rapidement réduits à l’impuissance. Les Français soutinrent que Jumonville fut abattu pendant qu’il signifiait sa mise en demeure officielle. Dix Canadiens furent tués, un fut blessé et les autres, à l’exception d’un, faits prisonniers. Washington et ses hommes se retirèrent abandonnant aux loups les cadavres de leurs victimes. Un détachement de 500 Canadiens des troupes régulières et de la milice furent envoyés pour venger l’attaque et chasser les Américains : Louis Coulon de Villiers, frère de Jumonville, en avait le commandement.

Le 3 juillet, les Français s’emparent de Fort Necessity et obligent Washington à négocier un retrait sous les armes.

Il signe alors des aveux par lesquels il s’accuse d’être l’assassin de l’officier français. Il est alors remis en liberté.

Washington nia plus tard les faits en arguant ne pas comprendre le français, langue dans laquelle est rédigé le texte, par ailleurs portant sur plusieurs sujets. Il affirma que la traduction du Néerlandais qui ne parlait bien ni l’anglais ni le français qu’on lui donna pour qualifier l’acte était « death of » (« mort de ») ou « killing » (« tuerie »), mais pas « assassination » (« assassinat »). Une copie du document figure au musée de Fort Necessity National Battlefield, en Pennsylvanie. Washington a donc pu consulter le texte et le mot assassinat est transparent pour un anglophone qui connaît le terme « assassination ».

Acte de capitulation du fortin Necessity signé par Washington

L’affaire fit du bruit jusqu’en Europe, où la guerre s’emballa en même temps que l’arrivée de la nouvelle. Le meurtre de Joseph de Jumonville fit scandale en France. Voltaire, pourtant anglophile, s’indigna : « Je ne suis plus Anglais depuis que les Anglais sont pirates sur mer et assassinent nos officiers en Nouvelle-France ». En Angleterre, le politicien et écrivain Horace Walpole dépeint laconiquement l’affaire : « Ce coup de feu tiré par un jeune Virginien dans les forêts d’Amérique a mis le monde en feu ».

Copie au propre des articles de capitulation du fortin Necessity (la première mention à « assassin » encadrée).

La réputation de Washington en fut ternie.



lundi 27 mai 2024

Une école licencie un enseignant qui avait réalisé une vidéo démystifiant la réthorique transgenre

Warren Smith, l’enseignant à l’origine d’une vidéo virale critiquant le discours des militants LGBT selon lequel les critiques de l’idéologie du genre sont « transphobes », a été licencié, a-t-il annoncé cette semaine dans une nouvelle vidéo détaillant son calvaire.

En février, la vidéo de M. Smith était devenue virale à cause de sa réponse à un élève qui lui demandait s’il aimait toujours le travail de l’auteur de Harry Potter, J.K. Rowling, « en dépit de ses opinions bigotes ». M. Smith a engagé un dialogue socratique avec l’étudiant, disséquant le postulat selon lequel l’opposition publique de Mme Rowling au mouvement en faveur de la fluidité des genres constitue du sectarisme, l’invitant à reconsidérer ce postulat gauchiste omniprésent.

Le 13 mai, trois mois plus tard, M. Smith a annoncé qu’il avait été licencié de son école non identifiée la semaine dernière.

« C’est arrivé si vite, en cinq minutes », a-t-il déclaré. « J’ai consacré quatre ans de ma vie à cette école et hier, c’était comme si j’étais un personnage dans un jeu vidéo et que l’on m’effaçait, comme si je n’avais jamais été là […] C’était remarquable. Par des gens qui aiment prétendre qu’ils sont vos coéquipiers ».

« Lorsque vous dites : “Nous vous remercions de ne pas divulguer”, je ne sais pas si cela signifie que vous menacez mes indemnités de licenciement, j’espère vraiment que non », a-t-il ajouté à l’intention de la personne non identifiée à l’origine de la décision, notant que même s’il accepte la décision, « parfois la façon dont vous le faites est importante et je pense que cela aurait pu être fait sans prendre mon ordinateur et me faire perdre un livre que j’ai écrit pendant deux ans, plusieurs choses que j’ai écrites pendant deux ans, toutes les données de deux ans, ma vie numérique ».

M. Smith a déclaré à SCNR News qu’il ne voulait pas « s’ouvrir à eux de quelque manière que ce soit » en identifiant l’école « après la manière dont ils ont agi et en voyant jusqu’où ils iront. Peut-être un jour, mais pour l’instant, je veux aller de l’avant et j’espère ne plus jamais penser à eux ».

Il a toutefois précisé que l’incident était dû à la non prise en compte d’un « courriel d’une phrase envoyé par l’école disant : “Si vous souhaitez télécharger quoi que ce soit sur les médias sociaux, vérifiez auprès de votre directeur de supervision” ».

Elon Musk, propriétaire de X, dont le partage de la vidéo originale a contribué à la rendre virale, a déploré le licenciement de M. Smith, déclarant que « la pensée critique inhibe l’endoctrinement et que les écoles sont devenues des centres d’endoctrinement ».

Bien que l’incident ait suscité une condamnation générale de l’école sur les médias sociaux, Not the Bee a conclu son rapport sur une note positive, notant que « nous avons le sentiment que Warren Smith a un avenir plus radieux devant lui ».


Source : CQV

« La fabrique de l'enfance transgenre »

La pédopsychiatre, psychanalyste et essayiste française Caroline Eliacheff a fait paraître avec Céline Masson La Fabrique de l'enfant transgenre, aux éditions de l'Observatoire. Un ouvrage engagé qui s'interroge sur la transidentité de l'enfant, pointant «un discours idéologique qui ne repose sur aucune preuve». L'occasion de réitérer son appel aux parents pour «agir en adultes responsables» et interdire les traitements chimiques qui constituent un «risque sanitaire». Sans fard, ni détour, Caroline Eliacheff se prête aux questions de Guyonne de Montjou.

 


Présentation de l'ouvrage par l'éditeur

 Aux États-Unis, mais aussi en Europe, les demandes de changement de sexe chez les enfants et surtout les adolescents augmentent depuis plusieurs années. Les psychanalystes Caroline Eliacheff et Céline Masson alertent sur les dérives du « transgenrisme » chez les mineurs. Le poids de la culture LGBTQI et l'influence des réseaux sociaux ont donné une visibilité nouvelle à la « dysphorie de genre », ou sentiment d'être né dans le « mauvais corps ». Émancipation progressiste ou phénomène d'embrigadement idéologique ? Outre que les traitements hormonaux et chirurgicaux feraient d'un enfant sain un patient à vie, la réponse affirmative trop rapide à ce désir de changement de sexe risque aussi de porter atteinte à sa construction psychique. Nombreuses sont les voix (trop souvent étouffées) qui avouent regretter cette transition tandis que plusieurs pays reviennent sur la prescription précoce de bloqueurs de puberté et d'hormones antagonistes. Au nom de la protection de l'enfant, Caroline Eliacheff et Céline Masson dénoncent un prétendu « droit à l'autodétermination » qui occulte et instrumentalise les souffrances des adolescents.


Biographie de l'auteur 

Caroline Eliacheff est pédopsychiatre et psychanalyste. Elle est l'auteure de nombreux livres dont Le Temps des victimes, avec Daniel Soulez Larivière (Albin Michel). Céline Masson est psychanalyste, professeure des universités au Centre d'histoire des sociétés, des sciences et des conflits (UFIV), auteure notamment de Crisedes repères identitaires, race, sexe, genre (dir.), chez Hermann. Elles coordonnent l'Observatoire des discours idéologiques sur l'enfant et l'adolescent - La Petite Sirène.

La Fabrique de l'enfant transgenre, 

par Caroline Eliacheff et Céline Masson
aux éditions de L'OBSERVATOIRE,
paru 9 février 2022,
à Paris,
101 pp,
ISBN-13 : 979-1032925225

dimanche 26 mai 2024

Grande-Bretagne — forte immigration, crise du logement et baisse du PIB/habitant

Les niveaux record d’immigration n’ont pas réussi à stimuler l’économie britannique tout en y aggravant la crise du logement, a averti un groupe de réflexion de premier plan.

Dans un rapport co-rédigé par l’ancien ministre de l’Immigration Robert Jenrick, le Centre for Policy Studies (CPS) a exhorté le gouvernement à introduire des plafonds à l’immigration légale afin de mettre un terme à l’épuisement des infrastructures et des services publics britanniques qui n’est pas compensé par la croissance économique.

En particulier, les niveaux élevés d’immigration « exacerbent considérablement la crise du logement », selon le rapport.

Le rapport, dont l’auteur est l’ancien ministre de la Santé Neil O’Brien, suggère également que le ministère de l’Intérieur soit scindé afin de créer un nouveau département chargé de contrôler l’immigration.

    J’ai démissionné du gouvernement parce que je refusais d’être un autre politicien qui n’avait pas tenu sa promesse de réduire l’immigration.

    Trois décennies d’immigration de masse ont totalement déçu le public britannique.

    Les coûts ont été dissimulés.

    Voici la vérité qui doit être dite👇


    – Robert Jenrick (@RobertJenrick) 8 mai 2024

Cette déclaration est intervenue après la publication de données montrant que les consommateurs britanniques subissent la plus longue baisse de niveau de vie des pays du G7, l’économie ne parvenant pas à suivre.

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a indiqué que le PIB par habitant avait chuté pendant quatre trimestres consécutifs au Royaume-Uni en 2023.

Bien que l’économie britannique ait augmenté de 0,1 % en 2023, le PIB par habitant a diminué de 0,8 %, selon l’OCDE
. Cette mesure tient compte de la croissance démographique, qui a été la deuxième plus forte au Royaume-Uni dans le groupe des sept économies avancées.

Ces chiffres contrastent fortement avec la moyenne du G7, où le PIB par habitant a augmenté de 1,2 % l’année dernière. [Le Canada connaît également une chute du PIB/habitant, une crise du logement, et cela pour la même raison : l’immigration de masse.]

« Si une migration à grande échelle comme celle que nous avons connue est vraiment si bénéfique pour l’économie, nous devons nous demander pourquoi nous ne le constatons pas dans les données du PIB par habitant », a averti le rapport du CPS.

Pour alléger la pression sur le logement, la Santé publique (NHS) et les écoles, le CPS a déclaré que la migration nette devrait être plafonnée à seulement « quelques dizaines de milliers » par an, par rapport à son pic de 745 000 en 2022.

Pour y parvenir, le CPS a déclaré que le ministère de l’Intérieur, qui s’est avéré « trop rigide pour fonctionner efficacement » et miné par des niveaux élevés de renouvellement, devrait être scindé en un ministère chargé de la sécurité des frontières et du contrôle de l’immigration et un autre chargé du maintien de l’ordre et de la sécurité nationale.

 « Nous avons besoin d’institutions opérationnelles capables de traduire en actes la volonté du Parlement et du public. Le ministère de l’Intérieur n’a pas été à la hauteur sur ce plan », ont-ils déclaré.

L’analyse des données du ministère de l’Intérieur a montré l’impact du passage des migrants de l’UE à ceux des pays tiers. Les migrants originaires du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et de Turquie âgés de 25 à 64 ans étaient presque deux fois plus susceptibles d’être économiquement inactifs qu’une personne née au Royaume-Uni.

Les migrants espagnols gagnaient généralement 40 % de plus que les migrants pakistanais ou bangladais, tandis que les migrants originaires de pays tels que le Canada, Singapour et l’Australie payaient entre quatre et neuf fois plus d’impôts sur le revenu que les migrants somaliens ou pakistanais.

Le rapport indique que l’impact est particulièrement important dans le domaine du logement. L’immigration nette représente aujourd’hui environ 89 % de l’augmentation de 1,34 million du « déficit de logement » de l’Angleterre, c’est-à-dire du nombre de logements que nous avons sous-construits au cours des dix dernières années.

Des niveaux d’immigration imprévus ont également fait exploser les objectifs de construction de logements. L’objectif du gouvernement de construire 300 000 logements par an inclut une prévision de migration nette vers l’Angleterre d’environ 170 000 personnes par an, ce qui, à lui seul, génère une demande de 72 000 nouveaux logements.

« Nous sommes en situation de sous-construction depuis des années, même en l’absence de niveaux élevés de migration nette. Et même si nous nous limitons aux dix dernières années, le tableau est sombre », prévient le rapport du CPS.

La pression s’est également accrue sur les marchés locatifs, tout en affectant l’accession à la propriété. Par exemple, 67 % des ménages locataires privés à Londres sont dirigés par une personne née à l’étranger, tout comme 33 % des nouvelles locations de logements sociaux à Brent en 2022-2023.

L’année dernière, Capital Economics a estimé que les niveaux d’immigration pour la seule année 2022 pourraient avoir fait augmenter les loyers de près de 10 %.

L’immigration est fortement concentrée dans les villes et particulièrement dans le secteur locatif. Une analyse précédente de l’ONS a révélé qu’environ 80 % des personnes arrivant au Royaume-Uni louent un logement privé au moins pendant les premières années suivant leur arrivée.

MM. Jenrick et O’Brien ont reproché au gouvernement conservateur post-Brexit de libéraliser le système d’immigration et de ne pas tenir sa promesse de prendre le contrôle des frontières britanniques après la sortie de l’UE.

« Malgré un discours sur un système très sélectif, le système post-2021 continue de permettre l’arrivée d’un grand nombre de personnes qui ne travaillent pas ou qui occupent des emplois très mal rémunérés. Sur un solde migratoire de deux millions de ressortissants de pays tiers au cours des cinq dernières années, seuls 15 % sont venus principalement pour travailler », ont-ils déclaré.

De nombreux économistes affirment que des niveaux élevés d’immigration stimulent l’économie britannique en augmentant la main-d’œuvre et les recettes fiscales.

Cependant, bien que les niveaux d’immigration aient été extrêmement élevés, la croissance de la productivité et la croissance économique par personne se sont effondrées, alors même que la pression sur les ressources publiques montait en flèche.

Malgré une augmentation de 6,6 % de la population britannique entre 2011 et 2021, le nombre de cabinets de médecins généralistes n’a augmenté que de 4 % au cours de la même période. La capacité du Royaume-Uni à produire de l’électricité a diminué de 14,2 %.

Karl Williams, du CPS, a déclaré : « Traditionnellement, le Trésor et une grande partie du reste du gouvernement ont conçu l’immigration comme un avantage inconditionnel pour les finances publiques. Mais ce n’est pas le cas ».

Le rapport recommande d’abolir la « graduate route » (la voie des diplômés), qui permet aux étudiants étrangers de rester pendant deux ans après l’obtention de leur diplôme. Au lieu de cela, ils ne pourraient rester que s’ils avaient un emploi de niveau supérieur dans les six mois.

Cette mesure serait associée à la suppression de l’objectif de 600 000 étudiants étrangers par an autorisé à entrer au Royaume-Uni, fixé par Boris Johnson.

Ils recommandent de relever les seuils de rémunération des travailleurs de la santé et des soins au-dessus du salaire de subsistance national, ainsi que le salaire horaire minimum dans le secteur des soins, de 20 à 40 pence, afin d’aider à recruter davantage d’employés de maison. Ils ont également appelé à un plafonnement immédiat des visas pour le secteur de la santé et des soins, fixé à 30 000, contre 250 000 actuellement, en 2023.

M. Jenrick a déclaré « Il serait impardonnable que le gouvernement n’utilise pas le temps qui lui reste avant les élections générales [déclarées cette semaine] pour défaire les libéralisations post-Brexit désastreuses qui ont trahi les souhaits explicites du public britannique en faveur d’une baisse de l’immigration. »

« Les changements que nous proposons aujourd’hui ramèneraient enfin les chiffres à la norme historique et offriraient le système d’immigration hautement sélectif et hautement qualifié promis aux électeurs. Ces politiques pourraient être mises en œuvre immédiatement et relégueraient au passé l’immigration de masse peu qualifiée.

« L’immigration est constamment l’une des principales préoccupations des électeurs et ils méritent un ministère dont la seule mission est de contrôler l’immigration et de sécuriser nos frontières. Depuis bien trop longtemps, le ministère de l’Intérieur s’est montré incapable de le faire ».

Canada — septième trimestre consécutif de baisse du PIB/habitant

« Malgré » l'immigration record au Canada, les statistiques officielles indiquent un septième trimestre consécutif de baisse du revenu par personne, ce qui signifie que le Canada est en passe de connaître la pire baisse du niveau de vie depuis près de 40 ans. 


Festival de Cannes 2024 — Un homme reçoit le prix d'interprétation... féminine

Le progressisme de gauche c'est donc cela : l'effacement des femmes et des mères ?


samedi 25 mai 2024

Le baby-boom n'a pas été déclenché par le retour des soldats de la Seconde Guerre mondiale

Contrairement à la croyance populaire, le baby-boom n'a pas été déclenché par le retour des soldats de la Seconde Guerre mondiale. Il a débuté au milieu des années 1930, avant la guerre, et a touché de nombreux pays neutres, comme la Suisse et la Suède.

Existe-t-il un « lobby trans » ?

« Il existe un lobby trans, il y a des intérêts financiers majeurs de l'industrie pharmaceutique. Il y a une militance pour laisser les enfants transitionner. Une fois qu'ils entrent dans ce parcours, ils seront clients à vie de cette industrie » Dora Moutot, autrice du livre Transmania.

jeudi 23 mai 2024

Dix raisons de remettre en cause l'immigration légale en France

1. Les flux d’immigration légale explosent.

— Dans les années Jospin, près de120 000 titres de séjour été accordés/an. Nous sommes désormais à 323 000 ! Une hausse de +170 % des entrées.
— Ce chiffre n’inclut que les étrangers majeurs issus de pays hors Espace Économique Européen.

2. Ces immigrés légaux ont tendance à rester relativement longtemps en France.

— 74 % restent pour une durée de 10 ans ou plus, l’un des taux les plus élevés d’Europe occidentale.


3. Non seulement l’immigration légale est massive, mais sa nature peut poser question. 

— La France est le 1er pays d’Europe occidentale sur le plan de l’immigration familiale.

— Celle-ci représente 40 % de l’immigration en France, en tendance longue.

4. Sans surprise, la contribution à l’emploi de cette immigration très familiale est mauvaise.

— Une étude OCDE classe la France 39e sur 45 pays en ce qui concerne la contribution de l’immigration au taux d’activité.


5. Par ailleurs, l’immigration en France est caractérisée par un niveau d’éducation très faible comparé à la moyenne nationale.

— C’est une fois de plus l’un des écarts les plus importants observés au sein des pays d’Europe occidentale.

La publication récente de l’enquête Elipa 2, qui se concentre sur une cohorte d’immigrés ayant obtenu un titre de séjour en 2018, l’illustre très bien.

— 27 % des immigrés n’ont même pas le niveau collège (terminé à 15 ans normalement) !


6. En toute logique, la contribution économique de l’immigration en France est estimée comme l’une des plus mauvaises d’Europe occidentale.

— Une étude OCDE indique que seules la Suède et la Belgique font pire que la France en la matière.

7. Par ailleurs, la France est le 1er pays de l’OCDE en termes d’immigration africaine.

— Plus de 60 % des immigrés en France sont d’origine africaine, classant la France loin devant le Portugal (35 %) et la Belgique (28 %).

Mais est-ce un problème ?
 

Alors que les Français sont 71 % à juger l’intégration des immigrés d’Europe du Sud « plus facile », ils sont 57 % à juger l’intégration des Maghrébins « plus difficile » (IFOP, Le regard des Français sur l’immigration, nov. 2018).
 

Ont-ils raison ?

— Divers indicateurs semblent indiquer une moins bonne intégration des immigrés africains que des immigrés européens : taux de chômage, dépendance aux aides sociales, échec scolaire, délinquance, etc.

Les facteurs sont multiples et sujets à débat (notamment la précarité).


— La France doit-elle rester le pays de l’UE avec le plus faible % d’Européens parmi sa population immigrée ?


8. L’opinion des Français est claire : ils souhaitent une immigration moins massive, et mieux concentrée sur les besoins économiques.
Tous les sondages sur le sujet le montrent inlassablement depuis plus de quinze ans. Exemples :

9. Simple remarque de bon sens : il est bien plus facile d’agir sur l’immigration légale que sur l’immigration illégale.
L’immigration légale est le fruit de la volonté politique, elle devrait être choisie et non subie.

10. À la frontière entre immigrations légales et illégales, les régularisations de clandestins sont aussi un sujet majeur.

— Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron dans les sphères de l’exécutif, aux côtés de François Hollande en 2012, 370 000 clandestins ont été régularisés.



Les femmes asiatiques gagnent plus que les hommes blancs aux États-Unis

Au cours de 5 des 6 derniers trimestres et de 9 des 11 derniers trimestres, les femmes asiatiques ont gagné plus que les hommes blancs. Au cours des deux derniers trimestres, les hommes blancs ont gagné 93 cents pour chaque dollar gagné par les femmes asiatiques aux États-Unis.

Patriarcat blanc ?

(Les hommes asiatiques gagnent encore plus, à 1 679 $ par semaine en moyenne, que les femmes asiatiques et donc que les hommes blancs, tous les chiffres ici)


mardi 21 mai 2024

Canada : les hospitalisations des aînés ont triplé depuis la légalisation du cannabis, selon une étude

Les chercheurs ont analysé les données de 2.300 visites aux urgences pour arriver à ce constat.

D’après les scientifiques, le nombre de personnes âgées de plus de 65 ans prises en charge aux urgences au Canada est en expansion. La publication d’une étude dans le JAMA Internal Medicine intervient ainsi cinq ans après l’entrée en vigueur de la loi sur le cannabis dans le pays.

Selon une étude parue ce lundi 20 mai dans le journal JAMA Internal Medicine, le nombre de personnes de plus de 65 ans prises en charge pour empoisonnement au cannabis n’a cessé d’augmenter au Canada.

Pour faire ce constat, les scientifiques ont analysé les données de plus de 2.300 visites aux urgences en Ontario. La publication de cette étude intervient environ cinq ans après la légalisation du cannabis récréatif au Canada, le deuxième pays au monde à avoir passer ce cap.

Confusion, nausées ou vertiges sont les symptômes les plus courants évoqués par les patients touchés par un empoisonnement au cannabis. Dans les cas les plus graves, certains peuvent souffrir de délire, panique ou d’anxiété. Il peut également entraîner une accélération du rythme cardiaque.

Les Canadiens âgés de 65 ans représentent la catégorie de personnes avec la croissance la plus rapide de consommateurs de cannabis. Environ 400.000 personnes ont déclaré avoir essayé la drogue dès la fin 2019, contre 40.000 en 2012.

Quelles causes ?

Selon les chercheurs, beaucoup des patients ayant consulté les urgences souffraient de cancer, de démence ou d’alcoolisme. Toutefois, ces derniers ont insisté sur le fait que leur étude ne permettait pas «de déterminer si les empoisonnements étaient involontaires ou intentionnels».

À ce paramètre s’ajoutent les interactions entre la drogue et les médicaments pris par les personnes âgées. Elles «sont donc plus sensibles aux effets du cannabis».

La légalisation du cannabis au Canada est survenue en 2018. Ce projet de loi qui faisait partie des promesses de campagnes de Justin Trudeau avait pour objectif de réduire le crime organisé lié à la drogue et pour encadrer son accès aux plus jeunes.

«Il est trop facile pour nos enfants d’obtenir de la marijuana et pour les criminels d’en tirer profit. Aujourd’hui, nous changeons cela. Notre plan visant à légaliser et à réglementer la marijuana vient d’être adopté par le Sénat», avait écrit sur X le premier Ministre canadien en 2018. 

Discussion

Dans cette étude, la légalisation du cannabis au Canada a été associée à une augmentation du nombre de visites aux urgences pour empoisonnement au cannabis chez les personnes âgées. Les augmentations les plus importantes ont eu lieu après que le cannabis comestible soit devenu légalement disponible pour la vente au détail, un phénomène observé de la même manière chez les enfants canadiens. Parmi les explications possibles, on peut citer l'augmentation de l'ingestion accidentelle, la facilité d'accès, le manque d'instructions de dosage spécifiques à l'âge et l'absence d'options de traitement sûres et efficaces pour la douleur chronique, les troubles du sommeil et les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence. Les personnes âgées sont particulièrement exposées aux effets indésirables du cannabis en raison des changements physiologiques liés à l'âge, de la polypharmacie, des interactions médicamenteuses et de la multimorbidité.

Cette étude est limitée aux données des visites aux urgences et peut sous-estimer l'ampleur réelle des empoisonnements au cannabis. Les personnes âgées peuvent avoir cherché à se faire soigner ailleurs ou ne pas avoir cherché à se faire soigner du tout, d'autant plus que la légalisation du cannabis comestible a précédé immédiatement la pandémie de COVID-19. En raison de la nature transversale de nos données, nous ne pouvons pas déterminer si l'augmentation des empoisonnements est directement attribuable au cannabis comestible ou à la commercialisation plus large du cannabis non médical.5 En outre, nos résultats peuvent être influencés par d'autres tendances temporelles et par des événements concomitants, y compris la pandémie de COVID-19.
 
Dans l'ensemble, cette étude montre les effets de la légalisation et de la commercialisation du cannabis sur la santé des personnes âgées et met en évidence les conséquences associées au cannabis comestible. Les juridictions où le cannabis est légalisé devraient envisager des mesures pour atténuer l'exposition involontaire chez les personnes âgées et des conseils de dosage spécifiques à l'âge.


lundi 20 mai 2024

Mai 1660 — Bataille du Long-Sault et mort d'Adam Dollard des Ormeaux

Adam Dollard des Ormeaux naquit le 23 juillet 1635 à Ormeaux et décéda le 21 mai 1660 à la bataille de Long-Sault, à Carillon en Nouvelle-France.

Il vit le jour en France en 1635, dans le village briard d’Ormeaux, aujourd’hui sur le territoire de la commune de Lumigny-Nesles-Ormeaux, dans le département de Seine-et-Marne.

En 1658, à l’âge de 22 ans, Dollard des Ormeaux arriva en Nouvelle-France. Il fut le commandant de la garnison du Fort Ville-Marie (future Montréal). Paul Chomedey de Maisonneuve, gouverneur de Montréal, le recrute et lui concède également une terre de 30 arpents pour qu’il s’établisse en ce lieu. 

Peu après, un prisonnier iroquois confia aux Français que les Iroquois planifiaient depuis l’automne 1659 une invasion de la Nouvelle-France dont ils voulaient chasser les Français. Le plan débutait à Montréal, se poursuivait aux Trois-Rivières et devait se terminer par la destruction de Québec. 

Devant cette menace, Dollard et un petit groupe de 16 volontaires de condition modeste, accompagnés de leurs alliés, quelque 40 Hurons et quatre Algonquins, partirent de Ville-Marie le 19 avril 1660.

Après 10 jours de canot sur le Saint-Laurent et sur la rivière des Outaouais, ils débarquèrent le 1er mai près d’un fortin abandonné non loin des rapides de Long-Sault.

L’attaque iroquoise

Peu de temps après leur arrivée à Long-Sault, soit le 2 mai, le groupe de Dollard fut attaqué par l’avant-garde iroquoise. Celle-ci était composée de 200 à 300 guerriers. Après un bref combat, les Iroquois appelèrent des renforts et attendirent une force d’environ 700 Iroquois, dont 500 Agniers (Mohawk en anglais) et Onneiouts. Les Français prirent donc refuge dans le fortin (sans porte) et réussirent à tenir contre le grand nombre d’Iroquois pendant une semaine jusqu’à ce que l’eau et la poudre s’épuisent. Les renforts iroquois arrivèrent le 8 mai. Quelques Hurons qui combattaient avec les Iroquois (ayant été adoptés ou enlevés par les Iroquois à l’issue d’autres combats) ont commencé à persuader leurs frères de se joindre aux Iroquois pour éviter une mort certaine s’ils restaient avec les Français. Ce stratagème réussit et de nombreux guerriers Hurons, qui avaient été du combat avec les Français, firent défection pour rejoindre les rangs des Iroquois.

Avec la perte de leurs alliés, le sort de Dollard et de ses compagnons fut scellé, car il ne restait que 22 hommes dans le fortin. Les Iroquois attendaient leurs renforts avant l’assaut final sur les Français.

Le combat dura jusqu’au 9, au 10 ou au 12 mai suivant, selon les sources. Après plusieurs assauts, un combat sans merci s’engage. Les Français tentent de lancer un baril de poudre sur leurs assaillants, mais une erreur fait exploser la bombe à l’intérieur de leur retranchement. Ceci provoque une brèche qui permet aux attaquants de pénétrer la palissade de protection des positions françaises où ils ne trouvent que neuf survivants.

Aucun Français ne revient vivant et seuls quelques Amérindiens réussissent à s’échapper pour rapporter les événements à Ville-Marie et à Québec.  Tous les Français furent tués lors du siège au moment de l’assaut final ou torturés et tués par la suite.

Les Iroquois auraient si décontenancés d’avoir perdu plus de quatre-vingts guerriers contre un si petit nombre (17 Français et 6 Amérindiens), qu’ils ne poursuivirent pas leur attaque sur Ville-Marie et renoncèrent (momentanément) à anéantir la colonie. 

Notons qu’un rapport hollandais signé d’un « La Montagne » (un huguenot ?) et daté de Fort Orange le 15 juin 1660 donne des chiffres différents : « les Agniers et les Iroquois supérieurs, au nombre de six cents, ont attaqué un fort défendu par dix-sept Français et cent sauvages ; […] ils ont perdu quatorze personnes tuées ; dix-neuf furent blessés. » Rappelons cependant que Fort Orange était rival de la Nouvelle-France et  armait les Iroquois contre la colonie du Saint-Laurent.

La défense avancée de Dollard au Long-Sault eut pour effet de détourner un certain temps de son objectif l’armée iroquoise, permettant ainsi aux colons de faire les moissons et d’échapper à la famine, et à Radisson d’atteindre Ville-Marie sain et sauf avec une cargaison de fourrures évaluée à 200 000 livres.

Cependant, la petite colonie n’était toujours pas sauvée du danger des Iroquois. Dès l’automne 1660, ceux-ci mirent sur pied une armée de 600 guerriers décidés à éradiquer la Nouvelle-France. En cours de route, leur chef mourut d’un accident. Croyant à de mauvais augures, ils se dispersèrent. En 1661, les Iroquois menèrent une autre attaque, tuant plus de 100 Français.

En 1665, le roi Louis XIV consentit à envoyer le régiment de Carignan-Salières pour repousser les attaques Iroquois. Ce régiment d’élite finit par leur imposer la Grande Paix de Montréal de 1701.

La présentation sélective et tronquée des faits par Isabelle Hachey

Isabelle Hachey affirme dans La Presse du 19 mai 2024 que demander des preuves solides est un réflexe « très blanc ».


Billet du 28 janvier


Isabelle Hachey est une journaliste de La Presse. Son employeur et elle ont été blâmés il y a quelques semaines par le Conseil de la Presse « pour informations incomplètes, manque d’équilibre et apparence de conflit d’intérêts ».


Mme Hachey a consacré un long article samedi à quelques lignes extraites du plus récent livre de Mathieu Bock-Côté, Le Totalitarisme sans le goulag. Elle prétend que Bock-Côté y « tord la vérité ». Dans un passage de son livre, Bock-Côté dresse un portrait de ce qui arrive aux gens trop rétifs à l’idéologie woke ou diversitaire.

Afin de fournir le contexte, voici le passage, tiré de l’ouvrage, sur le sort de quelques opposants à l’idéologie du genre ; il concentre quatre des six critiques de Mme Hachey (les deux autres portent sur l’immigration) :

À l’automne 2021, un homme accusé de mégenrage à l’endroit d’un de ses anciens collègues, qui se déclarait non-binaire, dans un restaurant, a été condamné à payer plusieurs dizaines de milliers de dollars en dommage au non-binaire en question — quant au restaurant, il était obligé d’imposer à ses employés une formation en sensibilisation à la diversité. En Allemagne, à l’été 2023, une loi a été votée pour punir d’une amende allant jusqu’à 10 000 euros le simple fait de rappeler l’identité de genre antérieure d’une personne trans 31. En France, on assiste aux premiers procès pour mégenrage, comme on l’a vu avec la poursuite engagée contre la militante féministe Dora Moutot, pour avoir affirmé qu’elle voyait en Marie Cau, une femme trans, non pas une femme mais un homme. En Grande-Bretagne, à la fin de l’été 2023, le Parti travailliste envisageait de faire du mégenrage un crime haineux. Il n’est pas insensé de croire à une radicalisation des peines conduisant jusqu’à la prison, malgré la dénégation des partisans de ces lois. À tout le moins, à l’été 2023, on apprenait que près de la moitié de la génération des milléniaux aux États — Unis était favorable à la criminalisation du mégenrage.

En Irlande, un professeur ayant annoncé qu’il refuserait d’utiliser les nouveaux pronoms trans pour parler à ses étudiants a vu son école lui demander de ne plus y remettre les pieds. Puisqu’il s’y est présenté quand même, la police l’a arrêté. En Ontario, au Canada, un élève a dû faire l’expérience de la police car il refusait la présence de garçons s’identifiant comme filles dans le vestiaire de ces dernières. Dans ces deux cas, la punition idéologique était à demi avouée : le professeur fut officiellement arrêté parce qu’il n’avait pas respecté l’interdiction de revenir à son école s’il ne se convertissait pas à l’utilisation des pronoms trans. Le même argument fut utilisé au Canada. Que faire de ceux qui ne consentent pas à ce que leurs enfants, s’ils le demandent, s’engagent dans une thérapie de changement de sexe ? Le refus des parents de se plier à l’idéologie trans sera alors assimilé à une forme de maltraitance parentale. En Colombie — Britannique, toujours au Canada, un père s’est vu condamner à six mois de prison car il a refusé de reconnaître la transition de genre de son enfant, et continuait de voir en sa fille une fille et de l’interpeller par un pronom féminin.
Il n’était pas dans l’idée de Bock-Côté de s’appesantir sur chacun des cas, mais plutôt de relever ce qu’ils ont en commun : l’opposition à la théorie du genre sera punie. Plus l’opposition sera déterminée, plus la punition sera grande.
 
1. Le père en Colombie-Britannique.
 
Pour Mme Hachey, « [e]n fait, le père n’a pas été condamné pour son refus d’accepter la transition de son enfant, mais pour avoir étalé sur la place publique des informations personnelles et médicales à son propos, violant ainsi une ordonnance imposée par un tribunal pour protéger sa vie privée. […] Il y a deux semaines, cette caricature de la réalité a été dénoncée sur 𝕏 [par André Pratte, ancien sénateur libéral nommé par Justin Trudeau, ancien éditorialiste en chef de La Presse et donc ex-collègue de Mme Hachey…], et ça m’a incitée à me plonger dans l’essai. »

C’est en effet ce que prétend le « régime diversitaire ». Mais allons un peu plus dans les détails dont est si avide la vétilleuse Hachey.
 
L’affaire était bien connue des seules personnes vraiment concernées : les élèves de son école et ses voisins, si l’on en croit l’avocat du père. Toutes ces personnes savaient que la fille du père en question (plus de détails ici) faisait une transition. Comme le soulignait l’avocat du père, « aucune preuve » n’a été apportée que les commentaires publics de son client aient entraîné un quelconque préjudice. Et d’ailleurs de quelles informations personnelles et médicales parle Mme Hachey ? Elle reste vague, cest commode. Le Federalist l'a interrogé et, étant régi par les lois américaines, n'a jamais retiré son entretien avec le père. Quel est donc l'information révélée qui contrevient à sa « vie privée » ? Dire « ma fille » ? Simple syntagme qui contrevenait déjà à l’ordonnance de protection.
[1] AB, un garçon transgenre [une fille biologique donc] de 14 ans, demande une ordonnance de protection pour empêcher son père, CD, de publier, de parler ou de donner des interviews sur cette affaire ou sur les informations personnelles et médicales d’AB.

a) CD doit être empêché de :
  1. tenter de persuader AB d’abandonner le traitement pour la dysphorie de genre ; 
  2. s’adresser à AB par son nom de naissance ; et 
  3. se référer à AB comme une fille ou avec des pronoms féminins, que ce soit à AB directement ou à des tiers ;
b) CD ne publiera ni ne partagera, directement ou indirectement par l’intermédiaire d’un agent ou d’un tiers, des informations ou des documents relatifs au sexe, à l’identité de genre, à l’orientation sexuelle, à la santé mentale ou physique, à l’état de santé ou aux thérapies de AB.
Cette ordonnance de « protection » (contre quoi ?) est clairement excessive.

Cette injonction forçait le père à se taire complètement, il ne pouvait pas dire à son enfant ni à quiconque dautre : « j’ai une fille »  ou « ma fille ». Son opposition ne pouvait avoir lieu que dans son for intérieur. Il s’agissait beaucoup plus à notre avis de tout faire pour ne pas ébruiter ce genre d’affaires et non de « protéger » l’enfant. C’est une de ces ruses administratives communes à plus d’une affaire.

En résumé, l’emprisonnement du père (Robert Hoogland) vient bien de son refus d’accepter la « transition » de sa fille qu’il considère comme dangereuse notamment sur le plan médical, et ce même après qu’on lui a intimé de se taire complètement et de se transformer en une tombe. C’est bien son refus devant cette transition, obstiné pour d’aucuns, héroïque pour d’autres, qui l’emprisonnera.

2. Un homme accusé de mégenrage 
 
Isabelle Hachey opine : « Sauf qu’en épluchant les articles publiés en Colombie-Britannique, où se sont déroulés les évènements, on découvre que l’employé non binaire, Jessie Nelson, a reçu 30 000 $ non pas pour avoir été mégenré, mais pour avoir été injustement mis à la porte après avoir demandé à ses collègues de l’appeler par les pronoms de son choix. Ce n’est pas une mince nuance. »
 
Il est vrai que cette personne a été dédommagée parce que renvoyée, mais quelle est donc cette discrimination qui rend ce renvoi injustifié et donc sujet à dédommagement ? « Le tribunal des droits de l’homme a estimé que le travailleur avait fait l’objet d’une discrimination parce que le restaurant n’avait pas pris en compte les mégenrages à l’encontre de l’employé ». Le mégenrage ! Et c’est ce que retenait l’avocate de la plaignante, Adrienne Smith : « Cette “lourde” somme est un signal adressé aux employeurs ». « Cela devrait être un signal indiquant que les employeurs doivent être respectueux. Les pronoms corrects pour les individus ne sont pas facultatifs. Les employeurs ne sont pas libres de s’adresser aux gens avec les pronoms qu’ils choisissent ».

Tout part du mégenrage qui envenime la situation et qui permet d’obtenir un dédommagement. Bref, Isabelle Hachey pinaille.
 
3. Le cas de Josh Alexander, élève de 16 ans en Ontario

Mathieu Bock-Côté :
« En Ontario, au Canada, un élève a dû faire l’expérience de la police car il refusait la présence de garçons s’identifiant comme filles dans le vestiaire de ces dernières. »

L'idéologie LGBTQ/trans dans le nouveau cours de culture et citoyenneté québécoise

Dans le Devoir par Normand Baillargeon :

Vous le savez sans doute, je souhaitais qu’on mette fin au cours Éthique et culture religieuse et qu’on le remplace par un cours axé sur la citoyenneté. C’est chose faite. Et les responsables de sa conception ont fort bien travaillé. Chapeau. Jugez-en. Voici le programme pour le primaire et celui pour le secondaire.

Mais. Car il y a des mais.

L’école est une institution particulière

Pour y venir, il faut se rappeler et sérieusement prendre en compte des choses qui font que l’école est à ce point une institution particulière.

On y transmet des savoirs, on socialise, on qualifie, certes. Mais on s’adresse à des enfants et à des jeunes. On doit veiller à ne pas les faire adhérer inconditionnellement à des idées ou à des pratiques débattues et débattables ou, pire, dangereuses. La philosophe Hannah Arendt pensait qu’on devait se montrer conservateur à son endroit, de manière à permettre aux nouveaux venus dans un monde déjà vieux d’y innover à leur tour.

Si nous adoptons cette sage perspective, on voudra toujours, d’abord et avant tout, ne pas faire de mal. Ni psychologique ni physique. Primum non nocere.

Imaginez à présent un sujet complexe, polémique et hautement diviseur dans la société, parmi les adultes. Pour diverses raisons, on doit ou on veut en parler à l’école, aux enfants.

Des feux rouges s’allument aussitôt.

Pour agir sagement, on souhaitera, partout où c’est possible, se baser sur le savoir le mieux établi.

On se demandera aussi, très sérieusement, à partir de quel âge on peut parler de ce délicat sujet et ce qu’on peut alors en dire. On veillera surtout à ne pas endoctriner et à ne pas faire de mal. On mettra tout en place pour que l’enseignant ne se mue pas en militant d’une cause et la classe, en champ de bataille idéologique. On fera tout cela et on le fera plus encore si ce qui sera enseigné peut avoir de graves conséquences pour les enfants.

En ce moment, vous le savez, toutes les questions relatives au sexe, au genre et aux personnes trans sont de cet ordre.

En faisant appel au savoir le plus solidement établi, on apprendra qu’il existe un immensément large consensus parmi les biologistes nous disant que le sexe est une réalité biologique, qu’il est binaire et défini par les gamètes. On visionnera à ce sujet le riche matériel proposé par le biologiste François Chapleau.

On apprendra aussi que des pratiques médicales de transition et d’aide à la transition appliquées aux jeunes personnes et longtemps couramment employées sont désormais ici remises en question et là interdites, par exemple en Norvège, en Angleterre et en Finlande.

On lira avec horreur l’histoire de la clinique d’identité de genre Tavistock à Londres, récemment fermée, où des personnes non compétentes pour le faire prescrivaient des hormones ou des bloqueurs de puberté à des enfants, au nombre inexplicablement croissant et qui n’en tiraient trop souvent pas de bienfaits.

On lira le rapport Cass sur ces questions, produit d’années de travail par une équipe sérieuse et compétente. Il conclut notamment qu’il n’y avait que « des preuves remarquablement faibles » en faveur de l’utilisation de bloqueurs de puberté et de traitements hormonaux pour les enfants souffrant de troubles du genre.

Sans aucun doute, il faudra se parler entre adultes de tout cela et dans le respect de tout le monde et des droits de chacun. Mais que faire à l’école, avec les enfants ?

Mes mais…

Le sexe, veut-on enseigner dès le primaire, est, selon ce programme, une « catégorie sociale qui répartit la population entre femmes et hommes à partir de caractéristiques physiologiques ». J’en ai une autre définition, dira sans doute à l’élève son enseignant de biologie…

Dans le programme au secondaire, on nous parle de « sexe assigné à la naissance ». Vraiment ? Plusieurs affirment plutôt qu’on le constate. Et même avant la naissance.


Marie-Claude Girard, pour son intervention devant le comité des sages sur le sujet, a pris le temps de consulter des ressources et des outils qu’on suggère aux personnes intervenant auprès de la petite enfance et d’élèves du primaire et du secondaire sur le sexe et le genre. Elle y a trouvé de troublantes assertions présentées comme scientifiques, mais qui font pourtant débat. On remet en question la binarité du sexe et on affirme l’existence d’un troisième sexe (intersexe ou autre) ; on nie la réalité biologique des femmes (qui deviennent des cisgenres) en affirmant que ce mot n’est pas lié à l’anatomie de la personne. Et d’autres assertions encore.

Des feux rouges doivent s’allumer. Certes, on ne sait pas encore comment tout cela se traduira dans les incarnations concrètes de ce programme, en classe, ni comment les enseignants et les autres intervenants vont traiter de toutes ces questions. Mais prudence.

Et tout le monde, parents, scientifiques, médecins et le public en général, doit porter une grande attention à ce qui va se passer. Primum non nocere. Les enfants d’abord.

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