jeudi 3 octobre 2024

Dépenses en éducation dans les écoles publiques au Canada (Québec champion !), édition 2024

 

Du rapport de l'Institut Fraser:

  • Les dépenses totales en éducation dans les écoles publiques au cours des dix dernières années sont passées de 61,5 milliards de dollars en 2012/13 à 82,5 milliards de dollars en 2021/22. Cela représente une augmentation des dépenses nominales de 34,1 %.
  • Les dépenses par élève corrigées pour l'inflation (variations de prix) ont augmenté de 5,1 % au niveau national entre 2012/13 et 2021/22.
  • Les plus fortes augmentations des dépenses par élève corrigées pour l'inflation ont été enregistrées dans les provinces du Québec (33,7 %), de l'Île-du-Prince-Édouard (21,6 %), de la Nouvelle-Écosse (12,3 %) et de la Colombie-Britannique (6,7 %). Les données ne font pas de distinction entre les dépenses temporaires liées au COVID-19 - qui peuvent avoir entraîné un retour plus rapide des enfants en classe - et les dépenses permanentes.
  • Trois provinces ont connu une baisse des dépenses par élève ajustées à l'inflation : l'Alberta (17,2 %), la Saskatchewan (14,9 %) et Terre-Neuve-et-Labrador (9,8 %).
  • Le Québec, qui avait le plus faible niveau de dépenses par élève dans les écoles publiques en 2012-2013, affiche maintenant le plus haut niveau. L'Île-du-Prince-Édouard est passée du neuvième au troisième rang des dépenses par élève. En revanche, la Saskatchewan est passée de la première à la septième place en termes de dépenses par élève, et l'Alberta est passée de la troisième à la dixième place (la plus basse).
  • Même si la Colombie-Britannique a enregistré la quatrième plus forte croissance des dépenses ajustées par étudiant, elle se classe toujours au huitième rang des dépenses par étudiant au Canada.
  • Les effectifs étudiants au Canada ont augmenté en moyenne de 5,1 % entre 2012-2013 et 2021-2022. Trois provinces ont vu leurs effectifs diminuer : Terre-Neuve-et-Labrador (5,8 %), le Nouveau-Brunswick (1,8 %) et l'Ontario (0,1 %).
  • La rémunération demeure l'aspect le plus important et le plus coûteux des dépenses en éducation et a contribué le plus à la croissance des dépenses totales en éducation au Canada.

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« Ce sont des copies d’histoire, de philosophie qu’on ne comprend plus » : les professeurs face à la chute dramatique du niveau de langue

En théorie, l’orthographe ou la grammaire ne relèvent pas du bagage qu’ils doivent transmettre à leurs élèves. Mais les professeurs rivalisent d’ingéniosité pour remédier à la baisse du niveau de français.


« J’ai toujours eu des collègues qui ne prêtaient pas attention au niveau de langue des copies. Ils sont de moins en moins nombreux », lance d’emblée Aude Denizot, professeure de droit à l’université du Maine. « Cette question ne peut plus rester accessoire. Dans aucune des disciplines qui demandent de la rédaction. Parce qu’au-delà d’un défaut d’orthographe, ce sont désormais des copies qu’on ne comprend plus », continue l’auteure de « Pourquoi nos étudiants ne savent-ils plus écrire ? » (Enrick).

Si les enseignants de littérature ont pu, un temps, être seuls à tirer la sonnette d’alarme, ce sont désormais tous les professeurs du secondaire et de l’université qui font les frais de cette chute du niveau. « Mes élèves de Terminale deviennent incapables de construire une phrase avec logique. Ils ont du mal à structurer leur pensée, non pas qu’ils soient moins intelligents qu’avant, mais à cause d’une défaillance syntaxique » explique Emmanuelle*, professeure de philosophie en région parisienne.

Que le niveau d’orthographe continue de baisser n’est pas une nouvelle fraîche. Qu’on ne puisse rien construire sur du sable non plus. Car comment bâtir des fondamentaux sur un roc à ce point effrité ? Apprendre les déclinaisons latines à des élèves ne maîtrisant pas les fonctions grammaticales ? Les rouages de l’argumentation philosophique à des étudiants mauvais en syntaxe ? « Je ne comprends pas. Les professeurs alertent, les journalistes font des articles, des spécialistes écrivent des livres. Mais au niveau du ministère, on continue à se demander s’il faut être exigeant ou non avec l’orthographe et la grammaire », dénonce Aude Denizot.

La campagne publicitaire anglomane d'Évian en France, mais en français à Montréal

La première photo a été prise dans le métro de Montréal, à la station Longueuil. La deuxième photo fait partie de la campagne d'affichage en France.

Moralité : Évian respecte la langue française au Québec, mais s'en moque dans son pays d'origine (la France, pradon la start-up nation chère à Macron).



Voir également la vidéo ci-dessous (tous les slogans sont en anglais, « evian » n'a pas d'accent car trop alpestre et français sans doute, la musique est un machin en anglais, la traduction des slogans (vu la Loi Toubon détournée, est reléguée à de petites inscriptions sur le site web).

Ces publicitaires sûrement surpayés manquent totalement d'imagination et de créativité : on sait à l'avance qu'on aura droit à de l'anglais, de la zizique anglais, des acteurs « déjantés » issus de la diversité ethnique.


Pour les ploucs selon Évian (pardon evian), les traductions fournies en tout petit par la marque:

evian® dévoile sa nouvelle campagne : Mountain of Youth*. Partez à la découverte de ce lieu magique, inspiré par les Alpes, où l'eau minérale naturelle evian® prend sa source. Rencontrez ses habitants qui incarnent l'état d'esprit Live Young. 


Welcome to the Mountain of Youth!


Live young = Vivons jeune  [plutôt vivez ou vivre jeune]

Mountain of Youth = Montagne de Jeunesse 

Welcome to the Mountain of Youth = Bienvenue à la Montagne de Jeunesse

 

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