On m’attaque pour défendre une liberté fondamentale : choisir l’école de ses enfants.
— Anne Coffinier-Barry (@AnneCoffinier) December 14, 2025
La droite doit se réveiller et défendre l’école libre.
La liberté d’éducation n’est pas une option, c’est un droit. pic.twitter.com/SUb3fKO6L2
Un tel niveau de violence trahit la peur de ceux qui m’attaquent. Au fond, c’est un aveu de leur part : s’ils frappent si fort, c’est qu’ils sentent le terrain leur échapper et pensent que la cause de l’école libre pourrait l’emporter. Depuis 1960, la gauche et l’extrême gauche récitent ce même mantra : « À école publique, argent public ; à école privée, argent privé ». Ce vieux serment – signé le 19 juin 1960 à Vincennes à l’initiative du CNAL (Comité national d’action laïque) notamment par socialistes, communistes, syndicats laïcs, Ligue de l’enseignement, FCPE et Grand Orient – continue d’unir aujourd’hui ceux qui ne s’entendent sur rien. La liberté scolaire leur est insupportable ; l’école catholique, impardonnable.
Les méthodes d’une partie de cette gauche n’ont pas changé : attaques ad hominem, amalgames outranciers, recours aux délateurs, accusations relayées avec une gourmandise qui oublie la justice. Accusez : il en restera toujours quelque chose.
Dernier terrain d’instrumentalisation en date : les abus sexuels commis dans les écoles catholiques comme à Bétharram. Ils doivent évidemment être combattus partout avec la plus grande détermination mais LFI se sert de l’émotion soulevée pour tenter d’imposer la loi Vannier-Spillebout, qui reviendrait à placer l’enseignement privé sous contrat sous une tutelle administrative contraire à l’esprit de la loi Debré et, bien sûr, au caractère constitutionnel de la liberté d’enseignement. Pendant ce temps, l’État peine à protéger les enfants dans ses propres structures : Éducation nationale, périscolaire notamment parisien, Aide Sociale à l’Enfance… C’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité.
Et la droite ? Elle murmure là où la gauche hurle. Elle recycle les vieux mantras – « fondamentaux », « autorité », « autonomie » – sans oser encore porter une vision. L’école libre ne figure en bonne place dans aucun projet de reconstruction nationale, seulement dans des ripostes ponctuelles dès qu’un coup tombe. La droite craint de défendre un « privilège ». C’est pourtant l’inverse : aujourd’hui, le véritable privilège est de pouvoir choisir son école. Seules les familles aisées y accèdent pleinement. L’égalité des chances ne suppose plus seulement la gratuité du public à notre époque, mais la possibilité de choisir indifféremment le public ou le privé selon le besoin de son enfant.
Si la droite veut remonter le niveau, restaurer la sécurité éducative et relancer l’ascenseur social, elle doit faire en 2027 ce qu’elle a osé faire pour le travail en 2007 : une rupture lisible, populaire, décisive. Mon vœu est simple : que la droite se passionne enfin pour l’école libre autant que la gauche se passionne pour la combattre. C’est là que se joue désormais l’avenir des enfants… et celui du pays.