
Et c'est bien ce qu'ont également décidé les organisateurs de l'arrivée de saint Nicolas à Anvers ce samedi. Patron des écoliers, il est fêté le 6 décembre dans l'Europe du Nord. À la Saint-Nicolas, la tradition veut que les enfants qui, durant toute l'année, ont été sages, reçoivent des friandises, de nature variable selon les régions, et des cadeaux.
« La mise sous silence de traditions catholiques n’est plus quelque chose de nouveau », réagit le porte-parole du cardinal Danneels, primat de Belgique, qui refuse de se mêler de ce débat.
Même les dessins distribués aux enfants de maternelle ont été débarrassés de ce symbole de la religion catholique.
« Nous suivons les directives de l’administration communale », confie Brigitte Goeyvarts, directrice de l’école communale maternelle ’t Beertje. « Mais même sans avis, nous aurions procédé de la même manière. Notre école respecte toutes les convictions et nous ne voulons pas que quelqu’un s’offusque de certains symboles. Nous fêtons encore la Saint-Nicolas et Noël, mais nous nous taisons sur l’origine religieuse de ces fêtes. » À Noël, il y aura donc bien un sapin dans l’école, mais pas de crèche…
Lors d’un débat télévisé, le directeur général de l’enseignement communal d’Anvers a déclaré que, si le principe de la directive reste de mise, les écoles auront la permission d’accorder une dérogation au patron des écoliers.
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