lundi 25 octobre 2021

Radio-Canada : décolonialiser les noms d'oiseaux ...

Le site de Radio-Canada (vos impôts à l’œuvre) a consacré un long article à « déboulonner les noms d’oiseaux ». Aucun commentaire des lecteurs n’était admis.
 

 
Il s’agit pour le diffuseur gouvernemental de relater (ou faudrait-il dire promouvoir ?) le combat récent mené par « de plus en plus d’ornithologues » [combien ?] Ceux-ci souhaitent remplacer le nom de personnes dans les noms d’oiseau. Car « certaines de ces personnes étaient impliquées dans l’esclavage ou la colonisation ». Certaines, ce n’est donc pas ce qui est commun entre eux. Il semble plutôt que ce qui irrite c’est qu’il s’agisse d’hommes occidentaux. C’est là que le bât blesserait apparemment. 
 
En quoi est-ce un problème pour des noms d’oiseaux au Québec par exemple ? Est-ce que nous nous étonnerions si les noms d’oiseaux en mandarin commémoraient des Chinois ? Que les Russes célèbrent des ornithologues russes ou soviétiques. Peu nous chaut.
 

En ligne de mire : 

Nyctale de Tengmalm [un naturaliste suédois qui n’est jamais venu en Amérique du Nord], bruant de LeConte [sic, horrible graphie à l’américaine !], solitaire de Townsend, bécassine de Wilson, fou de Grant, pic de Lewis, moqueur de Bendire, mouette de Bonaparte, colibri d’Elena, oie de Ross, coucou de Klaas, bruant de Lincoln, ou encore le guillemot de Brünnich… Tous ces noms d’oiseaux font référence à une personne.

Environ 10 % des espèces d’oiseaux dans le monde sont dotées d’un patronyme, soit près d’un millier, dont 150 en anglais et 250 en français en Amérique du Nord.

Radio-Canada cite un ornithologue :

Jordan Rutter donne aussi l’exemple du plectrophane de McCown qui doit son nom à John Porter McCown qui a accidentellement abattu un premier spécimen. Mais cet homme est aussi devenu général de l’armée confédérée et s’est battu contre plusieurs communautés autochtones [en tant qu’officier fédéral et non sudiste].

En 2018, une demande officielle est soumise au comité nord-américain de classification et de nomenclature (North American Classification and Nomenclature Committee, NACC) de la Société américaine d’ornithologie (American Ornithological Society, AOS) pour changer le nom du plectrophane de McCown. [La demande recommandait de changer le nom de cet oiseau en un nom « tribal » pour ce volatile. Le demandeur avouait ne pas avoir trouvé un tel nom amérindien pour ce plectrophane.]

Du Panama au Canada, c’est l’AOS qui détermine le nom anglais des oiseaux. Elle rejette la demande de modification en évoquant que « l’éthique et la morale ne devraient pas être un facteur décisif pour les noms d’oiseaux ». Mais un an plus tard, en août 2020, le comité change d’avis. Le plectrophane de McCown devient [en anglais…] le plectrophane à ventre gris. Que s’est-il passé entre les deux décisions ?

Le 25 mai 2020, à Minneapolis, George Floyd meurt sous le genou d’un policier blanc. La scène est filmée. La vidéo fait le tour du monde. Cette mort marque le début d’un mouvement contre le racisme et contre l’histoire coloniale et esclavagiste des États-Unis.

[Deux expertises post-mortem ont conclu à des causes de la mort différentes : le médecin légiste a affirmé que Floyd est mort d’un « arrêt cardiopulmonaire », il évoqua en outre de problèmes de santé, une « utilisation récente de méthamphétamine » et une « intoxication au fentanyl » qui ont selon lui contribué à sa mort. À la suite d’une demande de la police fédérale (FBI), le service de médecine légale des forces armées analysa et valida le rapport d’autopsie. Une seconde autopsie, indépendante et réalisée à la demande de la famille par Michael Baden et Allecia Wilson, affirma le 1er juin 2020 que George Floyd était mort d’« asphyxie due à une pression soutenue ». La compression qu’il avait subie, au cou et au dos, aurait bloqué la circulation sanguine jusqu’à son cerveau, causant ainsi un arrêt cardiopulmonaire.]

Le diffuseur gouvernemental nous apprend qu’« Oiseaux Canada prend aussi des engagements pour dénoncer le racisme et favoriser la diversité et l’inclusion en ornithologie ».

Pour simplifier les démarches de changement de taxinomie, et aller plus loin que les noms au passé jugé problématique à la morale et aux valeurs d’aujourd’hui, Bird Names for Birds propose de supprimer tous les noms de personne.

Cela nous paraît excessif. Cela ressemble à une décision dogmatique qui vise à éliminer des noms perçus comme trop européens.

Toutefois, un argument nous paraît valable quand vient le temps de renommer la faune ou la flore (ce qui arrive malheureusement un peu trop souvent en ornithologie). Il nous paraît légitime de choisir un nom plus descriptif pour un oiseau quand le nom actuel est mal connu et n’évoque rien. Mais cela doit être tempéré par d’autres considérations.

Est-ce vraiment utile de renommer la mouette de Bonaparte dont la livrée change selon la saison (nuptial ou internuptiale) et qui est très semblable à la mouette pygmée ? Un nom « descriptif » semble difficile et sera sans doute tout aussi arbitraire.

Que faire de la barge hudsonienne ? Faudrait-il la débaptiser sous prétexte que la baie d’Hudson célèbre un horrible explorateur européen et donc un « colonialiste » ? Faudrait-il débaptiser, en botanique, les bégonias, les magnolias, les fuchsias et les poinsettias parce que Bégon, Magnol, Fuchs et Poinsett étaient des Blancs ?

Au Québec, une quinzaine d’oiseaux ont des noms de personnes. Le Regroupement Québec Oiseaux forme en ce moment un comité de travail pour « réunir des représentants de diverses régions de la francophonie qui auraient pour mandat de se pencher sur ce dossier, ainsi que sur les autres changements de noms qui surviennent annuellement ».

Gageons que Radio-Canada aura leur travail à l’œil. Aucune pression indue ne sera exercée.


Vivement la fin d’ECR !

Plusieurs nous ont demandé ce que nous pensions de l’abrogation du programme ECR.

En quelques lignes, disons que nous saluons cette abrogation, mais que nous sommes très réservés quant à l’instauration d’un nouveau programme. En effet, nous sommes opposés à ce qu’un gouvernement impose des valeurs idéologiques auprès des enfants de toutes les écoles, y compris les écoles privées. C’est aux parents que revient ce privilège. Nous craignons que ce nouveau programme soit détourné et qu’on ne retrouve dans le nouveau programme de « culture et citoyenneté québécoise » [au singulier ?] toutes les lubies de la gauche progressiste : écologisme, multiculturalisme, féminisme exacerbé, portes béantes à toutes les minorités LGBTQ, ethniques, etc.

Nous aurions préféré le remplacement du programme ECR par un supplément de matières de base comme davantage de français, d’histoire (québécoise et occidentale). C’était d’ailleurs une des solutions que plébiscitaient les Québécois dans un sondage Léger il y a 9 ans. Une autre étant de rendre le cours ECR facultatif, ce qui aurait pu être acceptable. Aucun parti politique n’avait eu le courage de relever cette suggestion populaire. Les médias n’avaient donné aucun écho à cette préférence. Les écoles devrait, en outre, pouvoir donner un cours de religion, de morale ou de culture religieuse si cela rentre dans leur mandat (un cours de religion catholique pour les écoles catholiques par exemple)

Enfin, nous nous demandons pourquoi cette annonce a pris tellement d'années alors que la CAQ avait voté en 2012 pour son abrogation au primaire. Se pourrait-il qu'il s'agisse d'un os lâché pour satisfaire (lentement) l'aile nationaliste de la CAQ tout en remettant aux Calendes grecques d'autres dossiers importants comme l'application urgente de la loi 101 aux cégeps ?

Voir aussi

Les Québécois veulent des bons d’étude et que le cours ECR soit optionnel ou aboli (2012)


Texte de Philippe Lorange, Étudiant à la maîtrise en sociologie à l'UQAM,

Cela fait maintenant plus d’un an que le gouvernement du Québec affirme sa volonté d’en finir avec le cours Éthique et culture religieuse, introduit en 2008 à la suite de la crise des accommodements raisonnables. Le dénommé « ECR » avait comme but, dans la tête de ses concepteurs, de remodeler la conscience collective du Québec afin de formater les nouvelles générations au multiculturalisme.

Faisant le diagnostic d’un peuple québécois jugé trop réfractaire à la diversité heureuse, les multiculturalistes de l’époque avaient pris comme résolution de saper les fondements de l’enracinement national. Ainsi, sous ECR, les élèves apprenaient à sacraliser le grand « Autre » et sa gardienne, la Charte canadienne des droits et libertés, ainsi qu’à faire fi de tout raisonnement critique lorsque vient le temps de penser les valeurs des cultures différentes de la nôtre.

L’imposition du voile islamique, par exemple, ne pouvait plus être vue sous l’angle d’une atteinte à l’égalité homme-femme. Fort heureusement, nous apprenons depuis quelques jours que son remplacement définitif est programmé pour de bon.

Il convient ici de saluer le travail exemplaire de la sociologue Joëlle Quérin dans l’analyse rigoureuse des impostures d’ECR. Rappelons-nous que Quérin, il y a une dizaine d’années, avait courageusement dénoncé les représentations caricaturales des croyants dans les différents manuels d’ECR, et qu’elle avait décortiqué la propagande qui s’effectuait au travers du contenu du programme.

Car il ne faut pas se tromper : sous des apparences de vertus de tolérance se cachait dans les faits un cours qui répandait avec force la doctrine multiculturaliste de Trudeau père, qui a toujours voulu bien faire comprendre aux Québécois que leur peuple ne valait pas la peine d’exister. 


Conséquences néfastes sur les jeunes

Malheureusement, les 13 années d’activité d’ECR auront eu des conséquences néfastes sur la conscience nationale de la génération Z, dont les membres sont aujourd’hui nombreux à croire que leurs ancêtres ont volé les terres des Amérindiens et que leur peuple serait fondamentalement raciste.

Leur lecture est évidemment fausse et relève d’un mépris de soi digne d’un colonisé. Au sujet de menaces réelles qui pèsent sur notre civilisation, comme l’immigration massive et la montée de l’islamisme, ils sont incapables de réfléchir avec lucidité sur ces questions. Les mots qui finissent en « phobe » tiennent lieu de procès et de raccourci intellectuel. 

Un pas dans la bonne direction

Même après la fin d’ECR, ils seront encore nombreux, à l’université, à propager leurs idées mortifères aux jeunes étudiants en pleine heure de classe. Le dogme universitaire woke prendra le relais du petit frère ECR tombé au combat.

L’abolition d’un cours aussi toxique est un pas dans la bonne direction, mais ne saurait suffire. Les élèves québécois doivent nourrir leurs esprits pour aiguiser leur faculté de jugement.

Contrairement à ce qu’en pensent les fonctionnaires, cette éducation de l’intelligence se fait beaucoup moins par une panoplie de cours sur la citoyenneté ou la culture numérique que par la transmission de la grande culture. Entendons par là les grands classiques de la littérature, de la philosophie, de l’histoire.

C’est ce raffinement de l’esprit qui doit être nourri afin d’accoucher de générations qui ont le sens de la nuance et du regard critique. D’une manière ou d’une autre, la littérature devra impérativement refaire sa loi dans l’école, afin d’endiguer les éventuelles lubies pédagogiques qui pourraient faire subir des ravages aussi importants que l’a fait ECR.

Voir aussi 

Joëlle Quérin répond à ses détracteurs chez Denise Bombardier 

Joëlle Quérin et « La face cachée du cours Éthique et culture religieuse »  

En 2012, la CAQ votait pour l'abolition du programme ECR au primaire (Éric Caire avait été suivi par les militants, le futur ministre Roberge avait plaidé devant eux qu'il fallait conserver ECR)

La CAQ veut continuer d'imposer le controversé programme ECR (2018) 

Québec — le programme ECR serait là pour de bon selon le ministre Roberge (janvier 2019)

Livre sur le cours ECR : Au-delà des apparences (Guy Durand)

Livre Regards sur le cours ECR : La Religion sans confession 

L'ex-ministre Jacques Brassard sur Pauline Marois et ses réformes scolaires  

Mme Marois exigeait en 2009 une révision du cours d'éthique et de culture religieuse, l'ADQ un moratoire. En 2008, Pauline Marois soutenait le cours ECR...

Mario Dumont : pour Pauline Marois, l'État comme parent du berceau à l’université ?

Richard Martineau approuvait en 2007 le programme ECR et se moquait des parents catholiques qui voulaient perpétuer la catéchèse à l'école (elle n'était déjà plus enseignée depuis des décennies). Voir la vidéo ci-dessous :
— Je trouve cela intéressant que mes enfants puissent justement s’ouvrir aux religions des autres, non ? »... (à 1 min 20 s) 

puis 

— Moi, j’ai pas eu la chance d’apprendre les autres religions. 

Pour terminer son entretien, M. Martineau s'exclame :

—  Mais enfin, l'école n'est pas là pour des mythes, des légendes, des croyances !

Imperturbable, Mme Morse-Chevrier de répondre :

— Mais si c'est cela que vous croyez, M. Martineau, vous devriez être contre le nouveau cours, car le nouveau programme enseigne des croyances et des mythes. Et beaucoup de parents ne veulent pas que cela soit enseigné à leurs enfants de cette façon-là.


L'Ontario, la Suède et le Danemark suspendent le vaccin anti-Covid de Moderna pour certains jeunes (m à j : Finlande et Islande aussi)

Les autorités sanitaires suédoises ont maintenant décidé qu'un moratoire sur l'administration du vaccin Moderna à toute personne de moins de 31 ans sera prolongé indéfiniment, a rapporté le U.K. Daily Mail. La pause sur les injections de vaccin Moderna devait se terminer le 1er décembre. 


Mise à jour du 20 octobre

 
La Food and Drug Administration (FDA) retarde l’approbation du vaccin contre la COVID-19 de Moderna Inc. destiné aux adolescents afin de vérifier si celui-ci pourrait augmenter le risque d’une affection cardiaque inflammatoire rare, a rapporté le Wall Street Journal
 

Mise à jour du 17 octobre
 
Le taux de myocardites et péricardites chez les jeunes hommes vaccinés en Ontario continue de grimper. 
 
Pour les hommes âgés de 18 à 24 ans, cela représente (voir tableau ci-dessous) 42,2 + 173,3 = 215,5 cas pour 2 millions de doses. Pour simplifier le calcul, supposons que tout le monde ait reçu 2 doses (bien qu’en réalité, un certain pourcentage de ce groupe démographique n’ait reçu qu’une seule dose jusqu’à présent). Cela donnerait une incidence chez les hommes âgés de 18 à 24 ans de 215,5 pour 1 million de personnes, soit 1 cas sur 4 640 jeunes hommes vaccinés. Ce qui est au-delà du risque de 1 / 5000 qui avait conduit à la Santé public de l'Ontario de recommander la suspension de la vaccination à l'aide du vaccin Moderna.
 
Rappelons que les responsables ontariens affirmaient à la fin septembre qu'environ un homme sur 5 000 entre 18 et 24 ans avait développé une myocardite ou péricardite après avoir reçu une injection de Moderna comme deuxième dose, contre environ un homme sur 28 000 ayant plutôt reçu le vaccin Pfizer. Ceci semble s'expliquer par le fait que Moderna est aussi le vaccin le plus fortement dosé. Environ une femme sur 17 000 ayant reçu Moderna pour sa deuxième dose avait également développé une myocardite ou une péricardite.


Mise à jour du 8 octobre

L'Islande se joint aux autres pays nordiques pour suspendre les inoculations à l'aide du vaccin Moderna en raison des inquiétudes suscitées par les effets secondaires.

Le vaccin Moderna, qui a principalement été utilisé en Islande pour les deuxièmes doses, ne sera plus utilisé tant que plus d'informations sur sa sécurité n'auront pas été recueillies, a déclaré vendredi l'épidémiologiste en chef.

Source : Bloomberg


 

Mise à jour du 7 octobre

La Finlande suspend l’utilisation du vaccin anti-Covid-19 de Moderna chez les jeunes hommes.

La Finlande a suspendu jeudi l’utilisation du vaccin à ARN messager (ARNm) de Moderna pour les hommes de moins de 30 ans, se fondant sur des données préliminaires suggérant qu’il pourrait être lié à un léger surcroît de risque d’inflammations cardiaques parmi cette frange.

« Une étude nordique menée en Finlande, en Suède, en Norvège et au Danemark suggère que les hommes de moins de 30 ans ayant été vaccinés avec le vaccin Spikevax de Moderna présentent un risque légèrement accru de développer une myocardite (inflammation du muscle cardiaque-NDLR) », a déclaré Mika Salminen, le directeur de l’institut finlandais de la santé.

Alors que la vaccination est ouverte à partir de 12 ans en Finlande, les jeunes hommes y seront donc vaccinés avec le vaccin Comirnaty de Pfizer et BionTech, a-t-il précisé. Les données préliminaires de cette étude — qui n’a pas encore été publiée — ont déjà conduit les autorités sanitaires suédoises et danoises à restreindre mercredi le recours à ce vaccin.

En Suède, il est désormais réservé aux personnes âgées de plus de 30 ans, et au Danemark, il n’est désormais utilisé que pour les plus de 18 ans. D’après l’Institut finlandais de la santé, cette étude, dont les résultats préliminaires ont déjà été communiqués à l’Agence européenne des médicaments (AEM) pour évaluation, sera publiée d’ici deux semaines.

L’AEM a estimé début juillet que les myocardites et les péricardites (inflammation de la membrane recouvrant le cœur-NDLR) devaient être considérées comme un effet indésirable très rare, survenant en particulier chez les jeunes hommes après l’administration de la deuxième dose du vaccin Pfizer ou Moderna. Elle avait alors réaffirmé que le rapport bénéfices-risques restait largement favorable.

En France, la vaccination est ouverte aux 12-17 ans depuis la mi-juin et seuls les vaccins à ARNm de Pfizer et BionTech ou de Moderna MRNA.O sont autorisés dans cette classe d’âge. 

 


Billet originel du 6 octobre

La Suède a annoncé mercredi 6 octobre suspendre « par précaution » le vaccin anti-Covid de Moderna pour les moins de 30 ans en raison d’un risque d’inflammation cardiaque chez les jeunes.

L’autorité de santé publique (FHM), chargée de la campagne de vaccination en Suède, « a décidé de mettre en pause l’usage du vaccin anti-Covid Spikevax de Moderna pour tous ceux nés en 1991 et après, par principe de précaution », a-t-elle annoncé mercredi 6 octobre. La Suède justifie cette suspension en raison d’un risque d’inflammation cardiaque chez les jeunes, en soulignant que la probabilité de cet effet secondaire était toutefois « minime ».

Cette décision est prise « après des signes de risque accru d’effets secondaires comme les inflammations du myocarde et du péricarde », précise la FHM. Selon l’agence, le risque est plus marqué après la deuxième dose et chez les sujets masculins. « La myocardite et la péricardite disparaissent souvent [mais pas tout le temps donc] d’elles-mêmes, sans causer de problèmes durables, mais les symptômes doivent être évalués par un médecin », explique l’agence.

Pour sa part, le Danemark cesse d’offrir le vaccin Moderna Covid-19 aux moins de 18 ans. Les personnes de moins de 18 ans ne se verront plus proposer le vaccin Covid-19 de Moderna par mesure de précaution, a confirmé l’Autorité sanitaire danoise.

Les personnes âgées de 12 à 17 ans ne recevront donc que la piqûre Pfizer. La décision a été prise sur la base d’un « principe de précaution », a indiqué l’autorité sanitaire dans un communiqué.

Le vaccin Pfizer a, jusqu’à présent, été le principal type de vaccin offert aux Danois. Ce sera désormais le seul vaccin Covid-19 utilisé pour la tranche d’âge.

La décision a été prise « notamment à la lumière du fait qu’il existe la plus grande quantité de données sur l’utilisation (du vaccin Pfizer) chez les enfants et les jeunes en particulier des États-Unis et d’Israël », a déclaré Bolette Søborg, chef du département de l’Autorité sanitaire danoise dans le communiqué de presse.

Environ 1 100 personnes de moins de 18 ans au Danemark ont ​​reçu le vaccin Moderna, selon l’autorité.

Une nouvelle étude nordique a évalué le risque de méningite et de myocardite, deux effets secondaires connus, mais très rares de la vaccination contre le Covid-19.

Les premières données ont soulevé la possibilité d’un risque accru de myocardite avec le vaccin Moderna.

Les symptômes de la maladie peuvent inclure de la fatigue, un pouls irrégulier, de la fièvre, des douleurs thoraciques, des douleurs à la respiration profonde et des douleurs du côté gauche ou au centre de la poitrine, selon un communiqué publié mercredi par l’autorité sanitaire suédoise, Folkhälsomyndigheten.

En Ontario 

Depuis la semaine passée, l’Ontario recommande maintenant le vaccin Pfizer Covid-19 pour les adultes âgés de 18 à 24 ans en raison d’une « augmentation observée » des affections inflammatoires cardiaques rares après des doses de Moderna, principalement chez les hommes.

Décrivant les nouvelles directives comme une « recommandation préférentielle », Moore a déclaré qu’il y avait un risque sur 5 000 de myocardite ou de péricardite pour les hommes âgés de 18 à 24 ans après une deuxième dose de Moderna.

Cela se compare à un risque d’un sur 28 000 pour ceux qui ont reçu Pfizer — environ cinq fois moins. Les taux de risque sont basés sur plus de 96 000 secondes doses de vaccins Pfizer et Moderna injectées entre le 1er juin et le 7 août.

Moore a déclaré que la majorité des cas cardiaques étaient bénins et diagnostiqués dans les salles d’urgence des hôpitaux, bien que moins de 10 personnes aient été admises dans des unités de soins intensifs pour une surveillance supplémentaire.

Les données utilisées par SPO (Santé publique de l’Ontario) dans sa recommandation de la semaine dernière sont désormais désuètes. Elles se fondaient sur des données du 1er juin au 7 août. De nouvelles données sont disponibles auprès du SPO et elles montrent une incidence plus élevée de myocardite/péricardite.


Pour les hommes âgés de 18 à 24 ans, cela représente 41,4 + 170,4 = 211,8 cas pour 2 millions de doses. Pour simplifier le calcul, supposons que tout le monde a reçu 2 doses (bien qu’en réalité, un certain pourcentage de ce groupe démographique n’ait reçu qu’une seule dose jusqu’à présent). Cela donnerait une incidence chez les hommes âgés de 18 à 24 ans de 211,8 pour 1 million de personnes, soit 1 cas sur 4 721 jeunes hommes vaccinés.

Voir aussi 

Canada — Université menace ses étudiants en ligne de suspension s’ils ne sont pas vaccinés, mis en demeure par des avocats, elle recule  

Le vaccin d'AstraZeneca suspendu pour les moins de 55 ans [Le Soleil 29 mars 2021 : « Après avoir clamé sur tous les fronts que le vaccin d’AstraZeneca est efficace et sécuritaire, les autorités fédérales et provinciales en suspendent maintenant l’utilisation pour les personnes de moins de 55 ans. »]

Étude — Plus de risques d’événement cardiaque indésirable après 2e dose du vaccin chez les garçons que d’infection à la Covid sur 120 jours  

«Un nombre important de cas d'échec du vaccin Janssen a été rapporté, avec notamment des formes graves (décès, réanimation) ainsi qu'une surreprésentation des patients vaccinés par Janssen en réanimation dans deux CHU» (Centres Hospitaliers Universitaires), à Marseille (sud) et Tours (ouest), note l'ANSM dans son rapport périodique de surveillance des vaccins.

Vaccins : le doute est-il encore permis ?

Patrick Cohen (France 5) : atteindre l’immunité collective par la vaccination est illusoire  

Une étude révèle que l’immunité naturelle serait supérieure à la vaccination  

Stéphan Bureau blâmé par l’ombudsman de la radio gouvernementale pour son entrevue avec Didier Raoult (l’agronome à l’origine de la plainte s’offusquait que Didier Raoult prétende que l’immunité naturelle était supérieure à la vaccination).

Le variant delta pourrait échapper aux vaccins si elle devient Delta 4+, prévient un nouveau document. Une nouvelle étude suggère que 4 modifications du variant delta pourraient rendre les vaccins actuels inefficaces. (Deseret News

Les vaccins anti-Covid fonctionnent-ils ? Si oui, jusqu’à quel point ?  

D’autres vaccins, comme le Novavax, pourraient mieux résister aux variants. Lire Le battage médiatique persistant autour de la technologie des vaccins à ARNm nous détourne désormais des autres moyens de mettre fin à la pandémie. Pour ne pas parler des traitements bon marché (Ivermectine par exemple) dont on ne parle pas (vidéo).

Les confinements ont nettement réduit les capacités physiques et intellectuelles des enfants

 

 


Dieu et la Science : incompatibles ?

Dans le cadre de la sortie du livre Dieu —La science, Les preuves, CNews a consacré une émission sur ce sujet (la vidéo n’est pas visible en Amérique du Nord). La voici :

Présentation de l’éditeur

Pendant près de quatre siècles, de Copernic à Freud en passant par Galilée et Darwin, les découvertes scientifiques se sont accumulées de façon spectaculaire, donnant l’impression qu’il était possible d’expliquer l’Univers sans avoir besoin de recourir à un dieu créateur. Et c’est ainsi qu’au début du XXe siècle, le matérialisme triomphait intellectuellement.

De façon aussi imprévue qu’étonnante, le balancier de la science est reparti dans l’autre sens, avec une force incroyable. Les découvertes de la Relativité, de la mécanique quantique, de l’expansion de l’Univers, de sa mort thermique, du Big Bang, du réglage fin de l’Univers ou de la complexité du vivant, se sont succédé.

Ces connaissances nouvelles sont venues dynamiter les certitudes ancrées dans l’esprit collectif du XXe siècle, au point que l’on peut dire aujourd’hui que le matérialisme, qui n’a jamais été qu’une croyance comme une autre, est en passe de devenir une croyance irrationnelle.

Dans une langue accessible à tous, les auteurs de ce livre retracent de façon passionnante l’histoire de ces avancées et offrent un panorama rigoureux des nouvelles preuves de l’existence de Dieu. À l’orée du XXe siècle, croire en un dieu créateur semblait s’opposer à la science. Aujourd’hui, ne serait-ce pas le contraire ?

Une invitation à la réflexion et au débat.

 
 
Dieu —La science Les preuves
par Michel-Yves Bolloré, Olivier Bonnassies
publié le 13 octobre 2021,
aux éditions Guy Trédaniel,
à Paris,
577 pp,
ISBN-10 : 2 813 225 851
ISBN-13 : 978-2813225856

 

Voir aussi 

Mythe — Le Moyen Âge n’a pas cru que la Terre était plate (m à j)


La vérité sur l’affaire Galilée, l’hypothèse sans preuve

Idée reçue : « Au Moyen-Âge, les paysans sont accablés d’impôts »

Histoire — Le Moyen Âge, une imposture.

Rémi Brague : « L’opposition entre loi de Dieu et loi de la République a-t-elle un sens ? »

Histoire — Aux origines de la légende noire espagnole 

France & Québec — 9 décembre 1905, promulgation de la Loi de la séparation de l’État et des Églises

La place des femmes au Moyen-Âge : elles votaient, elles ouvraient boutique sans autorisation maritale

Au Moyen-Âge tout chevalier était lettré, selon Martin Aurell (1 de 2) (écoutez l’audio)

Au Moyen-Âge tout chevalier était lettré et… « courtois », selon Martin Aurell (2 de 2) (écoutez l’audio

La femme au temps des cathédrales [m-à-j vidéo Apostrophes avec Régine Pernoud]

Les gens travaillaient-ils tout le temps au Moyen Âge ?

Histoire — les Français sous l’Ancien Régime payaient 18 jours de travail en impôts

Les manuels scolaires québécois d’histoire… 

Noël dans 30 ans, enfin laïque, bio, tolérant et morne ?

Manuel d’histoire [1] — chrétiens intolérants, Saint-Louis précurseur des nazis, pas de critique de l’islam tolérant pour sa part

Manuel d’histoire [2] — Chrétiens tuent les hérétiques, musulmans apportent culture raffinée, pacifique et prospère en Espagne

27 novembre 1095 — Appel lancé pour porter secours aux chrétiens d’Orient et aux pèlerins 

 

Selon la SRC : « Le projet de loi 2 du ministre de la Justice suscite de vives critiques »

Selon le diffuseur gouvernemental, « Le projet de loi 2 du ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, suscite de vives critiques. »

Radio-Canada ne précise pas dans son chapeau de qui proviennent ces cris d’orfraies. Or il s’agit de quelques militants trans, peu représentatifs de la population. Dans un long article, la Société d’État retranscrit ces critiques sans aucune distance et ne les oppose pas à des critiques.

Mais que reprochent donc ces militants ?

Projet de loi 2, « la loi la plus transphobe passée dans l’histoire du Québec »

Ils s’opposent à l’exigence d’une chirurgie pour le changement de la mention du sexe à l’état civil dans le projet de loi déposé jeudi dernier par le ministre Simon Jolin-Barrette.

Le texte du projet de loi 2 prévoit qu’une personne ne pourra changer son marqueur de sexe sur son acte de naissance que si elle a des traitements médicaux et des interventions chirurgicales impliquant une modification structurale de ses organes sexuels. Ce qui est déjà discutable, même ces traitements médicaux ne signifient pas que les cellules du corps et leur ADN changent de sexe. Il ne s’agit que de masquer quelques traits visibles par ces traitements médicaux ou chirurgicaux. Pour ceux qui ne subissent pas de chirurgie, le projet de loi prévoit la possibilité d’avoir une identité de genre différente du marqueur de sexe. Le sexe et le genre ne seront pas mis en opposition sur le certificat de naissance, il ne reprendra que l’une ou l’autre mention.

Céleste Trianon, activiste au Centre de lutte contre l’oppression des genres, interrogée par Radio-Canada, n’hésite pas à dire : « La communauté trans considère cette loi comme la loi la plus transphobe passée dans l’histoire du Québec et même du Canada, soutient-elle. » Évanouie la Grande-Noirceur alors ?