mardi 30 novembre 2010

Allemagne — Penser différemment le réchauffement climatique

Super le climat !
Focus est un des grands magazines hebdomadaires allemands. Bien que relativement récent, ce magazine est devenu en quelques années un concurrent sérieux du Spiegel. Il a un tirage hebdomadaire de 740 000 exemplaires.

Voilà donc que Focus se met à la mode du climatoscepticisme en consacrant une couverture intitulée « Super le climat ! » pour se féliciter des bienfaits du réchauffement climatique. « Penser différemment : le réchauffement climatique est bon pour nous » proclame le sous-titre de la couverture.

À l'intérieur, un dossier de onze pages aux titres provocateurs pour des lecteurs habitués au seul écocatastrophisme : les périodes chaudes sont des périodes d'abondance, la chaleur et le carbone produisent de meilleures récoltes, les forêts grandissent, les déserts se rapetissent. D'autres articles s'attaquent à de fausses prédictions censément liées au réchauffement climatique et se penchent sur des scientifiques respectés qui n'acceptent pas les théories alarmistes conventionnelles au sujet du « changement » climatique.

Pour Christian Pantle, rédacteur scientifique du magazine Focus, interrogé dans cette vidéo, il s'agit d'aborder la question du climat climatique sous un nouvel angle. De briser un tabou : est-ce que le réchauffement climatique pourrait avoir des avantages ?

Ours blanc s'abandonne dans la toundra en fleurs — « Ça se réchauffe, tant mieux ! »

Focus aborde sept prédictions catastrophiques exagérées que l'on attribue au réchauffement climatique, parmi celles-ci le sort de l'emblématique ours polaire. Extrait :
Les ours polaires sont-ils en voie de disparition ?

L'ours famélique agrippé à un maigre glaçon à la dérive est devenu l'icône du changement climatique. Alors même que la population totale des ours blancs a augmenté avec bonheur depuis la moitié du XXe siècle, même si quelques populations locales ont diminué.

La fonte de la banquise arctique a réduit certains habitats. Mais l'ours blanc existe depuis environ 150 000 ans et, depuis lors, il a survécu à une période plus chaude que l'actuelle. L'ours polaire a frôlé l'extinction au milieu du siècle dernier à la suite d'une chasse excessive. Mais depuis qu'il est protégé (seule une chasse à petite échelle est permise), le cheptel se reconstitue.

En 1950, à la suite d'un recensement, les écologistes estimaient le nombre d'ours polaires à seulement 5 000. Depuis, leur nombre se situe entre 20 000 et 25 000 plantigrades.

En outre, on n'a démontré aucune corrélation directe dans le passé entre l'étendue de la banquise et le nombre d'ours blancs. On ne peut donc conclure qu'à l'avenir une hausse des températures s'accompagnera d'une baisse du nombre d'ours. Car les ours chassent également les phoques sur des plages libres de glaces, et l'été ils s'ébattent dans la toundra en fleurs où ils se nourrissent de lemmings et de campagnols.
Le Sahara reverdit
Le Sahara reverdit lentement

Explication de l'illustration à gauche.

Le désert...


Dans les années 80, cette région au nord-ouest du Soudan n'était encore qu'un endroit sec, désertique et hostile.

...revit


Cette zone reverdit depuis 10 ans, parce qu'il pleut nettement plus — très probablement à cause du réchauffement climatique.

Stefan Kröpelin
Géoarchéologue, université de Cologne


Depuis plus de 30 ans, Kröpelin étudie l'histoire climatique du Sahara. C'est ainsi qu'il a documenté le début du reverdissement de l'immense désert.

Qui y gagne, qui y perd

Enfin, ci-dessous, une mappemonde qui illustre la façon dont les changements climatiques devraient affecter les rendements céréaliers existants de différents pays d'ici 2080. Les pays dont les rendements augmentent le plus, selon le modèle informatique de l'International Institute for Applied Systems Analysis (IIASA), sont en vert foncé, ceux dont le rendement diminue le plus sont en orange foncé. Parmi les grands gagnants : l'Afrique du Sud, l'Argentine, l'Asie centrale,  le Canada, le Chili,  l'Éthiopie, le Kenya, l'Ouganda, le Paraguay, la Russie, la Scandinavie et la Syrie. Légèrement favorisés  : l'Algérie, l'Australie, la Chine,  le Maroc, le Niger, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, le Portugal et le Tchad. Dans l'ensemble, la production céréalière mondiale devrait augmenter de 3 % d'ici 2050 du fait du changement climatique.

Source : International Institute for Applied Systems Analysis (IIASA)


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École Belz : « le cours d'éthique et culture religieuse est enseigné façon juive »

Une école juive orthodoxe de Montréal, l'École communautaire Belz, rue Durocher, à côté de la gare de triage, a décidé de se conformer au programme d'enseignement du Monopole de l'Éducation du Québec afin d'obtenir une subvention pour les garçons du secondaire.

Alors que le collège Loyola a dû aller en justice pour pouvoir enseigner le programme d'éthique et de culture religieuse d'une façon conforme à sa nature d'établissement catholique, Le Devoir nous apprend que cette école juive enseigne désormais ce programme à sa façon (pas la façon laïque, ni profane donc) : « Petite concession à cet effet : le cours d'éthique et culture religieuse est enseigné façon juive, reconnaît le rabbin Hecht. »





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