Le nouveau gouvernement luxembourgeois, composé de libéraux, de socialistes et de verts, veut mettre fin au système actuel, largement plébiscité, du choix entre un enseignement laïc et un enseignement religieux à l'école. Le gouvernement veut mettre en place un enseignement de valeurs, unique et uniforme le tout au nom de « la diversité ».
Un groupe de parents a lancé une pétition pour s'opposer à cette initiative. Cette pétition peut être signée sur des formulaires papier ou en ligne. Pour ces parents, « Le libre choix actuellement garanti est l’expression d’un respect mutuel et d’une démocratie vivante. L’unité se crée dans la diversité et non à travers l’uniformisation du cours unique prévu. »
Un groupe de parents a lancé une pétition pour s'opposer à cette initiative. Cette pétition peut être signée sur des formulaires papier ou en ligne. Pour ces parents, « Le libre choix actuellement garanti est l’expression d’un respect mutuel et d’une démocratie vivante. L’unité se crée dans la diversité et non à travers l’uniformisation du cours unique prévu. »
Ces citoyens rappellent que « Les valeurs ne sont jamais neutres. Par conséquent, l’État n’a pas le droit de s’en arroger le monopole. Les parents, enfants et jeunes doivent garder le droit de participer à une décision qui les concerne directement au niveau de questions existentielles ! »
Pour sa part, le diocèse a mis en ligne les résultats d'une enquête menée par un institut indépendant. Les conclusions sont probantes : 72 % de la population résidente (il y a beaucoup de transfrontaliers au Luxembourg) se prononce pour le maintien du libre choix entre l’enseignement moral et religieux. Le pourcentage des parents d’enfants et adolescents scolarisés y étant favorables s’élève même à 76 %.
Quatre personnes interrogées sur cinq trouvent importante l’inscription de la liberté de religion dans la Constitution. En ce qui concerne les relations entre les Églises et l’État, la majorité des personnes consultées (72 %) se prononcent en faveur d’une réglementation claire par l’intermédiaire d’accords, voire de conventions. Tels sont les principaux résultats relevés par un sondage TNS Ilres commandé par l’Église catholique à Luxembourg et qui ont été présentés ce jeudi par le directeur de l’institut de sondages et d’études d’opinion Charles Margue. Pour ce sondage qui a eu lieu du 21 au 27 novembre 2013, 1078 personnes âgées de plus de 15 ans ont été interrogées, dont certains d’entre eux étaient des parents de 659 enfants et adolescents.
En ce qui concerne l’importance de la transmission des valeurs aux jeunes, le taux d’approbation atteint des niveaux élevés (93 %). Même constat pour la question sur l’importance de l’existence d’un lieu à l’école où sont évoquées les questions morales, religieuses et philosophiques (87 %). Les points importants à aborder lors des cours de religion sont la cohabitation dans une société multiculturelle et multi-religieuse, les connaissances au sujet de sa propre culture et de sa civilisation ainsi que le développement personnel des jeunes gens. Les thèmes environnementaux, la solidarité internationale et la familiarisation sur la manière de vivre sa foi ont également été jugés importants pour la majorité des jeunes scolarisés. Les parents interrogés se sont dits pour la plupart d’entre eux satisfaits, respectivement très satisfaits du choix qu’ils ont fait à l’égard de l’inscription dans l’enseignement moral ou religieux.
Voir aussi
Le fait religieux au Luxembourg en 2013 état de l’opinion publique.
Luxembourg — son éducation dans la moyenne serait un frein à la prospérité
Pour sa part, le diocèse a mis en ligne les résultats d'une enquête menée par un institut indépendant. Les conclusions sont probantes : 72 % de la population résidente (il y a beaucoup de transfrontaliers au Luxembourg) se prononce pour le maintien du libre choix entre l’enseignement moral et religieux. Le pourcentage des parents d’enfants et adolescents scolarisés y étant favorables s’élève même à 76 %.
Sondage TNS Ilres sur l’enseignement religieux, sur la pratique religieuse et sur la relation Églises-État |
Quatre personnes interrogées sur cinq trouvent importante l’inscription de la liberté de religion dans la Constitution. En ce qui concerne les relations entre les Églises et l’État, la majorité des personnes consultées (72 %) se prononcent en faveur d’une réglementation claire par l’intermédiaire d’accords, voire de conventions. Tels sont les principaux résultats relevés par un sondage TNS Ilres commandé par l’Église catholique à Luxembourg et qui ont été présentés ce jeudi par le directeur de l’institut de sondages et d’études d’opinion Charles Margue. Pour ce sondage qui a eu lieu du 21 au 27 novembre 2013, 1078 personnes âgées de plus de 15 ans ont été interrogées, dont certains d’entre eux étaient des parents de 659 enfants et adolescents.
En ce qui concerne l’importance de la transmission des valeurs aux jeunes, le taux d’approbation atteint des niveaux élevés (93 %). Même constat pour la question sur l’importance de l’existence d’un lieu à l’école où sont évoquées les questions morales, religieuses et philosophiques (87 %). Les points importants à aborder lors des cours de religion sont la cohabitation dans une société multiculturelle et multi-religieuse, les connaissances au sujet de sa propre culture et de sa civilisation ainsi que le développement personnel des jeunes gens. Les thèmes environnementaux, la solidarité internationale et la familiarisation sur la manière de vivre sa foi ont également été jugés importants pour la majorité des jeunes scolarisés. Les parents interrogés se sont dits pour la plupart d’entre eux satisfaits, respectivement très satisfaits du choix qu’ils ont fait à l’égard de l’inscription dans l’enseignement moral ou religieux.
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