jeudi 2 février 2012

Famille québécoise entame des poursuites judiciaires après la mort de leur fille à la suite d'une vaccination au Gardasil

La famille d'Annabelle Morin, décédée deux semaines après avoir reçu une dose du vaccin Gardasil en décembre 2008, réclame près de 200 000 $ en dommages et intérêts à la suite de la mort de l'adolescente.

Selon une requête introductive d'instance déposée au palais de justice de Montréal, la famille demande 197 000 $ en dommages et intérêts à Merck Frosst Canada, qui commercialise le vaccin Gardasil, ainsi qu'au CSSS [services sociaux] de Laval (CLSC [dispensaire] du Marigot), chargé d'administrer les doses du vaccin.

Le 9 décembre 2008, la jeune fille, âgée de 14 ans, a été retrouvée inconsciente dans son bain. C'est sa mère, Mme Morin qui a fait la macabre découverte. « Cette image-là va rester dans ma tête toute ma vie. C'est un vrai cauchemar », lance-t-elle.

Quelques jours avant de mourir, Annabelle avait reçu une deuxième dose du vaccin Gardasil. Elle faisait partie de la première cohorte admissible à recevoir gratuitement le vaccin Gardasil dans le cadre du Programme gouvernemental de vaccination contre le virus du papillome humain, instauré en septembre 2008 par le ministère de la Santé et des Services sociaux.

Dès la première dose, Annabelle aurait eu des symptômes. Deux semaines après avoir reçu le vaccin en octobre 2008, Mme Morin a constaté « que sa fille est confuse, incohérente, qu'elle est incapable de parler et de marcher, qu'elle présente une faiblesse généralisée, des maux de tête et des vomissements ».

Après une consultation à l'urgence de l'Hôpital Sainte-Justine le soir du 25 octobre 2008, la neurologue Amélie Nadeau, référée par la pédiatre Guylaine Larose, pose un diagnostic de migraine basilaire. Le lendemain, Annabelle Morin reçoit son congé de l'hôpital. Les mêmes faits sont reprochés à Lynne Nadeau, médecin de famille d'Annabelle, qui l'a reçue en consultation le 4 novembre 2008. Selon la requête, les docteures Guylaine Larose, Amélie Nadeau et Lynne Nadeau ont évalué, informé et traité Annabelle Morin avec négligence et n'ont pas agi « en médecin prudent et diligent ».

Au moment où elle a reçu sa deuxième dose du vaccin à son école Horizon Jeunesse, le 24 novembre 2008, elle a informé l'infirmière du CLSC [dispensaire] du Marigot, responsable de l'administration du vaccin, des symptômes qu'elle a présentés et de sa consultation à l'hôpital. Quatorze jours plus tard, Annabelle Morin est retrouvée inconsciente dans son bain. Moins d'une heure plus tard, son décès est constaté à l'hôpital. Jamais avisée Linda Morin déplore qu'à aucun moment, elle n'a été avisée ou « informée de quelconques risques ou d'effets secondaires » en lien avec le vaccin. Ce n'est que trois mois après le décès de sa fille qu'elle a appris que les deux malaises, dont un qui s'est avéré mortel, étaient survenus quelques jours après l'administration des doses du vaccin.

Campagne gouvernementale généralisée très coûteuse

Depuis trois ans, le gouvernement du Québec investit des sommes très importantes dans une campagne de vaccination massive contre le virus du papillome humain dans toutes les écoles du Québec. Le VPH est une maladie transmissible sexuellement qui peut effectivement causer le cancer du col de l'utérus.

Coût du vaccin : 400 $ [!]

Toutes les petites filles de 9 ans vont recevoir, ces jours-ci, la première dose de Gardasil à l'école. Trois injections sont nécessaires pour être efficaces et coûtent 400 $. [Ce vaccin est fortement contesté dans certains milieux, y compris sur ProtégezVous.ca.]

Causes du cancer de l'utérus

Certains facteurs augmentent le risque de cancer du col de l'utérus. De nombreuses lésions dues au HPV passent inaperçues et guérissent toutes seules, ne laissant pas de trace immunologique (sérologie), c’est ce qui explique leur transmissibilité aussi facile. Mais la plupart des cancers du col de l’utérus sont dus à HPV.

Une vie sexuelle précoce (avant 18 ans) a été liée à un plus grand risque de cancer du col utérin. En outre, certains comportements sexuels (comme de nombreux partenaires sexuels ou un partenaire ayant de nombreux partenaires sexuels) peuvent accroître la probabilité d'une infection par le VPH, et par conséquent le risque d'un cancer du col utérin.

Épouvantails des pharmaceutiques

Ce vaccin est mis en marché par la compagnie Merck, qui ne lésine pas sur les publicités pour nous faire croire que si on ne vaccine pas nos filles, elles mourront d'un cancer du col de l'utérus. On peut toujours refuser la vaccination, mais les parents se résignent et acceptent. « Parents, pensez-y ! Voulez-vous que vos filles meurent de ce terrible cancer ?»

Extrait de la brochure du gouvernement aux parents : « Enfin, un vaccin qui protège contre un cancer.» On nous fait croire que le Gardasil est une assurance tout risque contre le VPH. C'est faux. Même vaccinées, les jeunes filles peuvent développer une infection au VPH.
« À cause des campagnes de publicité alarmistes financées par l’industrie, certaines femmes ont fini par penser qu’elles étaient de mauvaises mères si elles ne faisaient pas vacciner leurs filles. »

Abby Lippman, Université McGill, Montréal cité par Protégez-vous.ca
« Aucun lien n'a été établi entre les vaccins contre les VPH et certaines maladies graves ou le décès. » Non, mais de plus en plus de pays ont mis le vaccin sur leur liste rouge. Aux États-Unis, la FDA a reçu des milliers de plaintes contre le Gardasil et ses effets secondaires : de la paralysie, au syndrome de Guillain-Barré, jusqu'à la mort. Combien de jeunes filles sont mortes à la suite du Gardasil ? On l'ignore. Et comment le prouver ?

Des rumeurs non fondées, m'a déjà dit le Dr Marc Steben, médecin-conseil à l'Institut national de la Santé publique du Québec, aussi membre du conseil scientifique de Merck Frosst. Même discours de sa consœur, la Dre Marie-Hélène Mayrand, qui donne ses conseils pro-Gardasil sur le site du MSSS, alors qu'elle a admis avoir reçu « quelques centaines de dollars seulement » du fabricant du vaccin.

Le Gardasil ou l'abstinence [un point Grande-Noirceur ! [1]]

Le pire, c'est le ton de la campagne pro-Gardasil. Allez sur le site du ministère de la Santé, ça vaut la peine.

Dans un vidéo comico-tragique, on compare le vaccin à une autre méthode infaillible : la ceinture de chasteté[1]. Dernière phrase du vidéo : « Ne laissez pas entrer n'importe qui dans la demeure ! » Traduction : « Les filles, ayez donc un peu plus de jugeote avant d'ouvrir vos jambes au premier venu ! » Merci pour le cours de sexo 101. Je le dirai à ma fille de 9 ans.

Nos filles cobayes

Au Québec, environ 80 femmes meurent du cancer du col de l'utérus. C'est 80 de trop, mais il n'y a pas d'épidémie qui justifie une vaccination nationale. Le test PAP reste le meilleur outil de prévention, pour ne rien dire d'une moindre promiscuité sexuelle. En outre, le vaccin ne couvre que quatre types de virus – dont deux sont associés à l’apparition du cancer de l’utérus – et nous ne savons toujours pas combien de temps dure la protection. Par conséquent, même les personnes vaccinées continueront d’avoir besoin des tests de PAP en vieillissant. 

Nos filles n'ont pas à servir de cobayes pour un vaccin dont on ne peut garantir la sécurité, ni à faire les frais de l'avidité des fabricants de vaccins ! Les garçons sont leur prochaine cible marketing. Pour l'instant, le vaccin anti-VPH ne leur est pas offert. Mais à 400 $ les trois doses, pensez-vous que les pharmaceutiques vont se gêner ?




[1] Au Québec, l'argument massue qui met fin à toute discussion, contrairement à l'Europe, ce n'est pas l'évocation à Hitler, mais à la Grande Nwérrrceur. Bouh ! Ou pour nos amis latinistes, horresco referens.

Espagne — La CLÉ en appelle aux responsables politiques épris de liberté

Communiqué de la CLÉ sur la décision du nouveau gouvernement espagnol d'éliminer le cours d'Éducation à la citoyenneté imposé par son prédécesseur socialiste.

Des parents québécois applaudissent la victoire des parents espagnols qui ont réussi à faire abolir un programme scolaire imposé par le gouvernement socialiste de Rodriguez Zapatero.

Le ministre de l'Éducation de l'Espagne, José Ignacio Wert, a effectivement annoncé le 31 janvier 2012 l'abandon du controversé programme d'Éducation à la citoyenneté (EpC). Ce dernier sera remplacé par un cours axé sur des connaissances sur la constitution et le fonctionnement politique et sera « libre de questions controversées susceptibles de tomber dans l'endoctrinement idéologique ».

La Coalition pour la Liberté en Éducation (CLÉ) et l'Association des parents catholiques du Québec (APCQ) se réjouissent de la victoire des 55 000 parents espagnols qui ont fait des demandes d'exemption du cours EpC, des 3 000 parents qui sont allés devant les tribunaux espagnols , des 305 parents qui, le 19 mars 2010, ont présenté un recours contre l'État espagnol au Tribunal européen des droits de l'homme à Strasbourg.

Jaime Urcelay, président des Professionnels pour l'éthique qui ont aidé les parents dans leur contestation, a exprimé sa satisfaction à cette annonce: « C'est une joie qui couronne de nombreuses années d'efforts et de lutte pour la liberté scolaire et contre un endoctrinement imposé par le gouvernement de l'époque. » En attendant de connaître le détail du nouveau programme, Jaime Urcelay a dit : « Nous nous féliciterons de ce nouveau programme s'il ne tente pas d'influer sur les valeurs des étudiants et de façonner leur conscience et leur pensée à l'insu de leurs parents. »

Au Québec, un cours semblable usurpe le droit fondamental du parent à déterminer l'éducation morale et religieuse de son enfant : Éthique et culture religieuse. Les parents québécois se sont vu refuser [systématiquement et en groupe] 2 000 demandes d'exemption. Leur recours juridique s'est rendu en Cour suprême du Canada en mai 2011 et le jugement est encore en délibéré.

Ce précédent espagnol, où une nation a reconnu l'imposition injuste d'un cours qui prenait en main la formation morale des enfants à l'encontre des désirs explicites des parents, devrait démontrer, selon Jean Morse-Chevrier, présidente de l'APCQ, la justesse des attentes des parents québécois.

Sylvain Lamontagne, président de CLÉ, demande au Ministère de l'Éducation du Québec de respecter la liberté des parents en matière d'éducation morale, philosophique et religieuse, et de prendre exemple sur la décision du nouveau gouvernement espagnol et d'abolir l'obligation d'assister au cours d'éthique et culture religieuse. Il invite également les partis d'opposition épris de liberté à se prononcer pour le libre choix des parents et la possibilité d'exemption dans ce dossier.

Source : CNW

Voir aussi

Espagne — Victoire des parents, fin du cours d'Éducation à la citoyenneté





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Les garçons éduqués dans le cadre d'une famille traditionnelle ont de meilleurs résultats scolaires

Un garçon élevé par une mère seule a moins de chance d'aller à l'université et d'y réussir qu'une fille ou un garçon qui a grandi avec ses deux parents. On croyait que seul le milieu culturel avait un effet, mais voilà que l'influence de la composition de la famille devient un déterminant supplémentaire, selon une étude parue fin 2011.

À l'origine des travaux, il y a deux chercheuses, Marianne Bertrand, professeur d'économie à l'Université de Chicago, et Jessica Pan, de l'Université nationale de Singapour.

Au début du secondaire, l'inégalité entre les sexes sur ce point est presque deux fois plus grande pour les enfants élevés par une mère célibataire que pour ceux grandissant dans une famille traditionnelle. Si l'on considère les exclusions à 14 ans, l'écart est de 25 % dans le cas des familles éclatées, contre 10 % dans les familles classiques.

Selon l'étude intitulée L'Ennui (ou les difficultés) avec les garçons, basée sur des données détaillées sur près de 20 000 enfants américains pendant plus d'une décennie, n'a pas découvert de preuve décisive que l'échec croissant des garçons à l'école trouvait son origine dans des facteurs liés à l'école.

Au contraire, l'étude constate que les garçons élevés en dehors d'une famille traditionnelle biparentale étaient plus susceptibles d'afficher des problèmes comportementaux et de maîtrise de soi en classe et qu'ils sont plus souvent suspendus ou renvoyés. Les données portent sur des enfants de 6 à 14 ans, mais le nombre de suspensions et de renvois est considéré comme un indicateur fiable de difficultés scolaires ultérieures.

Ces difficultés sont particulièrement marquées dans les familles monoparentales dont la mère « s'investit nettement moins auprès de ses fils ou se sent moins chaleureuse envers eux » qu'envers ses filles.

Source Daily Telegraph




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