samedi 11 novembre 2023

Le Totalitarisme sans le goulag, le nouveau livre de Mathieu Bock-Côté

Sur l'antisémitisme supposé du Front National lire Bruno Gollnisch, ancien député à l’Assemblée Nationale et au Parlement européen, ancien Vice-Président du Front National et membre du Conseil National du RN.


 
 Billet du 14 octobre
 
Les Occidentaux ont voulu se faire croire après la chute du communisme que l’histoire du totalitarisme était derrière eux, qu’elle ne les concernait plus. Au pire redoutaient-ils l’apparition d’un totalitarisme doux, à visage humain, mais ils ne le croyaient pas vraiment, ne le prenaient pas au sérieux. Et pourtant, le totalitarisme revient. Dans l’incrédulité générale, puisqu’il revient sans goulag, car il n’en a plus besoin. Et il revient sous une forme paradoxale.

Nos sociétés veulent croire que ce qu’elles appellent « l’extrême-droite » les menace existentiellement, comme si elle sortait des enfers pour les y ramener avec elle.

Cette catégorie politique fanto­matique, indé­fi­nis­sable, manipulée et instru­men­talisée, sert essentiel­­lement à étiqueter tous ceux qui s’opposent au régime diversitaire. Mais pas seulement : toute personnalité de gauche n’adhérant pas à la doxa ambiante est désormais frappée de cette marque de l’infamie.

La lutte contre la prétendue « extrême-droite » justifie aujourd’hui une suspension progressive des libertés, le retour de mécanismes d’ostracisme et un contrôle social croissant, prétendant éradiquer le mal du cœur de l’homme. En d’autres mots, ce n’est pas « l’extrême-droite » qui nous menace, mais la lutte contre « l’extrême-droite » qui nous conduit au totalitarisme. Je sais cette thèse contre-intuitive. Je me donne la mission ici de la démontrer.

Mathieu Bock-Côté

SOMMAIRE
 
Introduction. Le retour de la question totalitaire

Chapitre 1. L’extrême-droite introuvable
  • La France, l’extrême-droite et la culture du cordon sanitaire
  • L’enjeu d’une définition : argument géographique et argument idéologique
  • Détour par l’extrême-centre macronien — une redéfinition de l’argument géographique au temps du peuple factieux
  • L’extrême-droite comme tradition idéologique
  • En quoi les thèmes de l’extrême-droite sont-ils d’extrême-droite ?
  • Faut-il parler au diable ? Faut-il aller chez lui ? Que dit-on d’un homme lorsqu’on dit qu’il est d’extrême-droite ?
  • L’extrême-droitisation comme technique de verrouillage du débat public
Chapitre 2. L’institutionnalisation du mensonge : no pasarán, le réel ne passera pas !
  • Du sentiment d’insécurité, ou l’accusation de paranoïa lancée à ceux qui découvrent la diversité compliquée
  • De la récupération politique : que faire du fait divers ?
  • L’art de nier l’existence des peuples, ou le rôle très particulier du démographe lyssenkiste dans le régime diversitaire
  • Nous sommes tous des immigrés, ou l’abolition du peuple historique : retour sur l’exemple québécois
  • De l’inexistence des sexes : le rôle du sociologue du genre
  • La théorie de la discrimination systémique — ou comment le régime diversitaire justifie une ingénierie sociale permanente
  • Une esthétique de la laideur, ou l’inversion du beau et du laid
  • Fonction de la novlangue inclusive
  • L’intelligence artificielle et le devenir de l’homme avatarisé
Chapitre 3. Les prochains prisonniers politiques d’Occident ou la radicalisation de l’extrême-centre
  • Surveiller et punir : logique de la peine de mort sociale
  • La fin de la vie privée dans un monde connecté
  • Interdire l’extrême-droite
  • Le rôle des procès politiques et le prochain registre des propos haineux
  • Interdire la critique de la théorie du genre
  • Retour sur la pandémie et réflexions sur les nouvelles modalités du contrôle social
  • Vers un contrôle politique des médias : la propagande d’État au nom du consensus scientifique et pour lutter contre la désinformation
  • Le sort des dissidents, et la punition des réfractaires
  • De l’URSS à l’EURSS ?
Conclusion. Un totalitarisme à visage humain ? Portrait de l’homme dissocié
  • Penser contre les commissaires politiques 

Vers un vivre-ensemble autoritaire ?

Texte de Mathieu Bock-Côté dans le Figaro de ce samedi, pour qui sur le plan religieux, pour ne pas donner l’impression de cibler l’islam, plusieurs soutiennent qu’il faut faire preuve d’une égale vigueur à l’endroit de toutes les religions, comme si chacune posait les mêmes problèmes.

On apprenait cette semaine qu’une note des renseignements territoriaux s’inquiète de la montée en puissance des salafistes chez les musulmans de France. Ces derniers étendraient leur pouvoir dans les mosquées et auraient notamment une emprise sur la jeunesse. De la même manière, les dernières semaines obligent les aveuglés de jadis à sortir du déni à propos de l’antisémitisme qui progresse en France, qui ne doit rien aux vieux grimoires d’Édouard Drumont et a tout à voir avec les pathologies spécifiques de la civilisation arabo-musulmane. On ne parle pas sans raison d’un antisémitisme d’importation. La modification en profondeur du substrat démographique du peuple français entraîne naturellement celle des mœurs dominantes au cœur de la société. Aucun pays ne saurait être indifférent à la population qui le compose. Les vagues migratoires n’étant pas à la veille d’arrêter, il n’y a aucune raison de croire que les choses changeront.

Le pouvoir, qui connaît un réveil tardif, s’avoue inquiet. Du salafisme, il se méfie : pourquoi les musulmans n’adopteraient-ils pas un islam dit « modéré », autrement nommé « républicain » ? Pourquoi les musulmans n’adapteraient-ils pas leur pratique religieuse et leurs habitudes sociales au pays qui les accueille ? Ceux qui disent cela oublient qu’il existe en France une contre-société islamique suffisamment nombreuse pour résister à l’assimilation et avec une force d’attraction suffisante pour attirer puis intégrer les populations nouvelles. Une formule revient souvent : on parle d’enclaves étrangères qui ne disent pas leur nom. La formule semble à certains brutale. Elle est néanmoins exacte.

On ne semble surtout pas comprendre que les cultures ne cohabitent pas naturellement et que, lorsque plusieurs se retrouvent sur un même territoire, l’une d’entre elles finit par prédominer. À moins qu’elles ne se séparent, ce que confirme la partition objective du territoire, observée depuis plus de vingt ans.

On se propose alors de créer du vivre-ensemble — c’est le terme technocratique qui s’est substitué à l’identité nationale, qui était une identité organique, ne se réduisant pas aux catégories juridiques fixées par l’état. Pour cela, on lance alors une grande croisade contre l’intolérance, ou la haine, ou le racisme, ou l’antisémitisme, mais sans jamais les caractériser — car si on les caractérisait, apparemment, on discriminerait. L’universalisme républicain exige qu’on traite la population sans tenir compte des références identitaires qui la divisent, qui la clivent — sans distinguer non plus entre le peuple historique d’un pays et les populations nouvelles qui s’y installent sans en prendre le pli identitaire. Ce qui entraîne une déréalisation des termes les plus courants. On le voit avec le mot « Français », réduit à sa signification administrative, même si le vocabulaire courant opère encore une distinction élémentaire entre la nationalité administrative et la nationalité existentielle — et cela, même si les vigilants du régime diversitaire veulent assimiler cette distinction à « l’extrême droite ».

Sur le plan religieux, pour ne pas donner l’impression de cibler l’islam, plusieurs soutiennent qu’il faut faire preuve d’une égale vigueur à l’endroit de toutes les religions, comme si chacune posait les mêmes problèmes. On trouve toujours pour cela de vieilles ou nouvelles gloires pour expliquer que la grande querelle de notre temps serait encore celle entre la « laïcité » et la « religion ». De passage sur LCP, Vincent Peillon a ainsi osé affirmer que lorsqu’il avait voulu imposer à l’école la « lutte contre les stéréotypes de genre, ce n’était pas l’islam radical — il y en avait un peu — (qu’il avait) en face de (lui), mais des catholiques exacerbés et d’une violence sans limites ». Une telle audace dans l’outrance relève du génie comique : en France, c’est le catholicisme qui pose problème. Ce propos représente bien le logiciel des élites agonisantes qui gouvernent encore nos pays.

[Note du carnet:
Peillon en verve

Peillon est un anticatho écumant de la vieille école, un laïcard radical rageur très XIXe siècle. Il a publié un ouvrage en 2008 intitulé La Révolution française n’est pas terminée, il y écrivait : « Il faut que nous inventions, pour instaurer la république, une spiritualité voire une religion ». (Voir notre billet avec extrait de son livre et vidéos.) Il y affirmait aussi  :
« c’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la révolution religieuse dont l’humanité a besoin ».
Et évidemment, l’école sera le temple de cette nouvelle religion :
« c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Église, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi ».
On comprend alors dans le détail les grands thèmes qu’il impose à l’éducation nationale :

– La scolarisation précoce des enfants,

des enfants de moins de trois ans annoncée le 10 septembre par le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault dans le but, selon lui, de « lutter contre la délinquance », mais qui correspond en tous points à l’idée de coupure totale de l’enfant d’avec autre chose que la République socialiste :
« Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… ».
Dans une lettre du 4 janvier 2013 adressée aux recteurs, Vincent Peillon alors ministre de l’Éducation socialiste, affirmait sa volonté de révolutionner la société en se servant de l’école : « le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités, notamment par le biais d’une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles ».

]

On en arrive à la grande inversion identitaire de notre temps. Un peuple historique qui refuse d’être dépossédé de son pays ou qui refuse d’y être traité comme une communauté parmi d’autres est accusé de racisme. Il est désormais de trop chez lui. Quant à l’unité nationale, elle devra se faire contre ceux qui résistent à cette dépossession. On avait déjà constaté qu’un pays qui ne maîtrise pas ses frontières en reconstitue de nouvelles à l’intérieur de son territoire : c’est la société digicode. On constate aussi qu’il voudra rééduquer sa population, ce qui exige tout à la fois un contrôle du discours public et une intrusion sans précédent dans la vie privée, pour réformer les mœurs, pour les accorder à la morale inclusive. On y verra sans se tromper la marque du totalitarisme diversitaire.

Voir aussi

 

Nashville : 3 enfants et 3 adultes abattus dans une école privée chrétienne par une meurtrière trans (m à j : menaces préalables, motifs écrits)

Mise à jour du 11 novembre 

Sept policiers de Nashville placés en service administratif après la fuite du manifeste de la fusillade


Sept policiers de Nashville, dans le Tennessee, ont été placés en service administratif dans le cadre de l’enquête de leur département sur la fuite d’écrits de « manifeste » laissés par le tireur qui a tué six personnes dans une école primaire chrétienne plus tôt cette année.

Le département de police métropolitain de Nashville (MNPD) a déclaré mercredi dans un bref communiqué que les affectations administratives des agents étaient « absolument non punitives » et avaient été ordonnées « pour protéger l’intégrité de l’enquête en cours et en cours ».

La police a déclaré depuis le jour du massacre de l’école Covenant que le suspect avait laissé derrière lui un « manifeste » et d’autres écrits, mais le contenu de ce matériel a été gardé scellé par les enquêteurs. Trois élèves de 9 ans et trois adultes ont été tués lors de l’attaque du 27 mars. Le suspect a été abattu par la police sur les lieux.

Les images de trois pages d’écriture ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux lundi après avoir été publiées sur le site Web de l’émission « Louder with Crowder », qui prétend avoir « obtenu en exclusivité » les photos.

Reuters


Mise à jour du 7 novembre

Selon le New York Post quelques pages de la meurtrière de Nashville auraient été publiées.

Datée du 3 février 2023, soit quelques semaines avant la fusillade, une page s’en prend aux enfants aisés « avec leurs privilaiges [sic] de blancs [sic] ». « Ces crackers [petits blancs ruraux], qui vont dans des écoles privées huppées avec leurs kwakis [sic] et leurs sacs à dos de sport huppés », aurait écrit la meurtrière. « Avec les mustangs et les décapotables de leur papa. Va te faire f*tre, petit c*n. J’aimerais te tuer, espèce de petit c*n avec ta tignasse de cheveux jaunes. J’veux tous vous tuer petits blancs. Tas de pédales. » La meurtrière trans avait déjà fréquenté l’école visée, a indiqué la police après le massacre. Les policiers qui sont arrivés l’ont abattue à l’intérieur du bâtiment.


 


Mise à jour du 28 mars


 
 
Une fusillade dans une école privée chrétienne du Tennessee a fait trois morts parmi les élèves ainsi que trois victimes parmi les adultes de l’école, dont la directrice de l’école. La meurtrière a été tuée par la police, ont annoncé les autorités.

Les victimes ont été tuées lors de l’attaque à la Covenant School (École de l’Alliance), ont indiqué les autorités. La police de Nashville a déclaré que des officiers ont engagé le combat avec le tireur et l’ont tué. Il s’agit d’une femme qui se disait homme de 28 ans, elle portait deux « fusils d’assaut » et une arme de poing.
 
Six personnes, dont trois enfants, ont été tuées par balles lundi matin dans une école primaire chrétienne de Nashville

Le tireur a été identifié comme étant Audrey Elizabeth Hale, une résidente de Nashville, qui s’identifiait comme un homme transgenre. Les enquêteurs effectuaient des recherches à un domicile lié à cette personne. Le chef de la police de Nashville, John Drake, a déclaré qu’Audrey Elizabeth Hale s’était préparée à la fusillade, notamment en rédigeant un manifeste que la police n’a toujours pas rendu public. Pourquoi ?

« Nous avons également établi que des cartes de l’école avaient été dessinées avec des détails sur les points d’entrée surveillés. Par le passé, elle a été élève dans cette école », a déclaré le chef de la police. « Il y avait un véhicule à proximité qui nous a fourni un indice sur son identité. »
 
Une enfant pleure dans le bus qui l’emmène de l’école Covenant, à la suite de la fusillade

La police affirme que la tueuse est entrée dans le bâtiment par une porte latérale et a tiré des coups de feu avant de se rendre au deuxième étage, où Hale a été confrontée aux agents qui sont intervenus. Ces derniers ne pensent pas qu’elle portait un gilet pare-balles, ont indiqué les autorités.

Hale était armée de deux armes de type AR, dont un fusil et un pistolet, et d’une arme de poing. Deux des armes pourraient avoir été achetées légalement dans la région de Nashville, a indiqué M. Drake. Les enquêteurs se penchent sur un mobile possible, mais n’ont pas divulgué de détails. 

 
La police de Nashville est intervenue à la suite d’une fusillade à l’école Covenant dans le Tennessee

Les responsables du centre médical ont indiqué que trois jeunes écoliers avaient été transportés à l’hôpital pour enfants Monroe Carell Jr. de Vanderbilt avec des blessures par balle. Les trois ont été déclarés morts après leur arrivée. Les trois autres adultes ont également été déclarés morts à la suite de l’attaque. Tous trois faisaient partie du personnel de l’école.

La police a identifié les victimes comme étant Evelyn Dieckhaus, Hallie Scruggs et William Kinney, tous âgés de 9 ans, Cynthia Peak, 61 ans, Katherine Koonce, 60 ans, et Mike Hill, 61 ans. Koonce était la directrice de l’école Covenant, selon le site web de l’école.  Hallie Scruggs était la fille du pasteur principal de la Covenant Presbyterian Church, Chad Scruggs.

L’école Covenant est un établissement privé chrétien qui accueille des élèves jusqu’à la 6e année avec près de 200 élèves, selon son site Internet.

L’école Covenant a été fondée en 2001 et a des frais de scolarité annuels compris entre 7 250 $ américains pour une école maternelle de trois jours et 16 500 $ par année du primaire.
L’école concentre son programme sur la théologie biblique, où les étudiants suivent des cours sur la Bible ainsi que des cours d’éducation standard, la devise de l’école étant « Guider les cœurs, responsabiliser les esprits, célébrer l’enfance ». L’école est située dans le quartier aisé de Green Hills, juste au sud du Bluebird Cafe de Nashville, un endroit apprécié des musiciens et des auteurs-compositeurs.
 
La meurtrière est issue d’une famille religieuse dont la mère demandait un contrôle plus strict des armes à feu
 
Audrey Hale, 28 ans, s’identifiait comme transgenre, a confirmé la police lundi, sans donner plus de précisions.

Le chef Drake et d’autres responsables ont à plusieurs reprises qualifié la suspecte, née de sexe féminin, d’« elle ».

La police a déclaré qu’elle était transgenre et qu’elle utilisait en ligne les pronoms « il » et « lui ».

La tueuse s’est décrite comme « lui » sur sa page LinkedIn, qui mentionnait des emplois récents dans la conception graphique et la livraison d’épiceries.

Mme Hale disposait également d’un compte sur les réseaux sociaux où elle faisait la promotion de son art et où elle se désignait par le nom d’Aiden.

Norma Hale a parlé à ABC News peu après que sa fille Audrey Hale, 28 ans, a été désignée comme la tireuse. 
Normal Hale (au centre), la mère d’Audrey Hale (à droite), la tireuse qui se disait homme qui a tué six personnes, dont trois enfants de neuf ans et trois membres du personnel, était elle-même une militante du contrôle des armes à feu sur les réseaux sociaux

Mme Hale a déclaré : « C’est très, très difficile en ce moment. Je crois que j’ai perdu ma fille aujourd’hui ».

Norma a ensuite demandé à ce que son intimité soit préservée, car sa famille a du mal à faire face à l’ampleur des actes commis par sa fille décédée.

Les propres messages de Norma décriant les fusillades dans les écoles et appelant à un contrôle accru des armes à feu sont apparus à la suite du massacre de Hale dans l’école qu’elle avait fréquentée.  

Le 21 février 2018, elle a publié sur sa page une pétition visant à rendre illégaux les chargeurs d’armes à feu de grande capacité, en réponse aux horreurs commises à l’école primaire Sandy Hook en 2012. Selon la police, les parents d’Audrey Hale ont affirmé qu’ils pensaient qu’elle avait vendu ses armes à feu achetées légalement après avoir exprimé leur désapprobation.


La rhétorique des militants trans est de plus en plus véhémente. Le mouvement TRAN invite depuis quelque temps de se mobiliser pour le « Jour de la vengeance trans » afin de « mettre fin au génocide trans ».

Les pistolets roses
 
Pink Pistols est une association homosexuelle en faveur des armes à feu aux États-Unis. Son slogan est « Un homosexuel armé ne se fait pas frapper » (« Armed gays don’t get bashed »), ou encore « Pointe quelqu’un avec ton calibre » (« Pick on someone your own caliber »). Fondée en juillet 2000 par Doug Krick, un activiste libertarien du Massachusetts, l’organisation est composée dans les années 2010 d’une quarantaine de sections d’homosexuels détenteurs d’armes. L’adhésion à l’association est ouverte à tous, sans condition ni d’homosexualité ni de détention d’arme.  Le 23 septembre 2018, la femme trans Erin Palette est devenue la nouvelle présidente des Pink Pistols.

Avertissement d’une vengeance à venir

Selon Andy Ngô (voir gazouillis ci-dessous), « avant la fusillade de masse, les militants trans (TRAN) avaient appelé à la “vengeance” contre le Tennessee et les conservateurs pour avoir interdit la transition médicale des enfants. »



 


Voir aussi

Soixante-huit églises incendiées ou vandalisées, timide réaction du PM Trudeau qui organise un sommet sur l’islamophobie (m à j) 

Noël — députée écologiste belge suggère-t-elle de brûler les églises ?

Norvège — féministe risque 3 ans de prison pour avoir dit qu’un homme ne peut être lesbienne

Haine — le tueur du club LGBTQ se dit « non binaire », veut qu’on utilise « they » comme pronom, né dans une famille décomposée 

« La religion chrétienne est de loin la plus attaquée en France »

Enfants élevés par des couples homos deux fois plus susceptibles d’être déprimés et obèses 

Étude suédoise : les « mariés » de même sexe sont trois fois plus susceptibles de commettre un suicide

Étude suggère des risques pour les enfants élevés par des couples homosexuels 

Prof de droit de Berkeley en Californie : dire que seules les femmes sont « capables de grossesse » est transphobe