samedi 29 juin 2024

Occultation, dissimulation et ingérence autour du clan Biden ?

L'émission au complet

 

Présentation du livre de Gérald Olivier par son éditeur

Chypre, mars 2023. Le Dr Luft, un ex-militaire israélien reconverti dans le secteur de l'énergie, disparaît. Un peu avant de se volatiliser, cet homme, qui avait accusé le président des États-Unis de collusion avec des intérêts chinois, avait écrit : "Le Département de la justice essaie de m'enterrer pour protéger Joe, Jim et Hunter Biden". En octobre 2020, déjà, un article du New York Post exploitant les documents trouvés dans l'ordinateur portable du fils de Joe Biden avait mis en évidence les liens troubles entre le président et des firmes étrangères, dont une entreprise ukrainienne. Ces révélations avaient été tues par l'immense majorité des médias ou présentées comme une opération de désinformation orchestrée par Moscou. Ceux qui parlaient de cette affaire avaient été bannis des réseaux sociaux, comme l'a exposé Elon Musk s'agissant de Twitter. Pourquoi s'est-on livré à la plus grande opération de "Cover Up" (dissimulation, occultation) de l'histoire des USA ? Pour protéger qui et pour cacher quoi ?

Cover Up : Le clan Biden, l'Amérique et l'État profond
par Gérald Olivier,
paru aux éditions Konfident,
le 26 octobre 2023,
230 pp.,
ISBN-10 : 2493837037

Canada — 110 000 fonctionnaires fédéraux supplémentaires en neuf ans (+ 42%)

Extraits d'un texte de Mario Dumont dans le Journal de Montréal.

L’élection partielle de Toronto–St. Paul’s a représenté un tremblement de terre politique. Pour le Canada et pour le Parti libéral. Toute la semaine, la défaite libérale a été commentée, avec raison, comme un facteur qui devrait pousser Justin Trudeau vers la porte de sortie.

La défaite de Justin Trudeau dans ce château fort, où il présentait une candidate vedette, remet en question sa capacité de gagner des sièges. Si Toronto–St. Paul’s n’est plus sûr pour le PLC, que reste-t-il de sûr?

[...]


Ce qui me frappe de cette élection, c’est le symbole d’un Canada dysfonctionnel. Le premier ministre se casse la margoulette dans une élection complémentaire qui est à l’image de ce que le Canada est devenu. Brisé, déréglé, cassé.

Élections Canada a dû s’excuser au lendemain de cette élection pour un comptage des votes d’une lenteur jamais vécue. Des résultats ont été transmis tard dans la nuit, pour ne pas dire le lendemain matin.
Quoi?

  • Après Service Canada qui a failli à faire une chose simple comme émettre les passeports;
  • après l’ARC qui a versé de la PCU à tort et à travers;
  • après le système de paye Phoenix qui ne verse pas correctement la simple paye aux employés;
  • après le ministère de l’Immigration qui est embourbé complètement;
  • après l’Agence des services frontaliers qui a donné des contrats ridicules pour ArriveCAN et qui a laissé s’installer un réseau d’exportation de véhicules...
  • voici qu’Élections Canada n’est plus capable de faire la chose la plus élémentaire: compter les votes!

Je ne dis pas que tout est la faute de Justin Trudeau. Je constate seulement que la fonction publique fédérale, naguère prise en exemple en matière de professionnalisme, en arrache aujourd’hui pour accomplir les tâches de base. En d’autres termes, qu’il soit à blâmer ou non, il ne peut se dégager de l’impression que, sous sa gouverne, la machine fédérale roule carré.
Faire moins avec plus

Le plus fou, c’est que tous ces ministères qui ont perdu de l’efficacité opèrent avec plus d’employés que jamais. Depuis que le gouvernement libéral est en poste, on dénombre quelque 110 000 fonctionnaires fédéraux supplémentaires. Il s’agit d’un bond ahurissant de 42% en à peine neuf ans.

Ajoutons au portrait que les fonctionnaires ont reçu beaucoup d’aide (en théorie) avec une explosion du recours aux consultants externes durant la même période. Évidemment, si l’on se fie au modèle ArriveCAN, la synergie entre consultants et fonctionnaires ne semble pas tellement garante d’une grande productivité. [...]

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L’État se féminise et se « diversifie » (m à j) [Les femmes comptaient pour 59,5 % de l’effectif régulier de la fonction publique québécoise en mars 2021, comparativement à 58,6 % en mars 2017 et 55,6 % en 2007.]
 
 
 
 
 
 
 

Logements réservés aux minorités ethniques : « C'est pas discriminatoire. C'est fait pour des clientèles ciblées »


Les deux immeubles situés dans le secteur Cap-de-la-Madeleine sont gérés par La Fédération régionale des Organismes sans but lucratif d’habitation de la Mauricie–Centre-du-Québec

La création de deux immeubles d’habitations à loyer modique réservés à des personnes issues des minorités visibles dans le secteur Cap-de-la-Madeleine, à Trois-Rivières, suscite un malaise chez plusieurs. Ce sont les « groupes racisés, les immigrants, les Canadiens noirs » avec enfants qui ont été priorisés pour justifier le projet et se qualifier à l’aide du gouvernement fédéral de Justin Trudeau de 2,7 millions de dollars.

Au nom d’une amie monoparentale et à faible revenu, Danielle Leduc avait entrepris des démarches pour louer un appartement dans l’un des deux immeubles nouvellement construits par un organisme sans but lucratif (OSBL).

On y trouve des appartements à loyer modique qui, moyennant certaines conditions, se louent 675 $ par mois pour un appartement de 5 pièces et demi (la salle de bain compte pour une demi-pièce).

Danielle Leduc s’est vu répondre que sa demande était irrecevable étant donné qu’elle n’est pas une nouvelle arrivante. Elle raconte s’être fait dire : « non, elle ne se qualifie pas, malheureusement, parce que ce n’est pas dans nos critères : c’est d’abord et avant tout pour les immigrants ».

La résidente du secteur Cap-de-la-Madeleine affirme n’être pas loin d’y voir de la discrimination. « J’ai dit : “est-ce que c’est un petit peu discriminatoire ? Est-ce que c’est pas de la discrimination à l’envers ?” », raconte Danielle Leduc.

Les immeubles, qui comptent six unités chacun, ont pu être construits grâce à un programme fédéral qui imposait ce type de critères.

La Fédération régionale des OSBL d’habitation de la Mauricie–Centre-du-Québec qui a construit et qui gère ces immeubles se défend de faire de la discrimination. « C’est pas discriminatoire. C’est fait pour des clientèles ciblées », explique le président de la Fédération qui souligne qu’il n’est pas rare de voir des logements dédiés à des groupes.

Le concept, à ses yeux, n’est pas différent de celui des logements pour les étudiants ou pour les Autochtones. Dans ce cas-ci, ce sont principalement les « groupes racisés, les immigrants, les Canadiens noirs » avec des enfants qui ont été priorisés pour justifier le projet et se qualifier à l’aide fédérale de 2,7 millions de dollars.

« On a 32 petits enfants qui sont dans ces deux blocs-là, puis ça met de la vie, ajoute-t-il. Ces familles-là, noires, qui ont des enfants, ont de la misère à trouver des logements. »

Le caractère exclusif de la clientèle visée apparaît préoccupant pour Danielle Leduc. « Je pense que le logement, c’est de base pour tout le monde et ça devrait être sans égard à la couleur de peau, à l’origine. Je pense que la Constitution devrait protéger tout le monde. »

Source : Radio-Canada

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